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lundi 21 avril 2014

Way up high or down low, I'll go wherever you will go...

Je viens de regarder la demi-finale du Bachelor... 

Oui, je suis le genre de filles à me faire le combo du lundi soir Bachelor/Top Chef et je l'assume (presque) totalement. Il n’empêche que l'émission de ce soir m'a fait réfléchir, et non ce n'est pas une blague.

Ainsi, Paul (le héros de la saison) avait son cœur partagé entre 3 femmes : Elodie qui incarne la stabilité, Alix avec qui c'est fusionnel et enfin Martika qui lui fait vivre les montagnes russes grâce à son petit grain de folie. Cette dernière vient d'ailleurs d’être éliminée car son tempérament de feu a sans doute fait peur au beau prince. (bien fait, je pouvais pas me la voir). Je me suis rendue compte que mes trois dernières relations étaient aussi différentes que ces filles. En bientôt 4 ans, j'ai connu des amours aussi forts que complémentaires...
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 ·   L’amour-passion (avec Mr.X) : Plus rien ne compte à part le sentiment éprouvé, toutes les conversations portent sur ce sujet. Le seul but consiste ainsi à passer du temps avec l’être aimé.
Heureusement pour moi, apparemment ce type d’amour n’est pas éternel. Le souci étant que certaines personnes deviennent accros à cette passion. (sans blague.)
Et comme avec toutes les poussées d’adrénaline, il est agréable d’avoir la sensation de vivre tout plus intensément. Et lorsque cela cesse, l’amour semble soudainement bien terne.

 ·  L’amour-fusion (avec Jules) : Le couple ne forme plus qu’une seule et même personne : mêmes envies, mêmes loisirs, toujours collés en soirées jusqu'au moment où l’un ou l’autre veut retrouver sa part d’indépendance. Ce genre de couple, soi-disant « modèle » est en réalité totalement régressif et ne peut qu’imploser à terme. A trop être ensemble, le désir finit par disparaître. Vivre d’amour et d’eau fraîche ne dure qu’un temps. 

 ·  L’amour conflictuel (avec Sam)  : Le genre de couples qui passent leur temps à se prendre la tête pour des broutilles. Le « ciment » tient grâce à ses explosions régulières. 
Crises de jalousie, divergences de points de vue et reproches mutuels s’émoussent avec le temps mais le besoin d’un certain antagonisme existe bel et bien. Cette dynamique est évidemment épuisante pour la relation et il faut une bonne dose de courage pour tenir.
C’est le genre de situation où la situation parentale joue énormément (dans mon cas c’était la relation surprotectrice entre Sam et sa mère qui faisait ressortir son coté égoïste). Si en évoluant, on ne parvient pas à réguler ce type de comportement, le couple va à sa perte.
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En gros maintenant il me faudrait le mix des trois pour avoir mon homme parfait, celui avec lequel je pourrai vivre l'histoire de ma vie. 

A bon entendeur ;)

"Le Bachelor", ou mon guilty-pleasure du lundi soir.