Ma déprime "post-Mr.X" est d'autant plus importante que notre rendez-vous était comparable à ceux de nos débuts. J'ai retrouvé le Mr.X simple et drôle, sur lequel j'avais flashé instantanément. Heureusement, le travail m'occupe et m'épanouit autrement. J'ai de bonnes statistiques concernant les ventes complémentaires et ma responsable me montre qu'elle est fière de moi ce qui me fait le plus grand bien. Le contact-client que je peux avoir en magasin me permets de me changer les idées. Ce soir, je vois Elo. pour un resto-ciné (et oui, encore) ce qui va me permettre à nouveau de ne pas passer la soirée seule et donc de pas continuer à m'apitoyer sur mon sort.
A part ça, vu que je n'ai pas bossé de l'aprem, j'ai décidé de regarder en replay le reportage "3 x Manon", diffusé sur Arte, sur lequel j'avais lu un article élogieux dans un magazine. "3 x Manon" retrace l'histoire d'une adolescente à problèmes, Manon. Cette dernière est enfermée dans un centre éducatif fermé après avoir agressé sa mère avec une arme blanche. On la retrouve au tribunal, face à la juge et flanquée d’un avocat commis d’office qui se révélera l’un de ses plus forts soutiens. Direction le centre, ni vraiment prison, ni vraiment pension où elle a 6 mois pour faire ses preuves et se remettre dans le droit chemin.
A ce moment-là, Manon n’est que haine et il nous faut attendre un peu pour en comprendre la raison. Et pendant son séjour elle va croiser sur son chemin des personnes formidables comme la cuisinière du centre et son giron si rassurant, Lucas, l’éducateur tenace au grand cœur et madame Barthélémy – Alix Poisson, impeccable, donc – prof de français pleine de courage et de patience.. Ou comment transcender la violence qui ronge ces adolescentes brisées en revisitant le mythe d’Orphée.
Mais parce qu’on n’est pas dans Plus belle la vie – oh que non – elle se heurtera également à la connerie d’un directeur accroché à son règlement comme une moule à son rocher, ou à la cruauté de gamines tout autant cassées qu’elles. Aux côtés des autres acteurs, impeccables, Alba Gaïa Bellugi (l’héroïne) irradie le film de sa seule présence, asphyxiante, maladive, sensible, déglinguée. Sa sauvagerie est celle d’une innocence perdue, son apaisement celui d’une parole retrouvée. Il ressort de cette fiction une humanité qui vous prend aux tripes et qui m'a vraiment bouleversé.
A part ça, vu que je n'ai pas bossé de l'aprem, j'ai décidé de regarder en replay le reportage "3 x Manon", diffusé sur Arte, sur lequel j'avais lu un article élogieux dans un magazine. "3 x Manon" retrace l'histoire d'une adolescente à problèmes, Manon. Cette dernière est enfermée dans un centre éducatif fermé après avoir agressé sa mère avec une arme blanche. On la retrouve au tribunal, face à la juge et flanquée d’un avocat commis d’office qui se révélera l’un de ses plus forts soutiens. Direction le centre, ni vraiment prison, ni vraiment pension où elle a 6 mois pour faire ses preuves et se remettre dans le droit chemin.
Mais parce qu’on n’est pas dans Plus belle la vie – oh que non – elle se heurtera également à la connerie d’un directeur accroché à son règlement comme une moule à son rocher, ou à la cruauté de gamines tout autant cassées qu’elles. Aux côtés des autres acteurs, impeccables, Alba Gaïa Bellugi (l’héroïne) irradie le film de sa seule présence, asphyxiante, maladive, sensible, déglinguée. Sa sauvagerie est celle d’une innocence perdue, son apaisement celui d’une parole retrouvée. Il ressort de cette fiction une humanité qui vous prend aux tripes et qui m'a vraiment bouleversé.