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dimanche 27 avril 2014

L'effet boule de merde.

Par où commencer ? En gros... mon petit frère s'est pété le coude, j'ai été flashé pour la première fois de ma vie (130 km/h au lieu de 110), Mr.X a parlé de moi a sa sœur, j'ai fait un aqua-planning sur un rond-point hier soir, j'ai pleuré dans les bras de Jules par rapport à Mr.X et j'ai fait la même erreur qu'au nouvel an en me confiant (bourrée) à la copine de Y. 

Autant dire que le week-end a été particulier. Petit retour en arrière...

Vendredi, j'ai été rendre visite à ma famille. Au programme : déjeuner avec mes grands-parents (maternels), ma mère et mon beau-père. A peine rendu à l'apéro, ma mère a du quitter le repas précipitamment pour aller chercher mon frère au collège qui s'était pété le coude en tombant en arrière. Du coup, direction les urgences. J'ai donc mangé seule avec mes grands-parents ce qui ne nous a pas empêché de passer un très bon moment. Comme d'habitude, nous avons parlé de la famille, de mon travail, de la politique actuelle etc etc. On a ensuite été faire un tour au cimetière pour prendre l'air et "rendre visite" à Tonton avant d'aller prendre un café chez Mamie Jo., ma grand-mère paternelle.

Mon petit frère est sorti des urgences aux alentours de 18h avec un bras en écharpe et la boule du coude déplacée (absolument dégueulasse). Au moins pas de grosse fracture : plus de peur que de mal. Ils nous ont ainsi rejoints chez mes grands-parents aux alentours de 20h30, pour dîner tous ensemble. D'autant que, contre toute attente, la chute de mon frère ne l'empêchait pas de péter la forme. Et au final, on a réussi à rigoler de la situation qui n'a pas manqué de rendre la journée mouvementée. 

Enfin, sur le chemin de mon appart', je me suis lamentablement fait flasher une bonne vingtaine de kilomètres au-dessus de la vitesse autorisée. Moi qui viens juste de quitter fièrement le statut de "jeune conductrice" depuis le 15 avril, autant dire que l'honneur d'avoir mes 12 points n'aura pas duré longtemps. Fuck. Après, je n'ai pas dormi de la nuit vu que P-A a eu la bonne idée de me dire que le groupe passait la soirée chez Y. (et donc chez Mr.X.J'ai passé la nuit entre stress et frustration (à l'idée de manquer une occasion de le voir) en me faisant des scénarios catastrophes sur le fait qu'on puisse lui parler de moi, de mes sentiments, ou de ce que j'avais pu dire en soirées à son propos..Tout ça pour rien vu qu'il n'a pas participé à la soirée : quand les gens sont arrivés, il dormait déjà.



Samedi ... grosse soirée chez P-A (du coup, j'ai abandonné l'idée d'aller fêter l'anniversaire de Yoann) qui a tourné de manière très bizarre. Déjà, j'étais bourrée ce qui m'a inévitablement amené à m'éconduire sur ma relation avec Mr.X. et, comme cité plus haut, j'ai carrément fondu en larmes dans les bras de Jules. Super.

Ensuite, toujours bourrée, je me suis confiée à la copine de Y. en lui racontant quasiment tout : le feeling avec Mr.X, sa manière de passer de l'affection à la distance, mes sentiments, ma tristesse... Elle m'a conseillé de mettre les choses au clair avec lui d'autant qu'il repart bientôt sur les routes même si nous ne savons pas exactement quand. C'est alors qu'elle m'a confié avoir passer le début de soirée en compagnie de Y., Mr.X, leur sœur et P. à prendre l'apéro en petit comité. Elle a ainsi entendu la sœur de Mr.X parler à P... de moi ! Car Mr.X a parlé de moi à sa sœur, celle qu'il idolâtre plus que tout, qu'il considère comme sa deuxième mère... mais qu'est-ce-qu'il a pu dire ?

Evidemment, ni une ni deux, je me suis précipitée auprès de P. pour demander des explications quant à ce qui avait été dit. Il a ainsi confirmé la version de la copine de Y. en m'affirmant que la sœur de Mr.X lui avait posé des questions sur moi car ce dernier lui avait parlé de notre "relation". WTF ?! A son tour, P. m'a conseillé de mettre les choses au plat et de ne pas rester comme ça "au milieu des choses" : soit je m'investis à fond (comme si je ne l'étais pas déjà) et je tente le tout pour le tout en lui proposant d'essayer de nous mettre ensemble, soit je lâche vraiment l'affaire purement et simplement.

Toutes ces conversations m'ont épuisé aussi bien moralement que physiquement et je suis rentrée chez moi en plein désarroi. Pourquoi dire à tout le monde qu'il tient à moi mais ne pas me donner de nouvelles pour autant ? Pourquoi les gens me disent qu'il est sincère mais me conseille de m'éloigner malgré tout ? De bout en bout, cette histoire n'est que paradoxe et angoisse permanente. La fin de soirée s'est donc terminée bizarrement. Y. et sa copine ont finit par se disputer violemment (je ne sais pas à quel propos) ce qui n'a pas manqué de refroidir l'ambiance générale et d'achever la soirée.Et puis, comme un ennui n'arrive jamais seul, j'ai perdu le contrôle de ma voiture sur la chaussée glissante d'un rond-point en revenant de chez P-A. Ni moi, ni la voiture n'avons quelque chose mais j'en suis encore choquée.


PS : Y. repart (déjà) lundi, dommage, mais c'est peut-être pas plus mal après tout..