La majeure différence de cette semaine est que Y. est de retour. Et, contrairement à ce que je pensai, il n'est au courant d'absolument rien concernant ses derniers mois et, contre toute attente, nous avons rarement été aussi proches en soirées. Nous étions pas mal de monde, mais à la demande de P.et Y. qui voulaient absolument jouer à un jeu d'énigme et d'inventions d'histoires (réalisable qu'en petit comité), nous avons constitué un petit groupe de 4, un peu isolés des autres, pour "jouer" tranquillement et surtout bien rigolés.
J'étais donc très complice avec Y. et honnêtement ce n'était pas pour rien. Alors certes, il m'a manqué en tant qu'amis mais surtout il a la même voix, la même odeur, la même gestuelle et le même humour que Mr.X. Et à défaut de ne pas voir ce dernier, je dois avouer que Y. faisait un excellent substitut. (amicalement parlant bien sur !) Le fait de le revoir a donc été à double-tranchant : très bon sur le coup et me voilà là, maintenant, à déprimer parce qu'il m'a refait penser à tous ces moments partagés avec son frère, le seul, l'unique.
Si seulement je pouvais emballer mes sentiments avec la même facilité que les affaires de la maison. Envelopper le tout de vieux journaux et de papiers-bulles et entasser tout ça dans un carton. Finies ces crises chaotiques de "rupture", fini aussi ce manque qui me prend au cœur dès que je me remets à penser à lui ne serait-ce qu'une seconde. J'irai jeter tout ça dans le local à poubelles, je verrouillerais la porte et plus jamais je ne repenserais à lui.
A part ça, la situation est un peu tendue avec Jules vu que je ne comprends pas trop son comportement du moment. Il change de discours (et de copines) comme de chemise et je ne le reconnais plus vraiment, ce qui commence à m'agacer.Je me suis donc proposée de le ramener histoire que nous mettions un peu les choses au clair quant à la distance que j'ai à son égard. Il m'a avoué être un peu perdu et avoir besoin de moi. J'ai donc admis avoir été froide ce soir étant donné que je profitai du retour de Y. et nous avons conclu sur le fait qu'il doit me dire quand ça ne va pas plutôt que de s'enfermer dans l'image du mec qui se croit (un peu) tout permis.
Mr.X, tu me manque...