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mercredi 9 avril 2014

Perdre quelqu'un qu'on a aimé est terrible, mais le pire serait de ne pas l'avoir rencontré.

        « Ne cours pas après les gens. Sois toi-même, fais ce que tu sais faire de mieux et travaille fort. Les personnes qui sont destinées à être dans ta vie, le seront et y resteront » - Will Smith - 

Ça y est, Tonio et Amandine se mettent en appart' rejoignant ainsi la lignée des couples du groupe à s'installer ensemble : Brice et Camille, Elo. et son P-A, Y. et sa copine... J'avoue que ça me renvoie à ma propre envie de construire quelque chose avec quelqu'un histoire d'avancer et de m'accomplir aussi bien professionnellement que personnellement parlant. Même si mon cœur n'est actuellement pas "libre" (je te remercie encore Mr.X), j'espère vraiment être mariée et avoir un enfant d'ici mes 30 ans. C'est un peu mon repère, n'allez pas me demander pourquoi.
En attendant, le fait de voir mes potes se "fixer" me renvoie à mes angoisses de solitude et à la peur de ne jamais trouver l'homme de ma vie

Cerise sur le gâteau, je suis tombée sur une étude indiquant que les femmes "couche-tard" ont plus de chance de finir célibataires, allons bon ! Apparemment ce serait lié au gout accru pour le risque incluant ainsi une instabilité émotionnelle et donc un refus inconscient de s'engager. Merci à mon ami Google de me mettre de la m**** dans la tête. En tout cas, moi qui avait réussi à plus ou moins me changer les idées ces derniers temps, mon esprit s'égare à penser de nouveau à Mr.X. (c'est mal je sais)

Je croyais m'en être sortie, mais on ne se sort jamais vraiment de ce genre d'histoires pas vrai ? C'est une putain de gangrène. Non, mieux, une mycose de l'ongle. On ne voit plus rien, on croit que ça a disparu et en fait, c'est tapi sous plusieurs couches épaisses et ça n'attend qu'une chose : ressortir pour gifler très fort au moment où on s'y attend le moins. Je me prends à penser à lui et à vouloir de tout mon corps qu'il me serre dans ses bras, qu'il me dise que ça va aller en me caressant les cheveux, alors qu'en fait, il profiterait certainement de la situation pour m'avoir encore plus sous son emprise et pour m'appeler comme "plan de secours" lorsqu'il n'a personne d'autre avec qui passer sa soirée. 


Saloperie, tu me manques, oui tu me manques. Enfin pas toi, l'autre toi que j'ai cru voir pendant quasiment un an en toi. Ce mec que je voulais que tu sois, cette version de toi qui n'existe pas et qui n'existera jamais, mais dont je suis tombée amoureuse comme une gamine de 13 ans. Je voudrais tellement que tu sois ce que tu n'es pas. Je ne suis pas complètement idiote, je sais que ça n'arrivera pas, mais pour l'instant, ce bête espoir qui m'a fait tenir pendant autant de temps avec toi est toujours là, trop intense pour être vivable.

Ce qui est d'autant plus déprimant, c'est que Florian revient et essaye de me conquérir à tout prix. Je crains qu'il se soit attaché à moi et ça me tue de le repousser alors que je sais pertinemment que je ne partage pas ses sentiments. A ma décharge, il a vraiment une manière énervante de revenir vers moi : en feignant le mec toujours dans le besoin à la recherche d'une compagnie pour telle ou telle raison. Le prétexte du jour était donc de venir chez moi, car soi-disant que j'ai plus d'espace que lui (ce qui n'est absolument pas vrai) pour lui permettre ainsi de bosser un solo de danse qu'il doit présenter demain.

Même si je sais que ce n'est qu'une excuse, son jeu de "tu-es-à-ma-disposition" m'énerve au plus haut point. Et puis merde. Le meilleur conseil qu’on m’ait donné dans ma vie, c’est que je n’ai pas besoin de me justifier quand je refuse quelque chose. « Non » est une phrase complète après tout. Enfin, j'ai passé absolument toute mon après-midi de repos à lire en long, en large et en travers le fameux blog de Titiou Lecoq dont a été tiré le roman "Sans la TV on ressent davantage le froid". Il ne m'en a pas fallu plus pour devenir totalement fan de cette girl-next-door, bourrée de talent, de maladresse et surtout d'une bonne dose d'auto-dérision. Je me suis reconnue dans bon nombre d'anecdotes (qui feront l'objet du prochain article) sur lesquelles je me suis tapée des barres de rire à en pleurer. (véridique !). 

Moi qui avait un petit moral, j'ai l'impression d'avoir passer l'aprem avec une bonne copine. D'autant que ça fait toujours du bien de savoir qu'on est tout simplement une fille "normale" contrairement à la pseudo-perfection à laquelle le reste de la société feint d'atteindre. 


PS : Je suis en repos... jusqu'à samedi. Enjoy !