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dimanche 27 avril 2014

Unbroken.

" Ma mère m'a toujours dit qu'il existait deux formes d'amour : la brise légère et l'ouragan..."

Depuis hier, mon estomac se noue tandis que mon esprit ressasse tout ce qui s'est passé depuis le mois de janvier. Je repense à chacune de nos rencontres, à chaque mot, avec une anxiété qui repart de plus belle. Puis, s'il repart bientôt, ne devrais-je pas me remuer ne serait-ce qu'une dernière fois ? Au risque de le perdre pour de bon ? Mais n'est-ce-pas ce dont j'ai envie après tout ? L'oublier une bonne fois pour toutes ?

C'est une avalanche de questions dans ma tête, qui font un boucan assourdissant. De toute façon, personne n'a la moindre chance par rapport à lui. Peu importe si quelqu'un d'autre venait à m'aimer comme jamais, personne ne peut rivaliser. Personne.

Parce que je le réalise maintenant, c'est comme ça que ça fonctionne : avec de la chance, vous pouvez tomber amoureux si fort et si passionnément que cela vous change à jamais. Que l'amour se répand dans le moindre atome, la moindre molécule de votre être, de sorte que même si l'histoire s’arrête, ou que l'autre est séparé de vous, vous continuez de porter l'empreinte de son âme avec vous, aussi constante qu'un cœur qui bat.

Entre l'insomnie, ma tenace envie de vomir depuis hier matin, les échos de Mr.X et mes confidences alcoolisées, j'ai vraiment passé un samedi de chiasse. Le genre de week-end qui par capillarité te pourrit la semaine suivante et la semaine d'encore après.

Bref, je déprime. Vraiment.