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dimanche 6 avril 2014

Everything is going to be alright.

Et voila, le blues du dimanche encore et toujours.

Mr.X revient dans ma tête et, de nouveau, j'imagine ce qu'on aurait pu être. Le rencontrer a été une vraie malédiction : perte de confiance en moi, plaintes incessantes auprès de mes amis, embrouilles avec eux pour ces mêmes raisons... Quels que soient les problèmes que je rencontre dans ma vie, j'applique toujours une technique de résolution en 3 étapes :

1.       Attendre que le problème se règle tout seul.
2.       Attendre que quelqu’un règle le problème à ma place.
3.     Vivre avec le problème.

Heureusement pour moi, j'ai appris, en maintenant 9 mois, que les échelons 1 et 2 ne sont décidément pas faisables. Il me reste donc à me résigner à passer à la phase "acceptation". A croire qu'ils ont tous un radar, Florian est revenu à la charge pour me raconter un peu son week-end (qui s'est mal passé vu qu'il n'est pas en forme) et pour venir encore s'excuser du comportement qu'il a eu jeudi soir. Même si j'accepte volontiers ses excuses, je dois avouer qu'il y a un truc qui s'est cassé en moi par rapport à lui : il ne m'intéresse vraiment plus.

Par ailleurs, je fais la connaissance depuis plusieurs jours de Mickaël. Comme Baptiste, je l'ai aussi rencontré sur Tinder et il m'a directement interpellé par sa discussion facile et son humour subtil. Mickaël est un conseiller bancaire, posé dans sa vie (propriétaire, en CDI...) avec qui j'ai de nombreux points communs : la passion du voyage, l'envie de profiter de la vie et une bonne dose d'auto-dérision. Bref, nous parlons quasiment tout le temps et, même si je ne l'ai pas (encore ?) rencontrer, sa présence virtuelle me donne le sourire. 


J'aimerai vraiment trouver quelqu'un avec qui je me sente bien. Pas forcément me mettre en couple tout de suite mais juste retrouver le sentiment d'excitation et d'espoir quand on se dit qu'avec cette personne tout est possible. D'ailleurs, les couples heureux à long terme sont souvent formés de deux passionnés devenus deux amants, deux parents, deux associés et finalement deux amis qui continuent d'avoir des projets de vie et de faire l'amour. Désormais, je ne veux plus devoir choisir entre l'intensité passionnelle et la stabilité sécurisante. 

Pour la première fois de ma vie, je comprends qu'il n'y a aucun mal à se faire du bien et à exprimer ses sentiments. A y aller, à sentir son cœur battre, à se faire violence, à vivre. Niveau conquêtes, c'est sur, je bats toutes mes ancêtres. Et de ces conquêtes je n'en regrette (quasiment) aucune. A l'heure qu'il est j'attends le bon, comme beaucoup de filles. Mais tant qu'il n'est pas là, je veux multiplier les aventures comme on multiplie les voyages. C'est ça aussi la sensualité : lâcher prise et s'ouvrir à ce qui arrive sans trop réfléchir. 
  • Mon pire souvenir de mec : lorsque je l'ai quitté, un ex m'a fait du chantage pour que je revienne sinon il retomberait dans les drogues. Et il l'a fait. 
  • Mon meilleur souvenir de mec : ma première nuit avec Mr.X. 
  • Mon souvenir le plus touchant : la première fois que j'ai embrassé Xavier, le premier amour de ma vie.
Ce qui est sur, c'est qu'entre passion d'un soir et vraies histoires d'amour, j'ai aimé sans compter.
J'apprends maintenant à être patiente et à ne pas forcer le destin. A ne pas essayer de créer des moments ou des sentiments qui ne veulent pas exister. 
Comme Pocahontas, j'apprends à écouter l'air du vent, à dissocier le toxique de l'essentiel et je n'en suis pas peu fière. 


PS : Christine Berrou, tu es mon idole.