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mercredi 30 avril 2014

Stay Strong.

"Si tu ne peux pas sortir une personne de ta tête, c'est peut-être parce qu'elle est supposée y rester."

Je ne sais pas si c'est liée à ma déprime actuelle mais j'ai l'impression d'avoir environ 6463 heures de sommeil en retard. Tout ce dont je rêve de faire là maintenant, c'est de me jeter dans mon lit comme une flasque méduse inanimée et d'y rester pendant au moins deux jours. Et ça tombe bien, puisque demain c'est férié et après-demain je suis en repos. 

      P-A organise ainsi une petite soirée avec Jules, P., L., Guigui, R. et moi. Je vais quand même aller y faire un tour car, comme on dit, les soirées en petit comité sont souvent les meilleures et puis ça va me faire du bien de ne pas rester chez moi à ruminer. 

      Concernant mon moral, je suis donc toujours au même point et j'ai même l'impression de retomber dans mes vieux travers. Je passe mon temps à alterner entre mon ordinateur et mon portable pour vérifier s'il est connecté, si je n'ai pas reçu un message ou autre, et je découvre les joies de la touche F5 (= bouton d'actualisation) dans mes moments d'ennuis. 

      Même le travail n'arrive plus à me changer les esprits puisque j'y pense tout le temps m'empêchant même de me concentrer sur mes clients. J'ai même été jusqu'à vendre une paire dépareillée à un pauvre homme avec un pied en 41 et l'autre en 45. Imaginez ma tête quand il a du revenir exprès parce que j'ai même pas été capable de vérifier correctement ma boite de chaussures.. 

      En plus de ça, je suis ruinée (je gère décidément très mal mon budget) et je dois donc me retenir de faire des courses pendant encore une petite quinzaine de jours. Vive le congélo... Ha ! Et puis pour combler le tout, j'ai énormément grossi : mes cuisses ressemblent à deux jambons et mon ventre n'est plus aussi plat

     L'effet boule de merde me poursuit encore :)



Pour qu'une histoire ne s'arrête jamais, il ne faut pas qu'elle commence..

Je ne sais pas ce qui me fait le plus peur : te revoir ou ne plus jamais te revoir.. 

Dans tous les cas, je pense que la peur fait sans doute plus de mal que le mal lui-même notamment car elle se distille plus longtemps. Bref. Cette phrase emblématique est tirée du film "Une Rencontre" que je viens de voir avec P-A. Ce film est l'histoire de ma vie actuelle. Une rencontre qui nous bouleverse, des regards qui ne trompent pas, une vibration hors du commun entre deux personnes... la suite vous la connaissez.

Synopsis : Elsa écrivain, et Pierre, avocat, se croisent lors de la soirée de clôture d’un salon du livre : un regard, un briquet qui change de mains, des rires un peu trop nerveux, le frémissement d’une histoire possible… Une rencontre ? Sauf que la vie de Pierre, c’est d’abord sa famille : ses enfants et Anne, sa femme depuis quinze ans, celle qui l’aimera toujours, et qu’il aimera toujours, en dépit de la routine et du temps qui passe, il le sait. Elsa, de son côté, se reconstruit peu à peu suite à un divorce compliqué, se partageant entre l’écriture, ses ados qui grandissent trop vite, ses amies et une histoire légère comme l’air avec Hugo, son jeune amant. Pour elle, l’homme marié est un tabou et même pire : une erreur. Pourtant… Dès le premier regard, la rencontre de Pierre et Elsa s’inscrit dans une temporalité différente, comme si présent et futur possible se dédoublaient, s’entrechoquaient... jusqu’à créer une réalité où tout serait possible.

Alors, pourquoi est-ce donc un coup de cœur ? La vision de la bande annonce avec l’idée de voir ses deux grands acteurs principaux m’avait suffit pour me donner l’envie de voir ce film. 
Je m’attendais à une histoire d’amour classique entre Elsa (Sophie Marceau), divorcée et croqueuse d’hommes sauf les mariés, et Pierre (François Cluzet), père de famille marié depuis plusieurs années et apparemment heureux. Et ça m’aurait contenté. Seulement voilà, c’est de là d’où vient la surprise. 


Car ce n’est pas vraiment une histoire d’amour ou d’infidélité à laquelle on assiste mais bien à la question suivante : faut-il vivre ses fantasmes ?

Là où la réalisatrice Lisa Azuelos a fait très fort, c’est dans le traitement et la réalisation. Contrairement aux comédies romantiques classiques, l’histoire ne tourne pas autour du pot. On va directement à l’essentiel, la rencontre puis la naissance de cette aventure par un baiser. Mais après ça, le film s’emballe avec plusieurs scénettes où l’on voit ce qui attendent Elsa et Pierre s’ils consomment leur amour et les conséquences qu'ils entraineraient (adultères, mensonges, absences, doutes, crises, divorces). Lisa Azuelos mêle donc fantasmes et réalité, passé et présent, et ménage le suspense avec des images sensuelles. Sophie Marceau, ravissante, et François Cluzet, d’un charme fou, sont parfaits et forment un duo très crédible avec une alchimie évidente. Les musiques sont également importantes et essentielles. Elles rythment bien évidemment le film mais ponctuent subtilement l’état d’esprit des personnages : Feel de Robbie Williams, So Happy Together de Angus Stone ou encore For Once In My Life de Steevie Wonder.

SPOILER ALERT ! : A la fin, l'amour de Pierre pour sa femme est plus fort que la tentation ce qui change un peu des happy-end traditionnels. Sans ça, le film n'aurait certainement pas eu la même saveur et l'histoire "des deux êtres qui s'aiment mais qui se sont ratés" aurait été trop classique pour être aussi émouvante. M'enfin, la fleur bleue que je suis (et que je resterai) a beaucoup aimé ce film même si ça me fait d'autant plus penser à ma propre histoire que je n'aurai jamais vraiment vécu finalement.

Morale de tout ça : il faut que je laisse la vie reprendre peu à peu son cours.. sans Lui. 


" Je nous préfère l'éternité."
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PS: Hier, Alix a gagné la finale du "Bachelor". Au moins une histoire d'amour qui se finit bien. (LOL)

mardi 29 avril 2014

Si tu n'as pas étudié, alors voyage..

Besoin d'évasion !


" Travel is the only thing you buy that makes you richer."

lundi 28 avril 2014

L'amour est une sorte de butoir contre la solitude.

En me levant ce matin, j’ai pressenti que j’allais être d’une humeur massacrante. 

Depuis hier (vu que je suis en repos aujourd'hui), je passe mon temps à faire le ménage dans mon appart' et à regarder quelques séries histoire d'essayer de me changer les idées (sans succès d'ailleurs). Je crois que depuis toute l'histoire de Mr.X, je ne me suis jamais sentie aussi mal et j'ai limite hâte de reprendre le taf. 

Malgré tout, je dois admettre que j'ai passé un bon moment hier soir, vu que j'ai organisé un restaurant avec Jules, P., P-A, Tonio, Amandine et JR., pour finir le week-end sur une meilleure note. Comme d'habitude, nous avons bien rigolés et j'ai vraiment bien mangé : coeur de rumsteak grillé et frites maison. Entre P. qui fait le pitre et essaye de me sortir de ma solitude et Jules qui tente de me changer les idées à tout prix, je ne peux décemment pas me plaindre du fait que mes amis ne sont pas là pour moi. 

La majeure partie de la soirée d'hier a notamment tourné autour de la nouvelle obsession des garçons du groupe : La (célèbre) chanson de "La Reine des Glaces", le nouveau Disney en vogue. Le titre s'intitule sobrement "Libérée, Délivrée" et tous les mecs l'écoutent en boucle depuis deux jours en jouant en ligne sur Skype et compagnie. Bref, ce sont de vraies petites filles - que dis-je princesses ! - en herbes et le fait de les voir essayer de prendre une voie aiguë pour chanter "correctement" le refrain est juste à mourir de rire. (mention spéciale à Jules).


Du coup, j'ai décidé de continuer sur ma lancée en me programmant plusieurs rendez-vous cette semaine histoire de ne pas virer dépressive. Donc demain soir, ciné avec P-A (je me suis interdis d'aller voir un film d'amour), mercredi soir ce sera visionnage de la "Reine des Neiges" (la fameuse !) en compagnie de F. et enfin traditionnel jeudi avec le groupe, chez P-A. Encore une fois, le week-end se déroulera chez lui vu que ses parents sont partis en vacances pour les deux semaines à venir. 

A part ça, j'ai passé mon aprem à Jennyfer pour échanger ma robe. A la place, j'ai pris un t-shirt cropped un peu ample en jean clair tendance 90's, un pantalon noir large "détente" élastiquée au niveau de la taille et des anneaux en or très stylés.

Oh, en fait ! Florian est venu me parler sur Facebook pour me dire (encore) qu'il avait espéré vraiment quelque chose avec moi et qu'il est dégoûté du fait que j'ai revu récemment Mr.X. Il me propose donc que l'on se revoit quand il rentre de sa semaine en Bretagne (à partir de vendredi, donc). Vu que je n'ai rien à perdre j'ai accepté car je pense qu'on peut, malgré tout, être bons amis (d'autant qu'il a compris que c'était mort pour "plus"). Baptiste a également repris contact (en toute amitié) et nous prenons de nos nouvelles respectives assez régulièrement.

Enfin, je n'ai pas perdu contact avec Mickaël puisque nous continuons de converser tous les jours. Il est simple et drôle sans être trop insistant. Ainsi, il vient (enfin) d'émettre l'idée de nous rencontrer, en vrai. Là-encore sans aucun sous-entendu mais j'ai hâte de vraiment parler avec lui pour voir s'il est aussi fun que par messagerie interposée. 



dimanche 27 avril 2014

Unbroken.

" Ma mère m'a toujours dit qu'il existait deux formes d'amour : la brise légère et l'ouragan..."

Depuis hier, mon estomac se noue tandis que mon esprit ressasse tout ce qui s'est passé depuis le mois de janvier. Je repense à chacune de nos rencontres, à chaque mot, avec une anxiété qui repart de plus belle. Puis, s'il repart bientôt, ne devrais-je pas me remuer ne serait-ce qu'une dernière fois ? Au risque de le perdre pour de bon ? Mais n'est-ce-pas ce dont j'ai envie après tout ? L'oublier une bonne fois pour toutes ?

C'est une avalanche de questions dans ma tête, qui font un boucan assourdissant. De toute façon, personne n'a la moindre chance par rapport à lui. Peu importe si quelqu'un d'autre venait à m'aimer comme jamais, personne ne peut rivaliser. Personne.

Parce que je le réalise maintenant, c'est comme ça que ça fonctionne : avec de la chance, vous pouvez tomber amoureux si fort et si passionnément que cela vous change à jamais. Que l'amour se répand dans le moindre atome, la moindre molécule de votre être, de sorte que même si l'histoire s’arrête, ou que l'autre est séparé de vous, vous continuez de porter l'empreinte de son âme avec vous, aussi constante qu'un cœur qui bat.

Entre l'insomnie, ma tenace envie de vomir depuis hier matin, les échos de Mr.X et mes confidences alcoolisées, j'ai vraiment passé un samedi de chiasse. Le genre de week-end qui par capillarité te pourrit la semaine suivante et la semaine d'encore après.

Bref, je déprime. Vraiment. 


L'effet boule de merde.

Par où commencer ? En gros... mon petit frère s'est pété le coude, j'ai été flashé pour la première fois de ma vie (130 km/h au lieu de 110), Mr.X a parlé de moi a sa sœur, j'ai fait un aqua-planning sur un rond-point hier soir, j'ai pleuré dans les bras de Jules par rapport à Mr.X et j'ai fait la même erreur qu'au nouvel an en me confiant (bourrée) à la copine de Y. 

Autant dire que le week-end a été particulier. Petit retour en arrière...

Vendredi, j'ai été rendre visite à ma famille. Au programme : déjeuner avec mes grands-parents (maternels), ma mère et mon beau-père. A peine rendu à l'apéro, ma mère a du quitter le repas précipitamment pour aller chercher mon frère au collège qui s'était pété le coude en tombant en arrière. Du coup, direction les urgences. J'ai donc mangé seule avec mes grands-parents ce qui ne nous a pas empêché de passer un très bon moment. Comme d'habitude, nous avons parlé de la famille, de mon travail, de la politique actuelle etc etc. On a ensuite été faire un tour au cimetière pour prendre l'air et "rendre visite" à Tonton avant d'aller prendre un café chez Mamie Jo., ma grand-mère paternelle.

Mon petit frère est sorti des urgences aux alentours de 18h avec un bras en écharpe et la boule du coude déplacée (absolument dégueulasse). Au moins pas de grosse fracture : plus de peur que de mal. Ils nous ont ainsi rejoints chez mes grands-parents aux alentours de 20h30, pour dîner tous ensemble. D'autant que, contre toute attente, la chute de mon frère ne l'empêchait pas de péter la forme. Et au final, on a réussi à rigoler de la situation qui n'a pas manqué de rendre la journée mouvementée. 

Enfin, sur le chemin de mon appart', je me suis lamentablement fait flasher une bonne vingtaine de kilomètres au-dessus de la vitesse autorisée. Moi qui viens juste de quitter fièrement le statut de "jeune conductrice" depuis le 15 avril, autant dire que l'honneur d'avoir mes 12 points n'aura pas duré longtemps. Fuck. Après, je n'ai pas dormi de la nuit vu que P-A a eu la bonne idée de me dire que le groupe passait la soirée chez Y. (et donc chez Mr.X.J'ai passé la nuit entre stress et frustration (à l'idée de manquer une occasion de le voir) en me faisant des scénarios catastrophes sur le fait qu'on puisse lui parler de moi, de mes sentiments, ou de ce que j'avais pu dire en soirées à son propos..Tout ça pour rien vu qu'il n'a pas participé à la soirée : quand les gens sont arrivés, il dormait déjà.



Samedi ... grosse soirée chez P-A (du coup, j'ai abandonné l'idée d'aller fêter l'anniversaire de Yoann) qui a tourné de manière très bizarre. Déjà, j'étais bourrée ce qui m'a inévitablement amené à m'éconduire sur ma relation avec Mr.X. et, comme cité plus haut, j'ai carrément fondu en larmes dans les bras de Jules. Super.

Ensuite, toujours bourrée, je me suis confiée à la copine de Y. en lui racontant quasiment tout : le feeling avec Mr.X, sa manière de passer de l'affection à la distance, mes sentiments, ma tristesse... Elle m'a conseillé de mettre les choses au clair avec lui d'autant qu'il repart bientôt sur les routes même si nous ne savons pas exactement quand. C'est alors qu'elle m'a confié avoir passer le début de soirée en compagnie de Y., Mr.X, leur sœur et P. à prendre l'apéro en petit comité. Elle a ainsi entendu la sœur de Mr.X parler à P... de moi ! Car Mr.X a parlé de moi à sa sœur, celle qu'il idolâtre plus que tout, qu'il considère comme sa deuxième mère... mais qu'est-ce-qu'il a pu dire ?

Evidemment, ni une ni deux, je me suis précipitée auprès de P. pour demander des explications quant à ce qui avait été dit. Il a ainsi confirmé la version de la copine de Y. en m'affirmant que la sœur de Mr.X lui avait posé des questions sur moi car ce dernier lui avait parlé de notre "relation". WTF ?! A son tour, P. m'a conseillé de mettre les choses au plat et de ne pas rester comme ça "au milieu des choses" : soit je m'investis à fond (comme si je ne l'étais pas déjà) et je tente le tout pour le tout en lui proposant d'essayer de nous mettre ensemble, soit je lâche vraiment l'affaire purement et simplement.

Toutes ces conversations m'ont épuisé aussi bien moralement que physiquement et je suis rentrée chez moi en plein désarroi. Pourquoi dire à tout le monde qu'il tient à moi mais ne pas me donner de nouvelles pour autant ? Pourquoi les gens me disent qu'il est sincère mais me conseille de m'éloigner malgré tout ? De bout en bout, cette histoire n'est que paradoxe et angoisse permanente. La fin de soirée s'est donc terminée bizarrement. Y. et sa copine ont finit par se disputer violemment (je ne sais pas à quel propos) ce qui n'a pas manqué de refroidir l'ambiance générale et d'achever la soirée.Et puis, comme un ennui n'arrive jamais seul, j'ai perdu le contrôle de ma voiture sur la chaussée glissante d'un rond-point en revenant de chez P-A. Ni moi, ni la voiture n'avons quelque chose mais j'en suis encore choquée.


PS : Y. repart (déjà) lundi, dommage, mais c'est peut-être pas plus mal après tout..

vendredi 25 avril 2014

Son sourire suffisait à éclairer les plus tristes journées d’automne.

De retour de l'habituelle soirée du jeudi soir... chez Guigui.

La majeure différence de cette semaine est que Y. est de retour. Et, contrairement à ce que je pensai, il n'est au courant d'absolument rien concernant ses derniers mois et, contre toute attente, nous avons rarement été aussi proches en soirées. Nous étions pas mal de monde, mais à la demande de P.et Y. qui voulaient absolument jouer à un jeu d'énigme et d'inventions d'histoires (réalisable qu'en petit comité), nous avons constitué un petit groupe de 4, un peu isolés des autres, pour "jouer" tranquillement et surtout bien rigolés.

J'étais donc très complice avec Y. et honnêtement ce n'était pas pour rien. Alors certes, il m'a manqué en tant qu'amis mais surtout il a la même voix, la même odeur, la même gestuelle et le même humour que Mr.X. Et à défaut de ne pas voir ce dernier, je dois avouer que Y.  faisait un excellent substitut. (amicalement parlant bien sur !) Le fait de le revoir a donc été à double-tranchant : très bon sur le coup et me voilà là, maintenant, à déprimer parce qu'il m'a refait penser à tous ces moments partagés avec son frère, le seul, l'unique

Si seulement je pouvais emballer mes sentiments avec la même facilité que les affaires de la maison. Envelopper le tout de vieux journaux et de papiers-bulles et entasser tout ça dans un carton. Finies ces crises chaotiques de "rupture", fini aussi ce manque qui me prend au cœur dès que je me remets à penser à lui ne serait-ce qu'une seconde. J'irai jeter tout ça dans le local à poubelles, je verrouillerais la porte et plus jamais je ne repenserais à lui. 

A part ça, la situation est un peu tendue avec Jules vu que je ne comprends pas trop son comportement du moment. Il change de discours (et de copines) comme de chemise et je ne le reconnais plus vraiment, ce qui commence à m'agacer.Je me suis donc proposée de le ramener histoire que nous mettions un peu les choses au clair quant à la distance que j'ai à son égard. Il m'a avoué être un peu perdu et avoir besoin de moi. J'ai donc admis avoir été froide ce soir étant donné que je profitai du retour de Y. et nous avons conclu sur le fait qu'il doit me dire quand ça ne va pas plutôt que de s'enfermer dans l'image du mec qui se croit (un peu) tout permis. 



Mr.X, tu me manque...

jeudi 24 avril 2014

" On s’en fout d’être féministes, on veut des fesses fermes ".

Je reviens tout juste d'une soirée resto-ciné avec Elo. Et ça m'a plus que reboosté.

Déja, la partie "restaurant" était très sympa et m'a vraiment permis de décompresser par rapport à mes ressentis de ses derniers jours. Nous étions dans un restaurant italien où nous avons papotées une bonne heure, tout cela en profitant de la superbe vue qu'on avait sur l'étang environnant. On a beaucoup rigolés et, sachant que son P-A n'est pas là jusqu'à samedi, Elo. est plus que motivée pour sortir demain soir, aller en boite et se faire une soirée étudiante. Parfait. 

Plus qu'à savoir où l'on va, mais on va bien trouver.

Ensuite, il y a eu la partie du cinéma où nous avons été voir "Les Gazelles". Je suis rentrée dans la salle fatiguée, et après 1h30 de rigolade, je suis ressortie le sourire aux lèvres et des répliques plein la tête ! Ça fait du bien de voir des films normaux avec des gens normaux, qui galèrent comme tout le monde et qui nous font rire des choses simples de la vie.

Synopsis : Le destin de Marie est tout tracé. En couple depuis toujours avec Eric, ils s'apprêtent à acheter un appartement. Marie prend peur et se met à douter très sérieusement. Tellement qu'elle décide de quitter son amour de lycée. Une rencontre avec un beau brun l'incite un peu plus à faire le grand saut. La voilà donc célibataire à trente ans, libre de faire de nouvelles expériences. Sauf que ce n'est pas si simple, entre les aventures d'un soir qui ne se souviennent même pas de votre prénom le lendemain, les coups de blues dûes à la solitude et le regard condescendant des proches.Heureusement, ses copines également sans attaches sont là pour la soutenir...

Ce film décrit une quête existentielle sous le signe de la vodka, une éducation sentimentale façon concours de galoches, une ode à l’amitié, nouvel amour des années 2010. Après tout, qui n’a pas connu le vertige de la soudaine remise sur le marché du célibat, avec ses moments d’euphorie programmés et ses promesses de lendemain qui dessoûlent ?

Ce film décrit donc les rites de passages de la toute fraîche célibataire avant qu’elle ne fasse le dur réapprentissage de l’autonomie : murges expiatoires, coup d’un soir avec un « Jean-Michel Jarre » (comprenez « un mec dont on ne ressort pas indemne »), dimanches à tuer (épreuve ultime du célibat), interrogatoire des parents culpabilisants... Pour une fois, le statut de célibataire n’est pas uniquement traité du point de vue éthylique mais aussi social, et si Marie bosse au Pôle emploi, c’est parce que la dureté du monde du travail rejoint celle des rapports amoureux. 

Ainsi, le film piétine les codes désuets de la comédie romantique pour devenir un film générationnel à l’esprit typiquement épicurien. Parce qu'il vaut définitivement mieux être seule que mal accompagnée.

Les Gazelles.

mercredi 23 avril 2014

# Confessions Intimes..

Quelques petites confidences personnelles...

J’ai déjà dit « Je t’aime ». J’ai déjà dit « parce que je ne suis pas amoureuse de toi ».
Et j’ai déjà sortie l’excuse « ce n’est pas toi, c’est moi ».

J’ai déjà couché avec un garçon qui portait des chaussettes au lit. J’ai déjà couché avec un garçon qui s’est dit tout fort pour ne pas jouir « pense à un chat qui vomit ».
C’était le même. J’avais décroché le gros lot ce jour-là.

Je finis souvent par sortir avec mon meilleur ami du moment. Je tombe souvent de haut, aussi.

J’ai déjà rattrapé et enlacé quelqu’un sous la pluie.
J’ai déjà pleuré comme jamais dans les bras de cette même personne.
Cela ne nous a pas empêché de nous séparer.

J’adore les bisous dans le cou. Et au niveau des oreilles. 
Je déteste les hommes à cheveux longs, sauf Johnny Depp, mais avec Johnny, rien n’est pareil.

J’ai déjà fait l’amour alors que quelqu’un d’autre dormait dans la pièce. C’était excitant.
J’ai déjà fait l’amour avec un autre que mon copain au moment où j’étais en couple. C’était mal.

Je n’ai jamais couché avec une fille. Je n’ai jamais fait de plan à 3. Ou à plus.
Et je n’ai jamais testé de vibromasseur que ce soit seule ou accompagnée.

J'ai déjà participé à un scénario érotique. J'ai déjà envoyé des sextos.
Mais je n'ai jamais admis la sodomie. Ni les slips kangourous.

Et j'ai déjà eu un orgasme. Enfin, je crois.

Je suis prête à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner.

Lorsque l’on souffre d’une rupture, on traverse tous les 5 étapes de la peine : le refus, la colère, les négociations, la dépression, l'acceptation.

On passe par le déni car la perte n’est pas envisageable, on ne peut imaginer que c’est réel.
On s’énerve contre tout le monde, contre nous-même. Puis on trouve un arrangement, on supplie, on implore, on offre tout ce qu’on a, on offre nos propres âmes en échange d’un jour de plus. Quand les négociations échouent la colère est difficile à contenir, on tombe dans la dépression, le désespoir, jusqu’à ce qu’on accepte finalement que l’on a tout tenté. On abandonne. On abandonne et on accepte.

Le truc vraiment merdique, la pire partie du chagrin est que vous ne pouvez le contrôler. Le mieux que l’on puisse faire est d’essayer de laisser nos sentiments quand ils viennent. Et les laisser partir quand on peut. La pire chose c’est qu’à la minute où vous pensez l’avoir surmonté, ça recommence. Parce que quand on est accros, ça fait mal. Mais parfois ça fait encore plus mal de décrocher

Elo. me dit de croire au destin. Que si je suis faites pour finir avec lui, alors ça se passera. Il se peut aussi très bien que je rencontre un mec qui me le fasse oublier en un claquement de doigts. Il parait que ça arrive quand on s'y attend le moins, un peu comme quand j'ai rencontré Mr.X en fait. Mon seul regret est de ne pas lui avoir dis clairement que je l'aimais. Même si j'avais peur que ce soit déplacé, même si j'avais peur que cela créer des problèmes, même si j'avais peur que ça vienne tout bouleverser. Tant pis, j'aurai du lui dire. Lui dire haut et fort. 

Malgré mes plaintes acharnées (pauvre blog), le ciel tend à s'éclaircir petit à petit. J'apprends à renoncer, à me faire une raison. J'ai hâte de découvrir le calme après la tempête et de me féliciter d'avoir surpasser ça. 

Demain, j'irai bien. 


mardi 22 avril 2014

« Même lorsqu'ils ne se parlaient pas, c’était comme un dialogue sans mots. »

Ce que j'aime le plus dans mon (petit) appartement, c'est incontestablement mon balcon. 

La vue du square vide, la petite brise qui passe à travers le feuillage des arbres, le grondement lointain des voitures... C'est vraiment le lieu idéal pour profiter du calme et me remettre les idées en places. D'ailleurs, ça me fait penser à Lui puisque c'est ici que nous avons démarré la plupart des soirées passées ensemble. Dès qu'il arrive, il va fumer sa clope et nous en profitons pour nous raconter ce qui s'est passé dans nos vies depuis la dernière fois.

A cet instant, je n'ai qu'une envie : le retrouver. A ses cotés, je me sens vivante. A ses cotés, je ne m'ennuie jamais. Et surtout à ses cotés, je sais qui je suis. Parfois, j'ai l'impression qu'il ne se rend pas compte de la chance qu'on a d'avoir un feeling si particulier. Comme si c'était possible de rire de tout avec n'importe qui. Ou de discuter des nuits entières. Ou de vivre des nuits si magiques et passionnées.

Le pire c'est que je sais que nous pourrions vraiment être heureux et c'est peut-être ce qui me fait le plus mal. En toute objectivité, on va super bien ensemble. Tout le monde nous le dit, même les inconnus dans la rueJe l'ai aimé dès la première minute, pour un tout, pour un rien : un sourire mélancolique, un regard cristallin, c'était comme une évidence.Puis j'ai aimé chacune des inflexions de sa voix, son intelligence, son humour, le recul apparent sur son "succès"Par la suite, je l'ai aimée pour chacune de ses failles secrètes, pour sa solitude qu'il a su me confier petit à petit.

Sauf que ça devient de plus en plus insoutenable de le voir s'allonger à mes cotés le soir pour le laisser repartir le lendemain sans même savoir si je vais le revoir. Quelques heures de bonheur insolent, de moments suspendus et puis plus rien. Tout cela me fait penser à l'histoire du film "Je l'aimais", tiré du roman d'Anna Gavalda. Cette histoire est la notre sauf qu'à défaut d'avoir une femme, Mr.X a une passion. Du genre qui prend toute la place dans sa vie. 

En tout cas, j'appréhende de plus en plus de revoir Y. ce week-end vu tout ce qu'il s'est passé depuis le mois de janvier. Je me vois mal arriver et dire pour nos retrouvailles "Ben ces derniers temps, je me suis tapée ton frère. D'ailleurs, je suis encore plus accro à lui que la dernière fois où je t'en ai parlé." LOL.

BREF. Je suis fatiguée de tout ça. 


lundi 21 avril 2014

Way up high or down low, I'll go wherever you will go...

Je viens de regarder la demi-finale du Bachelor... 

Oui, je suis le genre de filles à me faire le combo du lundi soir Bachelor/Top Chef et je l'assume (presque) totalement. Il n’empêche que l'émission de ce soir m'a fait réfléchir, et non ce n'est pas une blague.

Ainsi, Paul (le héros de la saison) avait son cœur partagé entre 3 femmes : Elodie qui incarne la stabilité, Alix avec qui c'est fusionnel et enfin Martika qui lui fait vivre les montagnes russes grâce à son petit grain de folie. Cette dernière vient d'ailleurs d’être éliminée car son tempérament de feu a sans doute fait peur au beau prince. (bien fait, je pouvais pas me la voir). Je me suis rendue compte que mes trois dernières relations étaient aussi différentes que ces filles. En bientôt 4 ans, j'ai connu des amours aussi forts que complémentaires...
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 ·   L’amour-passion (avec Mr.X) : Plus rien ne compte à part le sentiment éprouvé, toutes les conversations portent sur ce sujet. Le seul but consiste ainsi à passer du temps avec l’être aimé.
Heureusement pour moi, apparemment ce type d’amour n’est pas éternel. Le souci étant que certaines personnes deviennent accros à cette passion. (sans blague.)
Et comme avec toutes les poussées d’adrénaline, il est agréable d’avoir la sensation de vivre tout plus intensément. Et lorsque cela cesse, l’amour semble soudainement bien terne.

 ·  L’amour-fusion (avec Jules) : Le couple ne forme plus qu’une seule et même personne : mêmes envies, mêmes loisirs, toujours collés en soirées jusqu'au moment où l’un ou l’autre veut retrouver sa part d’indépendance. Ce genre de couple, soi-disant « modèle » est en réalité totalement régressif et ne peut qu’imploser à terme. A trop être ensemble, le désir finit par disparaître. Vivre d’amour et d’eau fraîche ne dure qu’un temps. 

 ·  L’amour conflictuel (avec Sam)  : Le genre de couples qui passent leur temps à se prendre la tête pour des broutilles. Le « ciment » tient grâce à ses explosions régulières. 
Crises de jalousie, divergences de points de vue et reproches mutuels s’émoussent avec le temps mais le besoin d’un certain antagonisme existe bel et bien. Cette dynamique est évidemment épuisante pour la relation et il faut une bonne dose de courage pour tenir.
C’est le genre de situation où la situation parentale joue énormément (dans mon cas c’était la relation surprotectrice entre Sam et sa mère qui faisait ressortir son coté égoïste). Si en évoluant, on ne parvient pas à réguler ce type de comportement, le couple va à sa perte.
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En gros maintenant il me faudrait le mix des trois pour avoir mon homme parfait, celui avec lequel je pourrai vivre l'histoire de ma vie. 

A bon entendeur ;)

"Le Bachelor", ou mon guilty-pleasure du lundi soir.


Joyeuses Pâques !

Comme je m'y attendais, le week-end s'est révélé très bon, même si ma meilleure soirée fut de loin celle de vendredi. Je pense que c'est lié au fait qu'il y avait trop de monde le samedi et le dimanche et que, par conséquent, cela entraînait plus de clans au détriment de la cohésion collective.

Malgré tout, il faut saluer le talent de P. qui nous a organisé des animations assez drôles. Ainsi, dès le début de soirée, chacun de nous devait choisir un bracelet lumineux pour définir dans quelle équipe nous étions (les bleus, les jaunes ou les rouges).

A partir de là, le jeu principal consistait à mimer au reste de notre équipe les images visibles sur un écran que, bien évidemment, seul l'imitateur pouvait voir. On a tous bien rigolés, même si je me suis pris la honte en n'étant pas capable identifier correctement une marmotte (et donc incapable de la mimer). Non mais franchement, à quoi ça sert de savoir différencier une marmotte, d'un castor ou d'une taupe ? Tss.

J'ai particulièrement apprécié la fin de soirée du samedi où nous nous sommes retrouvés à 4 (Marion, P-A, Jouan et moi) dans le garage de P. autour de la chichaNous étions tous plongés dans la pénombre, à fumer, à rire et à parler de tout et de rien. Je ne sais pas si c'était l'alcool, la chaleur ou le feeling du moment, mais Jouan a commencé à me faire un (long) massage, vu que j'étais sur ces genoux. C'était super agréable et pour le coup, je me suis proposée de lui rendre la pareille. Le plus drôle étant que P-A et Marion ont commencé à s'en faire aussi. L'ambiance était vraiment intimiste, particulière mais très agréable et j'ai beaucoup aimé être au contact de Jouan... (affaire à suivre).


Hier, tout le monde était un peu HS étant donné que nous n'avons pas arrêté depuis jeudi soir. (mine de rien !). J'ai passé la majeure partie de mon dimanche soir à parler avec Elo. qui n'avait pas pu sortir du week-end étant donné qu'elle travaillait. Elle était accompagnée de son copain que décidément j'adore de plus en plus. Il m'a même proposé de lui présenter des potes à lui, et il a même pris mon parti quand Clément a insisté lourdement sur le fait que je l'avais "laissé sur sa fin" samedi dernier. Bref, ce mec est une perle. 

Aujourd'hui, je suis en mode glandouille intensive à regarder la saison 2 de Black Mirror. Les deux premières saisons comportent respectivement trois épisodes. Chaque épisode est totalement indépendant et raconte une histoire propre avec un casting différent, et dans un univers bien spécifique. Mais ils traitent tous de la façon dont nous vivons le monde aujourd'hui et comment nous pourrions vivre dans un futur pas si éloigné.

Chaque épisode s'articule donc autour d'un thème commun : celui de l'écran noir (comme l'indique son titre). De nos jours, le monde moderne est envahit par la technologie et les écrans qui font qu'on ne regarde plus ailleurs. "Black Mirror" est décrit comme un techno-paranoïa qui au travers de son sujet cherche à dénoncer les possibles dérives de notre monde (la télé-réalité, les humanoïdes, l'invasion des médias...).

Pour apprécier "Black Mirror", le conseil est de véritablement en savoir le moins possible pour avoir la surprise totale. Chaque épisode durant entre 45 et 60 minutes, il serait inutile de savoir ce qu'il se passe en détail dans chaque épisode avant de le visionner. Surtout pour le premier épisode de la saison 1 qui restera un des moments les plus intense et captivant de toute l'histoire des séries télévisées. On reste accroché à son fauteuil en se demandant jusqu'où la série peut aller...


PS : Finalement, Y. n'a pas pu venir hier vu qu'il restait en famille. Son retour en ville ne m'enchante pas vraiment vu ce qu'il pourrait se dire avec son frère...

dimanche 20 avril 2014

Avoir le choix, c'est prendre le risque de se planter. Ou pas.

Je pense définitivement que la société met trop de pression aux jeunes d’aujourd’hui

Du haut de mes 22 ans, j’ai la désagréable impression que ma vie se joue maintenant, c'est dire.
Et j’avoue que j’ai tendance à vivre les avancées des autres comme une défaite personnelle en me disant « pourquoi pas moi ?». En gros, je me dis que j’ai 10 ans pour réaliser toutes les étapes cruciales de ma vie : trouver le bon boulot, trouver le bon mec, m’installer et faire un bébé. Alors certes, nos mères et nos grand-mères se sont battues pour que nous ne soyons pas dans l’obligation (mec, travail ou religion). Mais le fait est que nous souffrons presque autant que nous jouissons de cette liberté puisqu'on nous culpabilise en permanence.

Nous sommes la première génération de l'option qui avons eu "la chance d'avoir le choix". Par conséquent, la femme moderne est censée assurer sur tous les fronts : capable de performer comme une brute au boulot, s’enquiller une deuxième journée en tant que mère idéale avant de se transformer la nuit en bête de sexe qui fera rêver son mari comme au premier jour. Et ce, sans compter sur la surabondance d’informations et l’omniprésence des réseaux sociaux créant un « bruit » permanent qui nous empêche de nous concentrer sur ce qui compte vraiment. Partout à la télé jusqu’aux pubs pour soda, on nous dit « Be Yourself » mais qu’est-ce-que j’en sais moi de qui je suis ? Comment est-on censé réagir quand on ne s'est pas encore trouvé ? 

Aujourd’hui les jeunes se lancent dans des filières non pas par passion mais pour « avoir un diplôme ». Exit les envies, tout se joue selon les débouchés réels. On verrouille ainsi notre vie professionnelle sans nous demander si cela nous plait véritablement. Dans le même temps, les gens se mettent en couple parce que « ça fait bien » et que ça permet de nous construire une image.  On avance pour « réussir » au point de ne plus savoir ce que cela veut vraiment dire et quitte à risquer le burn-out moral le plus total ! Et bien moi je dis NON. Il faut vraiment arrêter avec cette pression du maintenant ou jamais car après tout, rien n’est irréversible. J’emmerde la société et ses normes pathétiques et je veux apprendre à me connaitre avant tout et ce, peu importe le temps que ça prendra.

Au final, ma to-do-list de ce que j’ai envie de faire de ma vie à l'instant T (qui aura déjà évolué dans quelques jours) : faire le tour de tous les pays et découvrir toutes les cultures, changer le monde, rencontrer Pierre Niney, assister à la fashion-week parisienne, aller aux festivals les plus fous tels que Tomorrowland/Coachella/Kazantip, jouer dans un épisode de Community, trouver l’homme de ma vie, devenir mère et j’en passe. .. Certes, dans la pratique ma vie future ressemble actuellement à un trou noir. Mais une chose est sûre : quoi qu’il arrive, je ne serai jamais seule pour affronter ce qui m’attend.

Et ce bonheur certain je ne l’échangerai pour rien au monde.   

samedi 19 avril 2014

Le monde est grand mais l'amitié est immense.

Hier a marqué une très très bonne soirée chez P. et L. J'ai pu retrouvé certaines personnes que je n'avais pas vu depuis un petit moment et j'ai parlé à tout le monde.

Confidences avec Charlyne sur ces histoires amoureuses, danse collée-serrée avec Manon pour nous défouler, danse latine avec Sam que je n'avais pas vu depuis longtemps et qui m'avait vraiment manqué, crise de rire avec P... Il y avait aussi Jouan un pote de longue date avec qui j'ai passé la soirée à discuter, à rire et à flirter en nous faisant des petits sous-entendus sur le fait qu'on était tous les deux célibataires.En tout cas, entre les discussions tantôt sérieuses tantôt délires et les danses avec les uns et les autres, on a tous passé un très bon moment et j'ai déjà envie d’être ce soir pour remettre ça.

Ce qui est bien quand je suis occupée, c'est que je ne pense presque pas à luiJe crois que j'ai arrêté de rêvé de lui aussi. Par contre, timing oblige, mon corps se rappelle très bien ce qu'il faisait il y a bientôt une semaine et ça commence à être aussi pénible que lassant. L'expression "avoir quelqu'un dans la peau" prend tout son sens en ce moment et j'avoue que je préférerais parfois n'avoir jamais touché la sienne.

D’après un article de magazine, j’ai exactement toutes les caractéristiques d’une dépendante émotiveMa raison me dit de l’oublier vu qu’il ne sera jamais prêt à s’engager avec moi, mais mon cœur croit que je ne pourrai jamais aimer quelqu’un d’autre que lui.


Au bout d’un moment, l’un finit par revenir vers l’autre confirmant alors l’adage « suis-moi je te fuis et fuis-moi, je te suis ». C’est ce que les psychologues appellent le paradoxe de la passion. 
A savoir, que j’ai du pouvoir sur notre relation mais je m’en sers très mal puisque dès que je me retrouve face à lui, je redeviens dépendante ce qui m’empêche de canaliser ma vie vers d’autres objectifs. Bref, le fait est que je suis la seule personne avec qui je suis assurée de passer le reste de ma vie. Il faut vraiment que j'avance histoire de ne pas passer à coté d'elle pour un mec que je n'aurai jamais.

Pour changer de sujet, j’ai eu l’audace il y a quelques jours d’envoyer un mail à Yves Rocher pour tester une expérience. Je leur ai fait croire que j’avais le mariage de ma meilleure amie dans quelques jours et que j’avais besoin de goodies pour une animation d’autant que j’étais une cliente fidèle de la marque (ce dernier point est vrai). Aucune réponse pendant une semaine, et hier, j’ai eu la joie de recevoir 1kg d’échantillons de la marque : parfums, soins pour le visage, soins pour le corps… 1 kiloAutant dire que là j’ai mon stock pour l’année. Comme quoi desfois, le culot ça paye ! 

      Sinon, je viens de recevoir mon colis Jennyfer et je suis dégoûtée : ma robe ne me va pas du tout ce qui "m'oblige" à retourner en magasin pour choisir d'autres articles. (oh mince! je vais être obligée de faire du shopping LOL).
   
      
      PS : Florian est revenu à la charge (il m'énerve) et j'en ai profité pour mettre les choses au clair par rapport au fait que j'avais revu Mr.X et qu'il était clair que j'avais encore des sentiments pour ce dernier. Next.

vendredi 18 avril 2014

Savoir simplement que tu es là, quelque part sur cette terre...

Je poursuis tranquillement les étapes de mon deuil amoureux (again and again) et heureusement pour moi le week-end s'annonce réjouissant, comme le confirme le sms de P. reçu hier :

"A partir de ce soir, don't stop party ! Jeudi soir student times : petits jeux, brownie et crêpes. Vendredi soir, move your body avec Just Dance. Samedi soir : soirée jeu télévisée, seras-tu la star ? Et dimanche soir, come-back de Y. : une soirée avec un revenant." Du coup, hier la soirée a été très sympa et ça changeait un peu de nos habitudes de nous retrouver chez P. et L. En prime, il y avait la chicha, celle qui te pose bien la tête et qui te détend en deux-trois bouffées. Et surtout, il y avait Marion, la copine de P. 

Elle m'a demandé où j'en étais dans "le cas Mr.X" ce à quoi je me suis -pour la énième fois- épanchée sur la complication de notre relation. Histoire de bien me faire flipper, elle m'a affirmé : "en même temps, c'est sur que si tu fais pas en sorte de rencontrer quelqu'un d'autre, t'arriveras jamais à passer à autre chose." On rêve là, on rêve ! On dirait mot pour mot ce que m'a dit Elo. Sauf que moi je ne veux personne d'autre, pour l'instant je veux juste l'enlever de ma tête et me retrouver seule, tranquille. Elle s'est alors confiée à son tour sur l'histoire qu'elle a vécu avec un garçon pour qui elle a souffert pendant 3 ans avant de trouver la force de tout envoyer bouler. 3 ans de déprime, d'attente et d'espoirs déçus. Heureusement, on a préféré tourné tout ça à l'auto-dérision  en s'apitoyant avec humour sur nos situations amoureuses pourries (sachant qu'entre P. et elle c'est loin d’être l'amour fou) et au final, on a vraiment bien rigolés.

J'ai également appris que Jules s'était trouvé une énième copine (après Charlène, Léa, Laura, re-Léa, voici maintenant Julie) ce qui me convint de plus en plus qu'il est prêt à tout pour ne pas se retrouver seul. Non mais sérieux, quelle personne normale (affectivement parlant) peut enchaîner à cette vitesse tant de relations d'une semaine à l'autre ? A croire que maintenant les mecs d'aujourd'hui recherchent soit un plan cul pour devenir un casanier qui ne sort même plus le week-end (merci ça je peux le faire toute seule), soit la femme de leur vie avec qui ils veulent passer 24h/24 dès les premiers instants de la rencontre. Beurk.


Sinon, L. a passé la soirée à me regarder et surtout à me draguer alors que je faisais semblant de ne rien remarquer pour ne pas créer un malaise. J'ai également revu Flav. qui m'a envoyé un sms en fin de soirée pour me proposer un "after chez moi"C'est dingue cette capacité qu'ont les mecs de se croire irrésistible. Mais bon ça rebooste l'égo et ça ne m'a pas empêché de passer une très bonne soirée. 

A part ça, la nouvelle saison de Awkward - une de mes séries favorites - est arrivée pour mon plus grand bonheur. Cette série raconte les péripéties d'une adolescente typique de la génération Y dans laquelle je me reconnais énormément. Non mais sérieux, j'ai l'impression que les scénaristes espionnent parfois ma vie pour appliquer à leur héroïne mes propres histoires : la peur de ne pas savoir quoi faire de sa vie, la force du premier amour, l'hésitation entre deux garçons, la routine du couple, le chagrin d'amour...

Chaque moment-clé de la vie du personnage est calquée avec un timing bizarrement parfait sur ce que je vis vraiment.Et comme par hasard, dans cette nouvelle saison, Jenna se retrouve ... célibataire. On la voit essayer d'oublier l'homme tant bien que mal. On apprend alors que, dans les épisodes à venir, ils vont coucher ensemble, que celle-ci va être la plus heureuse avant de se rendre compte qu'elle n'est qu'un plan "juste comme ça" et qu'il ne compte pas construire quelque chose de sérieux avec elle... Tiens, tiens. 

A part ça, après Christine Berrou, Camille Chamoux, Titiou Lecoq, je m'attaque désormais au visionnage intensif des chroniques de Nora Hamzawi qui ont occupé mon aprem de repos. (où j'ai quand même trouvé le temps de faire mes courses et d'appeler ma mère). Cette talentueuse humoriste se dessine en fille imparfaite, autour des thèmes de la vie quotidienne (les règles, l'érotisme actuelle, les chagrins d'amour, l'hypocondrie..), avec ses faiblesses, ses névroses et sa culpabilité par rapport aux attentes de la société actuelle. Ses textes sont d'une intelligence remarquable et sa manière de les lire, à une vitesse phénoménale, rend le tout juste hilarant. :)


"Je crois que je suis à un tournant de ma vie" 
(dixit Moi, 1 fois par semaine.) 

jeudi 17 avril 2014

I belong with you, you belong with me, you're my sweetheart…

Ça m'a fait un bien fou de revoir Elo hier, d'autant nous avions plein de choses à nous raconter. 
Et puis surtout, j'ai pu tout lui avoué quand au fait que j'avais revu Mr.X ces dernières semaines...

Contrairement à d'habitude, elle ne m'a pas "disputé" mais au lieu de ça, est rentrée dans le détail par rapport à l'histoire qu'elle a vécu avec Y. pour me faire ouvrir les yeux sur ma propre relation avec Mr.XJ'ai eu le droit à la phrase flippante par excellence : "De toute façon, une fois que tu tombe sous le charme d'un membre de la famille ********, t'en as pour des années. Moi j'ai mis 5 ans avant d'avoir les déclics nécessaires pour vraiment lâcher l'affaire".

En fait, je vis la même histoire qu'elle, mais deux ans après et avec l'autre frère. Damn. Apparemment ils ont en commun le paradoxe d'agir en couple le soir même et de jouer au "je suis le plus tendre" et, dans le même temps, ça ne les empêche pas de te zapper pendant des semaines entières. Elle m'a ouvert les yeux sur le fait qu'on était certainement tombée sous leur charme grâce à leur coté atypique avec toujours quelque chose de nouveau à nous raconter et/ou à nous faire partager. Et puis, ils sont drôles...

Mais reprenons-nous ! Ils sont également bourrés de (gros) défauts : ils sont incapables de prendre en main leur vie personnelle, ils n'ont pas de couilles dans certaines situations, ils sont lunatiques et ils ont un coté arrogant caractéristique de leur "génie".  Bref, tel frère, tel frère. 

Du coup, Elo. m'a dit que son déclic ultime avait eu lieu après une soirée (où elle avait fini par passer la nuit avec Y.) lors de laquelle elle s'était réveillée seule, sans savoir où il était passé. Ainsi, il avait osé se barrer au petit matin et ce, sans donner la moindre nouvelle à Elo. C'est encore un miracle que ce genre de situation ne me soit pas déja arrivée. Mais d'un coté, peut-être que ça me permettrait de me dégoûter une fois pour toutes de Mr.X. 


En tout cas, Elo. n'est pas d'accord avec ma décision de "j'attends d'être amoureuse pour passer à autre chose." Elle ne cesse de me répéter que l'amour vient avec le temps et qu'il faut avant tout que je laisse une chance à la nouvelle personne qui viendra dans ma vie... Mouais. Mais, dans ce cas, n'est-ce-pas prendre le risque de laisser rentrer n'importe qui et que les sentiments ne fonctionnent que dans un sens ? (à la Baptiste)

En tout cas, après ces confidences et le racontage intensif de potins (la soirée de chez Charlyne et l'épisode Clément, nos tafs, les news du groupe...), nous avons été voir "Babysitting" et nous avons continué la soirée sous les meilleures auspices.

Synopsis«  Faute de baby-sitter pour le week-end, Marc Schaudel confie son fils Remy à Franck, son employé, "un type sérieux" selon lui. Sauf que Franck a 30 ans ce soir et que ses potes n’ont pas franchement envie de le laisser garder un mioche capricieux. Ils débarquent donc chez les Schaudel pour la fête de l’année… jusqu’à ce que ces derniers reçoivent un appel de la police leur signalant que leur fils et le baby-sitter ont disparus. Au milieu de leur maison saccagée, la police a retrouvé une caméra. Marc et Claire découvrent hallucinés les images tournées pendant la soirée… »

Ce film se place donc entre Projet X et Very Bad Trip, piochant dans le meilleur des deux afin de créer un produit hybride et surtout purement français. Babysitting est une excellente comédie. Fraîche, drôle, elle s’impose pour l’instant comme la meilleure de l’année d’autant que certains gags sont assurés de devenir cultes : le cigare, les poissons sous exctasy, la course-poursuite en mode Mario Bros...

Mais c’est surtout grâce à la troupe d’acteurs, comme le noyau dur de la bande à Fifi (Philippe Lacheau en tête, Tarek Boudali et Julien Arruti), la ravissante Alice David (Bref), Vincent Desagnat (Morning Live) et j'en passe... Cette joyeuse bande, jeune, active et surtout totalement crédible parvient avec talent à nous attendrir et nous faire rire, le jeune spectateur s’identifiant vite à un de leur rôle. Plus qu'à espérer que ce feel-good movie soit un succès, afin de pouvoir voir cette talentueuse équipe s’atteler à d’autres histoires !


PS : A part ça, très bon moment passé avec l'équipe du magasin où nous avons toutes pris un pot dans la réserve, en plein milieu de l'aprem, en l'honneur de l'anniversaire de Fiona
Ça c'est de la team !

mercredi 16 avril 2014

Je sais désormais que les rêves les plus fous s'écrivent à l'encre du cœur.

J'ai craqué pour un des vernis Formula X de chez Sephora !
J'ai hâte de le tester d'autant qu'il est juste ma-gni-fique. (*accent de Cristina Cordula*)

Voici les prémisses d'une future collection que je vais accumuler au rythme de mes salaires :

.. Il parait que de temps en temps les histoires d’amour finissent bien !

"Combien de jours et de nuits faudrait-il, cette fois encore, pour cicatriser ? Surtout, ne pas penser maintenant aux week-end à venir. Réapprendre à contrôler les battements de son coeur quand on croit voir l'autre au détour d'un carrefour. Ne pas baisser les yeux parce qu'un couple s'embrasse sur un banc devant vous. Et ne plus jamais attendre que le téléphone sonne. S'empêcher d'imaginer la vie de celui qu'on aime... "

Ma déprime "post-Mr.X" est d'autant plus importante que notre rendez-vous était comparable à ceux de nos débuts. J'ai retrouvé le Mr.X simple et drôle, sur lequel j'avais flashé instantanément. Heureusement, le travail m'occupe et m'épanouit autrement. J'ai de bonnes statistiques concernant les ventes complémentaires et ma responsable me montre qu'elle est fière de moi ce qui me fait le plus grand bien. Le contact-client que je peux avoir en magasin me permets de me changer les idées. Ce soir, je vois Elo. pour un resto-ciné (et oui, encore) ce qui va me permettre à nouveau de ne pas passer la soirée seule et donc de pas continuer à m'apitoyer sur mon sort.

A part ça, vu que je n'ai pas bossé de l'aprem, j'ai décidé de regarder en replay le reportage "3 x Manon", diffusé sur Arte, sur lequel j'avais lu un article élogieux dans un magazine. "3 x Manon" retrace l'histoire d'une adolescente à problèmes, Manon. Cette dernière est enfermée dans un centre éducatif fermé après avoir agressé sa mère avec une arme blanche. On la retrouve au tribunal, face à la juge et flanquée d’un avocat commis d’office qui se révélera l’un de ses plus forts soutiens. Direction le centre, ni vraiment prison, ni vraiment pension où elle a 6 mois pour faire ses preuves et se remettre dans le droit chemin.

A ce moment-là, Manon n’est que haine et il nous faut attendre un peu pour en comprendre la raison. Et pendant son séjour elle va croiser sur son chemin des personnes formidables comme la cuisinière du centre et son giron si rassurant, Lucas, l’éducateur tenace au grand cœur et madame Barthélémy – Alix Poisson, impeccable, donc – prof de français pleine de courage et de patience.. Ou comment transcender la violence qui ronge ces adolescentes brisées en revisitant le mythe d’Orphée.

Mais parce qu’on n’est pas dans Plus belle la vie – oh que non – elle se heurtera également à la connerie d’un directeur accroché à son règlement comme une moule à son rocher, ou à la cruauté de gamines tout autant cassées qu’elles. Aux côtés des autres acteurs, impeccables, Alba Gaïa Bellugi (l’héroïne) irradie le film de sa seule présence, asphyxiante, maladive, sensible, déglinguée. Sa sauvagerie est celle d’une innocence perdue, son apaisement celui d’une parole retrouvée. Il ressort de cette fiction une humanité qui vous prend aux tripes et qui m'a vraiment bouleversé. 
Alba Gaïa Bellugi - Manon.