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mercredi 21 mai 2014

Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire : il faut sourire pour être heureux.

La soirée d'hier a marqué les retrouvailles avec ma demie-sœur : Constance (alias la fille de ma belle-mère).

Celle-ci était de passage exceptionnelle en ville (alors qu'elle vit à Toulouse) car elle allait voir un spectacle à l'opéra et, par conséquent, elle avait besoin d'être hébergée.
Cela nous a donné ainsi l'occasion de nous revoir, de lui faire découvrir mon appart' et ma vie en dehors de la "cellule familiale".

Nous avons ainsi passée toute une partie de la nuit (jusqu'à 4h !) à rattraper le temps perdu en nous racontant ce qui s'était passé dans nos vies respectives aussi bien sur le plan personnel, familial que professionnel.
J'avoue que nos fous rires m'avaient réellement manqué et, comme d'habitude, nous en avons eu des mémorables.

Je retiens notamment le moment où nous avons essayé de chasser un papillon de nuit qui s'était incrusté dans l'appartement. Ainsi, Constance était munie d'un balai tandis que j'agitais en l'air un coussin pour tenter de "guider" le papillon vers la fenêtre. 
Sans succès, nous avons décidé de changer de tactique en nous plongeant dans le noir et en laissant la lumière allumée qu'au niveau de mon hall d'entrée. On espérait ainsi que l'insecte serait "attiré" par la lumière.
Après quelques minutes, n'ayant aucune idée d'où il se trouvait, nous avons décidé de rallumer celle-ci quand j'ai réalisé avec stupeur que l’ÉNORME papillon (qui semblait alors effrayant) se trouvait depuis le début sur l'oreiller que je tenais contre moi ! 
Je me suis donc mise à hurler en le balançant sur ma table de salle à manger ce qui n'a pas manqué de renverser (et accessoirement briser) nos verres de vins.
Le moment était vraiment culte et, pour le coup, notre courage faisait peur à voir

J'ai également ris aux larmes lorsqu'elle m'a montré le dessin réalisé affectueusement par une petite fille qu'elle a gardé récemment. Celui-ci représente Constance et ladite petite fille dans un hall d'entrée, devant une porte d'appartement fermée.

L'anecdote étant qu'elles se sont réellement trouvées coincées dans le hall d'un immeuble puisque Constance n'a pas trouvé mieux de glisser la clé des propriétaires dans la boite aux lettres (comme convenu) avant même d'ouvrir la porte de l'appartement. 
Par conséquent, elle a du attendre - avec les enfants - que les parents rentrent de leur soirée. (Championne !). 

Ainsi, l'oeuvre illustre parfaitement les têtes dépitées des deux protagonistes de l'histoire, coincées dans le hall en train d'échafauder des plans pour tenter de récupérer la fameuse clé.
Bon j'avoue, comme ça c'est pas drôle mais quand on voit le réalisme du dessin, des yeux d'une petite fille de 6 ans, c'est juste hilarant.