Ce qu’on ne nous dit pas dans les films où les
« amants » finissent par le faire directement à même le sol c’est
que la fille (qui se retrouve en-dessous avec tout le poids du mec sur
elle) se retrouve généralement avec un
mal de coccyx absolument abominable les jours d’après..
Mon dieu, j'ai juste l'impression d'être passée sous un camion ! Depuis hier, j'essaye donc de me remettre de ce week-end de folie en étant avachie sur mon canapé, enroulée dans mon plaid avec l'ordi sur les genoux. Autant dire que ce n'était même pas envisageable d'aller au sport ce matin. (oui, pour une fois j'ai une vraie excuse !) J'ai donc eu le temps de visionner la dernière partie de la série « Rosemary’s baby » que j’ai trouvé beaucoup plus sombre mais pour le moins très réussie. Vade Retro Satanas ! J'ai également regardé « La vie rêvée de Walter Mitty », le nouveau film de Ben Stiller. J'avoue que j'ai eu un peu de mal à accrocher au départ vu que le film présente quelques longueurs et que je faisais 36 millions de choses à la fois.. Mais j'ai persisté et au fur et à mesure que l'histoire prenait forme, je n'arrivai pas à me concentrer sur autre chose que le film et je me suis juste laissée transporter.
Le film est multi-facettes : aventure, amour, découverte de soi... On nous montre qu'il faut vivre ses rêves et non rêver sa vie, ce qui a toujours constitué une morale importante à mes yeux. On suit alors le personnage incarné par le – ô combien génialissime Ben Stiller – un homme ordinaire de nature réservée qui va s’épanouir sous les yeux des spectateurs à coup d’aventures rocambolesques portées par la certitude que tout est possible. Il faut également noter la beauté de chaque plan, tous plus beaux les uns que les autres. J'avais alors l'impression de profiter du panorama au coté du personnage, comme si j'étais embarquée à mon tour dans ses périples. Tout cela accompagné d’une B.O soignée et très poétique qui marque l’envol de Walter vers sa nouvelle vie.
A priori comédie légère et simpliste, cette histoire se révèle plus profonde qu’il n’y parait. La course effrénée à la modernité à tout prix y est clairement critiquée. Savourer l’instant plutôt que de l’instagramer, saluer les hommes de l’ombre et la passion du savoir-faire, se montrer audacieux et téméraire sans écraser les autres… Des valeurs en perte de vitesse que Ben Stiller a à cœur de rappeler pour notre plus grand plaisir. On ressort de là avec l’envie de prendre de bonnes résolutions et de s’y tenir cette fois car « life is about courage and going into the unknown ». Bref, juste un film à voir et à revoir.