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samedi 31 mai 2014

L'amour a ses limites, Part 1.

« On ne dit jamais stop parce qu'il y a toujours la possibilité d'avoir plus.
Plus d'alcool, plus d'amour, plus de tout. Plus, c'est toujours mieux. »

Je vous rassure, j’ai décidé de sortir de mon hibernation jeudi soir étant donné que P. et L. avaient leur baraque de libre. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais décidé ce soir-là de me faire belle comme jamais et tout y est passé : épilation, masque, lait pour le corps, brushing, nouvelle technique de smoky… Parce que oui, se faire belle – même pour soi – c’est bon pour le moral.

Ainsi, je suis arrivée chez eux aux alentours de 21h30 et je me suis aperçu qu’il s’agissait d’une soirée en petit comité. Apparemment, certains gars du groupe (Jules, les deux P-A, JR, Kiki et Dav) faisaient une soirée entre eux, sans inviter Guigui qui en a d’ailleurs fait tout un drame. 
Nous nous sommes donc retrouvés P., L., Guigui, Camille (la copine d'Alex), Brice, l’autre Camille, Claire et son copain. 

Dès le début, je savais ce que je voulais : oublier et (essayer de) me changer les idées en buvant tout ce que je pouvais car, dans tous les cas, il y avait une chambre pour dormir sur place. 
Car oui, je pensais déjà au 30 mai qui se rapprochait à grand pas et qui marquait ainsi.. l’anniversaire de Mr.X.


C’est bien simple, j’y ai pensé toute la soirée. Dès minuit, je me retenais de lui envoyer un sms juste pour avoir un peu de ses nouvelles et je ne sais pas par quelle miracle mais j’ai réussi à tenir jusqu’à 1h du matin avant de céder...
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Voici la conversation pathétique qui en a découlé
  • Moi (utilisant trop de « ! ») : Hey ! Bon Anniversaire (je crois que c’est la bonne date ^^) ! Profite bien de ta journée, Bisous !
  • Mr.X : Hey ! Merci J
  • Moi (désespérée) : Dis-moi que je suis la première au moins ^^ . J’espère que tu vas bien ! Fais-moi signe quand t’es dans le coin ;)
  • Mr.X : Haha non deuxième ! Ça marche.
  • Moi : Hum.. Je suis frustrée ^^ Je pensais vraiment être la 1st !
  • Mr.X : Haha désolé.
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Suite à ça, j’ai donc passé ma soirée à déprimer, à boire encore plus, à pleurer dans les bras de L., bref rien de glorieux à l’horizon. Cerise sur le gâteau : j’ai raconté à qui voulait bien l’entendre que j’avais deux semaines de retard dans mes règles et que, d’après Doctissimo, c’était sans doute gravissime. 

La soirée s’est ainsi terminée aux alentours de 2h où nous sommes restés à 3 (P, L. et moi) et – preuve que j’ai des amis géniaux – ils se sont occupés de moi comme une princesse. 
Ils m’ont couché, m’ont apporté une bouteille d’eau et un traversin du genre hyper-méga confortable. 

Je me suis donc réveillée aux alentours de 9h du matin (ne savant plus où j’étais) avec un message de P. (qui dormait dans sa chambre) : « Dis-moi quand tu te réveilles, j’irai te faire le petit dej’ J » auquel j’ai répondu : « Je vais pas te réveiller pour ça chouchou J Merci beaucoup pour hier, c’était cool. Je dois y aller (repas de famille), repose toi bien <3 ».

Ainsi, malgré mon intense déshydratation et mon envie de vomir bel et bien là, il fallait que je sois d’attaque pour un repas de famille prévu chez ma mère à 13h. Le pire étant que je n’avais pas trouvé les cadeaux que ce soit pour la fête des mères ou pour l’anniversaire de mon grand-père.
Il a donc fallu que je me rue dans la galerie commerciale d’à côté (où je bosse, rappelons-le) munie de ma tête cadavérique à la recherche de cadeaux censés être géniaux. 


Heureusement, le choix a été vite fait : un collier et un bracelet H&M pour ma mère et un parfum Yves Rocher pour le cher papy.
Evidemment avec le bol que j’ai, il a fallu que je croise Paul (qui travaille également dans la galerie) qui a donc eu l’honneur de me voir pas maquillée, pas coiffée, puant l’alcool et avec deux yeux de pandas due au mascara pas démaquillé… Amazing.

Suite à ça, il me restait une bonne heure pour repasser chez moi et tenter de me retrouver avec une tête normale ce que j’ai réussi à faire. J’ai donc pris la route aux alentours de midi, sous le soleil tapant et je dois avouer que c’était assez agréable. Encore une fois, ça m’a fait du bien de me retrouver un peu en famille (même si la fille du copain de ma mère est juste irritante à souhaits).

On a donc fait un barbecue, à la bonne franquette et ça m’a vraiment permis de ne plus penser à tout ça. Je suis rentrée aux alentours de 20h pour (re)filer chez P. et L. qui (re)faisaient une soirée chez eux. Cette fois, pas de drames, je n’ai pas bu et je suis rentrée suffisamment tôt puisque je bossai aujourd'hui. D’autant qu’il y avait Jouan et je n’avais pas besoin d’un climat tendu pour continuer mon début de week-end déjà bien merdique.  

J'espère ainsi que la suite s'annonce de meilleure augure... 

...Car ce soir, c'est chez Brice.

jeudi 29 mai 2014

Bonjour, je m'appelle C. et je suis sérievore.

Depuis hier, c'est bien simple : je passe mon temps à dormir et à regarder des séries car oui, certains l'ont déjà bien compris, je suis accro aux séries télés. 

Je me souviens plus vraiment quand ça a commencé, ni comment, mais c’est arrivé.
Pour être honnête, ça a dû commencer quand il ne se passait pas grand-chose d’excitant dans ma vie, ça me permettait de vivre un peu par procuration. De ressentir des trucs, de flipper, de pleurer, de rire, les trois en même temps. Ouais c’est cliché, hein ?
Bon bref, quoi qu’il en soit, une fois mes problèmes existentiels résolus, ça a continué. Et ça s’est propagé assez rapidement. 

De « Je regarde La trilogie du samedi soir sur M6 » on est vite passé à « Je télécharge comme un porc toute la nuit et je fais des marathons pour chaque série que je découvre.»
Sur Internet, les news ciné et musique se sont retrouvées ensevelies sous les annonces de renouvellement, d’annulation, de nouvelles saisons et de nouveaux personnages. Et on n’en a jamais assez – il en faut toujours plus : plus de séries, plus de genres différents, plus d’histoires, de destins à suivre.

Surtout qu'au-delà de l'évasion que ça procure, les séries télés sont désormais synonymes de lien social. Tout le monde en parle : sur les forums, sur Facebook, en soirées ou à la pause café du boulot lorsque l'on cherche un sujet "universel".
Tels des Abed* en puissance (= personnage de Community*), on fait 56 références par heures, on parle de personnages fictifs comme si c’était des potes, ou au moins des vrais gens, on compare sans arrêt les situations qu’on vit à celles qu’on a vues – bref, pas moyen de passer une journée sans parler séries.


À chaque jour son rendez-vous : il y a les séries que je regarde quand je bouffe, celles qui sont réservées au soir, juste avant de dormir, celles du dimanche après-midi, celles que je mate en faisant autre chose à côté, bref, c’est tout une organisation. 
Je suis capable – et c’est arrivé – de refuser un dîner ou un verre en terrasse pour courir regarder le season finale d’une série. (--> là vous avez le droit de me jeter des pierres).

Les réseaux sociaux ont rendu l’expérience encore plus délicieuse – bien que périlleuse, rapport aux spoilers. On tease beaucoup du style "OMG vous avez vu le final de Bates Motel ?!"  sans donner de détails pour éviter l’incident diplomatique – et on reçoit en échange des « OUI PUTAIN T’AS VU ?! » et des « AAAAH DIS RIEN DIS RIEN DIS RIEEEEN !

Ainsi, on s'engueule si quelqu’un a le malheur de spoiler une série, on s’énerve et on tape dans les murs en pleurant de colère (au moins). On prend ça tellement à cœur qu’on se sent un peu con quand on fait des crises d’hystérie au moindre prétexte, mais eh, c’est toujours mieux que de ne rien ressentir. Et côté émotions, on peut dire que c’est varié. De la dépression profonde à l’inspiration soudaine, en passant par le fou rire qui fait mal au bide et la rage destructrice, le pouvoir des séries est sans limite. 


Après y en a qui sont moins atteints que d’autres hein, mais perso, je me case dans les cas les plus gravos de l’histoire des spectateurs. C’est peut-être pour ça que je me refuse à abandonner une série en cours de route : il suffit qu’elle ait réussi à m’arracher quelques émotions à un moment pour m’y attacher et lui être fidèle comme un labrador.

Comme avec How I Met Your Mother qui n’avait plus aucun intérêt depuis quelques saisons déjà : je me suis fait chier à suivre les conneries de Ted et ses potes pendant des années, parce qu'il était hors de question de lâcher l’affaire. Je devais savoir qui finit avec qui, qui serait cette putain de mère qu’il aurait déjà dû trouver depuis mille ans. BREF.

Sachant que je ne peux pas passer une journée sans regarder au minimum deux épisodes d’une série sous peine de ressentir une immense frustration et de passer des heures à regarder mon plafond en jouant avec mes pieds, je pense qu’on peut parler d’addiction.

Et comme mon plus gros trip dans la vie c’est de sur-analyser tout ce que je peux, j’ai assez de matos pour écrire un bouquin sur mon rapport aux séries et ce que j’ai pu constater chez mes congénères. Mais comme aucun éditeur ne s’est encore jeté à mes pieds, on va se contenter de quelques articles de temps en temps.

mercredi 28 mai 2014

Le vide de l'absence nous fait aimer plus fort.

« Vous vous souvenez quand vous étiez petits et que votre plus grande préoccupation, c'était de savoir si vous auriez un vélo pour votre anniversaire, ou des cookies au petit-déjeuner ? 
Ben être adulte, c'est pas si bien que ça. Ne vous laissez pas avoir par les belles chaussures, le sexe ou le fait de ne plus avoir vos parents sur le dos. L'âge adulte, c'est d'avoir des responsabilités. Et les responsabilités, ça craint. Ça craint vraiment ! »

TEST NEGATIF ! (de grossesse, je précise). Oh mon dieu le soulagement est juste énorme.. 
Pour le coup, ça m'aura bien servi de leçon pour l'avenir, ça c'est clair. 

A part ça, hier, j'ai eu mon training de vente (= évaluation mensuelle) qui s'est très bien passé, et j'ai bel et bien signé mon contrat de renouvellement. Quoi qu'il arrive, je suis à l'abri et j'ai un papier qui le prouve.

Sinon, pas de nouvelles de Paul pour ce soir et je n'ai pas spécialement envie de revenir vers lui pour confirmation. J'en ai marre de faire des efforts dans le vent et je suis blasée des mecs, voilà. 
D'ailleurs, en parlant de ça, mon stalker est revenu à la charge histoire de "prendre un verre tous ensemble" alors que je sais pertinemment qu'il n'a invité que moi. L'horreur à l'état pur. 

Pour l'instant, je savoure le fait d'être en repos jusqu'à samedi, et surtout d'être tranquille. Oui, vive le célibat.

« Malheureusement, une fois qu’on a passé l’âge, les responsabilités ne nous quittent jamais. On ne peut pas les éviter : soit on les assume, soit on en subit les conséquences. Mais être adulte, ça a aussi ses avantages : Les chaussures, le sexe, pas de parents qui vous disent quoi faire, c'est vraiment génial. »



mardi 27 mai 2014

Je vais me suicider avec des yaourts périmés ! (Chandler Bing - Friends)

Aujourd'hui, j'ai acheté le premier test de grossesse de ma vie.

Autant dire que si j'en arrive au point de vouloir braver la file d'attente avec cette chose en main, c'est vraiment que c'est la panique à bord.
Le pire étant qu'il faut que j'attende demain matin puisque, apparemment, ce genre de test n'est vraiment significatif que lorsque l'on est à jeun. Je prie vraiment pour que le miracle de la vie n'ait pas eu lieu. Pitié, pitié, pitié.. ! 

A part ça, j'ai été au cinéma hier soir avec P-A pour regarder "Barbecue", la comédie à la mode du moment..

Synopsis : Pour ses 50 ans, Antoine a reçu un cadeau original : un infarctus. À partir de maintenant, il va devoir « faire attention ». Or, Antoine a passé sa vie entière à faire attention : attention à sa santé, à ce qu’il mangeait, attention à sa famille, à accepter les travers de ses amis, et à avaler de trop nombreuses couleuvres... Désormais, il va adopter un nouveau régime. Mais en voulant changer sa vie, on change forcément celle des autres.

Il s’agit là d’une très bonne comédie française qui donne le sourire ET fait bien rire aussi avec cette bande d'amis qui s'aiment et se font la gueule avec l'âge. Alors oui, il est encore question d’histoires d’une énième bande de pote : disputes, non-dits, rires, bon repas, amour…  mais je n’y peux rien ! Je suis une fan inconditionnelle de ces feel-good movies où l’amitié prime envers et contre tout. 


Car on est forcé de se reconnaître un peu dans un des personnages ou d'avoir vécu un semblant de situation du film si on a autour de soi une bande d'amis fidèles. Et comme moi c'est le cas, j'ai juste adoré. Mention spéciale au combo Dubosc/Foresti à la fois hilarant et attendrissant, et à un Lambert Wilson plus beau que jamais.

Enfin, je me remets progressivement de ma rechute "Mr.X-ienne" du week-end.
Je me rends compte qu'on ne peut  pas avoir prise sur ce qui se passe dans notre vie, sur les bonnes et mauvaises nouvelles qui arrivent, on peut par contre choisir ce qu’on en fait.
On peut choisir de vivre notre vie en noir et blanc, ou décider de l’égayer avec des couleurs.

Alors je relativise : ma famille, mes amis et moi-même sont en bonne santé, j'ai un toit au-dessus de ma tête, un travail qui me plait, l'été approche... même la coupe du monde m’apparaît comme une source de motivation ! Oui, malgré son* absence, les rayons de soleil sont bel et bien présents dans ma vie.

Et quand j’ai des soirs difficiles, surtout, j’essaye de ne pas m’en vouloir. J’accepte qu’il me faut encore du temps. Oh oui, encore un certain temps..

Et puis, petit à petit, je vais réussir à l'oublier. Et tout ira pour le mieux. 


« Il n'est de plus belle famille que celle que l'on se crée. »

lundi 26 mai 2014

Je persiste à croire que tu vaincras tes doutes, pour un jour me rejoindre sur ma rive.

OULALALALALA… C’est LA MERDE LES AMIS. Mais putain… 
Pourquoi je me fous toujours dans des situations moisies ? C'est vraiment maladif. 

Le fait est que j'ai pas mal de retard dans mes règles (il ne manquait plus que ça !) et ce, alors que j'ai eu un "rapport à risque" la semaine dernière (avec Jouan). 
Je dois avouer que c'est la première fois de ma vie que ça m'arrive vu que d'habitude je fais TOUJOURS gaffe (oui, je sais, une fois suffit !).

Sauf que là, j'avais oublié de demander au médecin de renouveler ma pilule et, vu que je n'ai pas de mec, je n'ai pas jugé utile de la repayer moi-même.  
Mais voila "l'euphorie du moment" a fait que j'ai lâchement cédé à la tentation et que je me retrouve maintenant flippée comme jamais vu que, normalement, je suis réglée comme une horloge

Du coup, j'en ai parlé à un cercle très restreint de personnes (P-A, Jules, Elo. et Charlyne) qui se sont montrés d'un soutien sans faille et qui m'ont tous envoyés des messages ce matin pour savoir "si je les avais". (d'un coté, c'est trop mignon)
Et, bien non, je ne les ai toujours pas et je me laisse encore deux jours avant de faire un test et d'aller chez le médecin.. 

A part ça, Paul a décidé de refaire surface hier soir et nous avons décidé de faire notre "soirée shooter" chez moi, mercredi soir.. Je me demande vraiment ce que ça va donner d'autant qu'on n'a jamais eu l'occasion de se retrouver vraiment que tous les deux. 
J'ai également profité de mon dimanche pour "pister" Mr.X et j'ai ainsi appris qu'il était (re re re re)parti aux USA pour enregistrer un morceau.. Archi-Fuck.

Malgré tout, ce dimanche/lundi en famille m'a vraiment fait du bien. Mon père est vraiment l'un des seuls qui réussisse à me faire oublier mes soucis du quotidien par son amour, son soutien et sa générosité sans limite.
D'autant que ma belle-mère fait à manger comme personne et le fait de mater des épisodes de Friends tous ensemble - dont nous connaissons les répliques par cœur - est un remède plus qu'efficace au blues du dimanche soir. 

dimanche 25 mai 2014

We fall in love with people we can't have.

Je ne sais pas si c'est mon soudain (re)manque de Mr.X, l'ignorance de Jouan à mon égard samedi soir ou le fait que j'étais entourée de couples, mais j'ai juste passée une soirée des plus pourries.

Oui, sans avoir absolument rien demandé, mon esprit s'est (re)focalisé sur Mr.X et sur mes espoirs de retrouvailles toujours plus intenses que jamais, dotés d'une tristesse toujours aussi importante.
Si bien que j'ai pris la route ce matin pour aller me réfugier dans le cocon familial paternel, loin de tout ça.

Parce qu'il y a des histoires qui dès la première seconde marquent votre esprit et votre cœur pour le reste de votre vie. Vous ne savez pourquoi, vous ne savez comment, rien n’avait été prévu à l’avance et pourtant vous avez vécu une expérience unique forte en intensité mais indescriptible…
Une expérience incompréhensible pour votre esprit mais recevant une validation quasi immédiate de votre cœur sur ce qu’on peut déjà prénommer la plus belle histoire de votre vie.

Alors oui, parfois je pleure, parfois il me manque, parfois je suis contente que tout soit fini, parfois j’ai la nostalgie des bons moments et parfois je suis dingue de rage & de colère.
Comment peut-on ressentir autant d’émotions aussi contradictoires pour une seule et même personne ?

Ma cervelle et mes sentiments ne cessent d’aller dans des directions radicalement différentes et tout cela à force me donne la nausée. Je suis une boule de nerfs et d’énergie dont je ne sais que faire. J’ai envie de crier, de courir, de frapper, de faire sortir tous ces sentiments qui me bouffent radicalement l’existence et m’empêchent de vivre, de sourire et de faire correctement mon travail.


Je ne sais pas ce que ma foutue cervelle attend pour accepter et pour tourner la page. Je ne sais pas, je ne comprends pas et je ne sais plus à quel saint me vouer.
Je suis en colère, une colère immense d’être aussi impuissante. Je suis frustrée de ne pas savoir comment agir, de ne pas trouver la paix.

En colère aussi, parce que j’ai le cœur tellement saccagé que je voudrais ne plus jamais aimer, ne plus jamais tomber amoureuse pour ne plus jamais avoir à souffrir, ne plus jamais être blessée. 
N’empêche, c’est amusant comme les sentiments sont universels. Chaque fois qu’il nous arrive un petit quelque chose, on a l’impression d’être seul au monde à ressentir pareille émotion ou à vivre une telle histoire et pourtant, on peut tous se retrouver dans des situations tellement similaires…

Concernant Jouan, je dois avouer que j'ai été très déçue de son comportement, même si je me rends compte que je me suis "emballée" par rapport à l'épisode du week-end dernier pour essayer de me faire sortir le vrai problème de ma tête (manifestement sans succès).
Ainsi, en plus de ne pas me calculer de la soirée, il n'a pas daigné croiser ou soutenir mon regard rien qu'une fois, comme s'il avait peur de mes réactions. 
Il a donc passé la soirée à taquiner Charlyne (qui a un mec !), qui d'ailleurs répondait sans détours à ses avances et tout cela bien en face de moi.


A croire que les filles en couples en veulent toujours plus et ne peuvent pas se contenter de leur cher et tendre passé les 3 premières semaines ? Mais où va le monde sérieusement ?! 
Pour continuer sur l'échelle de la connerie, j'ai appris que F. et Manon viennent de se mettre en couple à peine un mois après la rupture entre elle et R. (alors qu'elle était soi-disant "folle amoureuse").

Du coup hier, je me suis sentie en décalage total par rapport aux autres, qui parfois baignent dans une superficialité aberrante puisque manifestement ne pas vivre comme les autres demeure pour notre esprit un acte incompréhensible. Préférant s'installer ainsi dans une relation d'apparat sans fond, comme si l'amour était une étape que l'on devait cocher le plus rapidement possible.
Alors certes, peut-être que moi j'ai personne avec qui partager ma vie mais au moins, je sais ce que c'est de ressentir l'amour, le vrai. 

Comme d'habitude, le seul qui m'a vraiment compris c'est Jules. En plus de m'inviter à manger chez lui le samedi soir après ma journée démotivante à souhait, il a (encore et encore) écouter mes jérémiades et mes états d'âmes divers et variés. 
Il me dit que je dois prendre confiance en moi, que la vie parait sombre en ce moment et que je veux sans doute tourner la page trop vite mais que quand j'aurai digéré tout ça, je saurai apprécier le vrai bonheur.  

Les filles m'ont également obligé à les accompagner sur la piste de danse (nous sommes allées dans notre bar/QG favori) mais, passé deux chansons, je n'arrivais plus à faire semblant de m'amuser et de profiter de ma soirée au rythme de la musique commerciale que passait le DJ.
Je suis donc rentrée déprimée (heureusement j'ai raccompagné Jules)... avec une sensation de vide béant dans le coeur. 


samedi 24 mai 2014

Trois mots, sept lettres, trois syllabes dis-les et je suis à toi.

En tant que membre active du club très fermé des « poissardes pour la vie », j'ai appris que Jouan était venu chez Guigui hier soir, soit la seule soirée où j'ai eu la flemme de sortir vu que j'avais besoin de me reposer. Damn !

Plusieurs questions me viennent alors à l'esprit : Est-il venu chez Guigui dans l'espoir de me voir ? (alors que d'habitude il ne vient quasiment jamais), Est-ce qu'il sera là ce soir ? Est-ce un signe du destin s'il est venu le seul soir où j'ai décidé de rester tranquille ? (oui, je cherche toujours une explication mystique à mes emmerdes).

Pour le coup, j'ai vraiment loupé une occasion en or étant donné qu'à la soirée il n'y avait que JR, P-A, Guigui et Jouan. J'aurai donc été la seule fille et les soirées en petit comité de la sorte sont plus que propices aux rapprochements. Je suis frustrée rien que d'y penser ! 

Sinon, j'ai une flemmingite aiguë à l'idée d'aller au boulot et d'assurer la fermeture du magasin (14h-21h) d'autant que je ne sais pas du tout ce que je fais ce soir... To Be Continued.

vendredi 23 mai 2014

'Cause I'm happy...

"Baby you light up my world like nobody else
The way that you flip your hair gets me overwhelmed.."

Alors que Pharrell Williams fait chanter et danser le monde entier avec ses tubes tous plus géniaux les uns que les autres, MOI je vais le voir en concert !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Oui, j'ai réussi à choper ma place pour son passage exceptionnel dans ma ville bien-aimée !
Nous y allons donc tous les 4 avec Jules, P-A et Louise (ma demie-sœur cadette qui ne sait pas encore sa chance vu que c'est une "surprise").
Mon dieu, rien que d'en parler, j'ai l'impression que je vais tomber dans les pommes tellement je suis euphorique ! J'ai envie de hurler partout et je ne me lasse pas de contempler ma place encore et encore... See you there, Bitches !  (j'ai toujours rêvé de dire ça).

A part ça, je me surprends à penser à Jouan d'une manière peu habituelle : oui, il pourrait m'intéresser. 
Et j’avoue que ça fait du bien de penser un peu à quelqu’un d’autre étant donné que Mr.X a accaparé mon esprit ces derniers mois.. 
Pour le coup, je ne sais pas du tout ce qu’il m’attend, même s’il est certain qu’on se revoit dans 3 semaines pour l’anniversaire commun de Guigui, L. et Alex. (même si je ne serai pas du tout contre l'idée de le revoir avant). 


En tout cas, je me demande vraiment quelle sera sa réaction envers moi :
a)   Il est gêné, mal à l’aise et décide donc de s’éloigner.
b)   Il s’en fout et il fait comme s’il ne s’était rien passé. (hypothèse plus que probable)
c)   Il est sur la même longueur d’ondes que moi et on continue à se rapprocher..

Ainsi, je passe mes soirées chez Guigui depuis mercredi soir et ce dernier m’a dit que Jouan lui a parlé de moi, lui confirmant ainsi qu’il s’était bien passé « quelque chose » entre nous. 
Autant dire que tout le monde est au courant puisqu'au moment où nous nous sommes isolés, nos potes respectifs se sont mis à nous chercher - pour des raisons différentes - et n’ont pas tardé à faire le rapprochement quant au fait que nous sommes réapparus au même moment de la soirée. (Quelle perspicacité !)

Concernant mes autres petites "histoires" (Paul, Mickaël et compagnie), je n'ai que très peu de nouvelles et, honnêtement, je ne cherche pas à en prendre non plus.
C'est sans doute passager mais pour le moment, je préfère me consacrer à mon boulot d'autant que je fais plus d'heures cette semaine étant donné que ma responsable est en formation.
Cela me réussit plutôt bien car j'ai la fierté de m'illustrer comme étant actuellement la meilleure vendeuse du magasin. Comme quoi parfois, la vie est belle.


"You don't know, Oh oh
You don't know you're beautiful!"

mercredi 21 mai 2014

Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire : il faut sourire pour être heureux.

La soirée d'hier a marqué les retrouvailles avec ma demie-sœur : Constance (alias la fille de ma belle-mère).

Celle-ci était de passage exceptionnelle en ville (alors qu'elle vit à Toulouse) car elle allait voir un spectacle à l'opéra et, par conséquent, elle avait besoin d'être hébergée.
Cela nous a donné ainsi l'occasion de nous revoir, de lui faire découvrir mon appart' et ma vie en dehors de la "cellule familiale".

Nous avons ainsi passée toute une partie de la nuit (jusqu'à 4h !) à rattraper le temps perdu en nous racontant ce qui s'était passé dans nos vies respectives aussi bien sur le plan personnel, familial que professionnel.
J'avoue que nos fous rires m'avaient réellement manqué et, comme d'habitude, nous en avons eu des mémorables.

Je retiens notamment le moment où nous avons essayé de chasser un papillon de nuit qui s'était incrusté dans l'appartement. Ainsi, Constance était munie d'un balai tandis que j'agitais en l'air un coussin pour tenter de "guider" le papillon vers la fenêtre. 
Sans succès, nous avons décidé de changer de tactique en nous plongeant dans le noir et en laissant la lumière allumée qu'au niveau de mon hall d'entrée. On espérait ainsi que l'insecte serait "attiré" par la lumière.
Après quelques minutes, n'ayant aucune idée d'où il se trouvait, nous avons décidé de rallumer celle-ci quand j'ai réalisé avec stupeur que l’ÉNORME papillon (qui semblait alors effrayant) se trouvait depuis le début sur l'oreiller que je tenais contre moi ! 
Je me suis donc mise à hurler en le balançant sur ma table de salle à manger ce qui n'a pas manqué de renverser (et accessoirement briser) nos verres de vins.
Le moment était vraiment culte et, pour le coup, notre courage faisait peur à voir

J'ai également ris aux larmes lorsqu'elle m'a montré le dessin réalisé affectueusement par une petite fille qu'elle a gardé récemment. Celui-ci représente Constance et ladite petite fille dans un hall d'entrée, devant une porte d'appartement fermée.

L'anecdote étant qu'elles se sont réellement trouvées coincées dans le hall d'un immeuble puisque Constance n'a pas trouvé mieux de glisser la clé des propriétaires dans la boite aux lettres (comme convenu) avant même d'ouvrir la porte de l'appartement. 
Par conséquent, elle a du attendre - avec les enfants - que les parents rentrent de leur soirée. (Championne !). 

Ainsi, l'oeuvre illustre parfaitement les têtes dépitées des deux protagonistes de l'histoire, coincées dans le hall en train d'échafauder des plans pour tenter de récupérer la fameuse clé.
Bon j'avoue, comme ça c'est pas drôle mais quand on voit le réalisme du dessin, des yeux d'une petite fille de 6 ans, c'est juste hilarant. 

mardi 20 mai 2014

La femme parfaite est une connasse ! (part.2)

3)

4)

PS : Mon dieu, je m'identifie tellement ... (trop ?)

La femme parfaite est une connasse !


1)

2) 

La voie de la guérison ?

Je pense un peu moins à lui (même si je continue à l'espionner virtuellement).

Après j'avoue que dès que je me mets à réfléchir sur le fait qu'il se pourrait que je ne le revois plus jamais, j'ai encore les sanglots au bord des lèvres. Mais je ne veux plus que ça sorte. 

Parfois avant de me coucher, je m'échafaude des plans pour le revoir et essayer de mettre les choses au clair. Il y a aussi la méthode adulte qui consisterait à lui dire directement ce que j'ai sur le cœur, mais je crois que pour ça, il faudrait vivre dans un monde parallèle.

Pour me changer les esprits, je me suis donc replongée dans la relecture d'un livre que j'affectionne particulièrement : « La Femme parfaite est une connasse ».

Quelques-uns de mes passages préférés (voir article suivant) :

Aujourd’hui est le premier jour du reste de ta vie.

« Oh Lisbon's not leaving. She likes to talk like she might but I don't think she's going anywhere.»

OMFG OMFG OMFG !

Je viens de mater le final de la saison 6 de "The Mentalist" et, miracle : Lisbon & Jane finissent ensemble ! Oui, Oui, Ouiiiiiii ! Je suis juste en furie dans mon appartement, comme si le fait que eux finissent ensemble me redonnait foi en tout ce qui pouvait se rapporter de près ou de loin à l'Amour avec un grand A. ... Raaa, je suis refaite là ! 

A part ça, j'ai profité de la fin d'aprem pour passer par la case coiffeur. Et il y en avait bien besoin étant donné que mes cheveux n'avaient pas été coupés depuis décembre dernier ! 
J'ai donc décidé de tout changer : j'ai raccourci considérablement mes cheveux (qui sont désormais au-dessus des épaules), et arbore désormais un dégradé effilé très marqué autour du visage et surtout : je suis repassée à la vraie frange. 

Alors certes, j'ai encore le cœur lourd mais au moins j'ai la tête légère. Je redécouvre ainsi les lignes de mon visage et mes yeux noisettes qui ressortent d'autant plus. Lorsque ce fut finit, je me suis sentie euphorique, légèrement grisée par cette nouvelle image. Je me trouve donc beaucoup mieux comme ça et je me plais à me dire qu'il s'agit d'une nouvelle moi, plus "working-girl" loin de l'éternelle coupe mi-longue portée par la majorité féminine. Après ça, toute ragaillardie et donc pleine de confiance en moi, j'ai été me faire payer un verre chez P-A pour lui montrer le résultat, débriefer de la soirée et du lendemain (qui apparemment fut difficile pour tout le monde) et surtout lui ramener son portefeuille qu'il avait oublié dans mon sac à main.

lundi 19 mai 2014

Apprécier les petites choses qui font la saveur de l'existence...

Ce qu’on ne nous dit pas dans les films où les « amants » finissent par le faire directement à même le sol c’est que la fille (qui se retrouve en-dessous avec tout le poids du mec sur elle) se retrouve généralement avec un mal de coccyx absolument abominable les jours d’après.. 

Mon dieu, j'ai juste l'impression d'être passée sous un camion ! Depuis hier, j'essaye donc de me remettre de ce week-end de folie en étant avachie sur mon canapé, enroulée dans mon plaid avec l'ordi sur les genoux. Autant dire que ce n'était même pas envisageable d'aller au sport ce matin. (oui, pour une fois j'ai une vraie excuse !) J'ai donc eu le temps de visionner la dernière partie de la série « Rosemary’s baby » que j’ai trouvé beaucoup plus sombre mais pour le moins très réussieVade Retro Satanas ! J'ai également regardé « La vie rêvée de Walter Mitty », le nouveau film de Ben Stiller. J'avoue que j'ai eu un peu de mal à accrocher au départ vu que le film présente quelques longueurs et que je faisais 36 millions de choses à la fois..  Mais j'ai persisté et au fur et à mesure que l'histoire prenait forme, je n'arrivai pas à me concentrer sur autre chose que le film et je me suis juste laissée transporter. 


Le film est multi-facettes : aventure, amour, découverte de soi... On nous montre qu'il faut vivre ses rêves et non rêver sa vie, ce qui a toujours constitué une morale importante à mes yeux. On suit alors le personnage incarné par le – ô combien génialissime Ben Stiller – un homme ordinaire de nature réservée qui va s’épanouir sous les yeux des spectateurs à coup d’aventures rocambolesques portées par la certitude que tout est possible. Il faut également noter la beauté de chaque plan, tous plus beaux les uns que les autres. J'avais alors l'impression de profiter du panorama au coté du personnage, comme si j'étais embarquée à mon tour dans ses périples. Tout cela accompagné d’une B.O soignée et très poétique qui marque l’envol de Walter vers sa nouvelle vie.

A priori comédie légère et simpliste, cette histoire se révèle plus profonde qu’il n’y parait. La course effrénée à la modernité à tout prix y est clairement critiquée. Savourer l’instant plutôt que de l’instagramer, saluer les hommes de l’ombre et la passion du savoir-faire, se montrer audacieux et téméraire sans écraser les autres… Des valeurs en perte de vitesse que Ben Stiller a à cœur de rappeler pour notre plus grand plaisir. On ressort de là avec l’envie de prendre de bonnes résolutions et de s’y tenir cette fois car « life is about courage and going into the unknown ». Bref, juste un film à voir et à revoir.



PS : J'ai enfin mis les choses au clair avec mon stalker en lui disant clairement qu'il n'avait aucune chance. Ça c'est fait ! 

dimanche 18 mai 2014

- Anniversaire de Jouan, Part 2 -

Je lui ai donc fait une bise très délicate sur la joue. 
Voyant sa déception, j'ai décidé de l'embrasser une bonne fois pour toute et il a répondu à mon baiser avec ardeur. 
Étonnés de ce qu'il venait de se passer, nous nous sommes assis directement à même le sol pour parler de la réussite de la soirée et de l'ambiance générale. 
Jouan m'a dit qu'il était content de voir que tout le monde s'amusait et j'ai alors plaisanté sur le fait que je me sentais chanceuse de passer un moment seul-à-seul avec la star du jour. 

Je ne sais plus comment mais nous nous sommes retrouvés à nous embrasser en nous allongeant l’un sur l’autre alors que monsieur se montrait de plus en plus entreprenant.
Etant en manque et ayant toujours eu une attirance pour Jouan, j'ai continué et nous avons conclu la situation dans un état d’ivresse assez avancé. 
Suite à ça, nous sommes restés quelques instants assis l'un à coté de l'autre, avant de décidé de sortir par deux chemins différents histoire de ne pas se faire trop "grillés". (même si les gens qui ont essayé de rentrer dans la cuisine au moment où nous y étions ont été en proie aux doutes) 

Le fait de ne pas avoir pris le temps de contrôler le rhabillage correct de mon collant a fini de me griller auprès de Tonio et de quelques autres personnes. Damn. 
En même temps, j'assume totalement : j'étais en manque, j'ai toujours trouvé Jouan mignon et, comme il me l'a si bien dit, ça faisait déjà plusieurs soirées que l'on se "cherchait". 
Je ne vois pas pourquoi un mec qui réussirait à choper en soirée serait directement mis dans la case Dom Juan alors que la fille mériterait le statut de salope ou de fille facile. 
Après tout, nous aussi nous avons des besoins ! 


J'ai donc filé rejoindre le reste du groupe qui était parti dormir chez Elo. (le reste était déjà rentré pendant notre petite affaire) et nous sommes restés une bonne heure à débriefer de la soirée. 
Sur les coups de 5h30, me sentant capable de conduire, j'ai décidé de rentrer en ramenant Jules au passage.

Comme j'ai pu le présager, la nuit a été dure, très dure et j'ai même été malade sur les coups de 9h. L'alcool c'est mal. 
J'ai ensuite regagné mon lit pour réussir à m'y extirper sur les coups de 14h. 
Avec le recul, c'est vrai qu'on a tous passé une bonne soirée : on a dansé, on a bu, on a crié, on a rigolé et il y avait une bonne ambiance générale malgré les clans entre les différents groupes d'amis.

Comme toute les soirées, celle-ci a quand même été rythmée par quelques altercations : Clément a essayé de foutre la merde dans le couple d'Elo. (en provoquant P-A), Amandine et Flavien se sont pris violemment la tête parce que madame (que je ne peux plus me saquer) n'a pas supporté qu'on la taquine et a envoyé son verre à la figure de ce dernier qui a finit par partir de la soirée furax, et pour finir, Guigui et Marie (la copine de Kiki, le BFF de Guigui) se sont engueulés parce que celle-ci ne s'ouvre pas aux autres en soirée et passe donc sa vie à se plaindre (dans ce cas reste chez toi !)

A retenir de tout ça : Clément est un con qui n'arrive pas à choper et qui essaye de foutre la merde partout où il passe, Amandine n'ouvre sa bouche que pour casser les gens et Marie est atteinte d'une asociabilité aiguë. Rien de bien nouveau donc.    

Et maintenant ?


- Anniversaire de Jouan, Part 1 -

« Une fête est un excès permis, voire ordonné. »

Retour sur la soirée d'hier qui fut réussie ... et peut-être même un peu trop.

Tout d'abord, le before avec le groupe...Comme je l’avais déjà dit, Elo. et P-A habitent au dernier étage d'un immeuble dont la terrasse surplombe les toits environnants de la commune. Nous étions tous ainsi réunis au crépuscule, nos verres de rosé à la main, à regarder la vue en parlant de tout et de rien, à profiter du beau temps et du fait d'être tous réunis. Le ciel au crépuscule, ça a toujours été mon moment préféré de la journée. Cet instant où les dernières lueurs du jour s’estompent et où les premières étoiles apparaissent pour laisser place à une nuit sans fin. Ça m’apaise, surtout quand vous êtes entourés des gens que vous aimez.

Etant donné qu'Elo. habite à 5min à pieds de la salle, nous nous sommes tous mis en route aux alentours de 23h30 et j'en ai notamment profité pour faire plus ample connaissance avec la copine de Sam. Arrivés là-bas, déjà quelque peu éméchés, la musique nous a mis directement dans l'ambiance. On a ainsi salué Jouan, ses potes et les quelques personnes de sa famille qui étaient présentes. Rapidement, nous avons de nouveau remplit nos verres et nous nous sommes précipités sur la piste de danse pour montrer au reste de la salle que nous (le groupe) savions faire la fête comme personne. On a dansé et chanté de tout notre corps et notre âme sur les tubes que nous connaissons tous : « L’aventurier » d’Indochine, « Partenaire Particulier »...  et j’en passe. Comme d'habitude, Sam. m'a invité à danser sur un rock et j'ai beaucoup aimé ce petit moment de retrouvailles étant donné que nous nous voyons que très peu depuis le début d'année. 


J'ai repéré rapidement le DJ que je trouvais plutôt mignon et, après l'avoir rejoint derrière ses platines, je l'ai courageusement invitée à danser, si bien que nous avons passés une partie de la soirée à flirter. (sans qu'il ne se passe quelque chose pour autant). Au cours de la soirée, Kevin, un ami de Jouan qui avait passé la soirée à me détailler de la tête aux pieds (d'après Claire et Camille) m'a accaparé pour "faire connaissance". Il m'a ainsi avoué m'avoir déjà repéré lors de l’événement de la soirée mis en place sur Facebook étant donné que j'avais commenté quelques publications liées à l'organisation de l'anniversaire. 

Il a été très cash en me disant qu'il me trouvait très mignonne et que, s'il me plaisait en retour, il m'inviterait avec plaisir à boire un verre la semaine prochaine. Il a ensuite enchaîné - avant même que je puisse répondre quoi que ce soit - sur le fait qu'il était rugbyman (comprendre très musclé) et que c'était, soi-disant, un gars bien en tout point. Il m'a ensuite entraîné vers la cuisine annexe de la salle pour s'isoler tranquillement, encore une fois sans que j'ai le temps de vraiment comprendre ce qu'il m'arrive. 

Sauf que, retournement de situation, Jouan nous a rattrapé au vol nous demandant ainsi où nous allions et n'a pas hésité à virer Kevin pour que je m'isole avec lui dans la cuisine...

S'en est suivi un échange furtif :
  • Jouan (ivre) : Chiche je ferme à clé ! 
  • Moi (ivre) : Impossible, il n'y a pas de verrou ! 
  • Jouan : On parie ? 
  • Moi : Ouais ! 
  • Jouan (sortant une clé de sa poche et verrouillant la porte) : Haha ! Je gagne quoi ? 
  • Moi (un peu trop spontanément) : Un bisou !


(à suivre..) 

samedi 17 mai 2014

Quand tout va mal, on sait sur qui compter..

Et voilà, la fameuse soirée que nous attendons tous depuis déja plusieurs mois est (enfin) arrivée : place à l'anniversaire de Jouan !

Pour ma part, tout va y passer : nouvelle tenue, hauts talons, cheveux lissés et brushés, maquillage soigné allant même jusqu'aux paillettes sur le corps SVP. 
Jouan a réservé ainsi la nouvelle salle de la commune, a prévu une tonne d'alcool, un son de malade et de nombreux invités prêts à faire la fête comme jamais. Cette nuit sera MA nuit, je l'ai décidé. 

Vu qu'il fait un repas avant en petit comité avec sa famille et ses amis les plus proches, Elo. et P-A ont décidé d'organiser un before chez eux "pour se mettre bien" avant de rejoindre l'ambiance de folie qui nous attend...

En attendant, la soirée d'hier chez R. était calme. Très calme.
Pour commencer, il n'y avait que des couples (Brice/Camille, Théo/Claire, et R.). et, dès que j'ai franchit la porte, les gars en ont profité pour s'isoler et s'éloigner de leur copine : je servais alors de distraction féminine.
Ils m'ont ainsi laissé en proie aux discussions des filles autocentrées sur leur poney (désolé mais les fanatiques des animaux, y a rien de pire pour moi), leur chien et leur couple.
Heureusement, l'arrivée tardive de JR, Jules, Tonio et Amandine a changé la donne et m'a permis de m'extirper de ce cercle 100% féminin.


Car oui, j'ai vraiment un rapport particulier avec le sexe opposé. J'aime leur compagnie, leur discussion.
Avec eux c'est toujours simple, pas de prise de tête, et ils acceptent de tout écouter, même les choses les plus intimes. Ils sont mes copilotes de soirées, c'est rassurant.
Avec eux on peut passer des nuits à jouer à la WII, des nuits en boite, des journées entières au bord d'une piscine, des nuits à mater des vidéos Youtube, sans se parler. 
Pas besoin de million de sms, ni de coups de fil interminables, juste quand on se retrouve c'est comme si nous nous étions quittés la veille.

Ce que j'aime chez les garçons, c'est qu'ils ne sont pas envahissants mais ils veillent.
Ils ont parfois ces gestes d'affection que j'adore : un baiser sur la tête qui ne signifie rien mais qui comble mon cœur, un hug d'amitié pour se dire qu'on sera toujours là... 
Je revois encore Jules, habituellement si calme, qui me dit avec toute l'affection du monde : "s'il recommence je lui pète la gueule" en me voyant pleurer face à l'ignorance de Mr.X. 

ET lorsqu'ils sont célibataires, je peux devenir la rabatteuse de nanas en soirée, la confidente, la motivante, la maman qui met les points sur les "i" en lui disant "là, tu es un super connard avec elle !", la maman qui dit "couvres toi, fais pas ci, fais pas ça", celle qui reste quand même une fille et qui apportera la lumière féminine dans leurs réflexions amoureuses.

Oui, car trainer avec les garçons c'est se rendre compte que nous ne sommes pas les seules, nous les filles, à nous torturer pour un SMS, un geste ou un regard. Eux aussi.
Ils font mêmes des trucs bien plus débiles que nous ! Ils ont un cœur, ce ne sont pas tous des connards. Eux aussi sont souvent perdus... 


vendredi 16 mai 2014

# Les 8 méthodes scientifiques pour être plus heureux :

Petite analyse ...

1. Dormir plus de six heures : Apparemment, six heures et quinze minutes de sommeil ininterrompu sont le strict minimum pour un adulte afin de passer une journée heureuse.
Ceux qui figurent parmi les plus satisfaits sur une échelle de bonheur de 1 à 5 sont ceux qui déclarent dormir plus de sept heures de manière ininterrompue. Sur ce point là, je suis bonne. 

2. Se fixer de nouveaux objectifs : Avoir un projet et progresser dans celui-ci ne donnerait pas seulement un sens à nos actions, cela nous donnerait également une structure de vie, des habitudes, et instaurerait de fortes relations sociales. Reprendre la danse ! avoir un nouveau mec !  

3. Se mettre au bleu : Des chercheurs de l'université du Sussex en Angleterre ont démontré que s'exposer à la couleur bleu augmente "la confiance en soi, réduit le stress, et stimule le bonheur". ????!! 

4. Essayer des expériences nouvelles : Apprendre de nouvelles choses est un excellent moyen de garder le cerveau stimulé et de provoquer la curiosité. De fait, l'organisme serait plus dynamiqueVoyager !

5. Retarder les bons moments : Le fait d'anticiper rend heureux. C'est clair, net et précis.
L'attente d'un dîner romantique ou d'une sortie grandiose est toujours plaisante. 
Que l'attente soit d'une heure, d'une semaine ou d'un mois, cela stimule le cerveau et l'excite davantage. Retarder le plaisir permet de doubler le bonheur. La soirée de demain soir ! 

6. Partager son argent : Dépenser une partie son argent pour faire plaisir à autrui permettrait de se sentir plus heureux. Selon les conclusions de l'étude, les donateurs sont généralement les plus heureux, peu importe le niveau de revenus. Cela vaut pour les proches et les moins proches. J'arrive à peine à payer mes courses..

7. Avoir 5 amis sur lesquels compter : Le fait d'avoir quelqu'un sur qui on peut se reposer, qui vous écoute et qui vous aide dans les moments difficiles ne peut qu'améliorer votre état psychologique au quotidien. (Elo., P-A, Jules, JR, Guigui, Yoann...)

8. Etre amoureux : No comment


Moi je crois qu'on a qu'un seul amour dans la vie. Un seul. Les autres c'est des répétitions.

« Aujourd'hui, l'horizon semble gris et le vide m'envahit. 
Je me demande... et maintenant, qui vais-je aimer ? »

Comme d'habitude lorsque je suis en repos, je retombe dans mes travers amoureux d'intense réflexion et mon humeur devient vite morose.
Je me suis donc trimbalée toute la journée en mode jogging-chaussettes-polaire à nettoyer l'appart de fond en comble pour tenter de m'occuper les esprits..
Autant dire que ce n'était pas beau à voir. 

Que ça m'énerve d'être une loque à ce point. C'est tellement pas moi de m'arrêter de vivre pour quelqu'un ! J'ai l'impression que mes sentiments pour Mr.X vont au-delà de l'amour : ça tourne carrément à l'admiration. Entreprise hautement périlleuse d'espérer trouver un homme susceptible de tenir la comparaison..

En attendant, je me rends compte que je croise le chemin de d'autres garçons qui ont parfois fière allure mais pas sa bonté d’âme, ni une once de son talent. (Jouan / Julien)
Et lorsque je croise le chemin de mecs honnêtes et sincères, je remarque qu'ils n'ont ni son intelligence ni sa classe. (le cas Baptiste / Florian).

Je note également que le temps ne fait toujours pas son putain de boulot étant donné que ça fait un bon mois que je ne l'ai pas vu et autant de temps que je n'ai pas eu de ses nouvelles.
Et pourtant, rien ne s'essouffle, à part ma patience et ma joie de vivre.


J'ai vraiment le don de m'empêtrer dans des histoires compliquées.. d'autant que je suis le genre de filles à ne pas être capable d'abandonner avant d'avoir vraiment tout essayer.
En amour, je ne suis pas raisonnable (je ne l'ai jamais été) et malgré mes galères sentimentales, je reste une irréductible rêveuse..

Bon, stop la déprime ! Place aux bonnes nouvelles : R. m'invite ce soir chez lui (avec d'autres personnes du groupe) pour passer la soirée ensemble.
Au moins, ça va me permettre de sortir un peu et de me préparer à l'over-sociabilisation de demain soir. 

A part ça, j'ai passée une partie de l'aprem à regarder la première partie de la mini-série "Rosemary's Baby", qui est un remake du livre et du film du même nom.
Cela faisait des mois que j'attendais avec impatience de regarder ça puisque le projet m'avait directement interpellé quand j'avais su qu'il avait été commandé par la chaîne NBC.

Synopsis : Guy Woodhouse et sa jeune femme, enceinte, s'installent dans un immeuble parisien vétuste, considéré comme une demeure maléfique. Aussitôt, leurs voisins, Minnie et Roman Castevet, vieux couple d'Europe centrale, imposent leur amitié et leurs services. Si Guy accepte facilement ce voisinage, Rosemary s'en inquiète... 

Moi qui suis friande d'histoires d'horreurs en tout genre et de belles images de notre (somptueuse) capitale, j'ai vraiment passé un bon moment. Surtout que, il faut le dire, Zoé Saldana est juste magnifique et son jeu d'actrice particulièrement soigné et réaliste. Vivement la suite !