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dimanche 16 février 2014

Le merveilleux est dans l'instant.

         J'ai passé une bonne partie de l'après-midi sur le site 40daysofdating, qui raconte le challenge de deux amis qui ont décidé de se voir en rendez-vous pendant 40 jours d’affilés. 
      
      Je dois avouer que la lecture de ce site m’a fait réfléchir (encore et encore) à mon comportement amoureux passé, présent et futur. Ainsi, je me rends compte que les 3 garçons pour lesquels j’ai eu le plus de sentiments avaient tous un coté inaccessible qui m’a rendu totalement accro à eux : la distance. A croire que je ne suis pas capable d’aimer aussi follement quand je peux réellement construire une histoire sérieuse. Non, j’ai besoin qu’il y ait des obstacles de façon à vivre tout aussi intensément que possible. Apparemment, cela serait carrément un fait scientifique : on est toujours attiré par ce que l'on peut décemment pas avoir. (= le principe de rareté).

D'ailleurs il en découle que, si on est attirée par quelqu'un, on doit se rendre nous-mêmes inaccessibles, jouer la fille difficile à avoir et prétendre que l'on n'est pas intéressée. Tout le contraire de ce que je fais avec Mr.X en gros. J'ose espérer que lorsque je tomberai sur le bon, toutes ces étapes ne seront pas nécessaires. 
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J’ai ainsi défini mon « Top 5 amoureux » : 

1.      Mr. X (depuis 6 mois) : En un regard tout était joué. Rien de plus à ajouter vous savez déjà tout.

2.      Xavier (1 an et demi) : le premier grand amour de ma vie pour qui le coup de foudre fut instantané. Nous nous sommes rencontrés en vacances, alors que mon père m’avait emmené au ski. Nous passions alors toutes nos soirées ensemble avec les autres jeunes de l’hébergement. A l’issue de cette seule semaine  (mais dans laquelle il ne s’était rien passé), nous avons continué à nous connaitre à distance (800 km nous séparaient alors) et par véritablement tisser une relation sérieuse. Nous nous sommes revus l’été qui a suivi qui a donné lieu à mes premiers instants de véritables émois amoureux.

3.       Jonathan (1 an) : Amour d’été qui a continué, là aussi virtuellement, malgré la distance. J’ai passé le meilleur été de ma vie à ses côtés, ce mec-là me faisait totalement rêver.

4.       Sam (1 an et demi) : le meilleur ami de qui j’ai finit par tomber amoureuse et par lui avouer mes sentiments. Notre relation fut intense et passionnelle surtout la première année : dispute et amour fou furent notre lot quotidien. Les 6 derniers mois furent plus difficile étant donné qu’il avait déménagé dans le cadre de ses études … la distance nous a séparé petit à petit rendant nos retrouvailles de plus en plus difficiles.

5.       Jules (1 an et demi) : le mec qui m’a toujours attiré mais que je pensai alors inaccessible jusqu'à ce qu’il fasse le premier pas en soirée. Le fait de nous voir tous les midis l’ont fait devenir bien plus qu’un simple confident. A la base « sex friends », nous nous sommes rapidement attachés l’un à l’autre bien plus que ce que nous avions prévu.
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J’ai quand même eu en 22 ans de vie de très belles histoires, il n’y a donc pas de raison que ça ne m’arrive pas à nouveau.  Je suis sure que ma bonne étoile me réserve encore l'histoire de ma vie.

J’ai donc décidé d’adopter une résolution pour 2014 (à retardement je vous l’accorde) : je vais essayer de faire preuve de plus de spontanéité par rapport à ce que la vie me réserve. Soit, arrêter de vouloir tout planifier. En effet, dès que je rencontre un garçon, j’ai la sale habitude de vouloir directement définir les choses et mettre une étiquette sur la relation entretenue. Inconsciemment, je me mets alors la pression pour faire en sorte que ce soit fou comme avec Xavier, magique comme avec Mr. X ou encore intense comme avec Sam. 

J’aime tellement l’amour que je veux tomber amoureuse alors qu’au fond de moi, je sais pertinemment que ce n’est pas comme ça que ça marche.  Il faut vraiment que j'apprenne à lâcher du lest et à laisser les choses venir à moi plutôt que de mettre la pression avec la peur du regret de ne pas avoir tenter telle ou telle chose. 


« Tu sais, c'est toujours quand tu n'y crois plus et que tu t'y attends le moins que tu fais LA rencontre, c’est toujours comme ça. »

Diantre, voilà qui me donne une bonne raison de vivre.