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Ils vivaient désormais chaque minute dans un sentiment d'urgence,
déterminés à profiter
pleinement de cette saloperie de vie...
Au-delà du fait qu'il n'y a pas le "truc", je me rends compte que je ne suis sans doute pas prête à aborder une nouvelle relation car mon passé reste toujours trop présent dans mon esprit et surtout dans mon cœur. Même si je ne regrette pas la soirée de vendredi, je ne vois pas l'intérêt de poursuivre cette histoire.
La soirée de samedi s'est donc déroulée avec une partie du groupe en tout petit comité : Elo, son P-A, Jules, JR et moi. En effet, Camille organisait de son coté une soirée dans sa maison de plage où seulement quelques personnes étaient invités.
Même si ça ne me dérange pas plus que ça, j'espère que ces "clans" ne vont pas durer d'autant que, la semaine dernière déjà, le groupe collectif avait laissé place à deux bandes bien distinctes qui avaient passé leur soirée chacune de leur coté.
Je m'en vais une semaine et j'ai la désagréable impression d'avoir loupé plusieurs épisodes. Bizarre.. Malgré ça, cela ne nous a pas empêché de passer une très bonne soirée.
Nous nous sommes tous rejoints chez P-A et Elo histoire de prendre l'apéro avant de filer dans le centre pour aller dans un restaurant spécialisé dans la pomme de terre.
Je n'avais encore jamais été là-bas et je dois dire que je n'ai pas été déçue : je n'ai jamais aussi bien mangé ! Ainsi, j'ai pris la spécialité de la maison qui était composée d'une grosse planche de bois sur laquelle reposait une cocotte de frites maison, une pomme de terre au four avec sa délicieuse sauce crème-ciboulette, et une tatin de carottes au cumin recouvert de pommes de terres grillées, de lard et de curé nantais. En prime, j'ai eu le droit à un peu de reblochon fondue à mettre sur mes frites, et aux oignons frits d'Elo. Le tout était accompagné d'un bon vin rouge choisi soigneusement par P-A.
Après avoir tout dévoré comme des ogres, nous avons pris la direction de notre nouveau bar préféré, celui spécialisé dans les bières et les rhums arrangés, et nous avons décidés d’enchaîner sur des tournées de shooters. J'ai ainsi pris des rhums citron-épices, piment-gimgembre et ananas-vanille pour finir par un kiss-cool (= vodka, liqueur de menthe et curaçao) qui m'a plus qu’écœuré.
Tout cela n'ayant pas manqué de nous rendre bien chauds, nous avons donc décidé de bouger dans un bar réputé pour son "carton rouge".
Il s'agit là d'un shooter culte de la ville composé de vodka, piment, et de tabasco dont le seul but est de nous brûler de l'intérieur. Ce shooter n'a pas manqué de tous nous achever (sauf. Elo, notre conductrice) au point de rendre malade Jules carrément dans le bar, devant tout le monde.
Morts de rire et bourrés, nous avons décidés de partir assez rapidement avant de nous faire remarquer par le gérant. On a donc fini la soirée chez P-A et Elo. où je me suis illustrée comme étant la seule capable de boire un dernier shooter de calva histoire de montrer aux garçons que je pouvais renchaîner alors qu'ils étaient tous plus HS les uns que les autres.
Ma fierté n'en est que plus grande. ;)