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dimanche 27 juillet 2014

Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas et qui laissent aux sourires des cicatrices imparfaites.

Ça y est, j'ai bel et bien retrouvé la foi dans mon petit quotidien, et je m'illustre comme étant la meilleure vendeuse de la semaine, et sans doute du mois.
Oui, je suis quelqu'un de très carriériste et rien que le fait de réussir professionnellement compense le fait que certains autres aspects de ma vie ne soient pas aussi au tops que je le voudrais.

Ainsi, vendredi soir, j'ai filé quasi-directement dans le centre-ville afin d'honorer mon rendez-vous avec Jonathan. Nous avions alors décidés de nous rejoindre au pied de "la Tour", soit l'immeuble le plus haut de la ville qui abrite en son sommet le fameux bar qui surplombe tout le paysage citadin. Me voilà donc à attendre un illustre inconnu quand je remarque que quelqu’un a l’air de se trouver dans la même situation que moi : pas moyen, c’est forcément lui. 

Première (malheureuse) impression : il n’est pas du tout à mon goût physiquement parlant et ses photos lui rendent bien meilleure justice. En revanche, son sourire me confirme le fait qu'il a l'air sympa. 
Même si j'étais assez stressée, j'ai le don d'être bavarde comme jamais ce qui permet de ne jamais laisser de "blanc". Le contact a donc été très facile d'autant que - même s'il avait l'air 10 000 fois plus sérieux que moi - il s'est révélé vraiment intéressant.


On a parlé ainsi de tout et n'importe quoi : notre passé amoureux (le sujet Hugo, again and again), nos parcours professionnels, nos projets à venir... 
Et surtout, nous avons parlé de sa passion pour le 7ème art combiné à mon addiction pour les séries télés américaines. Il m'a notamment montré ses vidéos et ses photos qu'il a pu prendre lors du dernier festival de Cannes tout en me parlant de son ambition ultime : la réalisation de son film à tendance autobiographique. 

Pour une fois, c'était agréable de parler à quelqu'un qui ne prenait pas tout à la rigolade et le fait qu'il soit plus âgé (= 27 ans) me confortait un peu quant à ses intentions. 
Suite à ça, nous avons décidés de quitter le bar - après avoir parcouru la terrasse en long, en large et en travers - pour nous poser sur les bords du fleuve longeant le centre-ville. 
J'ai pu alors me rendre compte qu'il tentait quelques rapprochements et qu'il n'arrêtait pas de me complimenter tant sur le plan physique que sur ma façon d'être. 

N'ayant définitivement aucune sorte d'attirance envers lui, j'ai décidé d'abréger la soirée aux alentours de minuit afin de ne pas lui donner d'illusions. Très gentleman, il m'a raccompagné durant quasiment 1 kilomètre jusqu'à ma voiture et n'a pas arrêté de me répéter qu'il voulait me revoir et que j'étais vraiment une "belle personne".

Légèrement soulagée de rentrée (trop peur qu'il tente de m'embrasser ou autre), je me suis mis à réfléchir sur le fait que, malgré tout, je n'avais pas à me plaindre. 
Oui, je n'ai peut-être pas encore rencontré l'homme de ma vie, mais je dois admettre que les compliments de Jonathan ont reboosté mon estime personnelle quant au fait que je pourrais un jour rencontrer la bonne personne qui me verra comme "LA" femme de sa vie... 

« Laisser le passé derrière soi et entamer un nouveau départ ! »