« Parce que chaque personne qu’on
s’autorise à aimer est
une personne qu’on prend le risque de perdre. »
Parfois, tu regardes une série ou un film, et tu l’aimes vraiment très fort. Oh que oui.
Il y a de ces histoires qui te marquent, qui font travailler ton imagination, qui te transporte dans un autre univers, loin de la banalité de ton quotidien. Je te parle aussi de ces romans que tu lis, que tu dévores même, en quelques jours, en quelques heures, et même parfois que tu relis tellement tu les as adorés.
Vu que Romain n'a pu m'accompagner à la plage (= travaux chez ses parents), j'ai passé la journée à regarder - encore - Grey's Anatomy. Je le répète et je le répéterai : je suis tombée amoureuse de cette série ! La construction des personnages, la complication de certains cas médicaux, la poésie des citations et des dialogues... tout est simplement addictif.
Histoire de poursuivre ma "connaissance culturelle" (lol), j'ai également pris le temps de regarder un film qui me faisait envie depuis un petit moment intitulé sobrement "D'amour et d'eau fraîche".
Ce film relate l'histoire de Julie, 23 ans titulaire d'un bac + 5. Elle est futée, douée, bien décidée à se trouver un job.
Sauf que c'est trop dur, rien ne marche, et tout le monde semble s'en moquer...
De déceptions en désillusions, Julie (Anaïs Demoustier) rencontre Ben, glandeur
charmeur et charmant (Pio Marmaï). Lui a déjà compris : « Pour avoir un
peu de fric, faut travailler, mais pour en avoir beaucoup, faut rien foutre. » Presque.
De temps en temps, Ben accepte un « coup » rémunérateur, sous couvert de
vacances dans le Sud, où il entraîne Julie...
Bizarrement, je me suis un peu reconnue dans la tranche de vie de l’héroïne qui a tout pour croire en la beauté de son avenir. Et pourtant, entre amants de passage et petits boulots
humiliants où elle est exploitée sans vergogne par des cadres parisiens
branchés, la jeune fille comprend alors qu'il faut "se soumettre ou se
démettre".
Jusqu'à sa rencontre avec Ben, spontané
et touchant, qui l'entraîne dans ses rêves borderline, ses délires et ses trafics. Pour le meilleur et pour le pire...
Evidemment, quand je dis que je me suis un peu identifiée à Julie j'exagère grandement ma situation mais cela m'a rappelé l'époque où je n'avais eu que des expériences professionnelles désastreuses. Je vivais alors une période de remise en question où je doutais en permanence de moi-même en me demandant si j'étais bonne à rien ou si j'avais la malchance de toujours tomber sur les mauvaises personnes (un peu ce qui m'arrive en amour en ce moment d'ailleurs.).
La question est ainsi posée : "Vivre d'amour et d'eau fraîche" ou rentrer dans le rang et s'intégrer en dépit des galères et des humiliations ? Questionnement déraisonnable, certes, mais furieusement intéressant. Il s'agit là d'une peinture fine du monde du travail et de notre société qui n'épargne pas sa
jeunesse la forçant à renoncer à ses rêves. C'est un film réussi, délivrant un beau portrait
d'une jeune adulte d'aujourd'hui.
A part ça, retour au monde réel oblige, j'ai commencé à gamberger sur ce que je ferai durant ma semaine de vacances (= la 1ère de septembre). Quelques jours à Londres, à Rome ou encore à Dublin, même si c'est un peu cher, il y a vraiment moyen de se faire plaisir.
Le cas échéant, je pensais partir en séjours groupés thématiques via des sites tels que UCPA ou Nomade-aventure qui me permettrait de lâcher du lest niveau organisation et de simplement me laisser guider.
Sinon, je pensais également m'enterrer quelques jours en Bretagne, loin de tout dans un genre d’hôtel supra-luxueux avec piscine, salle de sport et compagnie ce qui me permettrait de décompresser en claquant moins de tunes.
Puis cela me permettrait de revenir sur Rennes histoire de passer le week-end du 06/09 chez mon père pour son anniversaire. Tout cela mérite réflexion...
D'amour et d'eau fraîche. |