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jeudi 24 juillet 2014

Sois le changement que tu veux voir dans le monde.

Retour en ville, retour au boulot, retour à la réalité. 

Même si je n'ai pris que 4 jours de repos, bizarrement j'ai l'impression que je suis partie depuis une éternité et la reprise a sonné comme un blues de rentrée. 
Je reprends donc le court de ma vie tout en douceur avec un petit moral le temps que tout cela se remette en place naturellement.

Ainsi pour "fêter" ma première soirée en ville, Jules m'a invité dans "notre" restaurant pour me raconter la signature de son CDI, ses journées de formations à Paris, le week-end avec le groupe (encore une dispute entre Y. et Anna !) tandis que je lui relatais mes aventures hospitalières en mode "Grey's Anatomy".
Quoi qu'il en soit, ça m'a fait vraiment plaisir de le retrouver d'autant que j'ai pu me mettre a jour sur les derniers potins.

Hier soir, petite séance McDo/Cinéma avec P-A pour rattraper le temps perdu et aller voir la comédie culte de l'année, j'ai nommé : Qu'est-ce-qu'on a fait au bon dieu ?. 
J'avoue que lorsque ce film est sorti en avril, je n'étais pas du tout motivée à l'idée de le voir mais vu tout ce qu'on m'a dit à son propos, je me suis décidée à y aller.

Synopsis : Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.
Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.


Jouant la carte du rire communautaire, le film rassemble des personnages que tout (ou presque) oppose afin de faire naître des situations vraiment comiques.
Le secret de sa réussite : un sujet de société, sinon grave, du moins sérieux mais traité malgré tout avec un parti-pris constant d'humour et de légèreté. et un casting particulièrement brillant.

Toutes les discriminations raciales y sont évoquées sans réserve, et la meilleure des réponses y est fournie à travers énormément d'autodérision et un déluge de gags et de répliques délirantes qui créent de réels fou-rires chez le spectateur. 

L'autre atout principal du film réside dans une distribution irréprochable, emmenée par l'extraordinaire duo Laubry-Clavier et l'interprétation remarquable de Pascal N'Zonzi.
Philippe de Chauveron réalise donc une comédie pleine de fraîcheur et d'enthousiasme, porteuse d'espoir et de confiance en l'avenir sans le besoin de renier ses origines.