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jeudi 24 juillet 2014

« J’essayais de ne pas être obsédée par le fait de manquer un de ses appels.. »

Nous sommes bel et bien jeudi soir et pourtant... j'ai la furieuse envie de rester tranquille. 

Déjà, parce que je n'ai pas envie d'aller en ville, surtout pour écouter les jérémiades des uns et des autres alors que je ne peux même pas boire pour supporter tout ça. 
Ensuite, il faut savoir qu'en soirée, j'ai tendance à fortement gamberger
Or, il faut à tout prix que je me change les idées car, comme c'était à prévoir, Hugo est de retour dans ma tête. 

C'est comme ça, je n'y peux rien. Après avoir tout essayer pour l'oublier, je commence à accepter le fait que je n'y arriverai sans doute jamais. Contrairement à ce que peut penser mon entourage, je ne suis pas idiote. Non, je suis simplement fainéante. Je n'ai pas envie de perdre mon temps à leur expliquer l'intensité des moments que j'ai vécu avec lui. 
Et puis de toute façon, même quand j'essaye, on ne me croit pas. 

Après tout, personne ne peut se mettre à notre place. Je pourrais leur dire que c'était dans ses bras que j'avais vraiment l'impression de vivre et dans ses yeux d'exister. 
Ou bien que son parfum était ma drogue. Désormais, je préfère me taire et les laisser croire que je me suis trompée à son sujet. Pour moi, le plus important c'est lui, lui et lui et nos hypothétiques retrouvailles quand il sera amené à rentrer. 

Son humour me manque ainsi que son bon sens. Ne plus l’avoir dans mon lit me manque
Son regard de connivence qui croise le mien en soirée me manque. Son odeur me manque. 
Sa voix me manque, ses baisers et même ses pieds. Tout me manque. J’ai beau essayer de me lancer dans des amourettes par-ci par-là, je n'y arrive simplement pas. 

Tant qu'il y a un infime espoir, je ne pourrais m'empêcher d'y croire..