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mercredi 30 juillet 2014

Coup de gueule prémenstruel.

Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment mais le monde entier me soûle : les clients, les amis, la famille... Il n'y a aucune exception, l'humanité en elle-même y passe.

Vu que le monde entier est en vacances (à part moi), j'ai l'impression qu'on ne comprend pas que moi JE bosse et que, par conséquent, JE n'ai pas le temps d'être à la disposition des uns et des autres. Que ce soit pour envoyer des messages ou pour organiser telle ou telle sortie parce que les chômeurs/vacanciers osent avoir la flemme et que "c'est tellement mieux quand c'est toi qui organise !". LOL, LOL, LOL.

Desfois on rêve, je vous jure. Le pire reste ceux du groupe (enfin surtout JR) qui éprouvent le besoin de m'envoyer des messages absolument tous les jours alors que j'ai juste envie qu'on me foute la paix, mais c'est trop demandé ! Non mais c'est vrai, on se voit déjà tous les weeks-ends, on va pas se coller en semaine par-dessus le marché !
Puis il faut savoir que : 1/ ma vie ne tourne pas autour du groupe (et heureusement vu les faux-jetons qui en font partie), 2/ je me sens rapidement étouffée et j'apprécie d'être seule et 3/ si on se parlait tous les jours, on n'aurait plus rien à se dire bordel de merde !

Limite heureusement que je suis célibataire parce qu'à l'heure actuelle, rien que la respiration de mon mec m'agacerait et me donnerait donc envie de le tuer.
Ah mais en fait, je ne vous avais pas dit ? J'ai bientôt mes règles... 
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FUCK YOU ! 

People help the people, nothing will drag you down..

« Parce que chaque personne qu’on s’autorise à aimer est 
une personne qu’on prend le risque de perdre. »

Parfois, tu regardes une série ou un film, et tu l’aimes vraiment très fort. Oh que oui. 
Il y a de ces histoires qui te marquent, qui font travailler ton imagination, qui te transporte dans un autre univers, loin de la banalité de ton quotidien. Je te parle aussi de ces romans que tu lis, que tu dévores même, en quelques jours, en quelques heures, et même parfois que tu relis tellement tu les as adorés.

      Vu que Romain n'a pu m'accompagner à la plage (= travaux chez ses parents), j'ai passé la journée à regarder - encore - Grey's Anatomy. Je le répète et je le répéterai : je suis tombée amoureuse de cette série ! La construction des personnages, la complication de certains cas médicaux, la poésie des citations et des dialogues... tout est simplement addictif
      Histoire de poursuivre ma "connaissance culturelle" (lol), j'ai également pris le temps de regarder un film qui me faisait envie depuis un petit moment intitulé sobrement "D'amour et d'eau fraîche"

      Ce film relate l'histoire de Julie, 23 ans titulaire d'un bac + 5. Elle est futée, douée, bien décidée à se trouver un job. Sauf que c'est trop dur, rien ne marche, et tout le monde semble s'en moquer... 
      De déceptions en désillusions, Julie (Anaïs Demoustier) rencontre Ben, glandeur charmeur et charmant (Pio Marmaï). Lui a déjà compris« Pour avoir un peu de fric, faut travailler, mais pour en avoir beaucoup, faut rien foutre. » Presque. De temps en temps, Ben accepte un « coup » rémunérateur, sous couvert de vacances dans le Sud, où il entraîne Julie...
      
      Bizarrement, je me suis un peu reconnue dans la tranche de vie de l’héroïne qui a tout pour croire en la beauté de son avenir. Et pourtant, entre amants de passage et petits boulots humiliants où elle est exploitée sans vergogne par des cadres parisiens branchés, la jeune fille comprend alors qu'il faut "se soumettre ou se démettre"
      Jusqu'à sa rencontre avec Ben, spontané et touchant, qui l'entraîne dans ses rêves borderline, ses délires et ses trafics.  Pour le meilleur et pour le pire...


      Evidemment, quand je dis que je me suis un peu identifiée à Julie j'exagère grandement ma situation mais cela m'a rappelé l'époque où je n'avais eu que des expériences professionnelles désastreuses. Je vivais alors une période de remise en question où je doutais en permanence de moi-même en me demandant si j'étais bonne à rien ou si j'avais la malchance de toujours tomber sur les mauvaises personnes (un peu ce qui m'arrive en amour en ce moment d'ailleurs.). 

La question est ainsi posée : "Vivre d'amour et d'eau fraîche" ou rentrer dans le rang et s'intégrer en dépit des galères et des humiliations ? Questionnement déraisonnable, certes, mais furieusement intéressant. Il s'agit là d'une peinture fine du monde du travail et de notre société qui n'épargne pas sa jeunesse la forçant à renoncer à ses rêves. C'est un film réussi, délivrant un beau portrait d'une jeune adulte d'aujourd'hui.

A part ça, retour au monde réel oblige, j'ai commencé à gamberger sur ce que je ferai durant ma semaine de vacances (= la 1ère de septembre). Quelques jours à Londres, à Rome ou encore à Dublin, même si c'est un peu cher, il y a vraiment moyen de se faire plaisir. 
Le cas échéant, je pensais partir en séjours groupés thématiques via des sites tels que UCPA ou Nomade-aventure qui me permettrait de lâcher du lest niveau organisation et de simplement me laisser guider. 

Sinon, je pensais également m'enterrer quelques jours en Bretagne, loin de tout dans un genre d’hôtel supra-luxueux avec piscine, salle de sport et compagnie ce qui me permettrait de décompresser en claquant moins de tunes. 
Puis cela me permettrait de revenir sur Rennes histoire de passer le week-end du 06/09 chez mon père pour son anniversaire. Tout cela mérite réflexion... 

D'amour et d'eau fraîche.

lundi 28 juillet 2014

See you on the other side..

"Je voudrai que quelqu'un m'attende quelque part.

JR me soûle, JR me soûle, JR me soûle !!!! Sans déconner, son obsession à mon égard en devient tellement hallucinante que je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer..

De mon coté, je continue mon exploration du site-concept "Adopte un mec" et je suis (enfin) tombée sur une bonne surprise, à savoir un mec beau à mourir. Imaginez un mélange entre Brad Pitt (20%) et Ryan Gosling (80%) en moins baraque et vous obtenez Romain, un banquier de 24 ans qui habite précisément à 20 minutes du centre-ville.

Je dois admettre que c'est réconfortant de voir que des célibataires comme ça existe encore. Chanceuse que je suis, il m'a envoyé un "charme" et après quelques mails, nous avons décidés de nous échanger nos numéros histoire de continuer à faire connaissance de manière plus "intime" que via le site. Tout comme moi, il a déjà rencontré deux filles et ses rencards ne se sont pas très bien passés à savoir qu'il n'y a pas eu le "feeling" (tiens, tiens ça me rappelle quelque chose..). 

Contre toute attente, Mickaël fait toujours le mort et quand j'y pense, je me dis qu'il s'est m'a bien pris pour un bouche-trou dans le genre "je-te-parle-que-quand-je-me-fais-chier-dans-ma-vie-quotidienne". Le pire étant qu'on était de plus en plus proches et que du jour au lendemain, sans raison particulière (à part le fait qu'il soit en vacances), silence radio. 
Peut-être qu'il s'est trouvé une copine, je ne sais pas mais, même si l'on s'était rien promis, je pense mériter un semblant d'explication. 


Enfin, R. est venu prendre de mes nouvelles ce qui m'a fait sincèrement plaisir. Il m'a ainsi raconté son week-end à la plage avec le reste du groupe et je me suis rendue compte que finalement, notre "parenthèse" nous avait rapprochés en tant qu'amis ce qui n'est pas plus mal après tout.. M'enfin, je sens que mon karma amoureux est en train de tourner...

Même mon horoscope de la semaine semble être d'accord avec moi : « Mars est entré en Scorpion, à votre tour d’être la super dynamique, survoltée. Vous avez une énergie de tous les diables et vous entraînez tout le monde dans votre sillage. Vous avez les meilleures idées pour sortir, et même si c’est pour des afters très tardives, vous êtes motivée.
Agressive dans la conquête des mecs, si vous êtes solo, vous choisissez qui vous voulez et vous jetez qui vous voulez. Regardez quand même deux fois avant de liquider, vous pourriez passer à côté d’une belle histoire. »

PS de dernière minute : Je vais à la plage demain avec Romain...  

PS (bis) : P. sort avec l'ancienne prétendante de R. (pas Julie, l'autre)

A mon Mr.X.

  « En fait, il n'y a qu'une seule chose dans la vie dont on peut être sur...
C'est que ce n'est pas fini tant que ce n'est pas fini. »

Je l'aime. Et je l'aimerai toujours. Il y a une partie de moi qui lui appartient.
Et malgré son absence, je ne l'oublie pas. Je ne peux pas, je n'y arrive pas. Ça me tue de ne pas avoir eu ma chance, ça me tue de me dire que je serai jamais sa femme, que je n'aurai jamais d'enfants de lui, qu'on ne vieillira pas ensemble.. Je voulais passer ma vie avec lui, plus que tout.

Parce que les liens qui nous lient sont parfois impossibles à expliquer. Ils nous connectent... 
Même après que le lien semble définitivement rompu. Certains liens défient la distance, le temps, la logique... Parce que certains liens sont tout simplement... ceux du destin

Izzie Stevens - Grey's Anatomy  

dimanche 27 juillet 2014

Where do you go when you're lonely, I'll follow you...

«
Ils vivaient désormais chaque minute dans un sentiment d'urgence, 
déterminés à profiter 
pleinement de cette saloperie de vie...
»

Comme vous l'aurez certainement deviné, je ne compte pas spécialement revoir Jonathan.
Au-delà du fait qu'il n'y a pas le "truc", je me rends compte que je ne suis sans doute pas prête à aborder une nouvelle relation car mon passé reste toujours trop présent dans mon esprit et surtout dans mon cœur. Même si je ne regrette pas la soirée de vendredi, je ne vois pas l'intérêt de poursuivre cette histoire.

La soirée de samedi s'est donc déroulée avec une partie du groupe en tout petit comité : Elo, son P-A, Jules, JR et moi. En effet, Camille organisait de son coté une soirée dans sa maison de plage où seulement quelques personnes étaient invités.
Même si ça ne me dérange pas plus que ça, j'espère que ces "clans" ne vont pas durer d'autant que, la semaine dernière déjà, le groupe collectif avait laissé place à deux bandes bien distinctes qui avaient passé leur soirée chacune de leur coté.

Je m'en vais une semaine et j'ai la désagréable impression d'avoir loupé plusieurs épisodes. Bizarre.. Malgré ça, cela ne nous a pas empêché de passer une très bonne soirée.
Nous nous sommes tous rejoints chez P-A et Elo histoire de prendre l'apéro avant de filer dans le centre pour aller dans un restaurant spécialisé dans la pomme de terre.


Je n'avais encore jamais été là-bas et je dois dire que je n'ai pas été déçue : je n'ai jamais aussi bien mangé ! Ainsi, j'ai pris la spécialité de la maison qui était composée d'une grosse planche de bois sur laquelle reposait une cocotte de frites maison, une pomme de terre au four avec sa délicieuse sauce crème-ciboulette, et une tatin de carottes au cumin recouvert de pommes de terres grillées, de lard et de curé nantais. En prime, j'ai eu le droit à un peu de reblochon fondue à mettre sur mes frites, et aux oignons frits d'Elo. Le tout était accompagné d'un bon vin rouge choisi soigneusement par P-A. 

Après avoir tout dévoré comme des ogres, nous avons pris la direction de notre nouveau bar préféré, celui spécialisé dans les bières et les rhums arrangés, et nous avons décidés d’enchaîner sur des tournées de shooters. J'ai ainsi pris des rhums citron-épices, piment-gimgembre et ananas-vanille pour finir par un kiss-cool (= vodka, liqueur de menthe et curaçao) qui m'a plus qu’écœuré. 
Tout cela n'ayant pas manqué de nous rendre bien chauds, nous avons donc décidé de bouger dans un bar réputé pour son "carton rouge".

Il s'agit là d'un shooter culte de la ville composé de vodka, piment, et de tabasco dont le seul but est de nous brûler de l'intérieur. Ce shooter n'a pas manqué de tous nous achever (sauf. Elo, notre conductrice) au point de rendre malade Jules carrément dans le bar, devant tout le monde.
Morts de rire et bourrés, nous avons décidés de partir assez rapidement avant de nous faire remarquer par le gérant. On a donc fini la soirée chez P-A et Elo. où je me suis illustrée comme étant la seule capable de boire un dernier shooter de calva histoire de montrer aux garçons que je pouvais renchaîner alors qu'ils étaient tous plus HS les uns que les autres.

Ma fierté n'en est que plus grande. ;) 

Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas et qui laissent aux sourires des cicatrices imparfaites.

Ça y est, j'ai bel et bien retrouvé la foi dans mon petit quotidien, et je m'illustre comme étant la meilleure vendeuse de la semaine, et sans doute du mois.
Oui, je suis quelqu'un de très carriériste et rien que le fait de réussir professionnellement compense le fait que certains autres aspects de ma vie ne soient pas aussi au tops que je le voudrais.

Ainsi, vendredi soir, j'ai filé quasi-directement dans le centre-ville afin d'honorer mon rendez-vous avec Jonathan. Nous avions alors décidés de nous rejoindre au pied de "la Tour", soit l'immeuble le plus haut de la ville qui abrite en son sommet le fameux bar qui surplombe tout le paysage citadin. Me voilà donc à attendre un illustre inconnu quand je remarque que quelqu’un a l’air de se trouver dans la même situation que moi : pas moyen, c’est forcément lui. 

Première (malheureuse) impression : il n’est pas du tout à mon goût physiquement parlant et ses photos lui rendent bien meilleure justice. En revanche, son sourire me confirme le fait qu'il a l'air sympa. 
Même si j'étais assez stressée, j'ai le don d'être bavarde comme jamais ce qui permet de ne jamais laisser de "blanc". Le contact a donc été très facile d'autant que - même s'il avait l'air 10 000 fois plus sérieux que moi - il s'est révélé vraiment intéressant.


On a parlé ainsi de tout et n'importe quoi : notre passé amoureux (le sujet Hugo, again and again), nos parcours professionnels, nos projets à venir... 
Et surtout, nous avons parlé de sa passion pour le 7ème art combiné à mon addiction pour les séries télés américaines. Il m'a notamment montré ses vidéos et ses photos qu'il a pu prendre lors du dernier festival de Cannes tout en me parlant de son ambition ultime : la réalisation de son film à tendance autobiographique. 

Pour une fois, c'était agréable de parler à quelqu'un qui ne prenait pas tout à la rigolade et le fait qu'il soit plus âgé (= 27 ans) me confortait un peu quant à ses intentions. 
Suite à ça, nous avons décidés de quitter le bar - après avoir parcouru la terrasse en long, en large et en travers - pour nous poser sur les bords du fleuve longeant le centre-ville. 
J'ai pu alors me rendre compte qu'il tentait quelques rapprochements et qu'il n'arrêtait pas de me complimenter tant sur le plan physique que sur ma façon d'être. 

N'ayant définitivement aucune sorte d'attirance envers lui, j'ai décidé d'abréger la soirée aux alentours de minuit afin de ne pas lui donner d'illusions. Très gentleman, il m'a raccompagné durant quasiment 1 kilomètre jusqu'à ma voiture et n'a pas arrêté de me répéter qu'il voulait me revoir et que j'étais vraiment une "belle personne".

Légèrement soulagée de rentrée (trop peur qu'il tente de m'embrasser ou autre), je me suis mis à réfléchir sur le fait que, malgré tout, je n'avais pas à me plaindre. 
Oui, je n'ai peut-être pas encore rencontré l'homme de ma vie, mais je dois admettre que les compliments de Jonathan ont reboosté mon estime personnelle quant au fait que je pourrais un jour rencontrer la bonne personne qui me verra comme "LA" femme de sa vie... 

« Laisser le passé derrière soi et entamer un nouveau départ ! »

jeudi 24 juillet 2014

« J’essayais de ne pas être obsédée par le fait de manquer un de ses appels.. »

Nous sommes bel et bien jeudi soir et pourtant... j'ai la furieuse envie de rester tranquille. 

Déjà, parce que je n'ai pas envie d'aller en ville, surtout pour écouter les jérémiades des uns et des autres alors que je ne peux même pas boire pour supporter tout ça. 
Ensuite, il faut savoir qu'en soirée, j'ai tendance à fortement gamberger
Or, il faut à tout prix que je me change les idées car, comme c'était à prévoir, Hugo est de retour dans ma tête. 

C'est comme ça, je n'y peux rien. Après avoir tout essayer pour l'oublier, je commence à accepter le fait que je n'y arriverai sans doute jamais. Contrairement à ce que peut penser mon entourage, je ne suis pas idiote. Non, je suis simplement fainéante. Je n'ai pas envie de perdre mon temps à leur expliquer l'intensité des moments que j'ai vécu avec lui. 
Et puis de toute façon, même quand j'essaye, on ne me croit pas. 

Après tout, personne ne peut se mettre à notre place. Je pourrais leur dire que c'était dans ses bras que j'avais vraiment l'impression de vivre et dans ses yeux d'exister. 
Ou bien que son parfum était ma drogue. Désormais, je préfère me taire et les laisser croire que je me suis trompée à son sujet. Pour moi, le plus important c'est lui, lui et lui et nos hypothétiques retrouvailles quand il sera amené à rentrer. 

Son humour me manque ainsi que son bon sens. Ne plus l’avoir dans mon lit me manque
Son regard de connivence qui croise le mien en soirée me manque. Son odeur me manque. 
Sa voix me manque, ses baisers et même ses pieds. Tout me manque. J’ai beau essayer de me lancer dans des amourettes par-ci par-là, je n'y arrive simplement pas. 

Tant qu'il y a un infime espoir, je ne pourrais m'empêcher d'y croire..

Sois le changement que tu veux voir dans le monde.

Retour en ville, retour au boulot, retour à la réalité. 

Même si je n'ai pris que 4 jours de repos, bizarrement j'ai l'impression que je suis partie depuis une éternité et la reprise a sonné comme un blues de rentrée. 
Je reprends donc le court de ma vie tout en douceur avec un petit moral le temps que tout cela se remette en place naturellement.

Ainsi pour "fêter" ma première soirée en ville, Jules m'a invité dans "notre" restaurant pour me raconter la signature de son CDI, ses journées de formations à Paris, le week-end avec le groupe (encore une dispute entre Y. et Anna !) tandis que je lui relatais mes aventures hospitalières en mode "Grey's Anatomy".
Quoi qu'il en soit, ça m'a fait vraiment plaisir de le retrouver d'autant que j'ai pu me mettre a jour sur les derniers potins.

Hier soir, petite séance McDo/Cinéma avec P-A pour rattraper le temps perdu et aller voir la comédie culte de l'année, j'ai nommé : Qu'est-ce-qu'on a fait au bon dieu ?. 
J'avoue que lorsque ce film est sorti en avril, je n'étais pas du tout motivée à l'idée de le voir mais vu tout ce qu'on m'a dit à son propos, je me suis décidée à y aller.

Synopsis : Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.
Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.


Jouant la carte du rire communautaire, le film rassemble des personnages que tout (ou presque) oppose afin de faire naître des situations vraiment comiques.
Le secret de sa réussite : un sujet de société, sinon grave, du moins sérieux mais traité malgré tout avec un parti-pris constant d'humour et de légèreté. et un casting particulièrement brillant.

Toutes les discriminations raciales y sont évoquées sans réserve, et la meilleure des réponses y est fournie à travers énormément d'autodérision et un déluge de gags et de répliques délirantes qui créent de réels fou-rires chez le spectateur. 

L'autre atout principal du film réside dans une distribution irréprochable, emmenée par l'extraordinaire duo Laubry-Clavier et l'interprétation remarquable de Pascal N'Zonzi.
Philippe de Chauveron réalise donc une comédie pleine de fraîcheur et d'enthousiasme, porteuse d'espoir et de confiance en l'avenir sans le besoin de renier ses origines.

mardi 22 juillet 2014

Georges & Izzie.

« Tu sais, à chaque fois que quelqu’un sort un truc vraiment drôle, un truc qui me fait rire, 
Je me retourne pour voir si ça te fais rire aussi. Même quand t’es pas là, à chaque fois... »


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lundi 21 juillet 2014

Tout effacer pour mieux recommencer.

 « Et si cette seconde était notre seconde? Notre étincelle inespérée, notre chance.
Celle qui pourrait changer notre vie à jamais ... »

Et voilà, retour à la réalité et à mon petit chez-moi.

Après avoir passé la dernière nuit chez mes grands-parents maternels au cours duquel on a fêté l'anniversaire de ma mère (à retardement), j'ai été passé ma radio de contrôle pour mes cervicales. Et celles-ci sont parfaites ! Oui, parfaitement droites comme des cervicales ordinaires ! Adieu minerve, adieu hôpitaux et retour au boulot dès mercredi ce qui me soulage...

J'en ai donc profité pour donner un grand coup de clean à mon appart qui avait été laissé plus ou moins à l'abandon, pour ranger mes nouvelles trouvailles dans mon dressing et rattraper quelques séries télés en n'oubliant pas de me poser consciencieusement devant L'Amour est dans le Pré. Et, amoureusement parlant, j'ai pris la décision de tout effacer pour mieux recommencer.. Exit les Hugo, les Mickaël (qui donne d'ailleurs très peu de signes de vie depuis qu'il est en vacances) et compagnie pour laisser place aux nouvelles rencontres. C'est ainsi que je me suis décidée à effacer mon ancien profil d'Adopte un Mec, pour en faire un nouveau plus sérieux, et plus proche de ce que je suis vraiment. Le but étant de vraiment donner une chance à ce site pour trouver une personne sympa et puis, qui sait, peut-être que l'amour sera au rendez-vous. 


Me voilà donc, en pleine discussion avec un certain Jonathan, cinéphile passionné et accessoirement, chef de rang dans une brasserie du centre-ville. J'ai décidé de reprendre gout à la prise de risque estivale en acceptant de le rencontrer vendredi soir afin de percer le mystère autour de ce personnage qui a su retenir mon attention parmi les innombrables "charmes" que l'on a pu m'envoyer. (merci le booster d'ego)

Oui, ce site est juste une dinguerie et le concept est définitivement super bizarre, mais c'est assez drôle et ça permet de dédramatiser le coté "je me sens seule et je recherche quelqu'un, merci". 
Le seul "ancien" que je garde dans mes précieux contacts reste donc Baptiste, toujours en Chine, qui voit des opportunités professionnelles de malade s'ouvrir à lui. Il revient donc début septembre et nous avons déja planifié nos retrouvailles autour d'un restaurant histoire rattraper le temps perdu et nous raconter notre été en long, en large et en travers.

En tout cas, ça me fait tout bizarre de me retrouver seule ce soir. Ça m'a vraiment fait plaisir de passer un peu de temps avec ma mère et j'avoue que là tout de suite, sa présence me manque. Celle de mon petit frère aussi et je pense réellement qu'on devrait se faire des petits séjours comme ça plus souvent, notamment pendant les périodes estivales.

Ces étés-là...

21 juillet. Petit matin. Ciel turquoise. Celsius déjà brûlant. Brise sans air. L’odeur du pain et du café. Je me souviens des étés de mon adolescence… 

L’âge de croire en tout et d’espérer tout. L’âge de ne pas avoir peur de me lever nue sous une lumière sans filtre. L’âge d’avoir conscience du temps qui passe pour les autres mais pas encore pour moi. L’âge sans anticernes ou seulement pour cacher une piqûre de moustique morfale. L’âge à faire un karaoké décomplexé sur la plage en chantant "Sensualité" d'Axelle Red... L’âge merveilleux. L’âge impatient. L’âge insolent.

Pourquoi cette douce mélancolie quant à ces années où j’avais mes deux mois complets de vacances en famille ? Où nous nous retrouvions à 20 dans la résidence secondaire des parents de ma belle-mère dans le sud de France ? Peut-être parce que là-bas, c’était le rêve. Les étés à Vias se résumaient aux journées à lézarder au bord de la piscine, aux repas de famille qui s’éternisaient en pleine terrasse, au visionnage collectif des films de Louis de Funès, aux parties d’échecs entre midi et deux, aux chichis de la plage (et le vendeur-sosie de Florent Pagny), à mon amour avec Jonathan puis Xavier puis Jonathan, aux discussions interminables dans « le tunnel »,  aux parties de cache-cache dans « la foret », aux virées en cabriolet avec Romain, aux manèges du fameux EuroPark...  

Ma tête tourne. Je m’en veux d’avoir aussi peu foi en l’avenir ou au contraire trop. 
J’ai besoin d’une pause, que je savoure en ce moment-même. Inspirer pour de bon, pour de vrai, comme si cette bouffée d’oxygène me donnerait l’orientation pour la suite de mon existence… 


samedi 19 juillet 2014

You're my end and my beginning..

Il ne faut pas se le cacher : il n'y a rien de plus génial que de retourner chez ses parents, surtout lorsqu'on sait que ce n'est que pour une durée limitée. 

On profite alors de tous les avantages : on me dorlotte, on me fait la cuisine, on me lave mon linge.. Je n'ai rien d'autre à me soucier que du bien-être de ma petite personne tant sur le plan physique que moral. Au-delà du fait que cette ****** de minerve me provoque des contractures dorsales de malade, et que j'ai toujours mes merveilleuses migraines qui m'empêchent de pratiquer les activités que j'affectionne tant (séries, bouquins..), j'en profite pour faire un minimum le point sur ma vie. Déjà, il faut que je reprenne confiance en moi. Voilà un objectif qui n'est pas évident d'autant que je suis tombée récemment sur pas mal de garçons qui voulaient coucher mais sans plus.. Pourtant je ne suis pas inintéressante, loin de là, alors où était le souci ? 

Simple : mauvais choix. Même avec R. pour qui je n'ai pas de sentiments particuliers, je me reproche le fait d'avoir été moi-même et que ca n'ait pas pour autant suffit à démarrer une vraie belle relation. Il faut avouer que c'est quand même dur à encaisser : "hé finalement t’es pas ce que je recherche! Alors l’avenir et la relation dont je t’ai parlé, ça tombe à l’eau tu comprends j’espère?". En même temps, c'est pas comme si j'avais vraiment le choix !


Niveau amitié, ce genre de moments particuliers permettent de faire rapidement le point sur ceux qui sont toujours là et, comme on dit, les vrais amis se comptent sur les doigts de la main. En l'occurrence : P-A, Elo, JR, L. et Jules prennent de mes nouvelles tous les jours, P. est venu demander vite fait de mes nouvelles en se foutant un peu de moi, R. s'est légèrement inquiété tandis que Guigui est aux abonnés absents. Après les autres ne sont pas censés être au courant vu que j'ai restreint l'information au plus petit groupe. 

J'avoue que, malgré tout, ma petite vie me manque d'autant que je reçois les sms de tout le monde pour planifier la soirée du samedi (Apéro chez Jules ? Restau en groupe ? Soirée chez Guigui ? Bars en ville ?) alors que je me sens un peu isolée, même si le cocon familial est plus qu'agréable. En attendant mon come-back, j'ai fait du shopping avec ma petite maman où je me suis "lâchée" : deux tops, une robe, une combi-short, une veste et des boots. Ceci, tant pour me réconforter que pour reprogrammer mon nouveau moi.. 

(Plus belle, plus en forme et.. plus optimiste.)

 

vendredi 18 juillet 2014

Et puis, on fait de son mieux pour réparer ce qu'on a cassé.

Belle, fraîche, le bout du nez à peine rouge… 

Quand elle est malade, la femme parfaite sait rester digne. On l’imagine dans son joli pyjama avec ses grosses chaussettes en laine, se soignant exclusivement de tisanes
Contrairement à moi, nez en patate, yeux de teckel atteint de myxomatose et cet air sur le visage qui semble dire : « Achevez-moi ! » .. Dans le genre pire que tout, j'ai même été jusqu'à faire un malaise directement au boulot, et ce dans le magasin alias devant les clients. Merveilleux. 

      Car oui, alors que certains se plaignent de leur angine virale bien rouge, pour ma part je me retrouve avec une angine blanche (= 10 fois plus douloureuse) d'origine bactérienne. 
      Ainsi, en plus du "simple" mal de gorge absolument horrible, je me retrouve affublée de d'autres symptômes absolument géniaux : fièvre, migraines, nausées, maux de ventre, otite.. 
      ---> Autrement dit : la totale. 

      Le tout combiné a ainsi donné lieu à un malaise vagal où je me suis écroulée de tout mon long, en perdant connaissance plusieurs minutes ce qui n'a pas manqué d'inquiéter la foule alentour. 
      Après m'être fait questionner par la secouriste de la galerie (adorable d'ailleurs), celle-ci a passé le relais aux pompiers qui se sont révélés très sympas et particulièrement craquants.


      J'ai ainsi eu le droit à tout l'attirail : couverture en alu, machin cardiaque, brancard, sirène dans l'ambulance... jusqu'à ce que l'on arrive à l’hôpital le plus proche qui se révéla être celui où j'ai vu le jour (oui, la vie est un cycle perpétuel)
      Et de là, avant même que je réalise quoi que ce soit, ma mère et mon beau-père étaient à mes cotés - merci les collègues qui préviennent directement la famille - pour me soutenir.

      Car oui, apparemment quand on tombe dans les pommes sur son lieu de travail, on a le droit à toute une batterie d'examens tous plus géniaux les uns que les autres : électrocardiogramme, prise de sang (ma phobie!), test de bactérie en tout genre, température, mesure de la glycémie, de ma tension, de ma température, de la gravité de mon angine... 

      Résultat des courses : j'ai les amygdales bien trop fragiles (ce qui explique mon abonnement permanent aux angines et bronchites en tout genre), un besoin de repos et surtout.. je suis tellement mal tombée que je me suis fêlée les cervicales ce qui m'oblige à porter une sorte de minerve améliorée 24h/24 jusqu'à lundi prochain !  

      En attendant, me voilà hébergée chez ma mère à me faire assister pour absolument tout et n'importe quoi. Même si j'avoue que ces 4 jours de "vacances" sont plus que nécessaires, je dois avouer que j'aurai préféré que tout cela se passe dans d'autres circonstances. 
      A l'heure qu'il est, je ne peux décemment pas bouger la tête correctement, je dois prendre une bonne dizaine de médicaments par jour et je me sens plus nauséeuse que jamais.  

      Cette semaine restera gravée dans les annales... 

mercredi 16 juillet 2014

Trouble in Paradise.

Mon histoire avec Hugo m'aura appris une chose essentielle : il vaut mieux mettre les choses au clair dès le début plutôt que de provoquer une attente - et donc une souffrance - inutile.

Ainsi lundi soir, 14 juillet = feu d'artifices oblige, nous nous sommes retrouvés en petit comité chez Guigui avant de prendre la direction du centre-ville : JR, P., L., R. et moi.
Evidemment, R. et moi avons fait comme si de rien n'était même si je me suis rapidement rendue compte que la tension était palpable. Et pas dans le bon sens du terme. Malgré tout, nous nous sommes un peu taquinés (comme à notre habitude) mais le "truc" que nous avions partagé ce week-end n'était plus là. A croire que la réalité de la situation nous a fait gamberger chacun de notre coté pour nous faire réaliser que nous commettions sans doute une énorme erreur. J'ai donc attendu qu'on me ramène chez moi - après avoir bien trop bu dans la bouteille vodka/coca qu'avait préparé P. - pour crever rapidement l'abcès avec R., par message..
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Moi : Rassure-moi, c'est pas tendu entre nous depuis ce week-end ? Et (sans vouloir paraitre relou), t'en es où par rapport à moi ?
R : C'est pas tendu t'inquiète mais comment te dire sans te vexer... en fait, je veux pas que ça casse notre amitié tu vois.
Moi : Mais non t'inquiète, si je te demande ça c'est justement pour qu'il n'y ait pas de soucis. Donc on fait comme si de rien n'était ?
Moi : J'avoue que de mon coté, j'aurai pas été contre tester la situation histoire de voir s'il n'y avait pas un truc plus sérieux à en tirer, après si toi ça s'arrête là, je comprends totalement ^^ Je veux juste connaitre ton point de vue histoire qu'il n'y ait pas de malaise...
R : Oui, voilà comme si de rien n'était..
R : A la base, j'aurai rien voulu mais bon on était chauds tous les deux.. bref je regrette pas, c'était cool. Mais je veux rien d'autre si ce n'est resté amis comme ça l'a toujours été. C'est moche ce que je te dis, désolé :/
Moi : Dac ! Donc no soucy ! Ok ?
R : Ouaip :) Ca me rassure que tu le prennes comme ça, donc voila :)
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J'avoue que, sur le coup, j'ai été pire que dégoûtée. Non pas que j'ai des sentiments ou quoi que ce soit de ce genre-là; mais l'idée d'avoir quelqu'un dans ma vie me faisait du bien, je l'avoue.
A l'heure d'aujourd'hui, j'espère vraiment que cette parenthèse n'a pas entaché notre amitié d'autant que je réalise que ça n'aurait vraiment pas pu marcher...

De 1, R. est très fier limite imbu de lui-même or j'ai déjà donné pour ces cas-là et ça ne m'a pas vraiment réussi.
De 2, il est maniaque et très matérialiste et je pense que la visite de mon modeste appartement tout mal agencé l'aurait fait partir en courant.
De 3, il est casanier alors que je suis du genre à adorer sortir H24 (même si je suis beaucoup moins aventurière quand je suis en couple).
De 4, il est bien trop proche de la gente féminine en général pour ne pas éveiller la jalousie qui serait en moi dans le cas où ça deviendrait sérieux entre nous.

Bref, comme début de semaine, j'ai connu mieux d'autant que pour couronner le tout, je suis malade à crever. Chaque fois que j’avale ma salive, c’est un peu comme si j’ingérai un cactus et j’ai tellement mal au crane que j’ai l’impression de sentir mes cheveux pousser un par un... Enjoy ! 

Marion (l'ex de P.) qui m'envoie ça.. LOL

lundi 14 juillet 2014

Anniversaire de R. / Part.4

« But the stars in the sky look like home, take me home »

Une chose en entraînant une autre, R. est devenu plus sérieux et est parti "en mode déclaration"..

Il m'a donc avoué qu'il m'avait toujours trouvé jolie et que, vu que l'on s'était toujours bien entendus, une part de lui avait envie "d'essayer" d'avoir une vraie relation (d'autant qu'il est totalement contre "les plans améliorés"). J'ai évidemment renchéri en évoquant la réciprocité de la situation et au fait qu'on ne perdrait rien à "tenter" quelque chose. Il a alors commencé à me prendre dans ses bras, nos visages plus proches que jamais...

Sachant tous les deux ce qui allaient arriver, mais ayant tous les deux trop de fierté pour craquer avant l’autre, nous nous sommes mis à éclater de rire quant au ridicule de la situation et à nos caractères de merde. Et entre deux éclats de rire, nous nous sommes donc embrassés en même temps... ce que je n'ai pas regretté du tout.

Avant même que je réalise quoi que ce soit, nos vêtements avaient volé dans tous les sens et nous commencions à passer à l’acte. J’ai juste adoré ce moment... même si nous n’avons pas pu réellement « finir » vu le mélange d'alcool et de fatigue dans lequel nous nous trouvions.
Suite à ça, on a donc décidé de nous accorder un peu de repos et nous avons fini par nous endormir dans les bras l’un de l’autre...


Au bout de seulement deux petites heures de sommeil, il a décidé de me réveiller en me sautant dessus histoire de "remettre ça" toujours sans succès, même si j'ai eu un aperçu du fait qu'il était sans aucun doute un super coup. (fatigue, sors de nos corps bordel !)
Un peu frustrés, nous avons filé sous la douche où nous avons bien rigolés tout en se câlinant, comme si nous étions un "vrai couple". Moi qui avait peur que l'épisode post-soirée soit gênant tant pour lui que pour moi, la situation semblait étonnamment naturelle. 

Au final, on a donc passer la majeure partie de la journée ensemble à glander sur le canapé, mater des vidéos sur Youtube, parler musique avant de finir par écouter toutes les chansons Disney qui nous avaient marqués. On s'est quittés un peu précipitamment étant donné qu'il a reçu un "appel important" de sa mère qui l'a obligé à partir dans la minute.

Le soir même, j'ai été chez Guigui pour regarder la finale de la Coupe du Monde avec les gars (P-A, JR, Jules, Elo et son P-A) tandis qu'il était convié à l'anniversaire d'une de ses prétendantes (pas Julie, l'autre). J'ai quand même envoyé un message en me servant d'un délire que nous avions eu dans l'aprem histoire de savoir comment se passait sa soirée. Il m'a juste répondu qu'il se marrait bien et j'en suis donc là. A voir la suite..


Anniversaire de R. / Part.3

Je crois – et je dis bien je crois car à vrai dire je suis loin d’en être sure – que je sors avec R.

Officieusement en tout cas, nous avons décidé de donner une chance au couple que nous pourrions être. Petit retour en arrière...

Sa soirée d'anniversaire s'est très bien passée, même si finalement nous ne nous sommes pas plus calculés que ça. Evidemment, il y a eu des petits regards en coin et des sourires coquins mais rien de plus significatif. Je me souviens surtout avoir beaucoup bu, m'être expliqué avec Anna par rapport à nos désaccords (sur ma relation avec L., ma relation avec Y...), et d'avoir demander à Y. de me dire clairement de lâcher l'affaire avec son frère (j'avais besoin d'entendre ses mots de sa bouche). 

Dommage pour moi, il m'a dit qu'il ne pouvait pas réellement me dire ça étant donné que son frère lui semblait attaché et qu'il n'en savait pas assez sur notre relation pour me conseiller quoi que ce soit. Cependant, il m'a affirmé que je ne pouvais pas décemment rester dans une relation qui me fait du mal à ce point et que, d'un point de vue extérieur et sans penser à son frère, il valait peut-être mieux que je lâche du lest et que je tente de passer à autre chose. 

Je me rappelle surtout avoir enchaîné les verres de pastis, les shooters avec les gars et la trinité de poppers (le bleu, le vert et le rouge) ce qui n'a pas manqué de me rendre totalement ivre. 
Ayant un coup de fatigue autour de 2/3heures du matin (ben oui, il y en a qui bosse le samedi !), j'ai décidé d'aller me reposer une ou deux heures dans la chambre avant de revenir à la soirée plus en forme que jamais. J'ai même été jusqu'à m'occuper de la musique pour la fin de soirée en rappant devant tout le monde sur les chansons de Shin Sekai ou encore de Maître Gims. 
---> la honte.
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Aux alentours de 6 heures, tout le monde a décidé de rentrer - sauf moi - étant donné que j'étais bien trop alcoolisée pour penser reprendre le volant.
Nous nous sommes retrouvés enfin seuls et nous avons directement commencé à nous taquiner :

Moi : Bon, tu fais ton gentleman et tu dors sur le canapé pendant que je prends ta chambre ! 
Lui (d'un air ravi) : Ah non, moi je dors dans mon lit !
Moi : Genre tu vas me laisser le canapé !
Lui : Non, tu dors avec moi :) 

A partir de là, on s'est couchés l'un à coté de l'autre (lui en caleçon, moi habillée) et nous avons commencé à parler, parler, parler tout en étant plus proches que jamais. 
Une bonne partie des sujets personnels y est passée : nos comportements amoureux, nos dernières histoires et les raisons de nos échecs, nos défauts, nos préférences... 
On s'est ainsi confiés facilement une heure et demie sans voir le temps passer... 


PS : En fait, R. a perdu son pari ce qui m’a donné le privilège de lui donner une énorme claque devant tout le monde… mouahahaha. 

samedi 12 juillet 2014

Anniversaire de R. / Part. 2

Il a même été jusqu'à me sortir un truc du genre "en même temps, ça m'étonne pas qu'on te kiff, vu ton charme..."
Je ne sais pas si c'est sa façon à lui de me draguer ou de clairement se foutre de ma pomme mais je n'arrive décidément pas à le cerner. 
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Après ça, on a regardé en même temps une émission présentant un superbe appartement 
- pendant que nous parlions sur Facebook - et il en a profité pour renchérir :

R : D'ailleurs, j'ai toujours pas vu ton appart' !
Moi : Ben quand tu veux !
R : Lundi avant le feu d'artifice ^^ Tu me feras un repas :)
Moi : Ha ouais t'es comme ça ? ^^
R : Ouais, mdr.
Moi : Ok ! Challenge accepted !
R : Ha, trop stylé !
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Hum.. à part ça, comme vous l'aurez compris, j'ai décidé de passer la soirée tranquille à mater mes séries préférées et à me préparer physiquement (masque, lait pour le corps, épilation, choix de la tenue..) et psychologiquement pour demain. 
Apparemment, j'ai bien fait vu que P-A - qui est à la soirée en ce moment - m'envoie des messages pour me dire qu'il y a aucune ambiance et qu'il aurait dû rester tranquille. 


vendredi 11 juillet 2014

Anniversaire de R. / Part.1

Je n'aurais peut-être pas dû le revoir. Maintenant je fais que d'y penser... et s'il se trouvait une copine là-bas et que je loupais ma chance avec lui ?

Tout serait tellement plus simple si ce n'était pas SON pote. Si je ne l'avais pas connu par SON intermédiaire.. Mais la situation étant ce qu'elle est, soit je décide de passer outre les obstacles (Hugo, la fumette, la jeunesse, ses potes qui doivent me considérer comme une girouette), soit je prends une décision et je fais le grand saut en me mettant en couple avec lui.

Puis d'un autre coté, il y a R. avec qui la soirée de demain sera sans doute déterminante.
On a encore bien parlé ce soir et j'avoue que je suis complètement paumée sur ce qu'il cherche et sur ce que moi-même j'attends de lui. Il m'a envoyé des photos de ce qu'il avait acheté pour son anniversaire et surtout il m'a sorti quelques phrases que je pense être lourde de sens :

Moi : Du coup il y aura beaucoup de monde demain ?
Moi : Je sais toujours pas si je prends le risque de boire ou pas ^^
R : Une dizaine je pense... j'en sais rien en fait mdr. Et moi je sais : tu bois et tu reste dormir :)
Moi (saisissant la perche) : Ouais, vas-y je vais faire ça.
R : Genre ! Cool :)
Moi : Haha, tu pensais pas que je dirai ça ^^
R : Non mdr. Ca me surprend.
Moi : Bon ben je retire ma réponse alors :p
R :  Ah non ! C'est dit, c'est dit :)


Après j'ai enchaîné sur le fait que c'était chez JR ce soir et que je soupçonnais fortement ce dernier d'avoir des sentiments à mon égard.

[D'ailleurs, hier soir ce dernier n'a pas arrêté de m'envoyer des sms tous plus énervants les uns que les autres.. Vu que je ne lui répondais pas, monsieur s'est mis faire la conversation tout seul donnant lieu à : "Ben alors t'es pas chez Guigui ce soir ?", "On te voit quand même demain ?", "En fait, ça va ?", "Vu que tu me réponds pas, j'ai l'impression que ça va pas :( ", "Tu sais, tu peux m'en parler si t'as un problème..."] ---> Mon dieu mais laisse-moi tranquille, merde ! 

Du coup après avoir raconté cet épisode lourdingue au plus haut point, R. en a profité pour me faire comprendre habilement ses pensées par rapport à ses prétendantes actuelles : 

R : A mon avis, s'il n'a pas de retour, il va laisser tomber. Enfin sauf s'il est amoureux ^^. Mais bon, même s'il t'intéresse pas, prends ça comme un compliment.
R : Regarde, moi j'ai deux meufs en ce moment, à ce qu'il parait elles me kiffent. Mais pas moi, du coup je leur parle juste pour parler et rien d'autre ^^ (je sais, j'ai l'air d'un connard^^).

Bizarre, bizarre cette conversation...
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" Ta simple présence déclenche en moi de la Tachycardie."

C'est la première fois depuis plusieurs mois que je loupe la traditionnelle soirée du jeudi avec "le groupe", chez Guigui. 

Déjà parce qu'ils m'ont tous gavé en début de semaine et surtout parce que ces deux derniers soirs... j'ai revu Florian. Celui-ci est venu prendre de mes nouvelles mercredi et m'a demandé dans la foulée si j'avais des plans pour la soirée. Ayant envie de changer d'air, j'ai décidé - pour une fois - d'accepter sa proposition de le rejoindre chez lui pour mater le match ensemble.  J'avais oublié à quel point, avec lui, tout était si simple. Dans ses yeux, je me sens belle et plus désirable que jamais. D'ailleurs, j'avais omis de ma tête le fait qu'il était aussi sexy... My God. 

Ce qui est invraisemblable, c'est la façon dont nous nous entendons. Comme si nous reprenions le dialogue après nous être quittés la veille, alors que ça faisait plusieurs mois que nous nous étions pas vus. Nous sommes jeunes et enthousiastes, nous échangeons des idées folles et des blagues idiotes. Nous voulons explorer tout ce que le monde peut nous offrir. Il me parle immédiatement du fait qu'il vient d'obtenir son diplôme, qu'il attaque un master l'an prochain pour devenir un vrai prof de sport. (le genre qui travaille 17h par semaine et qui est payé 2000 € par mois). Je lui décris à quel point je m'épanouis à Bocage en lui racontant quand même quelques anecdotes qui me font parfois détester ce boulot qui est le mien. 


Après ça, notre conversation s'envole. Il y a tellement à dire, tellement d'histoires à partager. 
On esquive le "Qui, Quoi, Quand ?" assommant et tous les sujets emmerdants à mourir. A ses cotés, tout a une saveur nouvelle. Et puis, c'est tellement libérateur, tellement rafraîchissant de voir une "nouvelle tête". Evidemment, nous n'avons pas parlé de nos situations amoureuses, et surtout pas de Hugo. Je sais qu'il est célibataire, il sait que je le suis. C'est la seule précision utile. Ainsi, la soirée de mercredi s'est achevée sur un gros câlin et quelques baisers qui m'ont plus que ravis. Etant super contents de nous être revus, nous avons décidé de remettre ça hier soir en mangeant ensemble (pizzas + vodka), le tout en matant une série (Under the Dome) et une comédie potache au possible : Folle nuit de Terreur. 

Evidemment, j'étais lovée dans ses bras tout le long de la soirée à profiter de ses papouilles et, à la fin, nous passions notre temps à nous embrasser. Sachant qu'il partait ce matin pour son job d'été d'un mois en Bretagne, j'ai décidé de ne pas craquer en ne couchant pas avec lui. Oui, vous m'avez bien entendu, malgré le fait que je le trouve sexy à mourir et que je suis en état de manque énormissime, j'ai décidé de ne pas céder à la tentation et de rentrer aux alentours de 4 heures du matin. Je vais sans doute le regretter mais - même si le mal a déjà été fait - je me dis que ce n'est pas bien par rapport à Hugo, et je n'ai pas envie de donner des espoirs quant à une éventuelle "vraie relation". Je sais trop bien ce que ça fait et ce ne serait juste ni pour lui, ni pour moi-même...