Même si je sais que cela ne se reproduira certainement pas compte tenu de ses nombreuses obligations professionnelles, je me délecte encore des moments passés à ses cotés.
Ce rendez-vous fut juste parfait. Nous nous sommes retrouvés sur la place principale de la ville et mon cœur battait la chamade de l'attendre. Imaginez alors ma tête quand je l'ai vu arriver de loin.. Dans un premier temps, nous sommes allés nous poser dans un bar assez sympa où nous nous sommes racontés tout ce qui nous était arrivé ces derniers mois : ma démission, son nouvel an de folie, nos bonnes résolutions de 2014, nos projets, nos familles...
Notre feeling n'était pas parti et on s'est fait beaucoup rire.
Au bout du deuxième verre - et n'ayant pas mangé ni l'un ni l'autre - nous commencions déjà a être un peu joyeux...
A ma grande surprise, il m'a directement propose "d'aller se faire une bouffe" chez moi plutôt que d'aller directement à l'anniversaire de Shtroumph' histoire de se remettre sur pieds.
L'angoisse qu'il découvre mon chez moi a donc été absorbé par la joie et j'ai décidé de tout passer sur l'humour. Arrivés chez moi, Mr a commencé à fouiller tous mes placards (bizarrement on avait oublié notre grande faim) afin d'inventer des cocktails saugrenues (= dégueulasses).
Au début, on a commencé de manière assez soft à savoir 3 shooters de G.I.G.N chacun (=1/3 vodka, un peu plus de sirop de grenadine et on finit le reste avec du Pulco citron).
L'alcool aidant on a décidé de pimenter tout ça en ajoutant du tabasco (ce qui nous a piqué pendant une bonne 10aine de minutes). Après on a décidé de faire chacun un cocktail qui serait gobé par l'autre, à savoir qu'on y a mis les mêmes ingrédients : whisky, vodka, grenadine, pulco, orange... ce qui a donné quelque chose d'absolument horrible.
A ce moment là nous avions déjà bien bu, et nous avons commencé à parler du dernier épisode de la fameuse série How I Met Your Mother. Nous avons décidé de le re-regarder (l'ayant chacun déja vu dans la semaine) et ce moment fut juste parfait. Nos rires se mêlaient à nos regards enflammés l'un pour l'autre. Je le vois encore adossé sur mon canapé, sa main sur ma jambe, et son regard plongeant dans le mien.
Allez savoir si c'est le manque, l'alcool ou juste le feeling de ce moment là mais je n'ai pas pu me retenir de l'embrasser. Heureusement pour moi, il a plus que répondu à ce baiser et nous avons fini par nous sauter dessus. Sauf que trop bourrés l'un comme l'autre, impossible de se concentrer sur des choses "intéressantes", nous nous sommes donc réfugiés dans mon lit en riant, dans les bras l'un de l'autre. Pour moi ce fut amplement suffisant et nous nous sommes endormis quasi-directement.
A 5h du matin, nous nous sommes bizarrement réveillés en même temps. Nos mains étaient collés, j'ai commencé à lui passer la main dans les cheveux et on s'est ré-embrassés pour finir par se re-sauter dessus. Et là, cette fois on l'a vraiment fait. Nos 2 petites heures de sommeil nous avaient permis de décuver et donc de profiter de chaque moment.
Sa peau contre la mienne, ses caresses dans mes cheveux, ses baisers passionnées, son souffle, ses réactions.. tout fut absolument parfait.
Malheureusement pour moi, j'avais une obligation amicale le matin (à savoir accompagner Elo. et Lulu, une de mes meilleures amies d'enfance à l'enterrement de l'oncle de cette dernière).
Il a donc fallu que je ramène Mr. X. chez lui et que nous ne perdions pas trop de temps pour le réveil. Notre au -revoir fut bref (peut-être trop à mon gout) : pas de baiser, pas de bise, juste un "merci de m'avoir raccompagné".
A l'heure d'aujourd'hui, je ne sais pas si nous nous reverrons mais au moins je n'ai plus ce sentiment d'inachevé, d’être passé à coté de quelque chose...
Là au moins, je sais que si ça ne se fait pas entre nous, ce ne sera lié au fait que j'étais avec L., que je ne savais pas ce que je voulais, je peux désormais me dédouaner de tout ça.
Et puis, en attendant, j'ai le souvenir de cette nuit qui se révéla être la plus magique que j'ai connu jusque-là.
Et tant pis pour l'anniversaire de Shtroumph' !