Je ne sais pas pourquoi, au détour d’une conversation, j’ai
abordé le manoir de Paris, réputé comme étant légendaire et assez effrayant.
Contre toute
attente, Laura était super-méga motivée et voulait à tout prix y aller. Nous
avons donc quittées en trombe les Champs-Elysées pour prendre le premier métro
(avant même que je puisse rentrer dans le superbe Sephora !) direction Rue
de Paradis.
Or il s’agit là des quartiers craignos de la
capitale où tu te fais accoster par une dizaine de dealers à la seconde, et ce
à chaque mètre parcouru. Après une petite trouille à traverser le quartier inquiétant au possible, nous sommes arrivées devant le seul et l'unique … Manoir de Paris.
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Ainsi, des
personnages maléfiques et/ou des cadavres vous racontent des rumeurs terribles
sur des faits divers ayant eu lieu à Paris au cours des siècles
passés.
J’ai vraiment passé un moment sympa d’autant que nous étions
avec deux autres femmes (une mère et sa fille) et le fait de constituer un potentiel « groupe
de victimes » permet de créer une certaine connivence où l’on finit tous
par se tenir la main et hurler ensemble.
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Laura en est ressortie énervée et quelque peu blasée alors
que j’étais apeurée mais ravie. Mais nous sommes d’accord sur une chose :
il faut absolument le faire au moins une fois dans sa vie d’autant que les
comédiens incarnant les différents monstres sont assez géniaux. (mention spécial au sexy Frankenstein qui ne voulait pas me lâcher et me soufflait à l'oreille).
Après ça, nous avons décidé de rentrer tranquillement à l’appartement
de façon à nous poser un peu (nous n’avions pas arrêtée de la journée !)
et prendre le temps de nous préparer pour la soirée.
Je passerai donc sur cette soirée quelque peu chaotique mais
qui n’a rien entaché du week-end. Désormais je le saurai : il est
impossible de sortir à Paris le soir de la fête de la musique. Tout est bondé à
craquer, les gens sont bourrés, et
surtout il y a des émeutes de folie dans le métro ce qui rend juste le tout
insoutenable (sans compter mon mal de pieds lié à mes p****** de talons qui m’achevait
déjà bien assez comme ça).
Malgré tout, on a passé quelques moments cultes en mangeant des crêpes le long de la Seine (après que deux food-trucks se soient fait fermés par les flics pile au moment où nous devions être servies), en visitant une boite en mode VIP parce que le patron nous trouvait mignonnes, et en se faisant inviter à une soirée par deux parisiens qui ont arrêtés leur voiture en plein milieu de la rue juste pour nous parler.
Nous sommes donc rentrées aux alentours de 3 heures pour une passer une nuit bien méritée…