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lundi 9 juin 2014

I'll be there for you... (Part.1)

« S’il n’arrive pas à t’aimer autant que tu l’aime, alors c’est qu’il ne te mérite pas. »

Ce n'est pas la première fois que je vous parle de l'amitié. C'est un sentiment qui me tient à cœur. Bien plus que l'amour, dirais-je. Je pense ainsi, suite à mes expériences personnelles. Peut-être. Alors même si j'ai passé un samedi difficile, le week-end s'est fini sur une touche génialissime. 

Ainsi samedi, soirée chez Guigui avec tout le monde qui n’a pas manqué de me faire déprimer.
Parce qu'au bout d'un moment, je n'en peux plus de sourire pour faire bien. Parce qu'au bout d'un moment, les nerfs lâchent. Parce que je suis fatiguée qu'on me dise d'être patiente, que ça va venir. Ou bien, qu'il y a pire.

Alors, j’ai encore craqué. Et Jules a (encore) une fois été là. Il m'a écouté sans broncher, sans hausser la voix, sans juger. Ecouter mon mal-être, ma solitude, mon pessimisme face à moi-même, aux autres, au futur. Il m'a montré une fois encore que l'amitié, était la plus belle chose qui pouvait arriver. Et une fois de plus, cette nuit-là, j'ai pris conscience à quel point j'avais cette chance incroyablement belle d’avoir des gens comme lui dans ma vie.  

Guigui m’a également dit qu’il fallait que je prenne vraiment la décision de tourner la page, parce qu’il parait que quand on veut, on peut. Et peut-être que – même si j’ai essayé de l’oublier – je n’ai jamais vraiment eu l'intention ou la véritable volonté de tirer un trait sur cette histoire. Comme si le fait de ne pas y parvenir constituait un moyen de m'auto-convaincre que c'était le destin, que ça devait être lui et pas un autre. Et peut-être que ça m’arrangeait finalement. 

Je me suis alors promis solennellement qu’il fallait que j’arrête d’emmerder ceux que j’aime avec LUI, avec mon MANQUE et ma TRISTESSE parce que, après tout, ce n’est pas à eux de payer les pots cassés sans arrêt. Si je veux continuer à me bouffer la vie, et bien c’est mon problème et il y a un moment où faut que j'arrête de ressasser encore et encore ce qu'il m'arrive puisque ce n'est pas ça qui va changer quelque chose à la situation. 

Et puis comme on dit : « même si on n’avait toujours rien trouvé de mieux que l’amour et l’amitié pour rendre la vie supportable, sans doute y avait-il des situations dont on ne pouvait se sortir que tout seul.».