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vendredi 20 juin 2014

« Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest. Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson... »

   « Dis donc, t’es célibataire depuis un temps record ! » (merci de me le rappeler L.)

Oui, jusque-là, je me suis toujours donnée corps et âmes aux quelques mecs qui ont traversé ma vie. Au point de faire une fugue à l’autre bout de la France du haut de mes 15 ans, au point de tenir une relation à distance pendant plus d’un an, au point de délaisser mes amis, au point de me rendre malade comme je le fais actuellement.. 

Alors, j’ai décidé que le mieux était l’abstinence. Risque zéro concernant la souffrance et les déceptions. Certes, à 22 ans, c’est un peu triste, mais je pense avoir vécu assez de désillusions pour les dix prochaines années, au moins. Pourtant, dès que j’ai appris qu’IL était bientôt de retour – même si c’est pour peu de temps – il m’est apparu que l’abstinence, pour oublier un mec, ça ne marche absolument pas. Je dois donc apprendre à ne donner que mon corps, et à garder mon âme rien que pour moi. 

Après tout, un coup d’un soir ne doit pas être difficile à trouver… mais avant même d’être passé à l’acte, je me trouve déjà des excuses : et si la capote craquait et que je me retrouvais avec le sida ? et si le gars m’attachait dans sa cave ? et surtout… et si je m’attachais encore ?

Après tout, mon dernier vrai amour (Jules) était déjà censé être un coup d’un soir ! 
Résultat, au bout de deux mois, on se disait « je t’aime » et on ne pouvait se passer l’un de l’autre. 
Afin d’éviter un nouvel incident amoureux, il faut donc à tout prix que je trouve une solution pour éviter de m’attacher et d’échafauder des plans avec le prochain arrivant.   


En gros, il y aurait deux règles de base :

- Espérer tomber sur un mauvais coup : le problème c’est que ça, on ne le sait jamais d’avance. Et en même temps, le but d’un coup d’un soir est de prendre un peu de plaisir, donc si le mec est nul, ça n’a aucun intérêt. Pffff, c’est compliqué la vie.

- Et surtout, le plus important, ne pas se faire de films : Pour ma part, j’ai une tendance assez prononcée en la matière. Alors oui, vous allez me dire que toutes les filles se font des films. 
Mais moi je me fais carrément des séries de 8 saisons, de 24 épisodes, de 40 minutes chacun. Mais qui me jettera la pierre ? Après tout, je ne dois pas être la seule à accoler mon prénom au nom de famille du mec pour « voir si ça sonne bien ». Ou d’imaginer raconter notre rencontre à notre mariage – voire pire – à nos enfants. 

Enfin voilà, tout cela reste de la théorie et, tout le monde le sait, c’est toujours plus facile que la pratique. L’idéal serait que je me lance, d’autant que je suis physiquement en manque.
Mais toujours pas, je continue à me trouver des excuses parce que j’ai la trouille et que je ne veux pas devenir une « fille facile ». Humm…
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Dans le même temps, R. m’a relancé hier soir par message (il est en déplacement dans le sud de la France) :

- R : Toujours pas fumé, je galère ! On dit dans 4 mois :p
- Moi : Haha t’inquiète t’as le temps d’oublier, mais j’avoue Beau Gosse !
- R : Franchement mon collègue fume devant moi, j’ai trop envie mais je pense à nous deux ^^
- Moi : N’importe quoi ^^ mais tiens le coup n’empêche, hop hop !
- R : Non mais c’est trop dur, mais je résiste grâce à toi … ;)
- Moi : Dis donc t’as l’air motivé !
- R : A mort ! Grace à toi !
- Moi : Et en quel honneur t’es motivé comme ça ?
- R : Pour la forme ^^ Non en vrai je t’expliquerai !
- Moi : Ca veut rien dire ça pour la forme…
- R : Non non mais bon, je galère ^^, on se voit ce week-end si tu veux…
- Moi : Je suis sur Paris ce week-end :)

Il y a également Florian qui me recontacte depuis peu, et qui est venu m’aborder hier sur Facebook : « il faut qu’on se capte, ça fait trop longtemps !! Ta petite tête me manque ! » 

Affaires à suivre…