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mardi 3 juin 2014

A la fin de la journée, tout ce qui nous reste, c'est nous-mêmes.

J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.

La bonne : j'ai mes règles ! Certes, je souffre comme une truie (et encore, je m'attendais à pire) mais quel soulagement... Limite j'ai failli hurler de joie ce matin parce que : a/ je ne suis définitivement pas enceinte, b/ l’arrêt soudain de ma pilule ne m'a pas rendu stérile (Doctissimo ou l'art de te faire paniquer pour rien) et c/ ça fait un sacré poids en moins... Pffiiouu. 

Parce que ma matinée aurait été trop belle pour être vraie, il y a (évidemment) une mauvaise nouvelle : on m'a ENCORE coupée l'eau à l'appart ! Au moins cette fois, je n'étais pas la seule vu que tout l'immeuble était concerné. M'enfin aucun des locataires n'avait été prévenu et, même si l'eau est revenu ce soir, certains (dont moi) l'ont très mal pris.
Notons alors l'ironie de la situation qui fait que je n'ai pas pu me doucher pile au moment où mes menstruations - tant attendues - sont arrivées. Génial.

Deuxième (vraie) mauvaise nouvelle : Y. est de retour en ville pour les vacances d'été.
La situation ne m'enchante guère parce que : a/ qui dit Y. dit son frère (par procuration !), b/ qui dit Y. dit sa copine que je peux pas me voir et c/ il n'y a pas de c. mais les raisons citées précédemment sont amplement suffisantes pour que je sois dégoûtée.

Car oui, je ne vous ai jamais parlé de la rivalité qu'il y avait entre la copine de Y. et moi.
Déjà, bizarrement, nous nous ressemblons sur de nombreux points : nous sommes petites, tendance grandes gueules, et du genre proche de la gente masculine.
Instinct féminin oblige, il n'en fallait pas moins pour créer une pseudo-compétition incitant à nous détester l'une l'autre.


La cerise sur le gâteau a été marqué par le moment où j'ai commencé à fréquenter L. qui était alors son ex à elle. Sauf qu'à ce moment-là, elle fréquentait déjà Y. du coup je ne voyais pas où était le problème surtout que c'est elle qui avait été à l'origine de la rupture avec L. 
Madame étant une s***** manipulatrice, elle a rongé son frein en commençant à monter les gens contre moi (dans ce cas on reconnait ses vrais amis me dira-t-on) jusqu'au soir où - m'ayant vu enlacer L. - elle m'a littéralement foncé dessus en criant à qui voulait l'entendre qu'elle "voulait me défoncer" et que "je ne m'en tirerai pas comme ça". 

Depuis cet épisode, elle a emménagé avec Y. dans le nord de la France (Dieu existe !) et notre ivresse commune du nouvel an a permis de mettre légèrement les choses au clair. Officiellement, cette histoire est derrière nous et on est capable de parler poliment en soirée en se confiant 2-3 trucs de filles. Officieusement, la guerre est loin d'être terminée et l'une cherche toujours à être mieux que l'autre que ce soit par rapport aux looks, à notre "soi-disant" vie géniale et surtout sur nos liens amicaux avec "le groupe".

Bref, devoir me la coltiner pendant les trois prochains mois s'annoncent comme une véritable corvée. Surtout qu'il faut savoir qu'elle sort avec Y. pour son "patrimoine familial", parce qu'il a une "situation" contrairement à L. qui reste son favori mais qui ne peut pas lui assurer un avenir.
Ainsi, la copine de Y. n'est autre qu'une profiteuse, prête à tout pour avoir ce qu'elle veut. 
Une connasse quoi.


PS : Très bonne soirée passée hier avec mon P-A national où l'on a mangé des fajitas chez moi avant d'aller au cinéma voir la comédie "Amour sur place ou à emporter".