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mercredi 18 juin 2014

Partir.. pour mieux revenir.

"J'aimerais te dire de prendre un atlas, d’ouvrir une page au hasard, de réserver ton billet d'avion, de préparer ton sac à dos et de poster ta lettre de démission sur le chemin de l'aéroport. Mais je sais que ça n'est pas aussi facile..."

Ça nous arrive à tous. Ces moments de ras-le-bol, l’envie de tout envoyer balader. 
On échafaude des scénarios sans forcément se donner les moyens de les réaliser par peur de franchir le pas. Et puis, un jour, quand certains facteurs nous le permettent, on cesse d’avoir peur.

Là tout de suite, je me sens à l’étroit dans ma vie telle qu’elle est. Je ne me sens pas à ma place comme ça. J’étouffe. J’ai besoin d’air. D’un air nouveau, plus frais, plus vivifiant, plus vivant.

Vous l’aurez compris, je (re)pense Hugo, je (re)respire Hugo.. bref, je (re)vis Hugo.
J’ai l’impression que quand le reste du monde va mal, au bout d’un moment, le reste du monde finit par avancer. Moi, en revanche, je reste juste plantée-là à me morfondre en étant incapable de tourner cette putain de page et ce, malgré le temps qui passe. 


Même mes amis me blasent et limite ça m’a soulé de voir tout le monde hier chez Guigui.
Même mon travail m’énerve, ça me soûle de ne jamais pouvoir mettre de jupes courtes, de shorts, de jeans, de trucs un peu « modes ». En gros, j'oublie 99% de mon placard 6 JOURS PAR SEMAINE. Et, précision, je suis payée moins que le smic.

Bien évidemment, je dois toujours être gentille, polie, souriante, dire oui à tout et m'écraser, et faire des courbettes aux gens énervants au possible, qui ne connaissent ni l'amabilité, ni la politesse. (L'avantage c'est qu'un client agréable constitue le soleil de ma journée).

Cerise sur le gâteau, je bosse toujours le samedi (sauf cas exceptionnel) ce qui m’empêche de prévoir quoi que ce soit. Et quand j’ai enfin un week-end (comme celui qui arrive) tous les éléments se dressent contre moi :

De 1, la SNCF fait grève, allez, évidemment ! COMME PAR HASAAAARD.
De 2, certains bars parisiens ont décidé de boycotter la fête de la musique face aux trop nombreux contrôles et pressions de la part des autorités le reste de l’année. LOOOL.


En gros, j’ai juste envie de rester sous la couette. Ou de prendre un sac avec quelques vêtements, la CB et sauter dans la voiture pour rouler, rouler, rouler… loin de tout.

 PS : Laura vient de m’appeler pour me dire que d’ici samedi, j’aurai FORCEMENT un train...

 *fingers crossed*