"J'aimerais te dire de prendre un
atlas, d’ouvrir une page au hasard, de réserver ton billet d'avion, de préparer
ton sac à dos et de poster ta lettre de démission sur le chemin de l'aéroport. Mais je sais que ça n'est pas aussi
facile..."
Ça nous arrive à tous. Ces moments de
ras-le-bol, l’envie de tout envoyer balader.
On échafaude des scénarios sans forcément se donner les moyens de les réaliser par peur de franchir le pas. Et puis, un jour, quand certains facteurs nous le permettent, on cesse d’avoir peur.
On échafaude des scénarios sans forcément se donner les moyens de les réaliser par peur de franchir le pas. Et puis, un jour, quand certains facteurs nous le permettent, on cesse d’avoir peur.
Là tout de suite, je me sens à l’étroit dans ma vie telle qu’elle est.
Je ne me sens pas à ma place comme ça. J’étouffe. J’ai besoin d’air. D’un air
nouveau, plus frais, plus vivifiant, plus vivant.
Vous l’aurez compris, je (re)pense
Hugo, je (re)respire Hugo.. bref, je (re)vis Hugo.
J’ai l’impression que quand le reste
du monde va mal, au bout d’un moment, le reste du monde finit par avancer. Moi,
en revanche, je reste juste plantée-là à me morfondre en étant incapable de
tourner cette putain de page et ce, malgré le temps qui passe.
Même mes amis me blasent et limite ça
m’a soulé de voir tout le monde hier chez Guigui.
Même mon travail m’énerve, ça me soûle
de ne jamais pouvoir mettre de jupes courtes, de shorts, de jeans, de trucs un
peu « modes ». En gros, j'oublie 99% de mon placard 6 JOURS PAR
SEMAINE. Et, précision, je suis payée moins que le smic.
Bien évidemment, je dois toujours être
gentille, polie, souriante, dire oui à tout et m'écraser, et faire des
courbettes aux gens énervants au possible, qui ne connaissent ni l'amabilité,
ni la politesse. (L'avantage c'est qu'un client agréable constitue le soleil de
ma journée).
Cerise sur le gâteau, je bosse
toujours le samedi (sauf cas exceptionnel) ce qui m’empêche de prévoir quoi que
ce soit. Et quand j’ai enfin un week-end (comme celui qui arrive) tous les
éléments se dressent contre moi :
De 1, la SNCF fait grève, allez,
évidemment ! COMME PAR HASAAAARD.
De 2, certains bars parisiens ont
décidé de boycotter la fête de la musique face aux trop nombreux contrôles et
pressions de la part des autorités le reste de l’année. LOOOL.
PS : Laura vient de m’appeler
pour me dire que d’ici samedi, j’aurai FORCEMENT un train...
*fingers crossed*