« 116 boutiques, 20 restaurants, 3 espaces enfants : A******* le centre,
Ça change des centres commerciaux ! »
C’est beau, c’est propre, c’est froid. J’adore être d’ouverture et me perdre dans l’infinité de la galerie encore déserte, comme si elle avait été laissé à l’abandon.
Tout commence lorsque je franchis la porte de la réserve, celle qui sépare les « shoppers » des employés. Une grande pièce, à étage, où s’entassent des centaines de boites à chaussures classées par famille (ex : 475 = escarpins) et par ordre alphabétique selon les noms des modèles.
Il y a également une petite cuisine, avec une cafetière bien fatiguée, les casiers du personnel, un lavabo et surtout notre mini-frigo.
Période de soldes oblige, je me tape
des horaires de m**** absolue d’autant que le conseil-client a totalement
disparu au profit d’une sorte de mission-robot où je dois me contenter - purement
et simplement - d’emmener aux clients le pied droit (resté en réserve) correspondant au pied gauche (déjà exposé
en magasin) de la paire voulue, de façon à les encaisser le plus rapidement possible.
Le pire c'est que, vu que je suis petite et qu'il faut être présentable H24, je me dois d'être en talons toute la journée ce qui me tue littéralement les pieds...
Du coté de ma vie perso, rien ne va
plus. Comme d’habitude en fait.
Après
un rêve mi-amoureux, mi-érotique avec Y., voilà que je fais des rêves olé olé
avec L. ET Jouan ! (comme si un seul ne suffisait pas).
Même mon
subconscient me rappelle que je suis « en manque » et autant dire que ce dernier se révèle être d’une perversité désolante… Bref, il
faut vraiment que je fasse quelque chose parce que là je commence sérieusement
à me faire flipper.
A part ça, la situation est au point
mort avec R. même si je tente de « déclencher les choses » à coups de
messages évocateurs sur notre fameux pari et sur sa présence ou non à la soirée
de samedi. D’ailleurs, après moultes réflexions, j’ai décidé de bel et bien
aller à l’anniversaire des filles avec Jules et L. de façon à arriver en force,
entourés de deux beaux garçons.
Oui ce sont mes deux derniers ex, oui c’est
glauque… mais je m’en fiche. Et le must du must : R. qui était censé être absent, est finalement présent pour ladite soirée.