« Les hommes ont peut-être découvert le feu, mais les femmes
ont découvert qu'on pouvait jouer avec. »
A vrai dire, j’ai des souvenirs très flous de la soirée de
samedi sans doute liée au mélange d’ivresse et de fatigue dans lequel j'étais suite à ma semaine assez chargée.
Avant la soirée, Jules m’avait invité à manger chez lui pour
s’excuser de son comportement blasé de ces derniers temps lié à ces histoires
d’amour pourries (comme si j’étais un exemple haha).
Même s'il ne me devait absolument rien, je dois avouer que j'étais contente d'aller manger chez lui d'autant que, comme d'habitude, il a mis les petits plats dans les grands : vin blanc, olives, petits toasts chavroux/currys et une salade de crudités comme j’aime. Juste parfait.
Après ça, nous avons été cherché P-A et Elo. étant donné que
j’avais accepté d’être le chauffeur de la soirée concernant l’aller (le retour
était encore assez incertain dans mon esprit).
Ensuite, direction la soirée… et comme d’habitude, la nuit
fut marquée par des événements marquants, aussi bien dans le sens négatif que
positif.
Ainsi d’une manière à la fois hilarante et dangereuse, Lulu est
tombée en plein sur le coude pendant que nous jouions tous au « jeu de la
chaise » (version remastérisée de la chaise musicale où il faut aller
chercher l’objet choisi par l’animateur et revenir le plus vite possible à sa
place).
Celle-ci est vraiment mal tombée et elle souffrait tellement que nous
avons été à deux doigts de l’emmener aux urgences.
On a donc passé - avec Elo. et Dav. - une bonne partie du début de soirée à la soigner et à s'occuper d'elle alors qu'elle avait réellement l'air de souffrir le martyr.
Ensuite, Elo n’a pas trouvé mieux que de confronter Y. sur
le fait qu’il l’avait totalement évincé de sa vie ces derniers mois et qu’elle
a du mal à comprendre la situation. Ils se sont donc isolés pour parler
tranquillement.. Sauf qu’Anna n’a pas supporté ce rapprochement et a littéralement pété un plomb
donnant lieu à une énième crise de larmes et à ses plaintes incessantes à qui
voulait bien l’entendre. (comme par hasard ces derniers jours, Jouan est devenu son nouveau confident LOL).
Pour ma part, cela ne m’a pas empêché de passer une mauvaise
soirée d’autant que j’ai eu l’occasion de faire certaines mises au point.
Ainsi, alors que je parlais à Y. de choses anodines et que je lui disais que, même si on se parlait pas souvent, il restait un de mes vrais potes et que j’étais contente que ça aille pour lui dans sa vie, il en est venu de lui-même à parler d’Hugo.
Apparemment, il sait. Une bonne partie de l'histoire en tout cas. Et j’ai eu le droit à
une super déclaration d’amitié comme quoi même s’il s’agissait de son frère, il
ne fallait pas que j’hésite à me tourner vers lui si j’avais besoin d’un
support.
Il a enchainé sur le fait qu’il était conscient qu’Hugo était
quelqu’un de spécial, qu’il avait constamment un masque (même sa famille lui
dit apparemment) et que, vu qu’ « il le connait depuis qu’il est né »
(= perspicacité alcoolisée quand tu nous tiens), il pourrait m’aiguiller si
besoin.
Je lui ai ainsi avoué que cela faisait des mois que je me
prenais la tête pour pas qu’il soit au courant et que j’avais fait la leçon à
certaines personnes du groupe pour qu’ils se taisent à ce sujet. Cette conversation m’a beaucoup touché et m’a
bel et bien prouvé que Hugo avait parlé de moi. Encore une fois je me pose la
question : quel intérêt de parler d’un plan cul à sa famille si ce n’est
pas plus ? Autant dire que j’ai hâte de voir s’il va ou non revenir vers
moi étant donné qu’il est de retour dans 10 jours pour le week-end du 28-29 juin.
J’ai également profité de mon ivresse audacieuse pour parler
à Jouan du fait que c’était débile de sa part qu’il soit distant avec moi juste
après un coup d’un soir.
Après tout, ce n’est pas parce qu’on s’est vus tous
nus une seule et unique fois que ça doit mettre en péril notre
« amitié ». Il a très bien réagit et m'a affirmé qu'il n'y avait absolument aucun problème, ce qui m'a quand même conforté.
Enfin, j’ai participé avec les gars à un concours de
shooters et de poppers où j’ai finit mal… très mal. Au point que le dernier
verre m’est resté en travers de la gorge (tout comme Y. étant donné qu’on s’est
battus pour avoir de l’eau) ce qui m’a valu un détour par la case
« toilettes » où je n’ai pu m’empêcher de tout recracher.
Heureusement, personne ne m’a vu et je suis sortie de là plus que discrète que
jamais... comme si j'étais de la première fraîcheur.
Sinon, je me souviens m’être laissé embrasser furtivement
par P., avoir dansé collé/sérré avec Dorian (le cousin de Lulu) et avoir été la
première à souhaiter l’anniversaire de L. en lui faisant le plus gros hug du
siècle... Bref, encore un week-end bien rempli.