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lundi 30 juin 2014

« Peut-être que certains rêves doivent rester des rêves.. ».

Mon dieu... Comment puis-je être aussi fatiguée alors qu'on est que lundi ?

La fin de mon week-end a pourtant été beaucoup plus tranquille puisque nous avons fêté les 84 ans de notre Mamie Jo nationale. Celle-ci était - comme d'habitude - très émue de nous avoir autour d'elle et elle a eu le droit à deux parfums de la part de mon père et mes tantes tandis que je me démarquais avec une jolie étole. (siglée Bocage, évidemment !)

J'ai ainsi eu l'occasion de revoir mon père et ma belle-mère ce qui m'a fait très plaisir étant donné que ça faisait quand même un petit moment que je ne les avais pas vu. J'ai pu raconter fièrement mes périples professionnels ainsi que mon week-end parisien en bonne et due forme. Je me suis également rendue compte qu'en vieillissant, je me rapprochai de plus en plus de ma tante Nanou alors que je n'étais pas du tout proche d'elle auparavant. Depuis, il y a eu quelques drames familiaux qui m'ont fait réaliser qu'elle était vraiment là pour moi et que, finalement, nous nous ressemblons sur de nombreux points.

A part ça, j'ai également fait un peu les soldes sur Internet : oui à force de jouer la vendeuse, j'ai pratiquement oublié mon devoir de cliente ! Ayant déja dépensé pas mal d'argent à Paris, j'ai été très raisonnable. J'ai ainsi craqué pour le coffret de parfum de Lady Gaga (30 €) ainsi que deux shampooings secs, toujours utiles en cas de besoin. Contrairement à d'habitude je n'ai RIEN trouvé à Jennyfer pour mieux me reporter sur un pantalon taille haute de Vero Moda et une blouse blanche très travaillée.. (moins de 50 € le tout).


Niveau perso, rien de bien intéressant sous les tropiques. Enfin si, une nouvelle qui ne m'enchante guère : JR m'a envoyé un message pour m'inviter au restaurant ce soir (avec Jules, Elo. et son P-A) car il voulait notamment "me parler d'un truc." Vu mon état de fatigue actuel, j'ai décliné l'invitation et je me suis mis à gamberger sur ces derniers soirs.

Quand j'y pense, il n'arrête pas de m'envoyer des sms ces derniers temps... Il n'arrête pas de me demander l'adresse du blog, il se propose de m'emmener à chaque soirée, il se met à m'appeler "ma choupidou" et quand il m'a ramené du restaurant vendredi soir, je l'ai limite mis à la porte de mon appart' car il voulait engager une longue conversation... Il m'a même commandé le dernier Guillaume Mussot car il avait une réduction dans sa librairie et qu'il voulait absolument "me faire profiter de cette offre". Bizarre... Bien évidemment, si mon pressentiment s'avère être vrai, je vais décliner toute déclaration étant donné que je suis loin de partager ces sentiments même s'il s'agit sans doute de la personne la plus sincère que j'ai jamais rencontré.

« Trop souvent, ce que nous désirons le plus, est la seule chose que nous ne pouvons pas avoir. 
Le désir nous laisse là, le cœur brisé. Il nous épuise. »

dimanche 29 juin 2014

Anniversaire des filles – Part. 2

Professionnellement parlant, ce premier samedi de soldes fut juste épique. 

Tout d’abord, on a rattrapé tout le retard qu’on avait pris dans le chiffre mensuel pour atteindre notre objectif et même plus encore ! Nous avons carrément établit un record de vente ce qui est juste miraculeux compte tenu des derniers jours ce qui nous permet d’aborder le début de la semaine prochaine sous les meilleurs auspices.

De mon côté, j’ai considérablement remonté mes statistiques personnelles de vente en vendant un sac et en réussissant à caser mes produits d’entretiens à chaque vente ! Et le must du must : je suis tombée sur des clients adorables qui m’ont considérablement reboosté par rapport aux sales cons à qui j'ai eu à faire ces derniers jours.

Un de mes clients a même été jusqu’à aller voir ma responsable pour lui faire des compliments à mon propos sur le fait que j’étais réellement qualifiée et très sympa. Que demande le peuple ? 

Un autre m’a demandé mon prénom à la fin de la vente pour me remercier chaleureusement en disant qu’il reviendrait forcément vers moi s’il avait besoin de quoi que ce soit, toujours devant ma responsable. Enfin, la dernière cliente du magasin a été d'une gentillesse exemplaire et je suis notamment tombée sous le charme complet de son petit garçon qui me renvoyait mes sourires au travers de sa poussette. J'aime mon boulot ! 


L’anniversaire des filles fut sous le signe d’une ambiance très particulière étant donné que nous nous trouvions tous dans un lieu inconnu, bien loin de nos repères habituels
Et puis surtout elle a été marquée par un tournant plus qu’amical dans ma relation avec R. vu que nous avons passés la majeure partie de la soirée à flirter ensemble.

Au cours de celle-ci, on a décidé de se lancer dans un marathon shooters/poppers qui nous rendu un peu plus audacieux que prévu. Je pouvais alors sentir ses mains caressant légèrement mon dos au travers de ma robe et j’avoue que c’était loin de me déplaire. Ainsi, j’étais sur ces genoux quasiment tout le temps et dès que nous étions loin l'un de l’autre, on s’envoyait des regards enflammés et des sourires charmeurs.

Alors que je m’étais isolée pour checker mon portable dans la « pièce réservée aux manteaux et affaires en tout genre », R. en a profité pour me rejoindre, fermer la porte et me plaquer contre le mur en se rapprochant de plus en plus de moi… 

Alors que j’attendais – enfin – notre premier baiser, celui-ci s’est contenté de se rapprocher jusqu’à ce que l’on soit l’un contre l’autre pour finir par me murmurer au creux de l'oreille : « il se passera rien » avant de me laisser en plan et de quitter la pièce. Le pire étant qu’il a continué à me dévorer du regard toute la soirée alors que je décidai de m’éloigner de ce jeu légèrement malsain. Mon dieu mais c’est quoi le problème des hommes d'aujourd’hui ? 

Je l’avoue, j’ai fini par quitter la soirée un peu blasée en me résignant à lui envoyer un message « N’en profite pas pour fumer pendant que je ne suis pas là ! Je mènerai l’enquête ;) »  et à l’heure qu’il est je n’ai toujours pas de réponse… 


PS : Histoire de clôre la soirée en beauté, je me suis fait voler mon autoradio.. Enjoy !

Anniversaire des filles – Part. 1

En ce moment, j’ai un rythme de vie assez particulier…

Déjà, je passe le plus clair de mon temps au boulot – 10h par jour en moyenne – et dès que j’ai une minute à moi, j’en profite pour voir mon petit monde
Soit chez Guigui ou, comme ce fut le cas vendredi soir, dans un restaurant indien très sympa situé en plein centre-ville.

Autant dire que dans ce type de restaurant « exotique », tu en as pour ton argent ! 
Ainsi pour moins de 20 euros, j’ai eu le droit à : 1 cuisse de poulet tandoori et ses petites sauces, 1 naan au fromage, 1 mini-cocotte de poulet aux épices, gingembre et oignons confits accompagné de son riz trop bon, pour finir par un thé à la menthe (autant pousser le cliché jusqu’au bout !).

Avant d’aller me coucher ce soir-là, j’ai fait un rapide détour sur Facebook où j’ai eu la surprise de me faire aborder par R. (il n’est pas sorti avec nous de la semaine). 
Celui-ci m’ordonnait alors d’aller au lit histoire que je sois en forme pour la soirée du lendemain. 
Il m’a alors rappelé qu’il tenait évidemment à son fameux pari car « il était prêt à tout pour moi » et notre conversation s’est finie par un « on se voit demain.. » peuplé de sous-entendus.

A ce moment-là, je ne savais pas trop quoi penser de son comportement… 

jeudi 26 juin 2014

Rien ne t'efface, je pense à toi ...

« 116 boutiques, 20 restaurants, 3 espaces enfants :  A******* le centre, 
Ça change des centres commerciaux ! » 

Voilà mon quotidien : les clients qui attendent sagement que les potes s’ouvrent, les vigiles en costume de Men in Black, le soleil qui inonde les vitrines, les écrans géants...
C’est beau, c’est propre, c’est froid. J’adore être d’ouverture et me perdre dans l’infinité de la galerie encore déserte, comme si elle avait été laissé à l’abandon.

Tout commence lorsque je franchis la porte de la réserve, celle qui sépare les « shoppers » des employés. Une grande pièce, à étage, où s’entassent des centaines de boites à chaussures classées par famille (ex : 475 = escarpins) et par ordre alphabétique selon les noms des modèles.
Il y a également une petite cuisine, avec une cafetière bien fatiguée, les casiers du personnel, un lavabo et surtout notre mini-frigo.

Période de soldes oblige, je me tape des horaires de m**** absolue d’autant que le conseil-client a totalement disparu au profit d’une sorte de mission-robot où je dois me contenter - purement et simplement - d’emmener aux clients le pied droit (resté en réserve) correspondant au pied gauche (déjà exposé en magasin) de la paire voulue, de façon à les encaisser le plus rapidement possible.
Le pire c'est que, vu que je suis petite et qu'il faut être présentable H24, je me dois d'être en talons toute la journée ce qui me tue littéralement les pieds...  


Du coté de ma vie perso, rien ne va plus. Comme d’habitude en fait. 
Après un rêve mi-amoureux, mi-érotique avec Y., voilà que je fais des rêves olé olé avec L. ET Jouan ! (comme si un seul ne suffisait pas). 
Même mon subconscient me rappelle que je suis « en manque » et autant dire que ce dernier se révèle être d’une perversité désolante… Bref, il faut vraiment que je fasse quelque chose parce que là je commence sérieusement à me faire flipper. 

A part ça, la situation est au point mort avec R. même si je tente de « déclencher les choses » à coups de messages évocateurs sur notre fameux pari et sur sa présence ou non à la soirée de samedi. D’ailleurs, après moultes réflexions, j’ai décidé de bel et bien aller à l’anniversaire des filles avec Jules et L. de façon à arriver en force, entourés de deux beaux garçons
Oui ce sont mes deux derniers ex, oui c’est glauque… mais je m’en fiche. Et le must du must : R. qui était censé être absent, est finalement présent pour ladite soirée. 

Comme prévu, je n’ai pas de nouvelles de Hugo et je commence à me faire doucement à l’idée que je ne le reverrai sans doute jamais. J'ai les miettes de mon cœur en main et je me dois désormais d'apprendre à recoller tout ça..

mercredi 25 juin 2014

L’important n’est pas de gagner ou de perdre : c’est la manière de jouer.

Putain... Hugo est de retour en ville.

Combien de temps exactement ? Je ne le sais pas, mais il a laissé un message sur Facebook à l'attention de tout le monde pour indiquer son retour...
Encore une fois, mon cœur palpite et se met à espérer qu'on se verra ce week-end parce que ça fait longtemps, que je lui ai peut-être manqué et qu'il préférera passer une soirée avec moi qu'avec ses potes...

Ce week-end, je suis censée (et j'insiste sur le "censée") aller à l'anniversaire commun d'Aurélie, Eva, et Camille, que je n'apprécient guère finalement (à part Aurélie, alias la Brenda de mon cœur). La soirée se passe samedi, dans une maison de plage à 30 min d'ici, ce qui me contraint à prendre la voiture alors que je suis de fermeture ce soir-là...

Et puis, surtout... dois-je prendre le risque d'aller dans la ville d'à coté alors qu'il y a une petite chance pour qu'il me propose de passer la soirée ensemble ? Ou dois-je écouter ma raison et profiter de m'éloigner pour ne pas retomber là-dedans ?
L'avantage d'avoir des amis, c'est que L. (ignorant tout du soudain retour de Hugo) me propose de m'accompagner de façon à ce que je n'ai pas à faire la route toute seule...

Je trouve ça super gentil de sa part d'autant que ça montre qu'il tient vraiment à moi et que je ne suis jamais seule dans mes galères malgré tout.
Cerise sur le gâteau, je sais que ça fera les pieds à Anna de me voir débarquer avec lui à la soirée.. (Mon dieu, je me mets à dire n'importe quoi..) 


A part ça, alors que je ne l'attendais plus, Mickaël se montre de plus en plus demandeur concernant le fait de me connaitre et de me rencontrer bientôt. Il a même été jusqu'à me laisser un message sur ma boite vocale pour me faire "écouter sa voix"...
Au départ, il me faisait comprendre que je m'étais montrée un peu trop impatiente à l'idée de le rencontrer "en vrai", mais jusque-là je me disais que plus on attendrait, plus la transition virtuelle/réelle serait difficile. 

Sauf que là - même s'il n'y a absolument rien entre nous - le fait de voir qu'il veuille faire avancer les choses, ben finalement, ça me fout le trouille. Pourtant en amour, je suis loin d'être le genre de filles à avoir la trouille. D'habitude, j'adore la prise de risques, on me dit téméraire et même un peu trop extravertie. Mais cette année a été tellement prise de tête coté cœur, que je bloque.
Purement et simplement. 

J'ai appris à aimer notre petit lien virtuel : le fait de me réveiller tous les matins en me disant que j'aurai un message, le fait de savoir que je pourrai raconter mes aventures à quelqu'un, le fait que j'aurai un "bonne nuit" tous les soirs...
C'est peut-être bête mais je me suis habituée à cette présence et maintenant, j'ai peur que notre rencontre réelle puisse compromettre notre lien virtuel.

Peut-être que je ne suis pas prête à passer à autre chose ? Sauf que, c'est pas en restant comme ça que j'arriverai à m'enlever Hugo de la tête...


PS : J'ai profité de ma journée de repos d'hier pour - enfin - faire du tri dans mon dressing.. ( = 3 sacs pour Emmaüs !) 

lundi 23 juin 2014

Un week-end à Paris, Part.3

Le dimanche, nous nous sommes réveillées aux alentours de 10h pour profiter d’un petit-déjeuner en famille concoctée avec soin par son oncle et sa tante : croissants, pains au chocolats, tartines nutella/confiture, jus d’ananas, café, thé, chocolat, jus d’orange, jambon, fromage… j’adore me faire réveiller comme ça.

Sur leurs bons conseils, nous avons décidées de nous balader tranquillement dans le quartier du Marais où les boutiques sont toutes ouvertes (même le dimanche !) et où l’ambiance y est vraiment particulière. En marchant au détour des petites rues, nous sommes tombées sur un petit marché où nous avons – encore une fois – craquée pour des vêtements. 

Je m’en suis tirée avec une robe blanche absolument merveilleuse et un haut hyper-méga tendance couleur corail qui sera idéal pour le boulot. Et le mieux dans tout ça : je m’en suis sortie pour 20 euros. Tu m'étonnes que les parisiennes ont du style..


Après nous être perdues pour la énième fois, nous avons décidé de nous poser dans une petite brasserie méconnue où tout était fait maison et j’y ai mangé une salade succulente : laitue, bacon grillés, reblochon, œuf sur le plat, œufs durs et tomates. Le petit plus non négligeable : la terrasse était équipée de brumisateurs automatiques qui nous rafraichissaient toutes les 4 minutes pour notre plus grand bonheur.

Laura voulant absolument aller au Louvres, j’ai un peu « cédé » (car perso je l’avais déjà fait) et nous avons pris direction la Ligne 1 en faisant un petit arrêt au Starbucks du coin
Arrivées au musée, nous avons été directement voir la Joconde (le must du must d’après Laura) et je me suis pris au jeu en voulant à tout prix voir l’aile consacrée à l’histoire égyptienne. 

Ne me demander pas pourquoi, j’ai toujours adoré cette période : les différents dieux, les mythes et légendes, la beauté des égyptiennes, les momies, les pyramides, la vie de la cité.. ça m’a toujours fascinée. Après cela, je suis rentrée prendre mes affaires direction la Gare pour un retour à la réalité dans un mélange de fatigue, d'envie de raconter mon week-end aux potes et de joie à l'idée de retrouver mon petit chez-moi...

Un week-end à Paris, Part.2

Je ne sais pas pourquoi, au détour d’une conversation, j’ai abordé le manoir de Paris, réputé comme étant légendaire et assez effrayant. 

Contre toute attente, Laura était super-méga motivée et voulait à tout prix y aller. Nous avons donc quittées en trombe les Champs-Elysées pour prendre le premier métro (avant même que je puisse rentrer dans le superbe Sephora !) direction Rue de Paradis. 

En tant que non-connaisseuse de Paris, nous n’avions aucune idée d’où nous mettions les pieds.
Or il s’agit là des quartiers craignos de la capitale où tu te fais accoster par une dizaine de dealers à la seconde, et ce à chaque mètre parcouru. Après une petite trouille à traverser le quartier inquiétant au possible, nous sommes arrivées devant le seul et l'unique … Manoir de Paris


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Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit de visiter chaque pièce du gigantesque manoir, en étant plongées dans une semi-obscurité (parfois totale), peuplée de monstres et fantômes effrayants.
Ainsi, des personnages maléfiques et/ou des cadavres vous racontent des rumeurs terribles sur des faits divers ayant eu lieu à Paris au cours des siècles passés.

J’ai vraiment passé un moment sympa d’autant que nous étions avec deux autres femmes (une mère et sa fille) et le fait de constituer un potentiel « groupe de victimes » permet de créer une certaine connivence où l’on finit tous par se tenir la main et hurler ensemble. 
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Laura en est ressortie énervée et quelque peu blasée alors que j’étais apeurée mais ravie. Mais nous sommes d’accord sur une chose : il faut absolument le faire au moins une fois dans sa vie d’autant que les comédiens incarnant les différents monstres sont assez géniaux. (mention spécial au sexy Frankenstein qui ne voulait pas me lâcher et me soufflait à l'oreille).

Après ça, nous avons décidé de rentrer tranquillement à l’appartement de façon à nous poser un peu (nous n’avions pas arrêtée de la journée !) et prendre le temps de nous préparer pour la soirée. 

Je passerai donc sur cette soirée quelque peu chaotique mais qui n’a rien entaché du week-end. Désormais je le saurai : il est impossible de sortir à Paris le soir de la fête de la musique. Tout est bondé à craquer, les gens sont bourrés, et surtout il y a des émeutes de folie dans le métro ce qui rend juste le tout insoutenable (sans compter mon mal de pieds lié à mes p****** de talons qui m’achevait déjà bien assez comme ça). 

Malgré tout, on a passé quelques moments cultes en mangeant des crêpes le long de la Seine (après que deux food-trucks se soient fait fermés par les flics pile au moment où nous devions être servies), en visitant une boite en mode VIP parce que le patron nous trouvait mignonnes, et en se faisant inviter à une soirée par deux parisiens qui ont arrêtés leur voiture en plein milieu de la rue juste pour nous parler.

Nous sommes donc rentrées aux alentours de 3 heures pour une passer une nuit bien méritée…

Un week-end à Paris, Part.1

De retour d’un week-end génial et dépaysant à souhait… c’est exactement ce dont j’avais besoin !
Je suis arrivée sur Paris samedi matin aux alentours de 10h et je me suis débrouillée comme une chef niveau métro pour retrouver Laura directement chez sa tante. 

L'appartement de son oncle et sa tante est juste super cool, style "artiste-bohème" et est située dans un quartier de Paris assez sympa et bien placée : le Chevaleret. 
Beaucoup de monde logeait sur place ce week-end puisque les petits-cousins et cousines étaient également de passage en ville pour le concert "exceptionnel" des One Direction.

Je dois dire que c’était très sympa d’être hébergé chez eux : ils sont adorables, accueillants et très généreux. Moi qui suis d’ordinaire pudique (surtout devant les familles des potes), je me suis directement sentie à l’aise, un peu comme si je faisais partie de la famille. 
Après avoir déposé mes affaires, nous avons été directement à « Créteil Soleil », un des grands centres commerciaux de Paris, et surtout un des seuls comportant la fameuse enseigne Primark. Et nous n’avons pas été déçues : cette boutique est juste exceptionnelle !

5800 m² de vêtements et accessoires tous plus beaux les uns que les autres, à un prix défiant toute concurrence, que demander de plus ? Après avoir bravé la file d’attente, nous nous sommes directement dispersée chacune de notre côté histoire de balayer le terrain en long, en large et en travers malgré le fait que c’était juste bou-rré de monde. Du genre comme c’est pas permis.

Et là c’était parti : et vas-y qu’on se bat pour trouver notre taille, qu’on se change directement dans les rayons, qu'on s'appelle pour se retrouver et se donner des conseils sur tel ou tel article...


Résultat des courses : 3 robes (dont 1 achetée à Jennyfer juste avant), 1 paire de chaussures, 2 sacs à main, 1 montre, 1 collier, 1 paire de lunettes de soleil, 1 paire de fausses lunettes de vue (pour faire genre) et j’en passe… Tout cela pour la modique somme de 68 euros !!!!!

Suite à ça, toutes fières de nos achats, nous avons décidé de redéposer nos sacs à l’appartement avant de filer en mode touristes vers la Tour Eiffel. Après quelques photos en bonne et due forme, nous nous sommes posées en terrasse d'une brasserie typiquement parisienne, située dans un des quartiers les plus chics de Paris. 

Après avoir bien (trop ?) mangées, nous nous sommes dirigées tant bien que mal vers les Champs-Elysées sous un soleil de plomb. Nous nous sommes perdues, retrouvées mais nous avons surtout bien rigolées. Nous nous sommes beaucoup confiées nos boulots respectifs (qui se passent très bien) et surtout notre solitude amoureuse et nos relations à forte tendance chaotique.
Pour ma part, il a fallu que je raconte la fin de l'histoire avec Hugo, l'incident avec Jouan, et récemment le cas R.

Pour une fois, je ne suis pas la pire car - attention - Laura fréquente un quadra. (so cliché !).
Oui, elle est actuellement la « maitresse » d’un homme marié de 40 ans (avec enfants) qu’elle a connu par le boulot. Gros bémol, elle est moitié tombée amoureuse de lui et se retrouve coincée dans une situation où elle oscille entre le « tout est possible, l’amour est plus fort que tout » et le « c’est voué à l’échec, je suis une fille désespérée…».  Ça ne vous rappelle rien ?

Histoire de lui changer les idées, je l’ai plus ou moins forcée à s’inscrire sur Tinder pour lui donner un peu de lien social « l’air de rien ». Nous avons également profitées d’être de visu pour nous planifier d’autres week-end, notamment un début septembre (date de mes vacances !) à Port Aventura, célèbre parc d’attractions situé en Espagne. Ça promet... 

samedi 21 juin 2014

Paris est magique !

On y est enfin ! Tellement heureuse... 
Tonight gonna be a good night ! ♪ (...)


vendredi 20 juin 2014

Lettre à Sam.

Avant-hier soir, j’étais en mode totalement nostalgique, et je me suis mise à gamberger sur tout et n’importe quoi… Ma mélancolie aidant, je me suis mise à écrire une lettre à propos de LA déception qui m’avait frappé ces derniers mois : l'éloignement de Sam. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai juste ressenti le besoin d'écrire..

« Il y a des relations que l'on croit indestructible. Une amitié par exemple. Celle qui n'a aucun nuage au tableau depuis qu'elle est née. Celle qui nous donne le sourire quotidiennement, qui nous écoute, nous conseille, nous comprend, nous connait. Il n'y a pas si longtemps, je disais encore que cette amitié était l'idéale, que je ne lui imaginais pas de fin. Et pourtant. En quelques semaines, voire même quelques jours, tout a basculé. A partir du moment où il s’est mis en couple, il a décidé de m’exclure totalement de sa vie, comme si notre amitié n’avait été rien d’autre qu’une bouée de secours le temps qu’il trouve « une personne qui veuille bien de lui ».

Un changement brutal, une absence, un silence, une parole, une incompréhension, une dispute. Puis vient la déchirure. Celle qui fait mal, qui laisse une trace, que l'on n’effacera pas, que l'on ne comblera pas. Pourtant, il me manque.. A qui la faute ? A moi ? A lui ? A nous ? Voilà où on en arrive quand il n'y a plus de discussion. On ne sait pas. On ne sait plus. Démêler le vrai du faux de nos impressions. Trouver des réponses à nos questions... Je pensais qu’il finirait par revenir lorsque la tempête se serait calmée. Moi, je l'ai fait. Tu m'as envoyé balader. Je suis revenue une autre fois. Tu m'as ignorée. Alors, je me cherche des consolations en me disant que je me suis trompée sur toi, sur nous, sur notre soi-disant « lien spécial » qui fait qu’on se considérait comme des prétendues âmes-sœurs.


Il a eu le mérite d’être celui qui m'a fait pleurer avec ces paroles réconfortantes et ses bêtises. Celui qui m'a fait ouvrir les yeux sur certaines choses et personnes. Celui qui savait me surprendre. Celui qui me comprenait, m'acceptait et me respectait. Celui qui m’a fait découvrir de belles musiques. Celui qui vénérait le pâté autant que moi (même à 3 heures du mat’!)… Il n'y a plus rien de tout ça aujourd'hui. La complicité n'est plus, les fous rires se font rares, les messages sont devenus inexistants» 

J’ai donc décidé de lui envoyer le texte de but en blanc. Il m'a dit qu'il ne se doutait pas que je pensais ça de lui, de nous et qu'on devait se voir pour en parler face à face. Pourtant, je sais que ça ne changera rien : trop de temps a passé et il a eu la lâcheté de s'éclipser au moment où, pour une fois, c'est moi qui avait besoin de lui. Et ça, je ne lui pardonnerai pas. 




« Il était mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest. Mon midi, mon minuit, ma parole, ma chanson... »

   « Dis donc, t’es célibataire depuis un temps record ! » (merci de me le rappeler L.)

Oui, jusque-là, je me suis toujours donnée corps et âmes aux quelques mecs qui ont traversé ma vie. Au point de faire une fugue à l’autre bout de la France du haut de mes 15 ans, au point de tenir une relation à distance pendant plus d’un an, au point de délaisser mes amis, au point de me rendre malade comme je le fais actuellement.. 

Alors, j’ai décidé que le mieux était l’abstinence. Risque zéro concernant la souffrance et les déceptions. Certes, à 22 ans, c’est un peu triste, mais je pense avoir vécu assez de désillusions pour les dix prochaines années, au moins. Pourtant, dès que j’ai appris qu’IL était bientôt de retour – même si c’est pour peu de temps – il m’est apparu que l’abstinence, pour oublier un mec, ça ne marche absolument pas. Je dois donc apprendre à ne donner que mon corps, et à garder mon âme rien que pour moi. 

Après tout, un coup d’un soir ne doit pas être difficile à trouver… mais avant même d’être passé à l’acte, je me trouve déjà des excuses : et si la capote craquait et que je me retrouvais avec le sida ? et si le gars m’attachait dans sa cave ? et surtout… et si je m’attachais encore ?

Après tout, mon dernier vrai amour (Jules) était déjà censé être un coup d’un soir ! 
Résultat, au bout de deux mois, on se disait « je t’aime » et on ne pouvait se passer l’un de l’autre. 
Afin d’éviter un nouvel incident amoureux, il faut donc à tout prix que je trouve une solution pour éviter de m’attacher et d’échafauder des plans avec le prochain arrivant.   


En gros, il y aurait deux règles de base :

- Espérer tomber sur un mauvais coup : le problème c’est que ça, on ne le sait jamais d’avance. Et en même temps, le but d’un coup d’un soir est de prendre un peu de plaisir, donc si le mec est nul, ça n’a aucun intérêt. Pffff, c’est compliqué la vie.

- Et surtout, le plus important, ne pas se faire de films : Pour ma part, j’ai une tendance assez prononcée en la matière. Alors oui, vous allez me dire que toutes les filles se font des films. 
Mais moi je me fais carrément des séries de 8 saisons, de 24 épisodes, de 40 minutes chacun. Mais qui me jettera la pierre ? Après tout, je ne dois pas être la seule à accoler mon prénom au nom de famille du mec pour « voir si ça sonne bien ». Ou d’imaginer raconter notre rencontre à notre mariage – voire pire – à nos enfants. 

Enfin voilà, tout cela reste de la théorie et, tout le monde le sait, c’est toujours plus facile que la pratique. L’idéal serait que je me lance, d’autant que je suis physiquement en manque.
Mais toujours pas, je continue à me trouver des excuses parce que j’ai la trouille et que je ne veux pas devenir une « fille facile ». Humm…
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Dans le même temps, R. m’a relancé hier soir par message (il est en déplacement dans le sud de la France) :

- R : Toujours pas fumé, je galère ! On dit dans 4 mois :p
- Moi : Haha t’inquiète t’as le temps d’oublier, mais j’avoue Beau Gosse !
- R : Franchement mon collègue fume devant moi, j’ai trop envie mais je pense à nous deux ^^
- Moi : N’importe quoi ^^ mais tiens le coup n’empêche, hop hop !
- R : Non mais c’est trop dur, mais je résiste grâce à toi … ;)
- Moi : Dis donc t’as l’air motivé !
- R : A mort ! Grace à toi !
- Moi : Et en quel honneur t’es motivé comme ça ?
- R : Pour la forme ^^ Non en vrai je t’expliquerai !
- Moi : Ca veut rien dire ça pour la forme…
- R : Non non mais bon, je galère ^^, on se voit ce week-end si tu veux…
- Moi : Je suis sur Paris ce week-end :)

Il y a également Florian qui me recontacte depuis peu, et qui est venu m’aborder hier sur Facebook : « il faut qu’on se capte, ça fait trop longtemps !! Ta petite tête me manque ! » 

Affaires à suivre…

mercredi 18 juin 2014

Partir.. pour mieux revenir.

"J'aimerais te dire de prendre un atlas, d’ouvrir une page au hasard, de réserver ton billet d'avion, de préparer ton sac à dos et de poster ta lettre de démission sur le chemin de l'aéroport. Mais je sais que ça n'est pas aussi facile..."

Ça nous arrive à tous. Ces moments de ras-le-bol, l’envie de tout envoyer balader. 
On échafaude des scénarios sans forcément se donner les moyens de les réaliser par peur de franchir le pas. Et puis, un jour, quand certains facteurs nous le permettent, on cesse d’avoir peur.

Là tout de suite, je me sens à l’étroit dans ma vie telle qu’elle est. Je ne me sens pas à ma place comme ça. J’étouffe. J’ai besoin d’air. D’un air nouveau, plus frais, plus vivifiant, plus vivant.

Vous l’aurez compris, je (re)pense Hugo, je (re)respire Hugo.. bref, je (re)vis Hugo.
J’ai l’impression que quand le reste du monde va mal, au bout d’un moment, le reste du monde finit par avancer. Moi, en revanche, je reste juste plantée-là à me morfondre en étant incapable de tourner cette putain de page et ce, malgré le temps qui passe. 


Même mes amis me blasent et limite ça m’a soulé de voir tout le monde hier chez Guigui.
Même mon travail m’énerve, ça me soûle de ne jamais pouvoir mettre de jupes courtes, de shorts, de jeans, de trucs un peu « modes ». En gros, j'oublie 99% de mon placard 6 JOURS PAR SEMAINE. Et, précision, je suis payée moins que le smic.

Bien évidemment, je dois toujours être gentille, polie, souriante, dire oui à tout et m'écraser, et faire des courbettes aux gens énervants au possible, qui ne connaissent ni l'amabilité, ni la politesse. (L'avantage c'est qu'un client agréable constitue le soleil de ma journée).

Cerise sur le gâteau, je bosse toujours le samedi (sauf cas exceptionnel) ce qui m’empêche de prévoir quoi que ce soit. Et quand j’ai enfin un week-end (comme celui qui arrive) tous les éléments se dressent contre moi :

De 1, la SNCF fait grève, allez, évidemment ! COMME PAR HASAAAARD.
De 2, certains bars parisiens ont décidé de boycotter la fête de la musique face aux trop nombreux contrôles et pressions de la part des autorités le reste de l’année. LOOOL.


En gros, j’ai juste envie de rester sous la couette. Ou de prendre un sac avec quelques vêtements, la CB et sauter dans la voiture pour rouler, rouler, rouler… loin de tout.

 PS : Laura vient de m’appeler pour me dire que d’ici samedi, j’aurai FORCEMENT un train...

 *fingers crossed* 

mardi 17 juin 2014

Il faut se quitter souvent pour s'aimer toujours.


  « Il me manque. C’est atroce, il me manque tellement. C’est pas par vagues, 
C’est constant. Tout le temps, sans répits ».
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lundi 16 juin 2014

- Girls just wanna have fun - Part.3

"Les personnes auprès desquelles nous voulons être mettent un point d'honneur à nous fuir."

Comme prévu le réveil du dimanche fut difficile. Très difficile et je me suis "trainée" toute une partie de la journée à ne strictement rien faire.

J'entends par là m’enchaîner des épisodes de Grey's Anatomy, perdre mon temps sur Facebook à mater le profil de telle ou telle personne, écouter de la musique et rester à gamberger sur mon canapé à propos de Hugo. Vous noterez que rien n'y fait, là-dessus j'en reviens toujours au même point.

Histoire de me changer un minimum les idées, j'ai décidé de faire un peu de ménage et j'ai accepté d'aller regarder le match de la France (premier de la coupe du monde !) , avec les gars, chez R. 
En effet, celui-ci m'a invité dans l'aprem après une conversation Facebook des plus bizarres :

R : Viens on fait un pari ! Je te parie que j’arrête de fumer !  
Moi : Et on parie quoi ? ^^
R : Mmh..  bah si je perds tu voudrais quoi ?
Moi : Non plutôt si tu y arrive tu voudrais quoi ? Vu que c’est à toi d’arrêter c’est à toi de décider !
R : J'en sais rien mdr. J’ai juste envie d'arrêter... Mais faut que je trouve un truc qui me motive ^^
Moi : Allez un peu d’imagination !
R : Ok je sais si je fume tu me fais la plus grosse baffe, de toutes tes forces. (en vrai je préférerai parier de l’argent !)
Moi : Naan sérieux une baffe?? Trop bien !! J Et si tu y arrive ? (je veux pas de baffe en retour !)
R : Ah ok mdr. Si j’y arrive… toi et moi / 1h / enfermé dans une chambre.

Ok... heu c'est un délire ou dois-je comprendre un réel sous-entendu ? Je l'avoue, je suis rentrée dans le jeu dans un mélange de surprise, de curiosité et de flatterie. 
      P. a proposé d'être mon chauffeur de la soirée, ce que j'ai accepté avec plaisir vu que - encore une fois - j'étais la seule fille et que j'avais réellement la flemme de prendre ma voiture. 


      Arrivés là-bas, nous nous sommes retrouvés pile poil à l'heure du match, en petit comité : R., P., L., JR, Jules, P-A, Alex et moi. Le must du must : il y avait plein de gâteaux apéros et surtout des crêpes, données par les parents de R. (qui sont boulangers) juste excellentes. 
      Sachant que je n'avais pas été capable d'avaler quoi que ce soit de la journée, c'était juste jouissif de pouvoir manger un truc tout prêt, sans avoir besoin de préparer quoi que ce soit. (même si dans ces moments-là, je suis prête à tout.)

Les gars m'ont notamment fait téléchargé une application qui m'a directement rendu accro : DuelQuiz. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un jeu social qu'on joue à deux,avec des amis connectés depuis leur smartphone, pour s'affronter autour de questions portant sur des thèmes particuliers que chaque partenaire choisit à tour de rôle : Sciences exactes, Corps et âmes, Croyances et superstitions, A table, Autour du monde, Au fil des siècles, Divertissements et Médias, Séries TV... 

Du coup, j'ai passé la soirée à jouer à ça, ce qui nous a fallu des petites compétitions donnant lieu à un mix entre fierté et mauvaise foi. Je dois même avouer que j'y ai passé une bonne partie de l'aprem d'aujourd'hui... (moi qui me moquais des addicts de Candy Crush !). 
En tout cas là encore, il s'agissait d'une très bonne soirée permettant de clore parfaitement ce week-end.

PS : Florian a essayé de m'appeler 2 fois samedi soir et 1 fois dimanche aprem... (je n'ose pas rappeler).

"Ne parle plus de moi, ne me cours plus après… à moins que tu sois prêt à m’attraper."

- Girls just wanna have fun - Part.2

« Les hommes ont peut-être découvert le feu, mais les femmes 
ont découvert qu'on pouvait jouer avec. »

A vrai dire, j’ai des souvenirs très flous de la soirée de samedi sans doute liée au mélange d’ivresse et de fatigue dans lequel j'étais suite à ma semaine assez chargée. 

Avant la soirée, Jules m’avait invité à manger chez lui pour s’excuser de son comportement blasé de ces derniers temps lié à ces histoires d’amour pourries (comme si j’étais un exemple haha). 
Même s'il ne me devait absolument rien, je dois avouer que j'étais contente d'aller manger chez lui d'autant que, comme d'habitude, il a mis les petits plats dans les grands : vin blanc, olives, petits toasts chavroux/currys et une salade de crudités comme j’aime. Juste parfait. 

Après ça, nous avons été cherché P-A et Elo. étant donné que j’avais accepté d’être le chauffeur de la soirée concernant l’aller (le retour était encore assez incertain dans mon esprit).
Ensuite, direction la soirée… et comme d’habitude, la nuit fut marquée par des événements marquants, aussi bien dans le sens négatif que positif.

Ainsi d’une manière à la fois hilarante et dangereuse, Lulu est tombée en plein sur le coude pendant que nous jouions tous au « jeu de la chaise » (version remastérisée de la chaise musicale où il faut aller chercher l’objet choisi par l’animateur et revenir le plus vite possible à sa place). 
Celle-ci est vraiment mal tombée et elle souffrait tellement que nous avons été à deux doigts de l’emmener aux urgences. 
On a donc passé - avec Elo. et Dav. - une bonne partie du début de soirée à la soigner et à s'occuper d'elle alors qu'elle avait réellement l'air de souffrir le martyr. 


Ensuite, Elo n’a pas trouvé mieux que de confronter Y. sur le fait qu’il l’avait totalement évincé de sa vie ces derniers mois et qu’elle a du mal à comprendre la situation. Ils se sont donc isolés pour parler tranquillement.. Sauf qu’Anna n’a pas supporté ce rapprochement et a littéralement pété un plomb donnant lieu à une énième crise de larmes et à ses plaintes incessantes à qui voulait bien l’entendre. (comme par hasard ces derniers jours, Jouan est devenu son nouveau confident LOL). 

Pour ma part, cela ne m’a pas empêché de passer une mauvaise soirée d’autant que j’ai eu l’occasion de faire certaines mises au point. Ainsi, alors que je parlais à Y. de choses anodines et que je lui disais que, même si on se parlait pas souvent, il restait un de mes vrais potes et que j’étais contente que ça aille pour lui dans sa vie, il en est venu de lui-même à parler d’Hugo

Apparemment, il sait. Une bonne partie de l'histoire en tout cas. Et j’ai eu le droit à une super déclaration d’amitié comme quoi même s’il s’agissait de son frère, il ne fallait pas que j’hésite à me tourner vers lui si j’avais besoin d’un support. 
Il a enchainé sur le fait qu’il était conscient qu’Hugo était quelqu’un de spécial, qu’il avait constamment un masque (même sa famille lui dit apparemment) et que, vu qu’ « il le connait depuis qu’il est né » (= perspicacité alcoolisée quand tu nous tiens), il pourrait m’aiguiller si besoin.


Je lui ai ainsi avoué que cela faisait des mois que je me prenais la tête pour pas qu’il soit au courant et que j’avais fait la leçon à certaines personnes du groupe pour qu’ils se taisent à ce sujet. Cette conversation m’a beaucoup touché et m’a bel et bien prouvé que Hugo avait parlé de moi. Encore une fois je me pose la question : quel intérêt de parler d’un plan cul à sa famille si ce n’est pas plus ? Autant dire que j’ai hâte de voir s’il va ou non revenir vers moi étant donné qu’il est de retour dans 10 jours pour le week-end du 28-29 juin. 

J’ai également profité de mon ivresse audacieuse pour parler à Jouan du fait que c’était débile de sa part qu’il soit distant avec moi juste après un coup d’un soir. 
Après tout, ce n’est pas parce qu’on s’est vus tous nus une seule et unique fois que ça doit mettre en péril notre « amitié ». Il a très bien réagit et m'a affirmé qu'il n'y avait absolument aucun problème, ce qui m'a quand même conforté. 

Enfin, j’ai participé avec les gars à un concours de shooters et de poppers où j’ai finit mal… très mal. Au point que le dernier verre m’est resté en travers de la gorge (tout comme Y. étant donné qu’on s’est battus pour avoir de l’eau) ce qui m’a valu un détour par la case « toilettes » où je n’ai pu m’empêcher de tout recracher. Heureusement, personne ne m’a vu et je suis sortie de là plus que discrète que jamais... comme si j'étais de la première fraîcheur. 

Sinon, je me souviens m’être laissé embrasser furtivement par P., avoir dansé collé/sérré avec Dorian (le cousin de Lulu) et avoir été la première à souhaiter l’anniversaire de L. en lui faisant le plus gros hug du siècle... Bref, encore un week-end bien rempli.   

- Girls just wanna have fun - Part.1

Commençons par le commencement : la soirée de vendredi soir.

Nous nous sommes retrouvées toutes les 3 (avec Elo. et Lulu) aux alentours de 19h pour la « soirée-filles » organisée par le cinéma lors de l’avant-première du film « Triple Alliance ». 

Pour commencer, nous avons eu le droit à un buffet avec cocktails, petits fours et compagnie au cours duquel on s’est gavés en racontant les derniers potins du groupe. 
Après ça, un « shooting photo » était offert et nous nous sommes précipitées pour commencer notre mini-séance en faisant que de demander au photographe de recommencer parce que « on est trop moches sur celle-là ! ». Tout cela pour finir par commander la toute première photo. 
(chieuses un jour, chieuses toujours...) 

Enfin, nous avons rempli des bulletins pour un tirage au sort et nous avons assisté à une démonstration de zumba assez sympa, d’autant que j’y ai croisé l’ex de Sam que je connais un peu et avec qui j’ai discuté rapidement. Le moment tant attendu est alors arrivé et nous avons commencé à prendre place pour visionner le film. Mais juste avant, il y avait le résultat du tirage au sort… Le 1er prix est justement revenu à l’ex de Sam, le 2ème à une sombre inconnue et le 3ème… à notre Elo. nationale ! Limite j’ai hurlé pour elle dans la salle comme si j’avais remporté le prix à sa place. Au final, celle-ci a gagné une visite de caves avec dégustations, un shooting photo avec un professionnel, deux pass pour un spas, et des places de cinéma.. Chanceuse. Le film a alors pu commencé..


Synopsis : Carly découvre que son nouveau petit ami Marc est un imposteur, lorsqu'elle rencontre accidentellement sa femme, Kate. Carly va se prendre d'affection pour elle, et leur improbable amitié va se renforcer encore un peu plus lorsqu'elles réalisent que Marc les trompe toutes les deux avec une autre femme, Amber. Les trois femmes vont joindre leurs forces et mettre au point un impitoyable complot pour se venger.

En effet, il s’agit là d’une comédie cliché au possible mais cela ne nous a pas empêché de bien rigoler d'autant que Lulu commentait quasiment toutes les scènes avec beaucoup d’humour et ses expressions faciales et gestuelles étaient juste hilarantes. A la fin, nous nous sommes rendus compte que le buffet du début de soirée ne nous a pas empêché de ressortir de là en crevant la dalle ce qui nous a « obligé » à nous poser au Mcdo le plus proche. De là, nous avons décidé de poursuivre la soirée dans le centre pour tenter de retrouver le « bar-taverne » de la dernière fois pour montrer l’endroit à Elo., et lui faire goûter un de ces fameux rhums-arrangés. Ayant surestimé notre (merveilleux) sens de l’orientation, nous avons passé une bonne heure perdue dans les rues à chercher ce p***** de bar qui semblait avoir disparue de la surface de la planète. 

Après être repassée 4 fois devant les mêmes noms de rue, et réalisant que nous tournions alors en rond, je me suis décidée à demander mon chemin pour finir par retrouver le fameux bar. Nous nous sommes alors posées, commandant chacune un shooter, avant de finir par partir assez vite car la chaleur à l’intérieur était juste étouffante et qu’il n’y avait pas de place pour se poser à l’extérieur. Après ça, même parcours que la dernière fois, nous sommes retournées au bar « spécialiste du mojito » où nous nous sommes fait aborder par une table de mecs et où l’on n’a pas pu s’empêcher de remarquer que le serveur était juste trop trop beau.  

Film : Triple Alliance
Ayant des envies de prises de risques, nous nous sommes décidées à commander un cocktail totalement inconnu pour nous : le Sex and the city (à ne pas confondre avec le Sex on the beach)…  Et il s’est révélé totalement dégueulasse avec un mélange de pamplemousse et de jus d’orange acide au possible. On a beaucoup rigolé notamment lorsque Lulu, ne sachant pas lire une carte d’alcool, s’est écriée tout fort : « Les filles, c’est quoi du KU-RA-KAO ?? », au lieu de prononcer correctement « curaçao » (qui, pour les incultes, se prononcent « curasso »).  L’anecdote était tellement marquante que j’ai profité de l’occasion pour choper le fameux serveur par le bras et lui raconter l’exploit au creux de son oreille avant de lui décrocher mon plus beau sourire.

C’est à ce moment-là que le reste du groupe nous a rejoint (ils se faisaient un before chez R. pendant notre soirée filles) et a débarqué dans le bar pour nous dire bonjour. Là encore, la chaleur était juste étouffante et les gars ne voulant pas rester là, nous avons décidé de tous sortir prendre l’air et nous poser autre part. Quelques mètres après être sortis du bar, nous nous sommes rendues compte avec les filles que nous avions carrément oubliées de payer… Dans un mélange de fou rire et de stress à l’idée qu’on nous attrape, on s’est mis à courir à travers la rue comme si nous venions de réaliser un braquage à mains armées. 

Heureusement, le ridicule ne tue pas… mais il provoque de sacrés éclats de rire ! 

Série : Sex and the City

vendredi 13 juin 2014

Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore..

Préparation des soldes oblige, cela fait déjà une semaine que je bosse exclusivement en réserve : étiquetter les chaussures, vérifier les pointures, ranger les boites… Certains pourraient s’en plaindre, mais personnellement j’aime ça, et ces jours-ci je ne vois pas le temps passer.

Cela me permet de me plonger dans mon petit monde de réflexion et gamberger sur ces derniers mois. Globalement, je me dis que je n'ai "rien loupé" étant donné qu'aucun des garçons que je fréquentais récemment n'avait l'air d'être de prêt ou de loin l'homme de ma vie. J'avoue qu'il y en a un à qui j'ai repensé.. Florian. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment mais, à part Hugo, c'est le seul avec qui je me sentais assez bien et avec qui je pouvais vraiment parler sérieusement, même si je ne pouvais pas le supporter quand il était en soirée. Coincidence ou pas, il m'a justement envoyé un sms aujourd'hui après des semaines d'ignorance : " Plage 16h ? On a un van ^^ bisous." Trop bizarre.. alors que je parlais justement de lui hier soir avec Jules...
J'ai répondu simplement que je travaillais cette aprem et que j'avais déjà des plans ce soir, mais que je le reverrai avec plaisir dès qu'il sera disponible.


En tout cas, ces heures supplémentaires de boulot - je travaille 40h au lieu de 25 pour les soldes - me permettent de prendre du recul par rapport à tout ça et de me concentrer sur ma vie professionnelle. En effet, commercialement parlant, on sent qu'on rentre dans une période inhabituelle. Un mélange d’appréhension et d’excitation, qui nous oblige à donner le maximum pour faire encore et toujours plus de chiffre. Et j’adore ça. L’ambiance avec les collègues est toujours au beau fixe et j’aime vraiment l’équipe que nous formons. Ma responsable gère très bien la situation et nous motive toutes à nous dépasser ce qui renforce notre esprit d'équipe (qui était déjà au top). Enfin hier soir, petite soirée tranquille chez Guigui en très petit comité : P-A (pas celui d'Elo, l'autre), Guigui (évidemment), Jules et brièvement P. 

Nous avons ainsi vu les petits changements de son appartement et nous avons regardé le premier match de la Coupe du monde en parlant de tout et de rien. Ainsi, le sujet « Hugo » est revenu sur le tapis car nous nous sommes mis à discuter de ceux qui avaient une carrière à « caractère exceptionnel ». P-A, qui le connait bien, a parlé du fait qu’il ne savait pas gérer son argent car ses opportunités professionnelles lui étaient tombées dessus, et qu’en 6 mois il était devenu « connu » avant même qu’il ne s’en rende compte. Voilà, voilà...


PS : Je n'ai pas trouvé de robe à H&M mais j'ai craqué pour une blouse lavallière bleue marine...