A la base, j'étais censée retrouver Laura S. en centre-ville pour boire un verre tranquillement, tout en nous racontant nos derniers désastres tant sur le plan amoureux que professionnel. Comme à notre habitude, nous avons évoqués nos malchances avec la gente masculine : elle est follement amoureuse d'un quadra dont elle est la "maîtresse" qui ne quittera sans doute jamais sa femme, tandis que je reste coincée sur "le cas Hugo" que je n'aurai sans doute jamais.
Après exactement deux verres (1 mojito et 1 coupe de champagne), et n'ayant dîner ni l'une ni l'autre, nous nous sommes encouragées mutuellement à envoyer des messages douteux à nos targets respectives. Pour elle, il s'agissait d'un ultimatum comme quoi elle ne pouvait pas rester très longtemps dans ce genre de situation, tandis que je prenais mon courage à deux mains pour envoyer un pauvre "Hey ! Comment tu vas ? :)" histoire de tenter d'avoir un semblant de contact..
Immédiatement après avoir envoyé nos messages, nous avons regrettés notre geste ce qui nous a pas empêché de bien rigoler en se demandant ce qui clochait chez nous pour toujours nous embourber dans ce genre de situation bizarres et/ou compliquées. C'est alors que j'ai croisé par hasard Robin et Douglas - des anciens potes de collège et lycée - qui sont venus "s'incruster" à notre table avec 3 autres potes à eux profitant de l'occasion pour rattraper le temps perdu..
Pour la petite histoire, Douglas et moi avons faillis sortir ensemble à maintes reprises mais aucun de nous d’eux n’avait eu le cran – à l’époque – d’oser avouer ses sentiments. Ainsi, quand monsieur s’est décidé (à l'aube de la 4ème), il avait adopté un ton moqueur qui m’avait fait croire qu’il se foutait de moi et qui m’avait donc conduit à lui foutre un râteau devant tout le monde (alors que je mourrai d’envie de dire oui). Vous comprendrez alors que cette "histoire" avait quand même un bon goût d'inachevé...
Au fur et à mesure de la soirée, les gars ont
enchaîné les verres en se payant une bouteille au bar et Douglas a commencé à
se montrer de plus en plus tactile avec moi. Dès le début, il s’est
mis à m’inviter à danser sur la piste qui était encore vide... et évidemment, je
suis rentrée dans son délire. Plus les gens nous regardaient, plus on se déchaînait comme si nous étions dans notre propre monde et, comme dans
les films, la majorité du reste de la salle (Laura et
Robin inclus) a finit par nous rejoindre quelques minutes après...