Entre temps, j’ai également beaucoup sympathisé avec
leurs deux autres potes : Alexandre G. et « Richard » qui
étaient également dans le même lycée que le mien. Robin et Laura étaient, eux, en pleine
discussion tandis que j’alternais fou-rires et danses effrénées avec le reste de la troupe.
Après quelques verres, Douglas m’a retrouvé
sur la banquette où je me trouvais pour me faire part qu’il avait toujours
regretté de ne pas avoir eu le courage de « me dire les choses ». De là, il a enchaîné en me demandant si je connaissais
la « technique du cobra » ce à quoi j’ai naïvement répondu
« non. » Comme je m’y attendais, celui-ci en a profité pour
m’embrasser aussi furtivement qu’intensément tandis que je me laissais faire en
l’agrippant à mon tour...
Nous avons donc passés notre fin de soirée à nous
bécoter comme des ados sur la fameuse banquette et à discuter à l’extérieur du
bar de nos vies professionnelles et du fait que nous étions tous les deux
célibataires. Aux alentours de 4h, j’ai décidé de rentrer et celui-ci m’a
gentiment raccompagné à ma voiture en insistant sur le fait qu’il voulait
« passer chez moi ».
N’étant définitivement pas prête à aller jusque-là avec lui, je l'ai rembarré en lui proposant, en contrepartie, qu’on se revoit à mon
retour de Rome...
La soirée du samedi soir, elle, fut beaucoup plus tranquille car j'ai passé la majorité du temps à refaire le monde au Mcdo avec Jules, JR, P-A monaco et un de ses amis normands.
Aux alentours de minuit, nous avons décidés d'aller chez P. et L. qui avaient leur maison de libre pour le week-end et qui organisaient une petite soirée. A peine arrivés, les gars se sont lancés le défi de se chronométrer en enchaînant un cul sec de 50 cl de verre d’eau suivi d’un verre "normal" de whisky/coca (la mauvaise idée !).
Comme prévu, le "record" a été remporté haut la main par Guigui avec 13
secondes 75 et je dois avouer que le spectacle n’était pas spécialement beau à voir. Contre toute attente, ce dernier m’a dit que j’étais une "revenante" et que ça lui avait fait bizarre que je ne sois pas sortie de la
semaine. Car entre ma fatigue et la planification du voyage, j’ai osé louper un
de "nos fameux jeudis-rituels" et, à ma grande surprise, ça avait l’air de le
toucher. Lui qui passe habituellement son temps à me "clasher", il avait l’air sincèrement
heureux de me voir ce qui m’a vraiment fait plaisir.
A la fin de la soirée - étant la conductrice de Jules/JR/P-A monaco - Guigui a
été jusqu’à me raccompagner pour voir ma nouvelle voiture et vérifier les pneus, la roue de
secours, l’état de la carrosserie… Il m’a dit que j’avais fait le bon choix,
qu’il s’agissait là d’une bonne voiture et que j’étais définitivement plus en
sécurité là-dedans que dans ma vieille saxo.
Parce que, parfois, ces garçons sont trop chous.