Un week-end tranquille / Part.3

Pour le coup, il a pris l'habitude de me faire des petites visites régulièrement et la dernière fois, j'ai profité de l'occasion pour lui proposer d'aller boire un verre tous les trois avec Maxime LC histoire de rattraper le temps perdu. Et j'avoue qu'à ce moment-là, j'avais déjà ma petite idée... 

Dans le même temps - coïncidence ? - Maxime LC m'a ajouté sur Facebook sans raison apparente. Hier soir, j'ai donc décidé de prendre les choses en main en allant lui parler histoire de discuter de ce qui s'était passé dans nos vies respectives ces dernières années et de savoir s'il était motivé à l'idée d'aller prendre un verre avec moi. Il a adoré l'idée et m'a carrément demandé mon numéro de téléphone avant de m'envoyer des messages à son tour. Et contre toute attente, nous avons discuter et flirter... jusqu'à 4 heures du matin !

Tout a commencé par le fait qu'il se moquait de moi vis-à-vis du fait que je flippais à l'idée de retourner dans ma voiture tard le soir pour aller chercher mon porte-monnaie que j'avais oublié sur mon siège passager. Du coup, je lui ai demandé de me raconter à son tour une anecdote foireuse afin qu'on soit égalité... A ma grande surprise, il m'a rétorqué "et j'ai quoi en échange ? :)" ce à quoi j'ai répondu "mon éternelle reconnaissance". Comme je l'espérais, il m'a affirmé que ce n'était pas assez à son goût et nous avons continué ainsi à nous taquiner toute une partie de la nuit avant de finir par nous avouer nos pires hontes. 

On a ainsi évoqué les banalités (Qu'est-ce-que t'es devenu ?/Tu te plais dans ton taf ?/T'as gardé contact avec qui?..) tout en délirant et en parlant sérieusement. Il m'a ainsi confié être célibataire depuis un an après une relation de 2 ans et demi, et être le genre de gars un peu timide qui profitait en attendant de trouver "la" perle rare. Après m'être endormie tout sourire après cette conversation, j'ai eu la joie de découvrir qu'il m'avait envoyé des messages à son réveil pour savoir si j'allais bien, si j'avais bien dormi et ce que je comptais faire de ma journée.. Nouvelle target ?

Niveau famille, j'ai passé mon dimanche du coté de chez ma mère avec mon beau-père, mon petit-frère et mes grands-parents que je n'avais pas vu depuis un petit bout de temps. Ce midi, j'ai été mangé au restaurant avec mon père qui était de passage en ville pour son boulot et qui profitait également de l'occasion pour m'apporter ma - tant attendue - carte verte. 

" Lorsque tu arrêtes de courir après les mauvaises choses,

 tu donnes une chance aux bonnes choses de t'attraper."

Un week-end tranquille / Part.2

En deuxième partie, nous avons décidés d'aller nous poser au vélodrome, le complexe sportif de nos années collège où nous nous posions "à l'époque" à l'occasion de nos premières soirées.
Autant dire que le fait de retourner là-bas nous a remémoré pas mal de souvenirs ce qui a placé la nuit sous le signe de la nostalgie. Cette soirée m'a notamment permis de faire un peu la paix avec Jules et de faire comme si de rien n'était avec JR histoire d'apaiser les récentes tensions et tenter de reprendre un nouveau départ sur des bases plus saines.

Sinon, LA bonne surprise du week-end : j'ai repris contact avec le fameux Maxime LC.
Pour la petite histoire, Maxime LC est un de ces gars très populaires que j'ai connu durant mes années collèges qui m'avait fait considérablement tourné la tête. A l'époque, je faisais partie de ces "filles intellos" qui se mettaient au fond de la classe et qui, évidemment, n'avait pas la moindre chance de sortir avec ce genre de mec. Pourtant, il m'avait marqué par sa gentillesse et sa sympathie envers tout le monde malgré son statut de "beau gosse" qui faisait de lui LE mec.

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Heureusement pour moi, les années ont passé et le lycée m'a considérablement transformé - tant sur le plan physique que mental - et m'a apporté le petit "succès" nécessaire pour avoir confiance en moi avec les garçons et rattrapé mes années collèges (qui furent néanmoins géniales).
Du coup, j'ai eu mon BAC tandis que Maxime LC n'a fait que sa seconde vu qu'il est directement parti en apprentissage après ça. Nous nous étions alors complètement perdus de vue.. jusqu'à mon arrivée à Bocage. 

En effet, j'ai eu la surprise de constater que Maxime LC était également vendeur de chaussures, dans la même galerie commerciale que la mienne, à quelques mètres à peine de ma boutique !
La situation nous a donc permis de nous recroiser à plusieurs reprises et de nous échanger quelques banalités. Mais c'était sans compter... les visites de Vincent. Ce dernier est un de mes anciens potes de collège (qui avait le même genre de popularité que moi, à savoir zéro) et qui, pourtant, a toujours été le meilleur ami de Maxime LC.

Etant de passage, par pur hasard, dans mon magasin, il a eu la gentillesse de venir prendre de mes nouvelles et nous avons pu constaté avec plaisir que notre complicité était toujours là...

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The Police - Message in a bottle

Un week-end tranquille / Part.1

De retour d'un week-end qui s'est terminé sous les meilleures auspices... 

Tout d'abord LA bonne nouvelle : j'ai (enfin !) récupéré ma petite voiture, ma nouvelle acquisition, mon bébé. (oui je pense qu'en lui donnant de l'affection, je vais détourner la malchance qui me rôde autour). Autant dire que je croise les doigts pour ne pas qu'il m'arrive un énième incident/accident mais en tout cas, je suis bien contente que cet épisode soit derrière moi... 

A part ça, le week-end fut assez posé. Vendredi, on s'est faits une soirée cinéma/mcdo avec Elo. et Lulu et, pour une fois, mon statut de célibataire me conférait une certaine position de force. Ainsi, Elo. avait passé sa journée à s'engueuler avec P-A monaco à propos de la disposition d'un meuble dans leur (immense) appartement tandis que Lulu connait quelques tensions dans son couple. Celle-ci ne supporte plus l'indécision de Dav' quant au fait qu'ils emménagent tous les deux alors que ça fait déjà 5 ans qu'ils sont ensemble et que Lulu a définitivement envie/besoin d'avancer. Et, vu comme elle est déterminée, Dav' a plutôt intérêt à se bouger...

Pour le coup, nous nous sommes toutes retrouvées chez Elo. aux alentours de 19h pour filer au ciné qui organisait une deuxième "soirée filles" avec cocktails, animations et cadeaux... etc.
Comme d'habitude, nous nous sommes frayées un chemin pour profiter des cocktails avant d'aller directement dans la salle histoire d'avoir de bonnes places. L'avant-première à l'honneur était la comédie romantique "Tu veux ou tu veux pas", avec Patrick Bruel et (la parfaite) Sophie Marceau. Après ça gros mcdo pour débriefer de tout ça et des potins de la semaine avant de toutes nous coucher vers minuit étant donné que Elo. embauchait à 6h30 le lendemain.

La journée de samedi passa assez vite car il y a eu pas mal de passage en magasin ce qui m'a permis de remonter mes statistiques de vente et surtout mon taux de produits d'entretien...
Je dois avouer que ça m'a soulagé de repasser en positif vu que ça me stressait de finir le mois comme ça. Oui, j'avais assez mal commencé le mois mais, pour ma défense, 1/ je revenais de Rome et 2/ il n'y avait quasiment aucun client. Le soir, petite soirée tranquille chez Elo et P-A monaco avec Jules, JR, Lulu (venue en célibataire), Kiki et Guigui où nous avons papoté/picolé en regardant la première de Danse avec les Stars.. (nb : il y a Roberto de "Un, Dos, Tres" !)

"Tu dirás que estoy loco, loco, loco, loco..." 

Automne, nous voilà.

De retour du coiffeur où, sur un coup de tête, j'ai décidé de me refaire un carré. 

Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir écrit hier un article sur mes années lycées, mais j'ai eu l'envie irrésistible de retrouver un peu la même coiffure que j'avais à l'époque. Et, contre toute attente, ça fait beaucoup plus "femme" que ma coupe mi-longue habituelle. Vu que mes cheveux sont tous fins, le fait qu'ils soient au niveau des épaules permet de les faire "rebiquer" un peu dans tous les sens et donc de créer le volume qui me manque en temps normal. 

A part ça, les journées au travail sont calmes, trop calmes. Je ne sais pas où sont passés les clients mais il n'y a absolument personne à l'horizon et de nombreux facteurs en sont la cause : les impôts sont tombés récemment, le pont majeur de la ville est en train d'être rénové ce qui ne facilite pas la circulation et surtout il fait encore trop beau pour que les gens pensent ne serait-ce qu'à jeter un œil à la collection d'hiver. Du coup mes horaires sont très "lights" ce qui me permet de profiter de mes journées et de réfléchir à ce que je veux vraiment. 

D'ailleurs en parlant de ça, je me suis un peu expliquée avec JR qui continue encore et toujours à me harceler de messages en tous genres. Et quand je lui dis que j'ai besoin de souffler, il me questionne sur mon humeur, sur les raisons de mon "éloignement" ce qui le fait devenir encore plus lourdingue ! Et le pire ce sont ses airs désespérés quand il me dit : "aura-t-on le droit de te voir ce week-end ? stp !" ou "sinon ça te dit d'aller boire un café viennois rien qu'avec moi ?"... 

Oh mon dieu mais il est tellement énervant ! Certes c'est flatteur de se sentir indispensable mais là ça tourne carrément à l'obsession ! HELP ME. 

Dans le même temps, Florian vient de me recontacter pour qu'on se voit la semaine prochaine.. 

Il est donc très probable que je passe la soirée de lundi en sa compagnie d'autant que je dois avouer, que ça me ferait réellement très plaisir de le revoir..  Après, je ne sais même pas si j'ai envie qu'il se passe un truc ou pas et si nous sommes capables d'être juste potes, sans aucune ambiguïté. Enfin, hier j'ai eu une discussion vraiment intéressante avec Max où je lui ai confié certains pans personnels que je ne laisse pas forcément transparaître en soirée. De son coté, il m'a avoué ne pas savoir s'il était vraiment amoureux de sa copine.. En tout cas, il est assez génial. 

« De temps en temps, même si c'est rare, les gens vous surprennent. 

Et une fois de temps en temps, certaines personnes peuvent vous couper le souffle. »

« Une bonne amie connait toutes tes histoires, mais une meilleure amie les aura vécu avec toi. »

Je ne vous ai jamais parlé de Laura, ma meilleure amie des années lycées… 

Durant deux ans, cette fille a été mon âme sœur, ma moitié, mon complément, « ma » Cristina*. Pourtant au départ, rien n’était gagné : nous nous sommes officiellement rencontrées à la danse quand nous avions 12-13 ans et je crois qu’à cette époque, ni l’une ni l’autre ne pouvions nous encadrer vu que jusque-là, on avait toujours été dans des groupes « concurrents ».  Hasard ou destin, le jour de notre entrée en seconde nous nous sommes retrouvées dans la même classe – seules rescapées de notre commune située en périphérie – alors que nous ne connaissions personne d’autre. Alors, pas le choix : il a fallu se soutenir. Au départ les échanges étaient simplement polis pour nous réconforter mutuellement dans cet univers inconnu… 

Puis, dès le deuxième jour, on s’est assises l’une à côté de l’autre pour se plaindre de nos emplois du temps, de notre classe, de nos profs, de nos parents… Et avant même de réaliser quoi que ce soit, Laura était devenue ma meilleure amie. Celle que j’avais toujours cherchée, sans succès. La brune et la blonde, la droitière et la gauchère, la petite et la grande… toutes nos différences ont été complémentaires et petit à petit, nous avons fini par nous ressembler en tous points. Mêmes vêtements, mêmes coiffures, même façon de parler, mêmes tics.. Ceux qui ne nous connaissaient pas nous prenaient automatiquement pour des sœurs.

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Nos heures de discussions, nos petits mots dans nos agendas, nos « j’hallucine ! » d’adolescentes hystériques, nos goûts musicaux, notre fierté d’être scorpionne, nos scénarios romantiques, nos aprems à jouer à la Wii, notre nouvel an toutes les deux à se bourrer la gueule et à danser comme des folles dans sa chambre… Laura représente l’avant. L’époque MSN, Skyblogs et premiers portables. L’époque des premiers fashion faux-pas (à retenir : se couper la frange soi-même sur cheveux mouillés est une mauvaise idée !). Je me souviens aussi de nos premiers émois amoureux et des explications détaillées qui en découlaient : premier baiser, premier mec, premier « je t’aime », premières soirées, premières cuites, première fois...

Nous pouvions passer des nuits à élaborer des théories aussi bien sur l’amour (est-ce le destin ? avons-nous une âme sœur ? est-ce l’homme de ma vie ?), que sur la mort (« tu crois aux esprits ? ») que sur le sexe (fera ou fera pas mal ? bon ou pas bon ?..). Des petites intellos coincées, nous sommes devenues des modeuses affirmées assez « populaires », fières de notre côté grande gueule. Je ne sais pas si ce sont nos tempéraments trop forts, trop similaires ou notre admiration l’une pour l’autre qui a fini par tourner en jalousie mais… la vie a fini par nous séparer. 

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Les premiers temps, on continuait à s’opposer sur le thème « ma-vie-est-mieux-que-la-tienne » et l’aspect obsessionnel de cette compétition montrait bien à quel point nous étions restées attachées l’une à l’autre malgré tout. Nous étions alors les seules concurrentes capable de rivaliser l’une avec l’autre. Et puis, un jour, elle a fait l’erreur de sortir avec Alex’ et de le quitter en créant pas mal de conflits dans le « groupe » (oui, Laura a brièvement fait partie du groupe au tout début de celui-ci). Dans le même temps, Lulu et elle se sont méchamment engueulées et il n’en a pas fallu plus pour qu’elle se fasse gentiment éjecter de la petite bande. D’habitude, les non-invitations ne durent qu’un temps histoire de laisser s’apaiser les tensions mais, dans son cas, sa fierté l’a toujours empêché de revenir et d’admettre ses torts. 

Avec le recul, je sais que je n'aurai jamais été celle que je suis aujourd'hui si je ne l'avais pas eu dans ma vie. Parfois elle me manque, parfois je me dis que sa fierté me faisait souffrir et que c’est mieux comme ça, mais une chose est sure : elle a été mon âme sœur. 

* référence Grey's Anatomy

[Shopping is my cardio - Carrie Bradshaw]

" Vous savez ce que c’est quand vous voyez quelqu’un de séduisant qui vous sourit et que votre cœur se met à fondre comme du beurre chaud sur une tartine grillée ? Eh bien c’est exactement ce que je ressens quand je vois un magasin... Sauf que c’est encore mieux. "

Il faut vraiment qu'on arrête de m'envoyer en journée-remplacement dans les Bocage du centre-ville (cette fois, le magasin femmes)... car je vais vraiment finir par y laisser mon porte-monnaie.

Ce qu'il y a d'horrible quand on commence le travail à 13h et qu'on est en ville dès 9h - pour un bref rendez-vous avec la CPAM - c'est que ça nous laisse 3 longues heures à tuer nous "contraignant" ainsi à ne rien faire d'autre que... du shopping. Je tiens tout d'abord à préciser que, durant ma visite des deux premiers magasins, j'ai réussi à être suffisamment courageuse et raisonnée pour ne pas céder aux achats d'impulsion.. (*applaudissements émerveillés*)

Sauf qu'après ça, je me suis retrouvée totalement "par hasard" devant mon magasin préféré : une boutique peu connue, située dans l'artère principale de la ville, qui propose des pièces pointues, au top des tendances et à des prix relativement abordables. Et là, avant même que je me rende compte de quoi que ce soit, bam ! Je venais d'acheter un pantalon noir avec des empiècements en similicuir qui me fait un c** de malade. (et croyez-moi, il en faut beaucoup pour que je dise ça !).

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Arrêt suivant : Sephora. Et pas n'importe lequel : celui où j'ai fait mes premiers pas dans la vie active, au cours de mes stages professionnels de BTS MUC. Alors, je n'ai pas besoin de préciser que je ne peux repartir sans rien, c'est une question de respect ! Aussi bien pour l'enseigne elle-même que pour l'équipe, qui a toujours été adorable/géniale/super avec moi. Résultat : un rouge à lèvres rose poudré magnifique et pile en accord avec mon "teint de porcelaine" (= jolie façon de dire "blanche comme un cachet d'aspirine"), ajouté à un masque unidose antifatigue/revitalisant à la grenade que j'ai trouvé dans la catégorie "nouveautés"...

Ensuite, petite escape rapide (ou pas..) au géant H&M. Soyons clairs : il est quasiment impossible de ne rien acheter dans le H&M du centre-ville (alors que j'arrive très bien à résister en galeries commerciales !) car 1/ il est super grand, 2/ il est super bien agencé et 3/ il est super-tout-court.
A chaque fois que je franchis les portes, je tombe par hasard sur un article mal rangé qui s'avère toujours être à ma taille et particulièrement joli. Autant dire que, cette fois, j'ai fait de gros efforts car je m'en tire seulement avec : 1 soutien-gorge fleuri esprit liberty et une paire de boucles d'oreilles...

Enfin, étape culturelle oblige, j'ai été faire un petit tour à la FNAC où, comme par hasard, les livres de Titiou Lecoq (aka ma blogueuse préférée de tous les temps) étaient mis en avant. Du coup, par solidarité et en tant que fan aguerrie, j'ai achetée un exemplaire de son premier roman "Les Morues" et l'adaptation de son blog "Sans télé, on ressent davantage le froid". Alors, certes, j'ai encore trop dépensé mais il n'empêche que je ne regrette aucun de mes achats. 

PS : Ce soir, je tombe sur un reportage de Chérie 25 intitulé "Ils vivent au-dessus de leurs moyens", Coïncidence ? Hum... 

J'ai besoin d'air, claquer la porte, partir et jeter la clé...

« Lorsqu’un homme songe à son passé, il baisse les yeux vers la terre, 

et lorsqu’il songe à son futur, il les lève vers le ciel. » - Aristote.

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...Winter is coming...

LAISSEZ-MOI TRANQUILLE. JE ME SENS ÉTOUFFÉE. STOP, STOP, STOP.

J'ai bien réfléchi... et avec les dernières histoires qui ont joué en ma défaveur, j’ai décidé de m’éloigner temporairement, aussi bien du groupe dans sa globalité que de la team « Vengeurs Masqués ». Après tout, ce n'est pas en traînant non-stop avec le mec de ma meilleure amie, mon ex et mon admirateur secret, que ma situation va aller en s'améliorant. Il serait peut-être temps que j'arrête de me cacher derrière mon souvenir d'Hugo, mes soirées-séries et ma bulle habituelle de potes.

Alors certes, je les aime de tout mon cœur et parfois je me dis que je suis la plus chanceuse d'avoir des amis aussi géniaux qui - en prime - sont toujours là pour moi. Mais là, je suis juste à bout. A bout des non-dits, des rancœurs cachées et du fait de devoir me justifier dès que je ne passe pas un week-end en leur compagnie et que "j'ose" faire des plans de mon coté.

Donc déjà ce week-end, je ne sors pas ce qui tombe plutôt bien car c’est la date qu’a choisi mon père pour fêter ses 50 ans avec la famille au complet. Continuant sur ma lancée, j'ai proposé à Laura S. de passer le week-end du 27 ensemble, rien qu'entre filles, pour changer d'air. Dans le même temps, j'ai décidé de ré-accepter de prendre des verres avec des "gentils" garçons rencontrés virtuellement (alors que je m'en tenais au simple dialogue) histoire de me donner une chance de rencontrer quelqu'un de bien. 

« Parfois, on ne remarque même pas que quelque chose a changé. On pense être la même et que notre vie est toujours la même… Mais on se réveille un matin, et en regardant autour de nous, on ne reconnait rien. Plus rien du tout. »

Thirteen Senses - Into The Fire

What can't we face if we're together ? What's in this place that we can't weather ?

De retour du nouveau magasin « Bocage » du centre-ville où j’ai passé la journée…

En effet, celui-ci a ouvert ses portes en fin de semaine dernière et la gérante avait besoin d’une personne « de dépannage » histoire qu'elle se prenne une demi-journée de repos.
Cette nouvelle boutique comporte exclusivement des chaussures d’hommes, complétant ainsi le point de vente 100% féminin situé à quelques rues de là. Quand on m’a proposé de passer quelques heures là-bas, j'ai vu l’opportunité de rompre un peu avec la monotonie de « ma » galerie commerciale (totalement déserte en ce moment), et de découvrir une boutique différente.

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J'ai également fait la connaissance de Warren, le vendeur fraîchement recruté pour seconder la responsable. Comme prévu, celui-ci s'est révélé adorable et bourré d'humour et d'énergie. Accessoirement, je suis prête à mettre ma main à couper qu'il est 100% gay au vue de ses airs efféminés qui le rendent d'autant plus attachant (moi qui ait toujours rêvé d'avoir un M.A.G*). 

Du coup, même si c'était désert niveau clients (comme partout), j'ai vraiment apprécié ces quelques heures en dehors de mon cadre habituel. * M.A.G : Meilleur ami gay.

A part ça rien de bien nouveau... J’ai commencé la semaine en accueillant Flo et S. chez moi, pour nous faire une de nos fameuses soirées Disney/Chicha, le tout en mangeant des pizzas et en nous racontant les dernières petites nouvelles. Nous avons également pris l’ultime décision de nous refaire l’intégrale d’une des séries les plus géniales de tous les temps, j’ai nommé : la seule et unique Buffy contre les Vampires.

Parce que, oui, ça parait peut-être ridicule mais là on parle d’une véritable entité – que dis-je ! – un chef d’œuvre qui a marqué mes premières heures de sérivore affirmée. Le scooby-gang était pour moi de vrais potes dont je connaissais les moindres failles et qui m’a permis de connaitre virtuellement une bonne dose d’actions, de romances et surtout d’amitiés. J'avais même été jusqu'à dépenser une partie de mes économies de jeune adolescente pour acheter les DVD de cette saga télévisuelle qui a rythmé une bonne partie de mes samedis soirs...

"Dawn, the hardest thing in this world is to live in it." - Buffy Summers. 

An escape from the world I'm in... ♥

Katie Herzig – Lost and Found

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L'Anniversaire de Kevin H. (Part.2)

Pour le coup la journée du samedi fut très très tranquille étant donné qu'on rentre dans la période creuse où les clients semblent avoir déserté toutes les galeries commerciales.

Le soir, j'étais attendue de pied ferme chez Elo et P-A monaco histoire de fêter l'anniversaire de son meilleur ami, qui était de passage en ville spécialement pour l'occasion. Nous avons donc fait la connaissance de Kevin H., un gars très sympa ayant une forte personnalité qui n'est pas forcément au goût de tout le monde. En tout cas, il faut le reconnaître : c'est un sacré ambianceur.

Après un apéro illico-presto, nous avons filé au restaurant avec P-A monaco, Elo, l'autre P-A, JR, Jules, Lulu, Dav, Guigui, Kiki, Kevin H. et moi. De là, l'ambiance a totalement décollé pour dégénérer en nombreux fous-rires grandement aidé par la générosité du birthday-man.
En effet, ce dernier a payé deux bouteilles de rosé pour les filles (alors que nous étions que 3 !) et 4 bouteilles de vin rouge pour le reste des hommes avant d'offrir le fameux champagne...
Autant dire qu'à la fin, nous étions tous chauds bouillants, particulièrement bruyants et excités. (Je plains encore notre serveuse.)

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Aux alentours d'une heure et demie du matin, nous avons décidé de filer en ville pour faire découvrir un peu nos bars fétiches à Kevin H. Nous n'avions alors pas calculés que les bars fermaient dans la demi-heure suivante et que, par conséquent, ils refuseraient de prendre nos commandes... Un peu dégoûtés, nous avons décidés d'aller de l'autre coté de la Loire, au niveau des bars dansants qui, eux, ferment aux alentours de 4 h du matin.

Alors que nous avions largement assez de voitures pour emmener tout le monde à la nouvelle destination, le trio infernal (P-A monaco, Jules et Kevin H) a insisté pour nous rejoindre à pied, promettant ainsi que ça ne prendrait "que 10 minutes". Grave erreur.
Une demi-heure plus tard, ils n'étaient toujours pas là et étaient manifestement posés dans le mauvais bar car apparemment il y avait eu une incompréhension quant au lieu de rendez-vous. La fatigue commençant alors à me gagner, j'ai commencé à avoir envie de rentrer d'autant que je ne supportais plus le comportement de Jules...

En effet, après que le trio ait enfin réussi à nous rejoindre, Jules a commencé à vouloir m'accaparer pour me parler devant tout le monde... Heureusement, JR (mon conducteur) a annoncé qu'il rentrait à ce moment-là, me permettant ainsi d'esquiver les énièmes explications de l'ex encore amoureux. Le pire étant qu'il a osé déboulé - à l'improviste - aujourd'hui chez moi pour discuter ENCORE. Je ne vois pas à quoi ça sert vu qu'il sait pertinemment que ses sentiments ne sont plus réciproques depuis un petit moment... du coup, j'ai pas répondu. (oui, je suis lâche parfois).

Mais bon, malgré cette fin de week-end un peu bizarroïde, j'ai vraiment passé de bons moments.. 

Break-up alert : Après Alex/Camille, c'est désormais Flav/Manon qui ne sont plus ensemble. Who's next ? (...)

L'Anniversaire de Kevin H. (Part.1)

Et voici venu la fin de mon avenant "35 heures" que j'honorai cet été (merci les congés payés des uns et des autres), pour repasser à mon traditionnel "25 heures", me laissant donc mon lundi et mon vendredi de liberté absolue.

J'ai donc profité à fond de ma journée vu que Max est revenu de Paris, où il avait décroché un job pour l'été. Ce qui est drôle c'est que quand j'ai rencontré Max, je n'ai pas du tout adhéré au personnage car il a vraiment des délires particuliers et une façon d'être bien à lui. 

Etant donné que c'est devenu un "membre" à part entière du groupe j'ai appris à le découvrir au fil des soirées et... je l'ai adoré. Aujourd'hui, il est de ceux que je pourrais ne pas voir pendant un an et avoir toujours la même complicité au moment des retrouvailles. 

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D'ailleurs cet été, avant son retour, j'avais été très touchée par un message de sa part où il demandait de mes nouvelles : "Hey et toi la petite tête, Comment ça va ? Ça va faire un moment que je t'entends plus, c'est bizarre Haha. Presque deux mois que je t'ai pas vu et ça commence à me manquer ( c'est bizarre d'ailleurs ^^ ) Quoi de neuf, qu'est se que tu racontes de beau ? Bisous.". Vous l'aurez compris, Max est un de mes véritables confidents, un des seuls à qui je pourrais tout dire sans avoir le moindre jugement. Et le mieux dans tout ça, c'est que sa copine est tout aussi adorable et que je m'entends super bien avec. 

Bref, pour en revenir au sujet, Max avait proposé de passer un aprem chez lui étant donné que ses parents étaient absents pour l'aprem et que - cerise sur le gâteau - il dispose d'une piscine génialissime digne des plus grands shows de la télé-réalité (oui, la référence est foireuse). 

Malgré le fait qu'on soit donc en pleine semaine, certains d'entre nous ont pu se libérer pour profiter de l'opportunité (Jules, Schtroumph et Alex) tandis que les autres nous rejoignaient après leur journée de travail (P., P-A et le petit frère de Max).

A la base, je venais donc simplement pour me poser sur les transats et bronzer mais - seule fille oblige - j'ai été mise à l'eau un bon nombre de fois, avant d'être coulée dans tous les sens et d'être aspergée par l'eau gelée de leur tuyau d'arrosage (ah, ces garçons !). 

Cette journée s'est achevée par un énorme Mcdo et par une soirée tranquille chez Guigui où nous avons regardé tous ensemble la demi-finale de basket... 

Put me in, Coach !

-        Chyler Leigh – Breathe (Anna Nalick)

-        Grey’s Anatomy Music Event – Running on sunshine (Jesus Jackson)

-        Grey’s Anatomy Music Event – How to save a life (The Fray)

-        Grey's Anatomy Music Event – Chasing Cars (Snow Patrol)

« On ne se rend jamais compte de son bonheur

avant qu'il ne se soit évanoui. »

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Si tu parle dans mon dos, c'est que je suis loin devant toi...

La soirée d'hier fut absolument pourrie, et c'est rien de le dire... 

Déjà, Camille m'a pris la tête car, soi-disant, j'aurai colporté des rumeurs sur elle. Alors, certes je ne l'aime pas, mais j'ai autre chose à foutre que de la mettre au centre de mes sujets de conversations alors qu'elle dégage et me laisse tranquille, merci. 

Ensuite, j'ai eu le droit à la déclaration de Jules, totalement bourré, qui m'a affirmé qu'il était encore amoureux de moi et qu'il voulait en parler. N'ayant pas envie de ruiner ma soirée plus qu'elle ne l'était déjà, je l'ai envoyé sur les roses en lui disant que ça ne servait à rien de discuter tant qu'il était dans cet état-là. Pour couronner le tout, j'ai appris que Charlyne avait osé dire que j'avais déjà essayé de draguer Morgan, alias son mec. Mais WTF ?! Je veux bien croire qu'on s'est éloignés récemment et que ce n'est plus pareil m'enfin faut pas abuser non plus. De 1/ ça reste ma pote, de 2/ Morgan ne me plait pas et de 3/ merci, mais je ne suis pas une pute. 

Autant dire que tout ceci à donné lieu à des explications assez houleuses de part et d'autre mais, à mes yeux, la palme a été largement remporté par Jules où le malaise était plus que palpable d'autant que je devais le ramener chez lui à la fin de la soirée. Camille et moi nous sommes isolées quelques minutes où je lui ai clairement dit que, même si nous étions loin d'être les meilleures amies du monde, je n'avais ni l'envie ni la méchanceté de balancer des trucs comme ça pour autant. Et tout s'est bien fini, (et bizarrement on a même bien parlé).  

Ce matin, sur ma lancée de règlements de compte, j'ai envoyé un message bien senti à Charlyne en lui demandant ce que c'était ce bordel. Et, comme prévu, celle-ci a commencé à s'énerver en niant absolument tous les faits alors que je sais de source sûre qu'elle a dit ça. 

C'est dans ces moments-là qu'on se dit que le groupe est pire que malsain et que, la plupart d'entre nous sommes juste des "potes" qui faisons que de se déglinguer les uns les autres par derrière. 

Alors, à ce rythme-là, autant faire que des soirées en petit comité.. 

Fondamentalement, l'amour est une escroquerie.

« Il y a une raison pour laquelle j’ai dit que je serai bien toute seule. Pas parce que je pensais que je serais plus heureuse, mais parce que je pensais que si j’aimais quelqu’un et que ça ne marchais pas, je ne pourrais pas m’en remettre. »

Depuis le début de la semaine, je passe absolument toutes mes soirées à parler avec Adrien... 

Ce que j'adore avec lui, c'est que la plus simple des conversations dérive toujours dans des délires totalement décalés, donnant lieu à de nombreux éclats de rires devant mon PC. Et mine de rien, en seulement 3 jours, nous avons déjà aborder une bonne partie des sujets "essentiels"... 

Nos qualités, nos défauts, nos dernières histoires amoureuses, l'importance des 3 C dans une relation (pour les incultes : cul, confiance, communication), nos métiers et les ambitions qui en découlent, ainsi que le fonctionnement de nos bandes de potes respectives. Tout ceci en passant par - allez comprendre - notre amour pour les huskys, ma phobie des clowns, nos goûts cinématographiques, son groupe de musique...  

Pourtant, généralement, je déteste passer tout mon temps à me faire de longues conversations virtuelles car j'estime toujours avoir mieux à faire (regarder des séries, me faire les ongles, parler avec des vrais gens...), mais avec lui c'est différent. Même avec les gars qui ont un peu compté récemment (Baptiste, Mickaël...), les conversations n'ont jamais été aussi intéressantes. D'ailleurs, dans ce sens, Adrien me fait penser à Hugo, qui avait été le seul jusque-là à me suivre (et à me dépasser !) dans mes délires les plus loufoques.

Alors autant vous dire que ça fait du bien de voir un gars "normal" - aussi bien socialement que professionnellement - avoir ce genre de qualité. Après, je suis loin de m'emballer car, si ça se trouve, on ne se rencontrera jamais (hein Mickaël !), c'est un phobique des relations sociales (Hugo !) ou le genre à changer d'avis comme de chemise (merci R.) alors bon... Après, une part de moi se dit que j'ai déjà eu mon lot de boulets pour minimum les 5 ans à venir, alors qui sait.. 

« Qu’est ce qui se passe si on découvre qu’on a besoin d’amour et qu’on n’en a pas ? Et si on aime ça, si on compte dessus ? »

Tell the World I’m coming home..

Et voilà, c'est la rentrée... !

Bien entendu, qui dit rentrée, dit reprise du boulot. Alors, je ne suis sans doute pas normale, mais j'aime tellement ce que je fais que ça me fait réellement plaisir d'être de retour. Même si - je l'avoue - j'ai eu une sorte de mini coup de blues hier soir..

Bizarrement, j'ai l'impression que ça fait une éternité que je suis partie et, en une semaine, les objectifs ont été revus à la hausse et sont plus ambitieux que jamais : plus de chiffres, plus de taux de rattachement, un meilleur indice de vente doublée d'une augmentation significative du nombre de produits complémentaires... j'ai été mise directement dans le bain !

En tout cas, je suis contente de retrouver ma petite équipe d'autant que, ces derniers temps, Corinne et moi sommes particulièrement proches. Alors oui, on s'est toujours très bien entendus mais, durant les dernières fermetures passées ensemble, nous avons commencé à nous confier sur nos vies privées, dépassant ainsi la simple entente professionnelle.
On parle alors de tout et de rien, même des sujets un peu "graves" : nos histoires familiales, nos comportements et vies amoureuses en passant par les différents événements qui nous ont marqué et ont contribué à faire de nous les personnes que nous sommes aujourd'hui.

Sinon, qui dit rentrée, dit reprise des séries télévisées... et, en parallèle de la fin de L'Amour est dans le pré ! Ne nous le cachons pas, cette émission est LE rendez-vous incontournable pour toute citadine qui se respecte. Car oui, je l'assume, j'ai quasiment suivi toutes les saisons de ce feuilleton-réalité qui s’étend au fil des années. Bref (!), pour en revenir aux séries, je m’attelle donc à regarder consciencieusement les derniers épisodes des programmes estivaux, tout en découvrant petit à petit les pilotes de la saison 2014/2015 qui s'annonce assez prometteuse... :)  

Enfin, qui dit rentrée, dit reprise de la conduite car, depuis ce matin, j'ai la joie d'avoir (enfin !) une voiture de prêt. Il s'agit de la nouvelle C3, juste trop canon et particulièrement géniale à conduire. Autant dire que je l'ai adopté directement (en espérant que mon karma cesse)...
Limite, si les réparations de la Clio doivent prendre plus de temps que prévu, et bien je m'y ferai sans aucun problème...

PS : Anna m'a demandé de plaider sa cause auprès de Y. et.. j'ai refusé. Certes, on se parle régulièrement mais faut pas déconner non plus ! 

Il n’y a pas qu’une seule âme sœur pour chaque personne.

• « On est toujours persuadé qu'il n'y a qu'une personne au monde à aimer. Pourtant, on en trouve une autre un jour. Et ça à l'air dingue de s'être autant inquiété pour ça ...»

Agnès Obel – Riverside

Peut être qu'un jour on tombera amoureux en même temps ?

Avec le retour, le braquage et tout ça, je me suis donc accordée un week-end tranquille. 

Vendredi soir, nous nous sommes faits un repas en petit comité chez P-A monaco et Elo. avec JR, Guigui, Jules et moi. Pour l'occasion, Jules avait préparé des lasagnes (sa mère est italienne) qui se sont révélées être un véritable succès tandis que l'ambiance était très conviviale. 
J'aime bien notre petite bande et, avec les gars, nous nous revendiquons comme étant la team des "vengeurs masqués" et, poussant notre délire jusqu'au bout, nous avons décidé de faire un t-shirt à notre gloire où chacun de nous est représenté... (voir bas de l'article)

Ainsi, ma caricature rappelle aux yeux du monde entier que j'avais osé "être malade" devant tout le monde lors de l'aprem kayak... JR est représenté par la "Corse" car on le charrie régulièrement sur le fait qu'ils devraient prendre de la graine vis-à-vis de ses habitants vu qu'il est bien trop timide et qu'il n'ose jamais dire "non". P-A monaco est illustré par sa passion dévorante pour son équipe favorite, tandis que les mains nous remémorent la fois où Jules avait vomit dans les siennes en plein milieu d'un bar lors d'une de nos soirées en ville. Autant dire qu'on est une belle équipe de bras cassés... Pour le meilleur et pour le pire, certes, mais on adore ça :) 

Samedi matin, mon père est venu me chercher histoire de passer le week-end en famille, d'autant qu'il a fêté ses 50 ans mardi dernier. Il me ramène donc demain matin étant donné qu'il est en déplacement pour la journée pile à coté de chez moi (oui, le destin fait bien les choses).
Ce matin, j'ai eu une discussion virtuelle de 3 heures avec Anna (ne cherchez plus à comprendre notre relation) où nous avons parlés de nos rapports avec les deux fameux frères.

Je lui ai confié que j'avais craqué en envoyant un ultime message à Hugo et celle-ci m'a avoué avoir recouché avec Y. la semaine dernière alors qu'il lui disait être fou d'elle tout en continuant à lui dire qu'il ne pourrait jamais lui pardonner. Allez comprendre, les hommes de cette famille sont totalement dérangés... Suite à ça, nous avons parlés de notre situation de célibattante et de nos inscriptions respectives à Tinder et Adopte. Bizarrement, même si je ne cautionne pas du tout ce qu'elle fait, je dois avouer que ça m'a fait "plaisir" de parler à une fille qui vit un peu la même chose que moi. Ça me change des couples parfaits de Lulu/Dav et de P-A/Elo...

D'ailleurs en parlant de ça, j'ai "rencontré" un garçon très charmant via Tinder. Adrien est un étudiant en droit, passionné de voyages et de musique (mmmh !) qui - en plus d'être mignon - se trouve être particulièrement gentil. En plus de nos nombreux points communs, j'adore sa façon d'être (ni trop entreprenant, ni trop timide) et il a l'air d'avoir beaucoup d'autodérision.
Il m'a directement dit qu'il sortait d'une relation douloureuse et qu'il était du genre à largement prendre ses précautions, ce qui me convient parfaitement. A poursuivre... 

                                TEAM DES VENGEURS MASQUES !

My head is a jungle, jungle. My head, oh..

Vous ne le croirez jamais.. Ma nouvelle voiture a été braqué durant mon séjour à Rome !

Appelez ça une coïncidence, le destin, le karma, la malchance ou toute autre forme de poisse, mais je commence à EN AVOIR MARRE. Du coup, c'est reparti : remorquage de la voiture, dépôt de plainte et déclaration du sinistre auprès de l'assurance qui va commencer à se poser sérieusement des questions.. Here we go again. 

Alors après m'être tapée une bonne crise de paranoïa aiguë comme quoi j'étais la cible d'un malade, j'ai essayé de relativiser en admettant que mon quartier n'était pas aussi safe que ça.
Des connards de rôdeurs ont du repéré une "nouvelle" voiture sur le parking qui - pour couronner le tout - n'a pas bougé pendant plusieurs jours. Un déménagement est donc en perspective.. 

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A part ça, j'ai décidé de reprendre ma "chasse à l'homme" en recommençant à fréquenter par-ci, par-là les fameux sites tels que Adopte un mec ou encore Tinder... Il parait que certaines femmes ont peur de ne pas avoir de vie en attendant LE mec. Est-ce-qu’on aimerait rencontrer quelqu'un comme ça ? Non. Alors j’ai fait plein de choses. J’ai voyagé. J’ai lu. J’ai rencontré des gens.
Et j'ai appris à me connaitre en tant qu'individu à part entière plutôt que comme la seconde moitié de cette fameuse entité qu'est le couple.

Aujourd'hui, j’aimerais que le mec avec qui je puisse construire quelque chose soit un peu comme ça. Un homme qui soit curieux du monde, avide de voyages, de restos et de sorties en tous genres, tout en sachant se poser de temps en temps. Et, il faut qu'il ait de l'humour. 

Mais pas un humour de boulet/beauf, ni le genre d'humour noir ou sarcastique des gens qui sont plein de rancœurs enfouies. Alors si ce gars est juste tordu, je souffrirais. 

Si ce gars est juste un gentil oui-oui qui ne me propose rien et qui va tout le temps dans mon sens, je ne serais pas heureuse... Il me faut donc un semi-tordu. Un gars pas méchant mais avec du caractère et qui sache prendre des initiatives... Est-ce vraiment trop demandé ?

Wankelmut & Emma Louise - My Head Is A Jungle

Rome, la ville éternelle. (Chap.2)

Entre temps, nous nous sommes ancrées davantage dans la culture en testant les plats typiques de la cuisine italienne : les bruschettas, la charcuterie, les pastas (carbonara, amatriciana, arrabiatta...), les pizzas, le risotto, les focaccias au chocolat... J'ai notamment eu une véritable révélation pour les tomates au vrai goût de tomates fraîches : je crois que je ne m'en remettrai pas.

Enfin, j'ai été véritablement charmée par l'attitude souriante et chaleureuse des italiens.
Je pense surtout à Mabel, la gérante de notre hôtel, qui a pris soin de nous tout le long de notre séjour à coups de conseils, de sourires et de petites attentions trop mignonnes.

Mais j’aime rentrer de vacances. Retrouver mes repères, mes habitudes, mes bonnes adresses. Pouvoir à nouveau cuisiner, dénicher des livres dans ma langue… J’aime encore plus voir les vitrines changer. Les nouvelles collections, les gens qu’on retrouve. L’idée que bientôt on dégustera des chocolats chauds.

Peut-être bien que le froid qu’on connaît plus souvent en été ces années freine un peu cette envie de retour à la maison. Ou bien la reprise du boulot, encore. Mais une chose est sûre. Je n’aimerais pas autant les vacances si elles ne se terminaient pas. Alors en revenir, c’est déjà savourer les prochaines qu’on aura. Et rien qu’à cette idée…qu’est ce que je suis contente d’être rentrée !

« La nuit ne tombe pas à Rome ; elle s'élève du cœur de la ville, des sombres petites ruelles et des cours où le soleil ne pénètre que d'un rayon, puis, comme la brume du Tibre, elle glisse sur les toits et se déploie sur les collines. »

Rome, la ville éternelle. (Chap.1)

Vous l'aurez compris, je viens de rentrer de ces quelques jours passés à Rome. 

Alors, non, je ne vais pas vous raconter en détail le planning de chacune des journées passées là-bas.. De 1, ce serait trop long et de 2, je ne veux pas vous faire rager vu que la plupart d'entre vous viennent d'aborder la rentrée.. (ô douce joie). 

Il faut savoir tout de même que le patrimoine romain est vraiment d'une richesse incroyable car toutes les époques y sont représentées. Je pense notamment à la basilique San Pietro (celle du Vatican) dont la beauté m'a littéralement bouleversé au point de me donner des frissons.
L'avantage majeur de cette ville, c'est qu'il y a des centaines de choses à voir et de balades à faire : il est impossible de s'ennuyer.

Pour ma part, j'ai eu le chance - et le temps - de visiter les incontournables : le Vatican, la Rome Antique (le Colisée, le Palatin, le Forum romain...) et le centre historique avec toutes ses places plus belles les unes que les autres (Piazza Navona, Piazza di Spagna, Piazza del Popolo, Campo de' Fiori...). Comme vous vous en doutez, nous avons passé notre temps à marcher, marcher, marcher et visiter, visiter, visiter.. pour notre plus grand plaisir.  

Il est aussi très bon de se "perdre" dans les ruelles de la ville histoire de découvrir l'ambiance singulière de chacun de ses quartiers qui comporte ses propres monuments (fontaines, basiliques et églises en tous genres...). J'ai surtout adoré nos balades nocturnes qui permettent de voir la ville sous un angle magique, totalement différent et beaucoup plus calme... (mention spéciale pour la Via del Corso et ses boutiques juste magnifiques). 

Le week-end du départ - Part.2

Entre temps, j’ai également beaucoup sympathisé avec leurs deux autres potes : Alexandre G. et « Richard » qui étaient également dans le même lycée que le mien. Robin et Laura étaient, eux, en pleine discussion tandis que j’alternais fou-rires et danses effrénées avec le reste de la troupe. 

Après quelques verres, Douglas m’a retrouvé sur la banquette où je me trouvais pour me faire part qu’il avait toujours regretté de ne pas avoir eu le courage de « me dire les choses ». De là, il a enchaîné en me demandant si je connaissais la « technique du cobra » ce à quoi j’ai naïvement répondu « non. » Comme je m’y attendais, celui-ci en a profité pour m’embrasser aussi furtivement qu’intensément tandis que je me laissais faire en l’agrippant à mon tour...

Nous avons donc passés notre fin de soirée à nous bécoter comme des ados sur la fameuse banquette et à discuter à l’extérieur du bar de nos vies professionnelles et du fait que nous étions tous les deux célibataires. Aux alentours de 4h, j’ai décidé de rentrer et celui-ci m’a gentiment raccompagné à ma voiture en insistant sur le fait qu’il voulait « passer chez moi ». 

N’étant définitivement pas prête à aller jusque-là avec lui, je l'ai rembarré en lui proposant, en contrepartie, qu’on se revoit à mon retour de Rome...

La soirée du samedi soir, elle, fut beaucoup plus tranquille car j'ai passé la majorité du temps à refaire le monde au Mcdo avec Jules, JR, P-A monaco et un de ses amis normands.

Aux alentours de minuit, nous avons décidés d'aller chez P. et L. qui avaient leur maison de libre pour le week-end et qui organisaient une petite soirée. A peine arrivés, les gars se sont lancés le défi de se chronométrer en enchaînant un cul sec de 50 cl de verre d’eau suivi d’un verre "normal" de whisky/coca (la mauvaise idée !). 

Comme prévu, le "record" a été remporté haut la main par Guigui avec 13 secondes 75 et je dois avouer que le spectacle n’était pas spécialement beau à voir. Contre toute attente, ce dernier m’a dit que j’étais une "revenante" et que ça lui avait fait bizarre que je ne sois pas sortie de la semaine. Car entre ma fatigue et la planification du voyage, j’ai osé louper un de "nos fameux jeudis-rituels" et, à ma grande surprise, ça avait l’air de le toucher. Lui qui passe habituellement son temps à me "clasher", il avait l’air sincèrement heureux de me voir ce qui m’a vraiment fait plaisir. 

A la fin de la soirée -  étant la conductrice de Jules/JR/P-A monaco - Guigui a été jusqu’à me raccompagner pour voir ma nouvelle voiture et vérifier les pneus, la roue de secours, l’état de la carrosserie… Il m’a dit que j’avais fait le bon choix, qu’il s’agissait là d’une bonne voiture et que j’étais définitivement plus en sécurité là-dedans que dans ma vieille saxo. 

Et le matin du départ, j’ai eu la joie de découvrir plusieurs messages me souhaitant un bon départ et un super voyage (notamment Jules, JR, P-A monaco et L.). 

Parce que, parfois, ces garçons sont trop chous. 

Le week-end du départ - Part.1

La soirée du vendredi fut particulièrement rythmée et a pris un tournant pour le moins inattendu...

A la base, j'étais censée retrouver Laura S. en centre-ville pour boire un verre tranquillement, tout en nous racontant nos derniers désastres tant sur le plan amoureux que professionnel. Comme à notre habitude, nous avons évoqués nos malchances avec la gente masculine : elle est follement amoureuse d'un quadra dont elle est la "maîtresse" qui ne quittera sans doute jamais sa femme, tandis que je reste coincée sur "le cas Hugo" que je n'aurai sans doute jamais.

Après exactement deux verres (1 mojito et 1 coupe de champagne), et n'ayant dîner ni l'une ni l'autre, nous nous sommes encouragées mutuellement à envoyer des messages douteux à nos targets respectives. Pour elle, il s'agissait d'un ultimatum comme quoi elle ne pouvait pas rester très longtemps dans ce genre de situation, tandis que je prenais mon courage à deux mains pour envoyer un pauvre "Hey ! Comment tu vas ? :)" histoire de tenter d'avoir un semblant de contact..

Immédiatement après avoir envoyé nos messages, nous avons regrettés notre geste ce qui nous a pas empêché de bien rigoler en se demandant ce qui clochait chez nous pour toujours nous embourber dans ce genre de situation bizarres et/ou compliquées. C'est alors que j'ai croisé par hasard Robin et Douglas - des anciens potes de collège et lycée - qui sont venus "s'incruster" à notre table avec 3 autres potes à eux profitant de l'occasion pour rattraper le temps perdu.. 

Pour la petite histoire, Douglas et moi avons faillis sortir ensemble à maintes reprises mais aucun de nous d’eux n’avait eu le cran – à l’époque – d’oser avouer ses sentiments. Ainsi, quand monsieur s’est décidé (à l'aube de la 4ème), il avait adopté un ton moqueur qui m’avait fait croire qu’il se foutait de moi et qui m’avait donc conduit à lui foutre un râteau devant tout le monde (alors que je mourrai d’envie de dire oui). Vous comprendrez alors que cette "histoire" avait quand même un bon goût d'inachevé... 

Au fur et à mesure de la soirée, les gars ont enchaîné les verres en se payant une bouteille au bar et Douglas a commencé à se montrer de plus en plus tactile avec moi. Dès le début, il s’est mis à m’inviter à danser sur la piste qui était encore vide... et évidemment, je suis rentrée dans son délire. Plus les gens nous regardaient, plus on se déchaînait comme si nous étions dans notre propre monde et, comme dans les films, la majorité du reste de la salle (Laura et Robin inclus) a finit par nous rejoindre quelques minutes après...  

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