Chers amis, je crois que j'ai franchi
un nouveau cap dans mon célibat : celui où je kiffe (vraiment) être toute seule.
Après tous mes beaux discours sur cette fameuse situation (pour essayer de me convaincre moi-même) et mes derniers amoureux, je me rends compte qu'en fait, je suis dans la période où
je ne veux absolument et réellement personne dans ma vie. Pourquoi me direz-vous ? Parce qu'il n'y a rien de mieux que de pouvoir danser en petite culotte, musique à fond, dans son appartement...
C'est ça le vrai bonheur ! (Et accessoirement, vu que je suis censée avoir
trois gosses, autant que je profite de mon quotat de tranquillité avant qu'il ne soit trop tard ...
Haha). Pourtant, cela ne m'empêche pas d'avoir accepté de
passer la soirée de jeudi en compagnie de
Florian, même si je me tâte encore à annuler par
un mélange de flemme et de futurs regrets
à l'idée de ce qu'il pourrait se passer.
A part ça, je traverse une vraie
crise de ras-le-bol professionnel. Je n'arrive pas à vendre mes p****** de produits d'entretiens et les clients
m'excèdent plus que jamais. Entre ceux qui t'envoient bouler comme un chien, ceux qui ne daignent pas t'accorder un bonjour - ou pire, un regard - et
ceux qui attendent mollement avec une chaussure à la main en plein milieu du magasin au lieu de venir te demander clairement d'essayer le modèle (ceux-là sont les pires), c'est bien simple :
j'ai tous envie de les tuer. Avouez-le : en ce moment les gens sont particulièrement cons et insupportables, n'est-ce-pas ?
Ça ne vient pas de moi ? (...)
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The Affair. |
Ainsi, je suis dans une phase où je passe mon temps à vérifier l'heure, comme si l'observation du cadran avait un quelconque pouvoir d'accélération sur les minutes qui s'écoulaient, alors qu'en l'occurrence cela a plutôt un effet inverse. Il n'y a qu'une seule chose qui me motive pour la journée : rentrer chez moi pour me réfugier dans mon lit, bien au chaud. Sur un tout autre sujet, je viens d'accepter une invitation à la soirée qu'organise Thibaut V. (aka, le voisin de P-A qui est "un peu" sur moi), chez lui, ce samedi. Apparemment, je ne connaîtrais quasiment personne, mais bon, pourquoi pas après tout. Dans tous les cas, vendredi ce sera sûrement soirée avec les vengeurs...
Enfin, je me dois de conclure cet article par ma série coup de coeur de la rentrée :
The Affair. L'histoire d'
une liaison entre Noah, père de famille a priori comblé, et Alison, jeune femme fragilisée par un grave accident.
Une affaire de cœurs, de corps… et de crime, racontée en flash-back à travers les souvenirs divergents des deux amants. En effet, chaque épisode se découpe en deux partie : l'une narrée par Noah, l'autre par Alison, et ce n'est qu'à la fin du pilote qu'on réalise que
cette histoire est racontée rétrospectivement, au cours d'
un interrogatoire de police.
Un mauvais présage qui nous indique que cela va mal finir. Le spectateur est immédiatement enfermé dans l'histoire, cherchant d'une part à deviner qu'est-ce qui a pu conduire les deux protagonistes à
se retrouver comme témoins (voire suspects ?) devant la police, et d'autre part, à démêler le vrai du faux, le mensonge de la réalité,
l'imagination de l'un et les intérêts cachés de l'autre
. L'histoire est suffisamment bien tournée pour nous donner envie de voir ce qui se cache derrière ces beaux flashforwards...
Et le mieux ? La mise en scène est juste... magique.
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