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dimanche 17 août 2014

Let the rain wash away, all the pain of yesterday..

Comme vous vous en douterez, mon nouveau statut de piétonne ne m'a pas empêcher de sortir ce week-end (il ne manquerait plus que ça !).

Jeudi soir, j'ai donc bel et bien été chez Brice (JR est venu me chercher chez Jules) où j'ai passé une grande partie de la soirée à relater mon accident et à écouter les versions des uns et des autres quant à la décision de l'assurance : "non mais sur un rond-point, c'est forcément 50/50" ; "au pire tu t'en sortiras 70/30, même si t'es pas en tort", "vu comment est ta voiture, c'est que de la tôle, ce sera réparable" ; "non mais si le chassis est touché, c'est mort" ; "va falloir que tu fasse un emprunt à tes parents pour racheter une voiture...". J'avais envie de péter un plomb. 

J'ai donc passé le reste de la nuit à boire un peu tout et n'importe quoi et Anna en a profité pour jouer la "grande copine" tandis que je me laissais aller à être gentille avec elle (grave erreur).
Celle-ci m'a alors proposé de faire officiellement la paix en affirmant que, malgré les "difficultés" qu'on avait connues l'une envers l'autre, au final on se ressemblait et qu'on devrait essayer d’être vraiment copine. Bourrée comme j'étais, j'ai accepté non sans hypocrisie sa proposition, qui m'a directement refroidi qu'elle osait rentrer de la soirée avec L. en m'envoyant un sms comme quoi je ne devais en parler en aucun cas à Y. Non mais de quel droit elle ose me demander ça ?!! 


Vendredi, mon père est donc venu me chercher pour passer la journée en famille chez ma grand-mère histoire de me changer les idées (je l'avais appelé en larmes le matin) et de vérifier le constat et les observations que j'avais pu ajouter. Heureusement pour moi, le copain de ma mère m'avait envoyé par mail un croquis relatant l'accident histoire de clarifier celui du constat qui avait été fait un peu "à l'arrache". Mon père m'a ainsi rassuré sur le fait qu'il n'y avait aucune raison que les torts soient partagés étant donné que les faits montraient clairement que je n'avais aucune part de responsabilité là-dedans.

J'ai également revu ma tante Nanou qui m'a donné un peu des nouvelles de tous les cousins, que je ne vois que trop rarement. Du coup, ayant passé la nuit chez ma grand-mère, mon père et moi avons pris la route samedi aux alentours de 7 heures du matin histoire que je puisse assurer l'ouverture de mon magasin. J'avoue que ça m'a fait du bien de passer un peu de temps seul-à-seul avec lui d'autant que, sur le coup de la panique de l'accident, je l'avais appelée en demandant du secours, finissant par m'énerver et piquer une véritable crise d'hystérie. 

J'ai donc poursuivi tranquillement mon samedi, en me consacrant au boulot tout en relatant mon début de week-end assez catastrophique à mes collègues. Le soir, nous avons fait la tournée des bars (précédée d'un restaurant) en petit comité, avec JR, Jules, P-A monaco (le P-A d'Elo et pas l'autre P-A) et moi. Comme d'habitude, on a testé quelques shooters inédits (le chien enragé, la cervelle de singe, le yéti) dans un bar où nous n'avons pas l'habitude d'aller et JR a finit par vomir lamentablement dans les toilettes après avoir bu une pinte de bière cul sec.

Et malgré un petit moral et une grande fatigue, j'ai vraiment passé une bonne soirée...