Brèves de la semaine .

" Parce que tu vis dans un univers narcissique, au milieu des artistes 

et des gens célèbres, où les attaches se rompent à la vitesse de la lumière..."

1) Je n'arrête pas de penser à mon départ imminent pour la "ville éternelle" et je trépigne littéralement d'impatience à l'idée de visiter tous ces lieux plus beaux les uns que les autres, goûter des pizzas, des pastas, des risottos et des tonnes de glaces tout en découvrant la joie de vivre romaine. Plus qu'une envie, le besoin de changer d'air et de me déconnecter quelques jours de mon quotidien est juste vital. Puis, je me dis que ça me permettra d'aborder la rentrée pleine de motivation.

2) Il y a deux semaines de ça, j'ai rencontré le PDG de mon entreprise. J'étais alors en pleine vente, lorsque je l'ai vu franchir le seuil du magasin... Je ne l'avais encore jamais vu mais j'aurai pu le reconnaître à des kilomètres car, pour moi, ce mec est un peu une superstar. 

Il m'a alors observé tout le long de mon argumentation commerciale jusqu'à l'encaissement du client ce qui m'a mise assez mal à l'aise.

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Evidemment, une fois la vente achevée, il s'est présenté officiellement et nous avons eu une brève conversation au cours de laquelle je lui ai expliqué le déroulement de la journée et nos résultats de la semaine (Corinne était alors en repos). A ma grande surprise, celui-ci a contacté Corinne il y a moins d'une semaine pour lui faire part du fait qu'il m'avait trouvé "très bien" (alors que d'habitude, il ne fait jamais de compliments) et pour se renseigner sur la nature de mon contrat au sein de l'entreprise. Bon, je ne m'emballe pas mais.. peut-être qu'il s'agit là d'une porte ouverte à un éventuel CDI ? ...

3) D'après P. - qui est venu me me voir au boulot avant-hier - on ne risque pas de revoir Anna dans le groupe car les gens ont "choisi leur camp" et qu'il ne compte plus faire le relais vis-à-vis d'elle pour lui transmettre les invitations aux soirées. Hum, j'attends vraiment de voir ça car, maintenant que la rupture avec Y. est bel et bien officielle, ça ne m'étonnerait pas qu'elle remette le couvert avec L. rien que pour garder des liens avec "le groupe". Car il faut être honnête, à part notre petite bande, elle n'a rien. (elle ne parle même plus à sa famille, c'est pour dire). 

4) Hier soir, Florian m'a invité chez lui histoire de "mater un film"... Totalement crevée et chargée de l'ouverture du magasin ce matin, j'ai gentiment décliné sa proposition. Ne perdant jamais sa motivation, il m'a dit qu'il me recontacterait la semaine prochaine, à mon retour de Rome...
Ce qui est horrible avec lui, c'est que je sais pertinemment que cette "histoire" ne mènera à rien car on est bien trop différents et pourtant à ses cotés, ben je dois avouer que je suis bien.  

Tous les chemins mènent... à Rome !

J'AI MA NOUVELLE VOITURE, J'AI MA NOUVELLE VOITURE,  J'AI MA NOUVELLE VOITURE  !

Certes, ma vie temporaire de piétonne n'était pas non plus un cauchemar mais quel soulagement ! Moi qui ait besoin de mon indépendance comme personne, je suis super heureuse...
D'autant qu'après réflexion, je me rends compte que cette voiture et bel et bien le choix parfait. 

Du coup, ça m'a permis de voir mon père et de déjeuner avec lui me donnant ainsi l'occasion de l'inviter au restaurant. Après tout, c'était juste le minimum que je puisse faire ! Je suis donc au taquet pour affronter le reste de la semaine d'autant qu'à partir de samedi soir, je serai officiellement en vacances ! 

D'ailleurs vous vous souvenez sûrement que j'ai longuement hésité quant à mes plans. Partir, pas partir ? Voyager, garder mes économies ? Alors que j'avais failli de justesse partir à Londres, j'ai opté finalement pour.. Rome ! En effet, après avoir renoncé à partir à l'aventure seule, P-A m'a proposé qu'on parte ensemble car - miracle - il a une semaine de vacances qui tombe pile en même temps que la mienne. 

Alors sur un coup de tête, nous avons pris un vol aller-retour pour Rome, réservé un hôtel dans la foulée et du coup, nous partons dès dimanche jusqu'à jeudi ! Aaaah mon dieu, j'ai tellement, tellement hâte. J'ai déjà acheté deux guides complets pour planifier un programme parfait des "incontournables" romain : Le Colisée, Le Forum Romain, Le Palatin, Le Vatican, La Via del Corso, La Piazza di Spagna...

J’aime partir. J’aime quand l’avion décolle pour m’emmener loin de chez moi. J’aime flâner sous le soleil, goûter à de nouveaux plats, passer des soirées à boire des cocktails, profiter...

Et j'avoue que ça me rassure considérablement de ne pas m'en aller toute seule. Puis l'avantage de partir avec son meilleur ami, c'est que je le connais suffisamment pour savoir que la "cohabitation" va bien se passer et qu'il est dans le même délire que moi.

Alors, partons à l'aventure !  

ROME. ROME. ROME (...) 

Just so confused about it, feeling the blues about it..

Hey girl, is he everything you wanted in a man ?

Et voilà, ça fait officiellement un an que Hugo fait partie de ma vie. Pour le meilleur et pour le pire. 

Depuis le début de notre histoire et de ce blog, l'histoire a largement évolué : d'un coup de foudre à l'addiction totale en passant par un condensé de souffrance et de passion destructrice. A l'heure d'aujourd'hui, même si ça va mieux, je ne peux toujours pas regarder un film d'amour sans penser à lui et à ce qu'on aurait pu donner en tant que couple.

Certes, le temps commence à faire les choses, mais je suis encore loin d'être sortie d'affaire.
J'ai essayé.. mais je ne suis définitivement pas prête à prendre le risque d'aimer à nouveau. Du moins pas tout de suite. Savoir qu'il est définitivement passer à autre chose m'aiderait sans doute à achever cette histoire une bonne fois pour toute. Dans tous les cas, "quand il s'agit d'amour, même les êtres bizarres ne peuvent attendre éternellement.."

Coïncidence ou pas, Florian est revenu me parler pile aujourd'hui pour me signaler qu'il était de retour en ville et qu'il avait envie de me revoir. Certes, la proposition est plus que tentante mais qui dit Florian dit forcément Hugo... et je ne peux pas faire marche arrière au stade où j'en suis.

Is this the way it's really going down ? Is this how we say goodbye ?

Justin Timberlake - What Goes Around...

Anniversaire de Coco ** Part.3 **

Le réveil du dimanche fut particulièrement atroce étant donné que j'ai été malade comme jamais. 

De 9h30 à 12h, j'ai passé mon temps à vomir en regrettant le nombre de mélanges que j'avais pu ingurgités la veille. Et le pire dans tout ça, c'est que je devais être prête pour 14h car Elo. venait me chercher. En effet, il y a de ça 3 semaines, nous avons eu la stupide idée de nous organiser une aprem kayak en petit comité avec Lulu, Dav, JR, Jules, les deux P-A, Elo. et moi.

Autant dire que, vu l'état dans lequel j'étais, la perspective de pagayer sur un bateau ne me réjouissait guère. J'étais nauséeuse comme jamais, incapable d'avaler quoi que ce soit tout en crevant de soif à la fois... Rien que le trajet en voiture a été un véritable supplice tandis qu'à peine arrivés, je me tapais la honte en étant malade devant tout le monde. Plus jamais ça.

Au final, nous nous sommes organisés en équipe, 2 par 2 :  Elo et son P-A, JR et P-A, Lulu et Dav' et Jules et moi. Alors que les deux premières équipes avançaient du feu de dieu, notre quatro avec Lulu et Dav' marquaient sans aucun doute celui de la défaite. Aucun de nous n'arrivait à voguer droit ce qui rallongeait le chemin à parcourir. Mais qu'est-ce-que nous avons pu rigoler...

Mine de rien, nous sommes partis naviguer pendant 3 bonnes heures ce qui nous a totalement claqués. Même si bizarrement, cette activité m'a fait le plus grand bien d'un point de vue physique. On m'a donc ramené chez moi sur les coups de 17h30 alors que nous avions décidé de nous faire un Mcdo entre filles dans la soirée.

Après avoir trouvé la force de me doucher et m'être empaffée une bonne demi-heure sur mon canapé, Elo. est revenue me chercher pour rejoindre Lulu et - enfin - aller manger.
Mon royal cheese - soit mon premier repas de la journée - m'a juste fait un bien fou car c'est bien connu : après un lendemain de cuite, il n'y a rien de tel qu'un bon gros fast-food. 

Cette petite soirée entre filles fut très réussie et nous sommes restées 4h au Mcdo à parler de tout et de rien : les gars du groupe qui nous ont plu, nos ex, nos comportements amoureux, le fait que JR soit à fond sur moi, le sexe... Voyant que le restau était en train de fermer, nous avons décidés de prendre un dernier verre chez Elo. où nous nous sommes fait flipper en parlant des différents phénomènes surnaturels qui sévissaient dans la maison de Lulu...

A savoir : la Tv et la radio qui grésillent, des murs qui tremblent, des bruits de pas, des cadres qui tombent touts seuls, des vieux téléphones qui se mettent à sonner au bout de plusieurs années... Là-dessus, nous sommes partis en délire sur le fait d'appeler les esprits, que Lulu était surement une sorcière cachée et que le fait de parler de ce genre d'événements n'allaient faire que les provoquer davantage...

Nostalgie : Charmed. 

#lepouvoirdestrois

Anniversaire de Coco ** Part.2 **

Nous sommes alors tous les deux sortis dehors et je lui ai tout dit à propos de la 2ème nuit qu'avaient passé L. et Anna ensemble, (dans l'appartement qu'elle partageait avec Y. !).
Sur le coup, il a réagit d'une manière étonnamment calme et m'a surtout remercié d'avoir été la seule suffisamment honnête pour lui dire clairement les choses.

Comme je m'y attendais, quelques minutes après, il s'est expliqué avec Anna en lui hurlant dessus et en clamant haut et fort qu'il n'y avait plus aucun espoir pour qu'ils se remettent ensemble un jour. Evidemment, Anna est venue me hurler dessus à son tour comme quoi j'avais "tout balancé" ce que j'ai formellement nié (j'avais dit précédemment à Y. que je ne voulais pas que la situation me retombe dessus).

Je lui ai simplement dit que Y. était déjà au courant de la situation et que je n'avais eu d'autres choix que de confirmer ses doutes (ce qui n'est absolument pas vrai). Et contre toute attente, elle m'a cru.
Heureusement, Coco n'a rien capté de ce qui se passait et à la fois bourrée et épuisée psychologiquement, je me suis endormie comme une pierre dans la voiture de P-A. Heureusement, Jules a finit par passer une bonne partie de la nuit à parler avec Y. au sujet de sa relation Il a d'ailleurs eu l'honneur de croiser Hugo qui est de retour en ville pour la semaine. Pfff.

Aujourd'hui, je culpabilise et je me dis que, comme tout le monde, j'aurais peut-être du tenir ma langue. Mais d'un autre coté, je me dis que Y. mérite qu'on lui dise la vérité, que ce n'est pas à moi de me sentir mal étant donné que, dans cette histoire, ce n'est pas moi la p*** qui a trompé mon mec 2 fois de suite avec mon ex.

Après tout, je me suis simplement contenter de protéger l'un de mes meilleurs potes, merde.

Anniversaire de Coco ** Part.1 **

De retour d'un week-end très très arrosé qui s'est révélé aussi génial que riche en mise au point. 

Ainsi samedi soir, début de soirée chez Coco où nous nous sommes retrouvés une bonne vingtaine de personnes agglutinées dans son petit appart' du centre-ville. Parmi le peu que je connaissais, il y avait Brice, JR, Guigui, P-A, Alex et F. (et accessoirement Paul et sa copine). Ce début de soirée était très sympa d'autant que ça m'a fait un bien fou de côtoyer de nouvelles personnes.

Sur les coups de 23h, nous avons décidé de bouger dans notre bar/QG où Coco avait réservé l'étage spécialement pour l'occasion. Et à partir de là... ce fut la grande débandade. 
L'alcool a commencé à couler à flots et je me suis progressivement détachée de ma bande habituelle pour mieux découvrir les potes de Coco. Et ils se sont tous révélés super sympas, fêtards comme j'aime et pas prise de tête.

J'ai notamment passé une bonne partie de la soirée à flirter avec un-mec-dont-je-ne-me-rappelle-plus-le-nom et à copiner avec Pauline (la girlfriend de Coco) et sa meilleure amie.
Coco et moi avons également passés pas mal de temps ensemble ce qui m'a permis de le découvrir davantage et d'aussi bien rire que boire.

Vers 1h30-2h, nous sommes passés au seuil critique de la soirée car P., R., Anna, la "bande de Camille" et Y. nous ont rejoints dans le bar. Comme d'habitude en ce moment, Anna m'a littéralement sauté dessus prétendant aux yeux du monde entier que nous étions les nouvelles meilleures amies du monde. Alors que je me suis un peu éloignée de ce trop-plein de superficialité, Y. est venu me parler pour prendre un peu de mes nouvelles. 

Je ne sais pas si ce sont ses grands yeux tristes ou sa compassion à mon égard (alors qu'il a lui-même le cœur brisé) mais j'ai décidé de tout lui avouer... 

Oh you're in my veins, and I cannot get you out...

Je suis désormais l'heureuse propriétaire d'une Clio Campus DCI Authentique de 2009, avec seulement 77000 kilomètres au compteur !

Hier, mon père et moi avons passé la journée à faire le tour des garages en espérant tomber sur la perle rare qui nous plairait tant sur le prix, que l'esthétisme et l'état du véhicule en lui-même. Ces derniers jours, mon père avait sélectionné une dizaine d'annonces professionnelles via Le Bon Coin. De mon coté, je me suis chargée de faire un tri de tout ça en priorisant mes 3-4 voitures préférées.

Ainsi, hier matin, j'ai appelé chaque garage pour prendre rendez-vous histoire de ne pas avoir à chercher à droite, à gauche, en perdant du temps. Et nous avons été redoutablement efficace.
Au départ, mon père avait retenu son attention sur une jolie Nissan Note que j'ai trouvé trop haute et trop grosse pour l'usage que j'en avais surtout vu mon petit gabarit.

Suite à ça, j'ai été totalement conquise par une Ford fiesta blanche, munie d'une boite automatique. Ce qui pour moi s'est révélé être un atout majeur considérable a directement fait hésité mon père quant aux coûts que cela pourraient engendrer en cas de problème. (n'empêche que c'est génial à conduire !). La dernière fut la bonne étant donné que la Clio représentait le compromis parfait dans le genre pas cher/performante/moderne même si je la trouve largement moins jolie que la Ford. Et le mieux dans tout ça : je la récupère mercredi ! 

Hier soir, alors que je n'ai pas eu la moindre envie de bouger de toute la semaine, je me suis motivée à aller chez Guigui. Au départ, l'ambiance était un peu particulière car il manquait pas mal de monde laissant ainsi majoritairement place à la bande "coté Camille". (Marion, Julie...) 

Ce n'est pas que je ne les aime pas, c'est juste que je ne les connais pas suffisamment pour rentrer dans leurs délires. Le rapprochement est d'autant plus difficile qu'ils se complaisent dans leur "clan" à coup de private jokes et de remarques vulgaires de la part de Camille (en mode "je joue l'allumeuse pour faire rire les garçons"). Bref, vous l'aurez compris, ce n'est pas ma tasse de thé. 

Au final, tout ce petit monde a finit par bouger en ville aux alentours de minuit, laissant les "meilleurs" en petit comité : Guigui (évidemment), JR, P-A, Tonio, Amandine et moi. 

De là, on a parlé tranquillement de l'escapade bordelaise de Guigui, de l'achat de ma voiture, de tout.. et surtout de rien. Mais ça m'a suffit à passer une bonne soirée.  

Etant totalement crevée de ma journée, P-A m'a ramené aux alentours d'1h30 ce qui m'a permis de me reposer quelque peu avant l'ouverture de ce matin. D'autant que ce soir, il faut que je tienne la marée vu que je suis conviée à l'anniversaire de Coco, un bon ami de P. et Y. 

Peut-être que je ferai des rencontres intéressantes, on ne sait jamais après tout...

Pourquoi vouloir décrocher la lune quand on a les étoiles ?

Alors, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle...

Tout d'abord, comme je m'y attendais, la voiture est irréparable. RIP la Saxo !

Cependant, l'expert m'en offre - à ma grande surprise - 1700 euros (!!) alors que je pensais même pas m'en tirer pour 900. Cerise sur le gâteau, mon père me propose de financer les 3/4 de ma nouvelle voiture que nous irons sûrement chercher vendredi, jour de mon repos. 

Heureusement les choses s'arrangent, même si je serai plus tranquille quand je serais certaine que l'assurance me donne 100% raison. Et le petit détail non négligeable : la nouvelle voiture aura sûrement un autoradio. (hahaha).

Sinon rien de bien nouveau à part qu'Y. est de retour en ville et qu'aux dernières nouvelles, il ne s'est pas remis avec Anna. Cette dernière continue de se la jouer "super copine" avec moi et nous sommes même devenus officiellement "amies" sur Facebook, c'est dire. Cette comédie va loin étant donné que - tenez vous bien - nous avons été jusqu'à nous envoyer des messages pour prendre de nos nouvelles respectives. Oui, je crois que le ciel va pas tarder à nous tomber sur la tête.. 

Si ça se trouve, à force de jouer la fille proche d'elle histoire de l'avoir à l’œil, je vais vraiment finir par m'en faire une vraie pote après tout. En tout cas, cette mascarade me confirme le fait que nous nous ressemblons sur pas mal de points tant sur le plan physique que psychologique. 

S'en est vraiment perturbant même si je suis définitivement moins folle/plus stable qu'elle...

Enfin hier, j'ai passé la soirée avec mon P-A que je n'avais pas vu depuis une éternité étant donné qu'il était chez Camille le week-end dernier. Nous sommes allés au cinéma voir le nouveau carton de Luc Besson, j'ai nommé : "Lucy". Voici le synopsis : "A la suite de circonstances indépendantes de sa volonté, une jeune étudiante voit ses capacités intellectuelles se développer à l’infini. Elle « colonise » son cerveau, et acquiert des pouvoirs illimités."

Pourtant je ne suis pas le genre de filles à aimer les blockbuster d'actions mais là... j'en suis sortie bluffée tant par le scénario que par la réalisation. Ce film reprend les théories les plus intéressantes du monde scientifique et para-scientifique concernant le potentiel du cerveau humain et les capacités que celui-ci nous offrirait si nous outrepassions ses limites. Il pose également une question très discutée par le monde scientifique : les émotions sont-elles un frein à la révélation du potentiel cérébral humain? Et doit-on les supprimer pour que celui-ci se révèle pleinement ? 

On a ainsi pu à nouveau plonger dans l'univers "spécial" de Luc Besson avec des souvenirs notamment du 5ème élément grâce à la ville de tournage. Scarlett Johansson a quant à elle très bien interprétée ce personnage froid et détachée de la réalité. 

Pour conclure, un film qui conjugue des questions pour le moins existentielles sur le propre de l'homme (son intelligence, son potentiel et son gaspillage) avec de l'action, une réalisation parfaite et des effets spéciaux dignes des plus grands.

  A voir absolument ! 

Everyone deserves a chance to walk with everyone else.

Je l'avoue il y a quelques avantages au fait d'être piétonne (temporairement, je précise !). 

J'avais oublié à quel point j'aimais me balader le soir tombé, lorsqu'il ne fait pas tout à fait noir et qu'on peut entendre le bruits des enfants jouant tardivement dans les jardins, sentir les odeurs des barbecues lointains et écouter le bourdonnement des cigales (quelle poésie hein !)...

J'imagine alors la vie des uns et des autres et me plait à penser qu'un jour ce sera peut-être moi qui dînera dans le jardin de ma maison, en profitant de ma famille. Même si pour l'instant la configuration de ma vie actuelle est loin d'en être là, et heureusement d'ailleurs.

En attendant, j'aime les soirées à picoler, les weekends passés devant des séries, passer la journée à faire des expériences en cuisine, sauter des repas pour finalement se faire un Mcdo au milieu de l'après-midi, écouter de la musique trop fort et danser sur le canapé, veiller toute la nuit et me lever à midi...

Ce n'est pas ce que je fais tous les jours mais j'aime avoir la liberté de le faire. Je sais qu'on grandit, qu'on se calme, qu'on passe à autre chose, mais pour le moment j'aime ça, j'aime ne penser qu'à moi. J'aime être égoïste. J'arrive déjà difficilement à être responsable de moi-même, à regarder à droite, à gauche, avant de traverser, alors être responsable de quelqu'un d'autre ça me semble fou.

Et pourtant, malgré ma réticence actuelle envers la gente masculine, je me plais à penser qu'un jour, une petite Mila et/ou un beau Noah sera là pour sceller l'histoire d'amour de ma vie...

Ismaël Lo - Baykat 

Let the rain wash away, all the pain of yesterday..

Comme vous vous en douterez, mon nouveau statut de piétonne ne m'a pas empêcher de sortir ce week-end (il ne manquerait plus que ça !).

Jeudi soir, j'ai donc bel et bien été chez Brice (JR est venu me chercher chez Jules) où j'ai passé une grande partie de la soirée à relater mon accident et à écouter les versions des uns et des autres quant à la décision de l'assurance : "non mais sur un rond-point, c'est forcément 50/50" ; "au pire tu t'en sortiras 70/30, même si t'es pas en tort", "vu comment est ta voiture, c'est que de la tôle, ce sera réparable" ; "non mais si le chassis est touché, c'est mort" ; "va falloir que tu fasse un emprunt à tes parents pour racheter une voiture...". J'avais envie de péter un plomb. 

J'ai donc passé le reste de la nuit à boire un peu tout et n'importe quoi et Anna en a profité pour jouer la "grande copine" tandis que je me laissais aller à être gentille avec elle (grave erreur).
Celle-ci m'a alors proposé de faire officiellement la paix en affirmant que, malgré les "difficultés" qu'on avait connues l'une envers l'autre, au final on se ressemblait et qu'on devrait essayer d’être vraiment copine. Bourrée comme j'étais, j'ai accepté non sans hypocrisie sa proposition, qui m'a directement refroidi qu'elle osait rentrer de la soirée avec L. en m'envoyant un sms comme quoi je ne devais en parler en aucun cas à Y. Non mais de quel droit elle ose me demander ça ?!! 

Vendredi, mon père est donc venu me chercher pour passer la journée en famille chez ma grand-mère histoire de me changer les idées (je l'avais appelé en larmes le matin) et de vérifier le constat et les observations que j'avais pu ajouter. Heureusement pour moi, le copain de ma mère m'avait envoyé par mail un croquis relatant l'accident histoire de clarifier celui du constat qui avait été fait un peu "à l'arrache". Mon père m'a ainsi rassuré sur le fait qu'il n'y avait aucune raison que les torts soient partagés étant donné que les faits montraient clairement que je n'avais aucune part de responsabilité là-dedans.

J'ai également revu ma tante Nanou qui m'a donné un peu des nouvelles de tous les cousins, que je ne vois que trop rarement. Du coup, ayant passé la nuit chez ma grand-mère, mon père et moi avons pris la route samedi aux alentours de 7 heures du matin histoire que je puisse assurer l'ouverture de mon magasin. J'avoue que ça m'a fait du bien de passer un peu de temps seul-à-seul avec lui d'autant que, sur le coup de la panique de l'accident, je l'avais appelée en demandant du secours, finissant par m'énerver et piquer une véritable crise d'hystérie. 

J'ai donc poursuivi tranquillement mon samedi, en me consacrant au boulot tout en relatant mon début de week-end assez catastrophique à mes collègues. Le soir, nous avons fait la tournée des bars (précédée d'un restaurant) en petit comité, avec JR, Jules, P-A monaco (le P-A d'Elo et pas l'autre P-A) et moi. Comme d'habitude, on a testé quelques shooters inédits (le chien enragé, la cervelle de singe, le yéti) dans un bar où nous n'avons pas l'habitude d'aller et JR a finit par vomir lamentablement dans les toilettes après avoir bu une pinte de bière cul sec.

Et malgré un petit moral et une grande fatigue, j'ai vraiment passé une bonne soirée... 

L'Accident.

Vous vous rappelez de toutes les emmerdes qui me sont arrivées avec ma voiture depuis le début d'année ? Le braquage du nouvel an, le problème de parallélisme des pneus, le vol d'autoradio, le remplacement du système d'embrayage, l'aquaplanning, la turbine HS...

Je peux désormais ajouter le fameux "on-m'a-défoncé-ma-portière-en-me-fonçant-dedans." !!!!!
Nous sommes alors jeudi soir, je suis sur la route pour aller chercher Jules afin de filer chez Brice, qui organise une soirée. Je m'engage ainsi sur un rond-point en prenant - comme prévu - la file de gauche.. Alors que j'actionne mon clignotant, et que je suis en train de tourner, la voiture qui me suivait me percute violemment pensant que, comme elle,  je continuerai tout droit.

Mon dieu, mais y a vraiment des gros connards dans la vie ! Et poissarde que je suis, c'est toujours moi qui me les coltine. Résultat : la portière est totalement enfoncée (j'ai du limite arracher la portière conducteur pour sortir de ma voiture), le chassis est probablement touché et ma voiture n'est sans doute pas réparable. Le seul truc qui me "sauve" c'est que je n'ai absolument aucun tort dans toute cette histoire étant donné que, moi, je respecte le code de la route !

Heureusement, Jules a déboulé avec sa mère pour m'aider à remplir le constat (première fois oblige) et attendre tranquillement le remorquage de ma voiture.
Puis il faut se le dire : quand on a pas de famille en ville, ni de potentiel petit-ami et qu'il se passe un truc comme ça, t'es bien content d'avoir les parents de tes amis qui sont là pour toi. Et je ne remercierai jamais assez sa mère pour sa présence ce soir-là..

Evidemment, il aura fallu que tout cela tombe le week-end du 15 août ce qui m'oblige à attendre jusqu'à demain pour contacter mon assurance, savoir ce qu'il se passe "après" et espérer bénéficier d'une voiture de prêt. Me voilà donc de nouveau piétonne, obligée de prendre le combo bus/tram pour espérer arriver au boulot à l'heure tandis que je vais me retrouver obligée de me taper facile 30 minutes à pied les soirs où je serai de fermeture (étant donné qu'il n'y aura alors plus de bus).

Tout cela est juste awesome... 

De la musique avant toute chose.

" Il est des sentiments si intraduisibles qu'il faut la musique pour les suggérer."

Le jour de repos tant attendu est enfin arrivé, autant dire qu'il était plus que mérité étant donné que j'ai passé un week-end relativement épuisant.

J'en ai donc profité pour faire le grand ménage (lessive, vaisselle, poussières, aspirateur, triage de contenu de sac à main..) car j'avais un peu laissé tout ça à l'abandon ces derniers temps, lié à un manque d'organisation et surtout d'énergie. Autant dire que là, je sens mon appart' revivre... 

Après avoir optimisé ma motivation sans faille, j'ai ensuite été rejoindre Elo. chez elle, histoire de rattraper un peu le temps perdu. Cela faisait un petit moment que nous nous étions pas vus étant donné qu'elle bosse la plupart des samedis soirs. Il a donc fallu que je lui fasse une mise au point : la rupture Anna/Y, l'emménagement de Charlyne avec son copain (un peu trop rapide d'après nous), la séparation d'Alex et de Camille, mon envie de retomber amoureuse, sa vie de couple, nos tafs respectifs... 

. 

On a donc passés un aprem-papotage très sympa d'autant que nous avons prévus une soirée demain soir chez elle, qui va surement finir en ville, en petit comité (P-A, JR, Jules...). 

Soirée que nous répéterons sans doute samedi autour d'un restaurant vu qu'il y a une soirée chez Camille (dans sa maison de plage) et que nous ne sommes pas spécialement motivés. 

Il y a quelques temps, j'aurai préféré faire la route pour rejoindre la plupart de mes potes en vacances pour faire, moi aussi, la fête jusqu'au bout de la nuit. Mais là, non je ne me laisserai pas avoir par le syndrome FOMO (= Fear of missing out). Chaque semaine c'est pareil : entre le boulot, les soirées-restos en semaine et les fiestas le week-end, je suis totalement crevée. 

Avant, quand j'entendais parler d'une soirée,  je disais oui dans la seconde. Et plus il y en avait, et mieux c’était. Mais parfois, une mise au point est nécessaire. Maintenant je commence par me demander si j’ai envie d’y aller, si c’est important pour moi et pour celui qui m’invite. 

Ou si je ne préfère pas rester chez moi tranquille ou en comité restreint à me reposer et à profiter tranquillement. Et tant pis si je rate la soirée du siècle. 

Peut-être que c'est ça le début de la vieillesse ? 

Greg Laswell – Ghost

On ne nous donne qu'un seul petit grain de folie, et si on le perd, on n'est plus rien.

« L'amour c'est l'amour. Qu'on soit censé être ensemble ou pas. »

L'été s'achève petit à petit : les jours vont commencer à raccourcir, le brouillard du soir va recommencer à pointer le bout de son nez et le rythme normal va reprendre son cours. Adieu les couples qui papillonnent, les gens qui me rabâchent les oreilles avec leurs vacances et place aux nouvelles résolutions de la rentrée (alcool, sport, régime). Bizarrement, mon horoscope me somme d’arrêter de courir après les types toxiques/déjà pris/indécis. Je dois ainsi « prendre le temps d’analyser ce que je veux vraiment. » 

Parce que oui, peut-être que je suis difficile dans mes exigences mais je le suis aussi en tant que personne. Je m’énerve tout le temps, je suis facilement irritable et j’ai l’esprit très embrouillé parce que des tas de personnes m’ont blessée ces temps-ci et l’une d’entre elle est moi-même. 

C’est désastreux mais pas totalement parce qu’en fin de compte, j’aime dormir en travers de mon lit deux places et ne pas être obligée d’être toujours épilée nickel. Oh puis je ne parle pas de mon addiction aux séries télés en tout genre, de mes achats compulsifs de modeuse affirmée et de ma tendance de loveuse qui espère vivre une histoire à la hauteur de celle qu'on peut voir dans mes films et mes livres préférés. 

Et peut-être que je devrai faire une pause (bien méritée) dans la chasse à l’homme pour simplement profiter du moment présent, sans m’obscurcir la tête avec le fait que mes copines ont un temps d’avance – pour l’instant – quant à la construction de leur vie future.  Et puis, plus les jours passent et plus j’apprends à prendre du recul vis-à-vis de Hugo, même si "ma colère reste indescriptible, ma tristesse infinie et ma passion dévorante". Mais un jour, ça ira mieux et j’en sortirai 10 000 fois plus solide. Parce que même si je suis bourrée de défauts, je suis une fille bien et je ne mérite pas d’être traitée comme ça. D’être aussi mal à cause de quelqu’un. D’être tellement amoureuse que c’est presque de la haine tellement c’est violent et douloureux. Je mérite quelqu’un qui ne s’enfuira pas. Et, là, tout de suite, je veux qu’il s’en aille de ma tête. Je veux qu’il soit heureux…  et qu’il ne revienne pas. 

Vous l'avez dit ? « Je t'aime. Je ne peux pas vivre sans toi. Tu as bouleversé ma vie. » Vous l'avez dit ? Faites des projets, donnez-vous un but. Travaillez à l'atteindre... Mais de temps en temps regarder autour de vous. Regardez, et profitez-en. Parce que c'est maintenant ou jamais. Demain tout sera peut être fini...

PS : Robin Williams est mort ! #monmondenestpluslemême. 

Un week-end pas comme les autres / Part.2 /

Il est grand temps de rallumer les étoiles. 

Le dimanche fut une journée 100% familiale puisque j'ai emmené mon petit-frère chez mon père. Une des rares occasions où les deux hommes de ma vie sont réunis sous le même toit.

Pour rappel, mon frère est en réalité mon demi-frère puisque nous sommes issus de deux pères bien différents. Malgré tout, nos parents respectifs ont toujours entretenu des rapports cordiaux ce qui a largement facilité l'entente générale de la famille.

Mon père et mon frère se sont toujours bien appréciés d'autant qu'il y a quelques mois, mon père a accueilli et encadré le frangin dans son entreprise dans le cadre de son stage de 3ème.
Mon frère étant chez son père pour les vacances, on a décidé de profiter de notre exceptionnelle proximité géographique en improvisant notre dimanche un peu à la dernière minute.

C'est la première fois que mon frère venait chez mon père et il était tant excité par la grandeur de sa maison que par le fait de partir à la découverte d'une ville qu'il ne connaissait pas du tout.
Dimanche aprem, je l'ai donc emmené dans le centre où il a pris le métro pour la première fois de sa vie : son air estomaqué était juste mythique et restera gravé dans ma mémoire.

Je lui ai montré ainsi quelques-uns des lieux "phares" de la ville et nous avons fini au cinéma à regarder "Mister Babadook", un film d'horreur australien dans la lignée d'Insidious et de Conjuring.
Suite à ce petit coup de flip, nous avons été nous prendre un Mcflurry au Mcdo le plus proche avant d'aller chercher Loulou à la gare.

Celle-ci revenait de ses vacances et ne savait pas qu'on allait la chercher d'autant que c'était l'occasion de la rencontre avec le frangin. Au final, nous avons pris le dîner en famille et j'ai fini par regarder le film "Bridemaids" avec les deux ados avant d'aller nous coucher aux alentours de 2heures du matin. (Nous sommes donc rentrés ce matin sur les coups de 11h30..).

Un week-end pas comme les autres / Part.1 /

Jeu, set et clash.

Et si au lieu d'utiliser ma prime à l'emploi pour partir en vacances j'en profitais pour regonfler mes économies et me faire un chouia de shopping ? 

Oui, je sais j'ai déjà fait récemment le plein de chaussures et vêtements en tous genre mais le fait est que l'hiver approche à grands pas et qui plus est, j'ai déjà craqué pour quelques pièces de la nouvelle collection Jennyfer que je vais recevoir incessamment sous peu.
A savoir, un blazer gris clair, des escarpins à "strass" et une nouvelle paire de ballerines...

A part ça, le week-end fut un peu particulier. Comme prévu, le samedi soir s'est déroulé chez P. et L. où j'ai passé la plupart du temps à écouter les jérémiades d'Anna par rapport à sa récente rupture avec Y. Comme on dit : Garde tes amis auprès de toi, et tes ennemis encore plus près... 
Et, contre tout attente, nous nous sommes trouvées beaucoup de points communs : notre situation familiale, nos goûts vestimentaires, nos fonctionnements amoureux, nos ambitions...

Ainsi, d'après les dernières nouvelles, c'est Anna qui a elle-même avoué sa faute à Y. qui - évidemment - a pété un plomb et a tout plaqué décidant de rejoindre son frère (tiens, tiens) et sa sœur dans le sud de la France, dans la maison de leurs grands-parents.

Jusque-là, il comptait apparemment la faire trimer quelques semaines tout en lui donnant une perspective de pardon à la clé.. Sauf que lorsqu'elle lui a dit par sms qu'elle était en train de passer la soirée chez P. (et donc L.) à nouveau, Y. a totalement explosé en lui balançant que c'était bel et bien fini et qu'il ne comptait plus jamais revenir. Il prolonge donc ses vacances en famille retardant son retour, initialement prévu mercredi soir.

La Anna a donc passé la soirée à pleurer dans mes bras (WTF?!) en me parlant à la fois de Y. et de Hugo et de la complexité de leur fonctionnement qui était totalement atypique.
Et au final, ses éternels discours m'ont pas mal déprimé et m'ont renvoyé à mon propre désarroi. Malgré tout, cette soirée a été utile dans le sens où je me rends compte que je ne suis pas la seule à être un peu triste en ce moment.

A voir la suite des événements... 

You can't turn back the hands of time... (lalalalala)

Et voila, la situation que je redoutais en 2 ans de métier est arrivée ce matin.

Alors que j'étais d'ouverture aujourd'hui... je ne me suis simplement pas réveillée. Horreur totale.

Déjà, je tiens à préciser que ce n'est en aucun cas ma faute, mais simplement celle de mon portable, dont la batterie me lâche de jour en jour, qui n'a pas daigné assurer mon réveil ! Autant vous dire que lorsque mes yeux se sont décidés à s'ouvrir et qu'ils se sont mis à regarder tendrement mon décodeur télé, j'ai mis 5 bonnes secondes avant de réaliser qu'il était 9h32. Et encore, je remercie mon rythme biologique car ça aurait pu être largement largement pire !

D'habitude, je me lève à 7h45 le temps d'émerger, de me doucher, me maquiller, me coiffer... histoire d'être prête à partir pour 8h30. A 8h45, j'arrive au boulot tranquillement, je prends le temps de me prendre un petit dej' dans la réserve histoire de commencer, comme prévu, à 9h15. Cela me laisse donc 15 minutes pour ouvrir la caisse, passer l'aspirateur et fignoler le magasin avant l'ouverture de 9h30. Autant dire que là, c'était pire que la catastrophe ! Après avoir hurlé sur mon portable, j'ai sauté dans un pantalon, un t-shirt sans même prendre le temps de me maquiller, me coiffer ou simplement me désodoriser (chose que je déteste par-dessus tout). Et je ne sais pas comment mais j'ai réussi à arriver au magasin aux alentours de 9h42-43.. Miracle ultime.

Heureusement pour moi, ma patronne n'était pas arrivée ce qui m'a laissé le temps de faire les papiers et d'ouvrir en vitesse malgré ma tête de stressée/mal réveillée/déterrée/pas lavée. Constatant que l'aspirateur n'avait pas été passée, ma patronne m'a demandé si tout allait bien et je me suis décidée à lui avouer que j'avais ouvert en retard, lié à un problème de voiture. (l'histoire du portable ne fait définitivement pas sérieux, même si c'est vrai). Corinne étant the best boss in the world, elle ne m'en a pas tenu rigueur et a décidé de me faire rattraper mon quart d'heure dans l'aprem en finissant donc à 16h15 au lieu de 16h.

Ça m'apprendra à sortir en semaine, voilà. (même si tout aurait été différent si mon c****** de réveil avait fonctionné) ! Car oui, hier soir c'était barbecue chez P. et L. en petit comité, à savoir : P-A, Jules, JR, Thibaut (le voisin de P-A), P., L., Alex' et moi. L'ambiance était très sympa d'autant que Jules et moi étions plus en forme que jamais ce qui a donné lieu à de nombreux éclats de rire. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi complice avec lui car même si je peux me confier sur tout, d'habitude celui avec qui je rigole comme ça c'est plutôt P-A. 

A part ça, j'ai appris THE bonne nouvelle de l'été : Anna et Y. aurait rompu et ce dernier l'aurait viré de leur appart' ! Mon dieu, je prie pour que ce soit vrai et que cette garce manipulatrice échoue à faire évoluer la situation. Mais si c'est vrai, comment est-ce possible ? As-t-elle avoué sa faute ? Est-ce P. ou L. qui ont tout balancé ? En tout cas une chose est sure, ni Jules ni moi ne sommes derrière ça ce qui signifie qu'il y a forcément quelqu'un d'autre qui s'est mêlé à l'histoire...

PS : Je ne sais pas pourquoi mais je n'arrive plus à parler à L. depuis l'histoire avec l'A.P. (comprendre l'autre pute). Je ne comprends pas qu'il ait pu tomber aussi bas, encore.

" Been up all night, Staring at you.."

Je vous présente le nouvel homme de ma vie : Dr. Alex Karev (merci Grey's Anatomy)

Joshua Radin – Paperweight

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On se voit bientôt alors ?

Je me suis largement surestimée en croyant que je pourrais regarder un film d'amour sans fondre en larmes en pensant à lui.

Certes, j'ai franchi un cap : je n'y pense plus tous les jours, je rêve moins de lui, je suis capable de regarder son frère dans les yeux... mais je n'en suis pas encore à ce point-là.
Ainsi lundi soir, n'ayant pas une série à me mettre sous les dents, je me suis lancée dans le visionnage de "Cher John", dont j'avais beaucoup entendu parler.

Synopsis : Lorsque John Tyree, un soldat des Forces Spéciales en permission, et Savannah Curtis, une étudiante idéaliste, se rencontrent sur une plage, c'est le coup de foudre. Bien qu'appartenant à deux mondes différents, une passion absolue les réunit pendant deux semaines. John repart ensuite en mission et Savannah retourne à l'université, mais ils promettent de s'écrire et à travers leurs lettres enflammées, leur amour ne fait que grandir. Chaque jour plus inquiète pour la sécurité de son bien-aimé, Savannah s'interroge. Alors que désirs et responsabilités s'opposent toujours plus, le couple lutte pour maintenir ses engagements. Quand une tragédie oblige John à rentrer, les deux jeunes gens se retrouvent face à leurs contradictions. John et Savannah vont découvrir si leur amour peut vraiment survivre à tout... 

Certes, c'est une histoire mignonnette à souhait, mais c'est quand même loin d'être transcendant. D'autant que le coup de "mon-âme-sœur-est-à-des-milliers-de-kilomètres" m'a clairement renvoyé à ma propre situation, la réciprocité du manque en moins. D'ailleurs encore une fois, je maudis ceux qui prônent que le temps cicatrisent les blessures car pour ma part, la plaie reste encore bien trop sensible malgré tous mes efforts.

Histoire de me changer les idées et ne pas replonger dans mes vieux travers, je passe donc mon temps libre à planifier mes vacances et à choisir parmi les quelques destinations qui s'ouvrent à moi. Après avoir procédé par élimination, deux villes avaient retenu mon attention : Paris (encore !) et... Londres. Mon choix s'est donc portée sur la capitale anglaise car : 1/ je n'y suis jamais allée, 
2/ il y a de quoi faire un shopping de folie et 3/ il parait que les anglais savent faire la fête comme personne. (la série "Skins" est encore dans ma tête, je l'avoue).

Et puis, après m'avoir acheté un "mini-guide" de la ville, des tas de choses me donnent envie d'y aller. Déjà, l'accessibilité des lieux est très simple : TGV + Eurostar sans passer par la case aéroport qui me ferait perdre une bonne demi-journée de voyage. Puis, là-bas il y a tous les grands noms de la mode à pas cher (Primark, Topshop, Urban Outfitters...) comme des centres commerciaux d'un luxe qui mérite le coup d’œil (Harrod"s !). 

Ensuite - et surtout - il y a les studios Warners Bros qui permettent de visiter les lieux de tournage de la fameuse saga "Harry Potter". L'ancienne accro/fan qui est en moi est juste aux anges à cette perspective de voir un peu l'envers du décor. Puis évidemment, il y a les incontournables :
Big Ben, Buckingham Palace, London Eye, la Tamise, les beaux parcs anglais et j'en passe...

En tout cas, je prends ma décision définitive (et mes billets) aujourd'hui !

Keep calm and let karma do its thing. (Please !)

« Ce moment où l'on regarde notre ami et que nous pensons exactement la même chose.. »

Comme d'habitude, la soirée de samedi fut très très (trop ?) arrosée. La prochaine fois, j'arrête.

J'ai carrément dû rester dormir là-bas, ce qui en dit long sur l'état dans lequel je me trouvais.
Ainsi, le début de soirée s'est articulée autour d'un blind-test musical mené en équipes où certains avaient une rage de gagner assez extrême (moi inclus). 

Encore une fois, j'ai été étonnée par le comportement de Sam à mon égard, qui m'a carrément proposé d'être mon chauffeur : ce soudain élan de gentillesse est aussi inespéré que limite suspect. On a donc été fourrés ensemble une bonne partie de la soirée même si on n'a pas eu l'occasion de se retrouver seuls à seuls. Et puis, le mieux : sa copine était en famille et donc "malheureusement" absente. Mais quel dommage..

L'alcool aidant, j'ai eu un moment de faiblesse où j'ai failli envoyer un "Tu me manques !" à Hugo mais, heureusement, P-A a été là pour m'en empêcher. On s'est alors isolés pour discuter de ça et du fait que ça m'avait inquiété qu'on ne soit quasiment pas parlé cette dernière quinzaine de jours. Oui, je suis sans doute trop possessive mais, vu comme c'est parti, ça ne risque pas de changer, même si je me suis promis de faire des efforts.

S'en est alors suivi une déclaration d'amitié mutuelle où il m'a dit qu'une fille comme moi "ne s'oubliait pas comme ça" tandis que je me jettais dans ses bras en lui confiant que je ne savais pas ce que je ferai s'il n'était pas dans ma vie. (Moment émouvant à souhait). 
J'avoue avoir quelques trous sur la fin de soirée même si je me rappelle qu'Anna voulait absolument se la jouer "grande copine" avec moi tout en me faisant comprendre subtilement (ou pas) qu'elle ne supportait pas la complicité qu'il y avait entre L. et moi.

A la fin de la soirée nous n'étions plus que 6 : P., L., Jules, Anna, Marion T. (à ne pas confondre avec Marion, l'ex de P.) et moi. Pour rappel, Marion T. est l'une des anciennes prétendantes de R. qui - après avoir réalisé que ce n'était pas réciproque - sort maintenant avec P. On s'est donc retrouvés un petit moment entre filles autour de la chicha où j'ai mis mes préjugés de coté pour apprendre à la connaitre. Et elle est franchement sympa. 

Au final, P. et Marion T sont partis se coucher ensemble, moi je me suis endormie sur le canapé, Jules à l'autre bout et - oh my god ! - Anna et L. ont passé la nuit ensemble !!!!!
Quelle pute, j'hallucine ! Y. se barre en déplacement une petite semaine pour son travail et elle en profite pour se jeter dans les bras de son ex dès qu'elle en a l'occasion !  Alors je ne sais pas s'ils sont passés à l'acte ou pas mais le simple fait qu'ils aient dormi ensemble me dégoûte aussi bien de la part de L. que par respect vis-à-vis de Y.

Le pire étant que justice ne sera pas rendu vu que P. et Marion T. sont partis se coucher plus tôt, que Jules n'osera évidemment rien dire et qu'au vue de mes antécédents amoureux avec la famille de Y., je ne peux décemment pas m'impliquer là-dedans...

Oh, Ooooh sometimes I get a good feeling, yeah..

Je ne sais pas si je me suis levée du bon pied ce matin, si c'est la venue du week-end ou le fait d'avoir eu le temps de digérer mon énième rencard foireux d'hier aprem mais - miracle - aujourd'hui, je suis de bonne humeur. Je dirais même que mon optimisme est (un peu) revenu.
Puis, je ne me le cache pas : mon boulot est ma thérapie. Et en ce moment, il y a tellement de choses à faire que j'ai largement de quoi m'occuper l'esprit.

Voilà 3 semaines que notre big boss est en vacances. 3 semaines où on a tenu le magasin à bout de bras à 3 (Déborah, Fiona et moi) avec toutes les galères qui nous sommes arrivées... 
Mon malaise, celui de Déborah, une fourmilière qui a élu domicile dans notre réserve, un retard de livraison, une liste d’approvisionnements absente.. mais on a réussi ! Oui, malgré toute cette malchance, nous avons réussi à faire le mois ! Ce qui est juste un miracle, notons-le.

 Aujourd’hui,  nous sommes toutes crevées par le rythme intense entre les livraisons, l’arrivée de la nouvelle collection, le merchandising qui va avec, la fin des soldes qui inclue un rangement de la réserve de fond en comble... Et ce, sans compter la nécessité d’avoir un magasin impeccable étant donné que Corinne revient mardi matin.
Et pourtant, nous sommes plus soudées que jamais. 

En plus d'aimer mon travail, j'aime surtout mon équipe. Ces filles-là sont devenues vraiment des bonnes copines avec qui je sais que je peux me confier, rire et traverser les galères tout en restant - malgré tout - dans la bonne humeur. Et puis, n’est-ce-pas les difficultés qui révèlent les gagnants ? Alors oui, nous sommes des winneuses, avouons-le.

Bon je vous laisse, il faut que je me prépare pour la soirée de P. et L... 

Coup de gueule prémenstruel - la suite.

Enorme coup de blues ce soir... 

Pourtant, je sais que j'ai tout pour être heureuse : des amis, une famille, un toit au-dessus de ma tête, un peu d'argent de coté pour me faire plaisir, la santé... mais voilà, je me sens seule.
Comme si, tout le monde était heureux, sauf moi.
Au moins avant, j'arrivai à faire un minimum semblant mais là ce soir,  j'ai juste l'impression que ma tristesse se lit sur mon visage. Par conséquent, ce soir j'ai refusé toutes les propositions de sorties (le barbecue de Shtroumph' notamment) et je reste chez moi à pleurer sur ma solitude. (paye le cercle vicieux.).

Il y a tellement de petits riens qui me minent le moral.. Déjà, je n'ai plus une copine célibataire. Non, même pas une : elles sont toutes en couple et le pire c'est qu'elles sont toutes heureuses en mode "j'ai-trouvé-l'homme-de-ma-vie" à commencer à envisager l'avenir autour de logements, plan d'épargne, mariage et même bébé.

Moi, à coté, je n'ai que des rencards foireux où soit les mecs qui me plaisent me rejettent totalement, soit ceux dont j'en ai rien à faire (les autres) me harcèlent à coup de centaines de messages par tous les intermédiaires possibles et imaginables (SMS, Facebook, Skype, Duel Quizz..). Parmi tous ça, il y a également le fameux Mr.X, alias mon cher Hugo qui m'a ruiné affectivement pour les années à venir.

Hum, voyons, quoi d'autre ? Je n'ai pas de CDI, je ne peux pas profiter de mon été car ma seule semaine de vacances est à la rentrée, Hugo me manque, Anna me soûle, JR me colle, j'ai pas d'amoureux, mon eczéma est revenu et je sens que P-A est distant ce qui m'agace.

Cerise sur le gâteau : Sam vient de m'envoyer un message pour me proposer de boire un verre, une des seules soirées où je ne peux pas sortir car je n'ai qu'une envie : pleurer.
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Sam : Yo la miss, tu bouge tonight ? On va boire un verre en ville avec L. Et je conduis si tu veux :)
Moi : Non merci, pas trop le moral, un peu la glue. Merci de l'invitation c'est gentil.
Moi : Bonne soirée, bisous !
Sam : Genre t'as la glue... allez viens, on va rigoler ! J'ai envie de te voir un peu aussi !
Sam : Pour une fois que je suis là :s
Moi : Demain aussi tu seras là :)
Sam : Hooo la fille qui fait genre ! Y aura surement du monde, on pourra pas parler *
Moi : Lol arrête Sam, quand on veut, on peut. Ça fait des mois que j'essaye de nouer un semblant de lien avec toi et le seul soir où tu te réveille je me sens pas bien. Genre vraiment pas. Donc si d'ici demain t'as pas changé d'avis, on trouvera un moyen ;)
Sam : Ok ma petite. Repose-toi ce soir, on se capte demain ! J'ai la poisse :p
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* Demain = soirée chez P. et L. 

GO TO HELL.