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dimanche 15 novembre 2015

A la vie, à l'amour.

Attentats à Paris en ce 13 novembre. L'incompréhension, encore une fois. On revit le 7 janvier. C'est même pire. Comment l'humain peut-il être capable de tant de haine ?

Alors la boule au ventre et les larmes aux yeux, je réfléchis. Plus personne n'est en sécurité nulle part. Ça pourrait se reproduire n'importe où, n'importe quand. Ça pourrait être toi, ça pourrait être moi, ça pourrait être mes amis, ça pourrait être ma famille. Il nous faudra sans doute un peu de temps pour retrouver nos esprits mais nous en sortirons plus fort, il le faut. Il est urgent de vivre, de rire et d'aimer. J'ai peur de ne plus oser sortir de chez moi, d'hésiter à aller au restaurant ou à aller voir un concert. Mais alors ils auront gagné et je ne veux pas de ce futur. Je veux que l'amour soit plus fort que la peur et la haine. Continuer à vivre, à rire, à s'aimer et à dire qu'on s'aime. Continuer à transmettre des messages positifs et bienveillants. A prendre des risques. A serrer sa chance, à la saisir. A vivre, à vivre ensemble tout simplement. A sourire, à ne pas avoir peur. A ne pas trembler et à aller de l’avant. A ne pas céder. Jamais. C'est ce qu'ils cherchent.

Mon soutien et mes pensées à ceux qui sont restés et ceux qui sont partis, à leurs proches, à ceux qui sont encore dans l'angoisse de l'attente, aux Parisiens, à la France et aux autres. 

Prenez soin de vous, chérissez vos proches. Je vous embrasse.


mardi 10 novembre 2015

Un sentiment plus fort que la peur.

Depuis bientôt deux ans, ce blog fait partie de ma vie. Comme une thérapie. D'article en article, de confidence en confidence. Je manie les mots quotidiennement. Au gré de mes envies, au gré de mes sentiments. Un blog "Humeurs" et surtout "Amour". Une évidence. 

Je me hâtais donc de vous raconter la conclusion de l'histoire : tout s'est arrangé avec Thomas. Il y a eu une explication, des larmes, et des déclarations d'amour : nous sommes bel et bien un vrai couple. Je nous sens encore plus forts maintenant et je suis consciente que je dois apprendre à laisser mes doutes de coté car il tient vraiment à moi. Je ne suis plus habituée à être amoureuse et surtout à être aimée.. Du coup, au moindre faux pas, je panique. Alors, certes j'ai régulièrement la peur au ventre et le cœur serré à l'idée de le perdre du jour au lendemain.. Mais je sais désormais que mon envie de continuer cette histoire mérite d'être plus forte que ma peur. Je sais que tous ces moments passés à ses cotés valent la peine d'être vécus et que, quoi qu'il arrive, personne ne pourra jamais me les enlever. Puis surtout, je crois qu'une histoire se tisse ainsi, d'une succession de petits instants, jusqu'à vous donner un jour le goût d'un futur à deux... 
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« Rien ne semble plus beau que les couples mystérieux, ceux dont on ne comprend pas ce qu’ils font ensemble car il y a entre eux un mystère, un espace auquel on n’a pas accès. Leur lien nous est inaccessible, comme s’ils évoluaient dans une dimension parallèle ce qui leur donne un pouvoir et une séduction inouïs... »
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dimanche 8 novembre 2015

La première dispute.

Il y a des jours comme ça… Ou rien ne va. Où on ne s’aime pas. Où l’on se dit qu’on aurait mieux fait de rester couché. Où on est fatigué, épuisé et qu’on voudrait juste dormir. . 

Thomas et moi avons eu notre première grosse dispute avant hier et, je l'avoue, tout était entièrement ma faute. Ou presque. J'ai l'impression que mes anciennes tribulations m'ont fait tellement perdre confiance en moi que, dès que tout va bien, je ne peux m'empêcher de douter de tout. Or, Thomas est quelqu'un de très mystérieux : il ne se confie pas énormément (largement moins que moi), il n'envoie pas beaucoup de messages et il a un besoin d'indépendance aussi fort que le mien ce qui est vraiment rarissime. Evidemment, je tiens tellement à lui que je prends sur moi, car je n'ai pas envie de passer pour la fille lourde, possessive, exigeante. Choses qui me font moi-même fuir dans toute relation. Alors j'attends... Jusqu'à exploser. 

Il y a donc deux jours de ça, Thomas s'est montré particulièrement distant : ses messages étaient simples et concis sans spécialement montrer la moindre marque d'affection et - acte qui m'a fait réfléchir mais qui est sans doute totalement débile : il n'a pas répondu à un de mes "je t'aime". N'osant pas communiquer mon malaise, j'ai donc encaissé et pris sur moi jusqu'à ce que je passe la soirée avec Malo où, comme quand je suis déprimée, j'ai fini par me confier et par boire plus que de raison. Plus tard dans la soirée, Thomas a fini par m'appeler me demandant où j'étais et s'il n'y avait pas possibilité de se voir dans la soirée... A ce moment-là, j'aurai du deviner qu'on tenait là une très mauvaise idée. J'ai toujours su que mon alter-ego bourrée et déprimée n'était qu'un être maléfique osant proférer à voix haute mes pensées les plus intimes et ce, de la manière la plus maladroite possible. Vous vous doutez donc de ce qui s'est passé. J'ai passé ma soirée à lui reprocher sa soi-disant distance en allant jusqu'à l'interdire de me dire "je t'aime" s'il ne le pensait pas. Fatale erreur : je l'ai énormément blessé et mon manque de franchise l'a vraiment déçu. 

Depuis, nous nous sommes expliqués en nous disant mutuellement que nous nous aimions... mais je sens bien qu'il y a un malaise évident. Il a même été jusqu'à me dire qu'il n'avait jamais pensé à me quitter à part au cours de cette fameuse soirée où j'ai exprimé mes doutes méchamment et brutalement, sans lui laisser le temps de s'expliquer. Vous savez, je reste encore émerveillée que le hasard ait placé sur ma route un homme aussi intelligent et ouvert, qui me prend au sérieux et qui semble intéressé de connaitre mon point de vue sur le monde. Je suis réellement bluffée par sa douceur, sa soif de tout découvrir, de tout connaitre. Moi qui en étais arrivée au constat évident que j'avais atteint mon quota en ce qui concernait les affres du véritable amour, de la passion, de la complicité... A l'heure d'aujourd'hui. toutes mes petites certitudes négatives ont changé. Absolument tout. Et pourtant, j'ai déjà réussi à vexer et vraiment décevoir l'homme que j'aime et qui, pour le coup, a une vraie raison de ne plus répondre à mes putains de messages. 

" Gros trou d’air au moral. Une journée foutue. Une vie gâchée. 
De toute façon, l’univers finira par exploser."



lundi 2 novembre 2015

Sweet Harmony.

Je ne me souvenais pas que l’amour pouvait nous prendre par surprise, qu’il pouvait nous soulever de terre, nous faire tournoyer et nous faire perdre notre équilibre, sans que cela soit une mauvaise chose. Je ne me souvenais pas que les bras de l’autre, son corps, son sourire, ses expressions, ses passions pouvaient envahir l’air que nous respirons. Des bisous au petit matin, avant de partir travailler. Un moment à deux au restaurant, en tête-à-tête. Prendre encore et encore le même plaisir à partager nos films favoris, une tisane brûlante à la main avec le chien qui nous tourne autour pour se trouver une place au milieu. Entre nous. Avoir le même entrain à écouter les souvenirs de l’autre pour le découvrir davantage. Sourire devant les petites attentions du quotidien. 

Etre en couple c'est pouvoir être libre sans jamais être seule. Partager des centres d'intérêt. Rire aux éclats. Faire des confidences sur l'oreiller à 3h du mat. C'est pouvoir faire l'idiote sans être jugé. Etre en couple, c'est penser pour deux, évoluer à deux. Avoir toujours quelqu'un à qui se confier, une épaule sur laquelle pleurer. C'est aimer surprendre l'autre. Lui faire plaisir et se faire plaisir en retour. C'est aussi se sentir belle en toutes circonstances. C'est voir de la magie, dans un monde sans magie. C'est pouvoir raconter sa journée, vider son sac. Résoudre les problèmes ensemble et être deux fois plus fort face à l'adversité. Se comprendre en un regard, sans avoir forcément besoin de se parler. Faire des compromis sans pour autant s'oublier. Si vous saviez comme je suis heureuse avec lui ! Comme quoi, tout arrive...

« Y a comme un hic, tout ce bonheur qu’est-ce que ça cache enfin, c’est pas logique ! »


The Beloved - Sweet Harmony

mercredi 28 octobre 2015

24 ans, 24 sourires.

Aujourd’hui j’ai 24 ans. Je souris à l’écrire. Je le trouve un peu grand ce nombre, presque imposant. Je crois que je me trouve encore un peu toute minuscule pour lui.

Qu’importe, on a encore toute une année pour s’apprivoiser lui et moi. 24 ans, c’est l’âge parfait pour grandir. Un peu. C’est l’âge pour croire en ses rêves et les réaliser. Plus que jamais. C’est l’âge pour faire des folies. Pour se rappeler qu’on n’est pas sérieux. Pour faire des projets à dormir debout à deux, quatre, six, huit mains... Et faire en sorte qu’ils tiennent justement debout. Aujourd’hui, j’ai 24 ans, et j'ai tout pour me sentir adulte : une carte bancaire, un petit appartement, une voiture. Pourtant, je me sens encore comme une petite fille sur certains points. J'ai toujours un peu peur d'aller aux toilettes la nuit quand il fait noir dans la maison, j'attends toujours ma lettre pour aller à Poudlard, j'ai une passion débordante pour l'univers Disney et je mange encore des Kinders à foison. Mais, je pense que c'est important aussi en grandissant, de ne pas devenir désillusionné de tout et de garder une part de magie en soi. Les blasés, je dois avouer que ce n'est pas ce qui manque malheureusement. Tant pis pour eux.

Aujourd’hui, j’ai 24 ans et j’aime toujours autant ces instants-là, les plus simples, les plus inattendus, les plus vrais… Boire un verre en terrasse, manger la pâte à crêpe encore crue. Réserver un vol pour un pays, encore, inconnu. Écrire. Anticiper. S’enthousiasmer. Rigoler sans pouvoir s’arrêter. Aller voir et sentir la mer... S’offrir une journée, juste pour soi. Ralentir. Observer le jour qui se lève et sa lumière bleutée. Apprivoiser ses émotions. Apprendre. A se regarder, à relever les yeux. A se dire merci. Je pense aussi à ces films qui bouleversent, qui grandissent, qui émeuvent. Aux petits détails qui racontent une personne. Aux baisers volés. Aux esprits libres. A la mélodie d’un saxophone, la beauté d’une rencontre, la douceur d’une pluie d’été. Au rire de ma mère. Aux câlins de mon père. Aux mots qui font écho, qui font sens. Au silence. A la justesse d’un roman. Flotter. Sentir son cœur qui bat, un peu plus fort. Juste au-dessus, le sourire qui éclate. La vie brutale, surprenante, émouvante. La serrer fort, cette petite vie-là. Les papillons au creux du ventre, les paillettes sur les paupières, les frissons. Sentir le bonheur grimper en soi.

Aujourd’hui, j’ai 24 ans et, pour la première fois depuis longtemps.. je n’ai plus peur de grandir.

"Je ne sais pas à quoi je ressemble, mais je sais comment je me sens : jeune. idiot. éternel."



lundi 26 octobre 2015

" I just wanna feel real love fill the home that I live in..."

Il a des premières fois pour tout. On peut aussi parfois avoir plusieurs premières fois. C'est le cas quand on débute une toute nouvelle relation. Une première fois est souvent synonyme d'échange, de partage et de confiance...

Il y a le premier sms, celui qui marque le début de l'histoire. Le premier baiser, aussi maladroit, que tendre ou passionné qui montre la réciprocité de cette nouvelle attirance. La première fois, la toute nouvelle première fois avec notre nouveau partenaire. On se découvre, on se flaire, on s'effleure. C'est parfois difficile de réenclencher les mécanismes de la tendresse. Alors on a peur, on n'est plus très sûre du bon déroulement des choses. Et finalement, on se laisse porter pour ne rien regretter après. La première rencontre des parents, celle à laquelle on se prépare. On se fait tout beau, on prépare peut-être même des sujets dans sa tête, pour ne pas être à court et se montrer intéressant. La première impression qu'on donne aux parents de l'aimé décidera un peu plus tard de l'acceptation dans la sphère familiale... Surtout, il y a le premier "je t'aime". Celui qui marque l'engagement, l'attachement même. Celui qui ancre l'histoire dans le temps. 

C'est la marque du début, de la vraie aventure, du chemin qui s'ouvre sur de nouveaux horizons. Je pense qu'il n'y a pas de bons moments pour le dire, ça se fait comme ça vient, sincèrement et naturellement. Toutes ces premières fois constituent l'âme de la relation selon moi, des petits moments dont il est important de se rappeler dans l'arbre de vos souvenirs communs. Vous l'aurez donc compris : j'ai eu le droit à mon premier "je t'aime" ce matin. Il me faisait un câlin rapide avant de partir au travail quand le temps s'est soudainement arrêté. Il m'a regardé, m'a caressé les cheveux et m'a murmuré ces mots que je me retenais de lui dire depuis déjà quelques jours... Tout cela avec un grand sourire aux lèvres et de vraies étoiles dans les yeux. J'étais alors, et je suis encore, la plus heureuse du monde.  Je ne cherche plus le bonheur dans les grandes lignes de ma vie, dans de grandes occasions. J'ai compris depuis longtemps qu'il était dans ces petits moments-là. Ces moments si beaux et tellement forts...

· « Dieu, nous sommes amoureux ! Aussi profondément, aussi complètement qu'on puisse l'être. »


mardi 20 octobre 2015

When was the last time you were truly happy ?

Présentation de l'amoureux à la famille de cœur

... Un week-end parfait...

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vendredi 16 octobre 2015

La vie nous illusionne, on voit pas les choses telles qu'elles sont, on voit les choses telles que nous sommes...

Est-ce-que ça fait la même chose à tout le monde ? 

Chaque fois que je suis amoureuse, je commence toujours par une phase où je veux tout savoir de lui. Ça frise la boulimie. Qu'est-ce-qu'il lit ? Qu'est-ce-qu'il pense ? Qu'est-ce-qu'il fait ? 24 heures sur 24. C'est épuisant, mais impossible d'y échapper. Je suis en plein dedans. Evidemment, il y a un revers à la médaille. Quand on en est là, on se construit une idée des gens, on les imagine dans tout ce qu'ils font. Ça nous rassure, ça nous attache. Le grand malheur c'est qu'à la moindre surprise, au plus petit décalage entre ce que l'on se raconte et les faits, c'est la cata, la douche glacée. On a l'impression soudaine, brutale d'avoir été trompée. Le vrai problème, c'est cette atroce sensation qui en résulte : on se retrouve convaincue qu'il nous échappe et nous abandonne. Pour un petit geste, une phrase de rien, le moral s'écroule et le cœur tombe en miettes. Alors, non, aussi dingue que ça puisse être, je ne me suis toujours pas lassée de lui malgré les jours qui passent. En revanche, je constate qu'il me fait perdre vraiment tous mes moyens. 

Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais je n'arrive plus à être la fille "drôle et sympa" qui a un minimum de contenance et de confiance en elle. Il me perturbe vraiment au plus haut point. J'ai peur de déranger, d'être trop collante ou trop distante, j'interprète tout. Puis, Jules et P-A m'ont mis le nez dedans. Ils m'ont qu'avec tout ce qui s'est passé avec -et depuis- Mr.X, ce sentiment vient sans doute du fait que je ne me sens pas digne d'être aimée. Comme si la relation de couple n'était pas faite pour moi, que moi j'étais l'éternelle célibataire, et pas la fille HEUREUSE en couple. Comme si tout devait forcément à un moment donné voler en éclat. Et c'est ainsi que je passe mon temps à me demander quand la relation se terminera et qu'il me verra sous mon vrai visage. Finalement, je crois qu'il est parfois plus difficile que l'on ne le pense d'accepter d'être heureux. D'autant qu'on a quand même franchi un grand pas : il m'a emmené chez lui, m'a présenté officiellement à ses colocs et m'a laissé une clé le matin pour que je puisse continuer à dormir... 


SUKA. ♥

mardi 13 octobre 2015

Que sommes-nous d'autre que la somme de nos souvenirs ?

« J’ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j’ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublié des personnes inoubliables. J’ai agi par impulsion, j’ai été déçu par des gens que j’en croyais incapables, mais j’ai déçu des gens aussi. J’ai tenu quelqu’un dans mes bras pour le protéger. Je me suis fait des amis éternels. J’ai ri quand il ne le fallait pas. J’ai aimé et je l’ai été en retour, mais j’ai aussi été repoussé. J’ai été aimé et je n’ai pas su aimer. J’ai crié et sauté de tant de joies, j’ai vécu d’amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le cœur, tant de fois ! J’ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J’ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d’un sourire. J’ai déjà cru mourir par tant de nostalgie. J’ai eu peur de perdre quelqu’un de très spécial… Mais j’ai survécu ! Et je vis encore ! Et la vie, je ne m’en lasse pas… Et toi non plus tu ne devrais pas t’en lasser. Vis ! Ce qui est vraiment bon, c’est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant… Parce que le monde appartient à celui qui ose ! La vie est beaucoup trop belle pour être insignifiante ! » -- Charlie Chaplin. 

Vous le savez, pour moi, la vie c'est d'abord ceux avec qui on la fait. Un quotidien partagé est parfois plus puissant qu'un degré de parenté. Jules, P-A, JR, S., Laura... voilà mes piliers. Il y a quelque chose de rassurant à grandir avec eux. Toujours les mêmes énergies, les mêmes sourires, la même attention sincère portée aux autres. On garde le lien avec le passé, on continue ensemble. Peu importe ce que l'on dit ou ce que l'on fait, on est toujours là. Sauf P-A monaco qui a récemment fait le choix de couper les ponts avec nous par rapport à la jalousie de sa p**** de copine. Il a fait un choix définitif, plutôt que de chercher un compromis possible. Ça a au moins le mérite d'être clair. Ces derniers temps, il y a eu aussi l'arrivée de Thomas dans ma vie. Cette énigme. Les petits messages que je lui envoie me demande plus de travail que tout mon mémoire de licence. Une vraie superproduction hollywoodienne : 125 brouillons, plus de 6 milliards de neurones sur le projet, 5 millions d'hésitations et quasiment 2 heures pour savoir si je lui envoie un smiley "affectueux" ou pas. Le fait est que lorsqu'on est ensemble c'est tout bonnement parfait : il est affectueux, attentionnée, hyper câlin.. mais le reste du temps (quand on n'est pas ensemble) je n'ai que très peu de messages. Du coup, je suis un peu perdue et je n'ose pas moi-même demander des nouvelles par peur d'être trop envahissante.. J'espère que ça ira.

« Parce que le cerveau suit le cœur... »

mercredi 7 octobre 2015

Thomas.

Je n'aurais jamais cru qu'en dix jours, la situation avec lui évoluerait de cette façon. Je n'aurais jamais cru qu'en si peu de temps, il pouvait me rendre si heureuse. Quand il me regarde dans les yeux et qu'il m'embrasse, mes jambes deviennent du coton, tout comme le reste de mon corps. Je m'accroche à lui pour ne pas m'écrouler. Son sourire me rend dingue et je pense qu'il sait l'influence qu'il a sur moi. Il me regarde fixement, me fait un sourire en coin et là, je craque, totalement. Comme une adolescente en admiration du beau gosse de l'école.. J'aimerais qu'il sache ce qu'il se passe dans ma tête quand il me dévisage. J'aimerais qu'il me dise ces jolies choses qui me rassureraient sur la réciprocité de mes sentiments. Le bonheur, tout simplement. 

Il a mis un beau bordel dans mon cœur mais ça en vaut tellement la peine, si vous saviez. J'ai toujours peur de le décevoir, à chaque instant. Qu'il décide d'arrêter cette histoire qu'on est en train de commencer ensemble. Après tout, je sors trop régulièrement, je bois presque tous les week-ends, je me couche tard et je dors peu. Faire les lacets des gens est le seul sport que je pratique, le sapin de ma galerie commerciale est la seule nature que je côtoie et je ne mange pas énormément de fruits et légumes. Et pourtant.. c'est avec moi qu'il décide de passer du temps. Putain, je suis la fille la plus chanceuse du monde. Ce soir, la musique m’enivre mais pas autant que ses baisers et son sourire. Il n'est pas là et pourtant, j'ai cette impression de sentir sa présence à mes côtés. C'est peut-être mon imagination ou tout simplement le fait que j'ai absolument envie d'être avec lui. Je n'en sais foutrement rien. Damn.. je l'aime.

" Donc le seul fait d’exprimer ce que l’on ressent à la personne qui compte le plus dans notre vie peut vous faire courir le risque de la perdre à jamais. Comment vous expliquez ça, vous ? "
 

mercredi 30 septembre 2015

L'avenir est une route déserte, et je n'ai plus peur de demain.

C'est LUI !!!!! OH MY GOD ! Je saute partout, et j'ai envie de hurler ma joie à la terre entière...

Ca me rassure, je n'ai pas fabulé : je lui ai vraiment plu et surtout... nous nous revoyons jeudi soir. Je ne sais pas encore où, ni comment, mais c'est dans nos plans. Et franchement tout ce qui compte : c'est de le revoir, peu importe si c'est à l'arrache sous un pont. A croire que je suis le genre de filles qui ne marche qu'au coup de foudre finalement. Après tout, les seuls que j'ai vraiment aimé à n'en plus finir ont suivi cette trame-là : Xavier et Mr.X. Je le connais à peine mais.. j'ai déjà ses papillons. Les fameux. Ceux qui m'avaient tant manqués... 

Au diable mon cynisme amoureux, un minimum justifié par le fait que tout s'est enchaîné au cours de mon adolescence : Ross a trompé Rachel, Ally McBeal s’est faite snober par Billy, Dawson et Joey ont joué avec nos nerfs et leurs émois d’ados tourmentés pendant 1000 saisons. Max a couché avec Tess au lieu de Liz. Et le coup de grâce : Carrie, plantée le jour de son mariage, par un Mister Big aussi courageux que le capitaine du Concordia. En y repensant, la télé n’a joué que le rôle d’avertisseur bruyant pour jeunes filles candides : « fais gaffe, ma petite, un jour, toi aussi tu vas morfler ». Et, comme tout le monde, ça n’a pas manqué. Mais là ce n'est plus pareil. Quelque chose s'est déverrouillé en moi : c'est comme si je flottais en apesanteur, je filais sur une autoroute sans radar. Je ne me pose pas de questions quant à mon envie de le revoir, les choix sont limpides et la peur a cédé la place à mon envie d'être simplement avec lui. Pas d'amitié ambiguë bizarre pour m'embrouiller l'esprit mais une réelle certitude.

« La séduction suprême n’est pas d’exprimer ses sentiments. 
C’est de les faire soupçonner. »

L'amour est un vent puissant, qui chasse tous les chagrins.

Journée du 29/09/15 : 

11h14 (oui, ce matin j'ai fait une grasse mat') : « Vous avez reçu un nouveau message ». Je tiens fébrilement le téléphone de ma main. Je ne peux détacher mon regard de la petite enveloppe clignotante en haut de mon écran. La question est la suivante : j’ouvre le message ou non ?

11h15 : Avec ce message, c’est un peu le reste de ma vie qui se joue. Soit je lui plais, il veut m’épouser et m’emmener vivre à la Barbade où nous nous ébrouerons nus dans les vagues, soit je ne lui plais pas et je me retrouverai telle Didon délaissée par Enée contrainte à la mort. Aaaah, donnez-moi de la ciguë que ma vie ici de son souffle soit déchue…

11h29 Je n’ai toujours pas ouvert le message et je regarde toujours de manière hypnotique l’enveloppe sur mon écran...

11h30 : Ooops, j’ai ouvert le message. Je ne voulais pas. Enfin du moins, pas encore. Je ferme les yeux. Ensuite, j’en ouvre un. Je finis par ouvrir les deux et je lis : "Haaan j'ai passé une soirée magique avec Pierre, je l'aime tropppp", message by Laura. Fuck. 

11h32 : Qu’il aille se faire voir ce malotru de mec, mal élevé et certainement sous-développé intellectuellement au point de ne pas savoir se servir de la fonction « Répondre à un message". Tiens, j’efface son numéro à ce mec dont je n’ai que faire !

11h33 : Finalement, je l’effacerai demain, on ne sait jamais.

13h37« Vous avez un nouveau message ». Super, certainement encore un coup d'un pote heureux. J’ouvre le message…
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L'espoir est un soleil brillant, qui éclaire chaque matin.

Soirée du 28/09/15 :

20h02 : Pas de réponse.

21h05 : Toujours rien. Pas grave. Je ne suis pas de ces filles désespérées. J’ai une vie, des relations professionnelles et amicales, des activités passionnantes qui comblent ma vie. Alors non, je n’ai pas le temps de me morfondre devant un téléphone portable en attendant un rappel hypothétique. Vraiment pas mon genre.

21h35 : Pas contre, je suis le genre de fille qui accorde une importance toute particulière à la politesse. Et je considère que ne pas répondre à mon dernier SMS comme quoi "j'ai passé une très bonne soirée" est une forme de manquement à la courtoisie.

22h47 : En fait, peut-être qu’il fait partie de ces gens qui n’ont pas besoin d’être scotchés à leur téléphone pour vivre. Peut-être qu’il est en réunion. Ou qu’il a sa leçon de canoé-kayak. Ou qu’il joue au Scrabble. Ou qu’il est mort. MORT ?!!

22h49 : C’est ça, il est mort et il ne m’a même pas prévenu. Oh mon dieu, c’est bien ma chance. Pour une fois, je trouve un mec bien, paf ! il meurt.

22h52 : Non, il n’est pas mort sinon le médecin légiste ou un croque-mort aurait répondu à mon SMS de bonne soirée en mettant « Bonjour, votre correspondant est décédé et ne peut pas vous répondre pour le moment ». Je vais me coucher pour me remettre de cette atroce pensée...
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mardi 29 septembre 2015

Le coup de foudre inattendu.

J’en ai passé des mois connectée sur Tinder... à espérer trouver, non pas le prince charmant, mais un gars un minimum beau, (méga) drôle, attentionné, (très) intelligent, naturel, avec qui je pourrais discuter de tout et de rien et qui trouverait le moyen de me faire réellement vibrer..

J’en ai eu des RDV qui m’ont mise hors de moi, tant je me disais « Bordel, c’est si compliqué de trouver ce gars là ? Un gars « normal » ? Est-ce que c’est moi qui suis incapable de susciter chez eux de l’intérêt ? Suis-je trop exigeante ? Bizarre, ou que sais-je d’autre ? ». J’en étais même venue à me dire que je n’étais pas faite pour être en couple. Que c’était comme ça. Qu’il y avait peut-être deux types de personnes sur cette Terre : ceux pour qui être en couple est naturel, une évidence, et les autres, ceux pour qui ça relève de l’extraordinaire. Puis je l'ai rencontré. Hier. Un soir de pleine lune - que dis-je - une nuit d'éclipse lunaire. Un premier rencard somme toute très banale : une bière en tête-à-tête à faire tranquillement connaissance. Je perçois ce truc en plus chez lui qui le rend sexy à mort. Nos échanges de regards témoignent notre envie de nous cerner davantage. Il me raccompagne, et nous échangeons deux baisers. Mon cœur palpite enfin...

Depuis, on s'est renvoyés très exactement deux messages pour savoir si nous étions respectivement bien rentrés et depuis... rien. Alors, je ne sais pas ce que ça va donner mais j'aimerai tellement, tellement le revoir... C'est fou, je n'arrête pas de penser à lui alors que je ne l'ai vu que 3 petites heures... Mais il pourrait très bien s'agir d'un fameux cas de disparition.  Quand tu flashes sur un mec, que lui aussi - enfin, sur le moment c’est ce que tu crois - il t’invite, t’embrasse et … plus jamais de nouvelles. Cette phase, tout le monde y passe un jour. Parce que tout le monde l’a vécue, même ta mère. Si, si, je te jure. T’as qu’à lui demander. Mais sérieux là, j'ai senti un truc. Alors pourquoi il n'a pas rappelé bordel ? Ça fait 24h, et j'envisage déjà des théories invraisemblables histoire de me rassurer (ou pas) : il a perdu son portable, il laisse passer quelques jours pour me tester, il a la grippe, peut-être même qu’il est mort.

Ou alors, il est en vie et il s'en fout. N'empêche que c'était un des meilleurs rencards de ma vie. Et c'est lui qui a pris la décision de m'embrasser. Et de me ré-embrasser d'ailleurs... alors ???!!

« Peut-être qu’avec toi, ce sera différent »

jeudi 24 septembre 2015

Instant poétique.


« Des morceaux mélancoliques et bohèmes qui chantaient la loose, 
le blues des matins blêmes et les destins brisés. »

mercredi 23 septembre 2015

" Say you'll remember me, standing in a nice dress... "

Nicolas : "C'est dingue quand même, t'imagines qu'en 3 semaines, on a fait les stades : rencontre, bien s'entendre, devenir potes, être potes avec plus grandes affinités, être ensemble, et tout le monde au courant de la situation... C'est juste dingue ! ". 

Vous l'aurez compris, ceci constitue une annonce fracassante qui marque une première dans l'histoire de ce blog : je suis en couple. Notre troisième rendez-vous fut tout bonnement parfait : un petit verre dans le centre, une balade le long du château, une escapade à la fête foraine, un vrai câlin dans la grande roue... On rigole, l’ambiance est détendue, je suis bien. J’ai envie qu'il m'embrasse naturellement. Naturellement, comme nos conversations sur tout et rien, comme nos vannes et nos rires. Je me projette de plus en plus : et si c’était lui avec qui j’allais « devenir sérieuse » ? Il me raccompagne à ma voiture, on se rapproche au rythme de nos taquineries, trouvant le moindre prétexte pour se blottir l'un contre l'autre. Et bizarrement, c'est au moment où je n'y croyais plus que ça s'est passé : il m'a attiré contre lui pour me déposer un léger baiser sur les lèvres. Surprise, mais contente j'ai répondu à son initiative rendant ce "nous" vraiment officiel... 

Nous voilà maintenant deux semaines après et je sais malheureusement que ça ne va pas durer. Je pensais que le fait de me mettre avec lui n'allait faire qu'amplifier mes sentiments à son égard et pourtant... c'est tout l'inverse. Il est génial, mignon, adorable, drôle... mais je n'ai pas ce manque, et la sensation d'euphorie des premiers rendez-vous est retombée plus vite que la lumière. J'y croyais tellement si vous saviez... mais non. Au-delà de ça, j'ai l'envie de conserver ces moments à moi dont j’ai tant besoin, encore plus maintenant. Mes voyages, mes sorties entre potes, mes moments de lecture. Et entre le fait qu'il ne voit déjà que par moi et le commencement de mon nouveau travail, autant dire que je ne me sens pas investie du tout dans cette relation. Pourtant je ne regrette rien. Cette (brève) histoire m'a permis de réaliser que j'étais encore capable de prendre le risque de m'engager dans une relation, moi qui enchaînais les blocages jusque-là. 

Et surtout je me sens légère car, si l'on peut regretter d'avoir oeuvré de telle ou telle manière par calcul, on ne peut s'en vouloir d'avoir agit sincèrement avec le cœur. Alors oui : j'ai pris un risque, j'ai baissé ma garde, ça n'a pas marché. Mais j'ai survécu. 

" Longtemps elle a cru s’être égaré, mais cela faisait peut-être partie du chemin. De son destin."



vendredi 11 septembre 2015

« Would you lie with me and just forget the world... »



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« Les seules personnes qui ne savent pas que Derek aime Meredith, sont Derek et Meredith. »

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(Grey's Anatomy Saison 11, Episode 21)

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jeudi 10 septembre 2015

Savourer la beauté de l'instant.

" Ne compte plus me trouver sain d'esprit, ce n'est plus possible depuis que tu es dans ma vie."

Deuxième rendez-vous avec lui : prendre un verre, aller au cinéma, finir dans un fast-food... Ça n'a peut-être l'air de rien comme ça, mais c'était tout bonnement parfait. Vous savez ce qu'on dit : la confiance totale entre deux êtres se vérifie aisément au besoin qu'ils ont de se parler et de se confier sans réserve l'un à l'autre. Nos petites habitudes, nos embûches de parcours, nos doutes les plus profonds, nos certitudes vacillantes, nos anecdotes honteuses et souvent (très) croustillantes. Nous avons refait le monde, et c'était un joli monde. Comme d'habitude, il n'a pas arrêté de me faire rire, refusant catégoriquement de partager les additions et me tenant la porte à chaque fois qu'il en avait l'occasion... 

Alors non, il ne se passe toujours "rien", même si l'on devient naturellement de plus en plus proche, et que notre connexion s’accroît au fil des jours... Il y a entre nous une compréhension comme je n'en ai jamais ressenti par le passé ou, en tout cas, pas depuis longtemps. Et quand nous nous sommes quittés, il m'a encore une fois pris dans ses bras, et m'a serré tout doucement contre lui. Il faisait froid et l'air frais emplissait mes poumons, j'étais galvanisée par le sentiment de liberté et de simplicité qui me submergeait à ce moment-là.. Vous vous en doutez, j'ai évidemment fait tout un récapitulatif à Laura : je lui raconte "notre" histoire, j'en savoure les détails... en admettant qu'on finira peut-être par devenir "quelque chose"Mais, cette fois, je ne vais pas m'emballer. Je ne lui dirais pas que j’aime avoir son "bonne nuit" avant de m’endormir. Je ne lui dirais pas le plaisir que j’ai quand il vient me parler... Je l'aime bien, même s'il n'y a pas encore ce "truc".


mardi 8 septembre 2015

« Some things that you find, are beyond your control... »

Conversation du lundi 07/09 entre 20h et 21h :

Laura : Oula il s'est passé quoi ?
Moi : Ben j'ai un énorme coup de cœur pour quelqu'un d'autre.. ^^ Puis vis-à-vis de Mr.X, je me rends compte que je ne suis plus capable d'encaisser ce genre de relation bizarre et, même si on trouvait un moyen pour que notre relation marche, je suis pas sure d'être capable de vivre avec un mec comme ça. Puis j'en ai marre d'être celle qu'on laisse.
Laura : Attends, un coup de cœur pour qui ?! 
Moi : Ben pas Quentin en tout cas...
Laura : Fuck, c'est qui ? ^^
Moi : En fait depuis le festival, j'ai passé 80% de mon temps à parler avec Nicolas... le mec qui m'a protégé pendant le dernier concert.
Laura : Heiinnn ?? Mais je suis pas au courant moi ! 
Moi : Je l'ai dis à personne... Puis il n'y a encore rien, on apprend à se connaitre tranquillement. Mais genre l'autre soir on a mangé chez moi à 19h et, à 4 heures du matin, on était encore à se confier l'un à l'autre sur nos vies. Là je le vois demain soir puis vendredi, puis peut-être dimanche :)
Laura : Mais j'avais pas capté que t'avais passé le dernier concert avec un gars ! Pourquoi t'as rien dit petite cachottière ! Et il t'a embrassé ? 
Moi : Non pas encore... mais j'adore le fait qu'on prenne notre temps. Et la dernière fois, au moment de se dire au-revoir, il m'a fait un bisou tout tendrement sur la joue avant de me prendre dans ses bras.. ça m'a rendu folle ! 
Laura : C'est mignon ^^ Tu me tiendras au courant hein ?? 
Moi : Ben non, je l'ai pas dit, vis-à-vis de Quentin et tout j'ai pas osé. D'ailleurs on s'est parlés un peu  avec lui et il m'a clairement dit que dans tous les cas il était trop trouillard pour faire le premier pas. Sauf qu'avec ce que j'ai vécu, j'ai besoin d'un homme, un vrai. qui sait prendre les choses en main. J'en ai marre que ce soit toujours à moi de me battre pour le mec que je veux... Puis je sais pas avec Nicolas c'est simple, il me porte de l'attention sans m'étouffer, il me charme pile comme il faut.. Je sais pas comment te le décrire mais il y a un truc qui s'explique pas avec lui.. Mais oui promis, je te tiens au jus ! Comme quoi, j'avais un pressentiment pour ce festival... ^^
Laura : En tout cas je suis grave contente pour toi, que tu dise ça. Mais je te boude parce que tu m'as rien dit ! 
Moi : Ben vu que c'est un ancien pote de classe de Kevin, je veux pas que les gars soient au courant tout de suite et t'avais l'air tellement contente qu'il y ait une possibilité entre Quentin et moi que j'avais peur de te décevoir... Puis, pour l'instant il n'y a rien ! 
Laura : Bah j'étais contente parce que ça te faisais oublier Mr.X mais après, voilà, si c'est un autre tant mieux :) J'aime bien en tout cas, j'espère que ça va durer ! ♥ 
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dimanche 6 septembre 2015

... Hello September ! ...

Septembre est un mois un peu particulier... 

C’est le moment de faire un petit arrêt pour préparer sereinement la fin de l’année. De vérifier que les deux-trois objectifs annuels avancent comme imaginés. J’aime beaucoup l’automne mais en fait je pense que j’aime toutes les saisons pour une raison différente. Ce que j’aime avec l’automne, c’est que c’est le retour du cocooning. Le retour des matières douces et chaudes, des thés fumants, des bonnes soupes réconfortantes, des longs moments de lecture à l’intérieur… En été, toute la vie est consacrée à l’extérieur. On sort beaucoup, la priorité est donnée aux amis, aux grosses soirées, aux verres en terrasse. En automne, on se recentre vers l’intérieur, on se replie vers le cocon familial tout en allant parfois se balader en forêt pour voir comme elle s’endort, se met sur pause, pour affronte l’hiver. Pour moi qui suis parfois un peu casanière sur les bords, voir revenir l’automne c’est un grand bonheur.

Je commence mon CDI dans très exactement 11 jours. Mon temps de présence sera finalement découpé dans deux magasins : 25h dans le centre-ville et 10h dans ma boutique actuelle en galerie, notamment pour aider les jours de livraison. Cela m'arrange d'autant plus que, comme ça, je ne quitte pas vraiment ma petite équipe... tout en profitant du challenge d'être en ville. Il s'agit là du compromis parfait, je ne suis donc que fierté. (Bon, vous faites pas d’illusions quand même, je vais probablement passer par la case « aaargh mais je ne serai jamais à la hauteur » et cogiter telle la fille fragile, névrosée et sans assurance que je suis). Aussi, tout cela marque la dernière ligne droite avant mon déménagement dans un appart plus grand, plus beau. Un vrai appart d'adulte en somme, qui sera sans doute situé davantage en périphérie car, en vieillissant je tends à vouloir m'éloigner de la ville. Oh puis sinon, grande nouvelle : j'ai rencontré un gars génial.
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Nous nous sommes connus au fameux festival de la dernière fois. Bizarrement, ça faisait un petit moment que j'avais un pressentiment sur le fait que j'allais rencontré quelqu'un là-bas. Me demandez pas pourquoi, ni comment, je le sentais. Le premier jour du festival arrive alors, je suis déçu par Quentin et je décide de passer à autre chose. Le deuxième jour passe, et je profite à fond de mon festival entouré de mes amis dans des concerts aussi géniaux les uns que les autres. Le troisième jour arrive, toujours pas de garçon en vue, je me dis que mon sixième sens féminin commence à sérieusement se dérégler. Puis vers 20h, un des meilleurs amis d'un pote de Kevin se pointe sur notre campement, une bière à la main... et nous commençons à parler pour, au final, passer quasiment tout un concert l'un à coté de l'autre à nous sourire bêtement.

Le jour de la reprise du boulot arrive - retour difficile à la vie  "normale" - une demande d'amis s'accepte sur Facebook... Des centaines de messages qui s'échangent. A toutes les heures de la journée. Je suis emballée, enfin un mec qui a des choses à dire ! J'espère alors que les retrouvailles ne me décevront pas et que l'ambiance du festival n'a pas enjolivé le souvenir que j'ai de lui. Vite les retrouvailles se profilent et nous décidons de passer la soirée de vendredi chez moi. Je lui fait à manger (rien que ce fait marque un cas exceptionnel), nous regardons d'un œil La Reine des Neiges, suivi du fameux Moi, moche et méchant.. et, surtout, nous parlons de tout. Pendant 7 heures, de 19h à 4h du matin. Nos parcours professionnels, nos évolutions personnelles, nos remises en questions, nos familles, notre rêve commun d'arpenter la route 66, nos passés amoureux... C'était vraiment bien. On s'est énormément confiés en passant les 3/4 du temps à rigoler... Et, à la fin, pas de tentative de baiser ou autre. Juste une bise et un câlin. Enfin un mec "gentleman" qui ne cherche pas à tout précipiter ! 

Pas de doute possible : je l'aime bien. 




dimanche 30 août 2015

"Even gone, I feel him all around us...".

Suite à une énième retrouvailles avec les vengeurs, j'ai pour la énième fois finie bourrée et j'ai finit par faire une énième bêtise... 

J'ai fait un pari avec moi-même que, vu que je suis persuadée d'avoir oublié Mr.X, je pouvais lui envoyer un message pour prendre des nouvelles sans que ça ne me fasse quoi que ce soit. Le risque n'était pas trop grand étant donné qu'il ne répond jamais aux messages et que, dans le "meilleur des cas", il ne me répondrait que par "oui, non, ok" comme il sait si bien le faire. Ainsi, cela me permettait alors de fermer définitivement la discussion et de finir par franchir l'étape ultime de l'oubli : la suppression de son numéro de téléphone. Sauf que... il a osé me faire la discussion. Quel salaud. Alors que pendant des mois, je n'attendais que ça, le mec ose vraiment me parler maintenant ! Je rêve. La discussion a donc évolué comme suit :

Moi : Hey ! Tu vas bien ?
Mr.X : Hey! Yes et toi ? Je viens d'arriver au Mexique ! 
Moi (faisant le test ultime) : Très bien, je viens juste de signer mon CDI et j'évolue dans mon poste à la mi-septembre, toujours dans le coin, donc je suis super contente :). Haa chanceux.. Contente de savoir que tout marche pour toi, hésite pas à me tenir au jus si t'es dans le coin et que t'as un peu de temps. Bisous !
Mr.X : Ah super félicitations !! Ça marche. Je suis en tournée jusqu'en octobre mais je vais avoir pas mal de temps en fin d'année, je te fais signe !
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Bon. Rassurez-vous, il est hors de question pour moi de revenir au point de départ. Je n'ai certainement pas oublié que l'amour a des dents... et que ses morsures ne guérissent jamais complètement. Puis, comment vivre une histoire avec un homme qui n'est là que 3 fois par an ? Un homme que je ne pourrai jamais présenter à mes parents. Un homme avec qui je ne pourrai jamais faire de véritable projet. Un homme contre lequel je ne pourrais pas me blottir les soirs de solitude. C'est pour toutes ces raisons - et plus encore - que je suis rapidement revenue à la raison, et que je n'ai pas poursuivi la discussion. Ce qui représente une avancée déterminante pour moi.

*Salutations, Remerciements.*

Tombé de rideau.

vendredi 28 août 2015

Would you find me ? Would you find me as I am ?

Cet été m'aura fait (re)découvrir bien des choses..

La joie de faire partie d'une nouvelle bande de potes, l'excitation des festivals, la magie de la lecture, l'apaisement prodigué par la nature, la capacité à oublier Mr.X... Souvenez-vous, en juin, je vous disais que les moments heureux que je vivais étaient tous teintés du regret qu'il ne soit pas là pour vivre tout ça avec moi. Mon passé m'étouffait et je me sentais encore décousue et meurtrie. Ainsi, l'année dernière, j'ai enchaîné les histoires foireuses pour mieux l'oublier, avant d'atteindre la résignation et la certitude qu'il valait mieux passer ma vie seule, mais libre. Pourtant, il restait au fond de moi l'impression confuse que ma vie amoureuse n'était pas complètement terminée... 

Alors j'ai recommencé les rencards, par touches, en les choisissant avec soin, en essayant de donner une chance à ceux qui semblaient vraiment le mériter. Cet été, j'ai donc été plus ou moins proche de deux garçons - William et Quentin - qui ont su me redonner confiance en moi en me montrant à leur manière que j'en valais la peine. Ils m'ont montré que je méritais, à mon tour, d'avoir quelqu'un pour qui je représentais ce "tout" tant convoité. J'ai ainsi repensé aux joies de partager ma vie : les jolis projets, l'impasse contre une solitude parfois pesante. J'ai donc tenté tant bien que mal de m'engager dans ces deux histoires avant de me rendre compte que mon affection profonde à leur égard n'était autre que de la sympathie et de la gratitude par rapport à leur aide de passer outre mes propres blessures. Depuis, j'ai perdu contact avec William et je prends garde à considérer Quentin comme ce qu'il est : un homme sans doute parfait, mais pas pour moi. 

J'ai beau le vouloir de toutes mes forces, il ne me fait pas vraiment palpiter le cœur. Au-delà de mon envie d'avoir de nouveau quelqu'un de bien dans ma vie, j'ai surtout envie d'être amoureuse. Au moins un petit peu. On en revient toujours au manque d'étincelle, hein. Parce que, même si je me suis beaucoup ramassée il y a une chose qui me sauve encore : je continue à être entière dans ce que je vis et ce que je veux. Et je reste intimement persuadé que c'est cette force qui me conduira vers la personne avec laquelle je construirai l'histoire de ma vie... Notez quand même que j'ai fait des efforts. Je ne recherche plus The One, mais uniquement celui avec qui j'aurai envie de faire milles choses : lui parler des livres que j'aime, lui montrer le quartier où j'ai grandi, l'emmener au restaurant, au cinéma, à la plage.

Tout ce qui le fera rire et sourire davantage... 

mercredi 26 août 2015

Oh, it's our time to go, but at least we stole the show...

Souvenez-vous, il y a quelques jours j'avais l'intention de me mettre avec Quentin... 

Et bien j'ai changé d'avis. Depuis, nous sommes partis tous ensemble avec la troupe assister à un grand festival de musique, près de chez nous, qui se déroulait sur 3 jours. Au programme: campement à l'arrache, concerts géniaux, rencontres improbables et alcool à n'en plus finir. C'était génial, que dis-je, topissime. Mais voilà, je n'ai pas pu le supporter. Trop à faire son intéressant, trop grande goule, à se défoncer dès le premier soir et à finir coucher sur les coups de 19h... Autant vous dire que ça ne m'a pas fait rêver.  Mais bon, au moins ça m'aura éviter de faire une connerie monumentale car, même s'il m'attire sur bien des points, nous ne sommes définitivement pas compatibles. D'ailleurs le "test festival" devrait être systématique quand on pense à s'engager sérieusement avec quelqu'un. 

On apprend à le connaitre alors, aussi bien dans des contextes de la vie quotidienne que dans des mesures "extrêmes", à savoir alcool, fatigue, tension, dévergondage intensif. C'est un peu comme le "test Disney" en fait. Celui-ci est d'autant plus simple : si je me projette avec ma target en "voyage  de famille", dans un parc d'attractions et que ça semble coller alors c'est dans la poche. Dans tous les cas, il ne fallait pas rêver : je ne pouvais pas décrocher un CDI à temps plein dans une entreprise que j'adore et un mec génial et sérieux en tous points dans la même année. C'est statistiquement impossible. D'ailleurs, de ce point de vue, je me sens de plus en plus épanouie : j'apprends tous les jours, je tends à briser la glace avec des clients au tempérament parfois difficile, je teste et me remets en question. Au bout d'un an et demi, je retrouve toujours cette même fougue, cette envie de me dépasser. Et j'adore ça. Alors, certes je n'ai toujours pas d'amoureux, mais pourtant, j'ai passé un des meilleurs étés de ma vie... 
" I may snap and I move fast
But you won't see me fall apart
Cos I've got an elastic heart "

lundi 17 août 2015

C'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore...

Drôle, gentil, adorable, charmant et charmeur, attentionné. Tout ce que j'aime.

Quentin est formidable et ouvert à tout sujet. Ma première pensée le matin est pour lui. La dernière le soir également. Il est là à toutes les soirées, et les rares fois où il est absent, les heures me paraissent longues et je ressens un véritable manque. Sa voix me calme, son sourire m'apaise. Je pourrais le regarder sourire, juste sourire pendant des heuresAlors je réflechis.. Vous savez, il a ce don pour savoir quand je ne vais pas bien, quand quelque chose cloche. Peu de gens ont cette capacité car ils ne s'intéressent pas à la personne. Lui, il l'a, cette qualité que j'aime tant. Sa manière de parler, son sourire, ses accès de folies, sa maturité... Il y a tellement de choses qui font que je tiens réellement à lui. De son coté, je ne sais pas à quoi il pense quand il me regarde, mais j'aimerais vraiment savoir ce qui se passe dans sa tête, sous ses yeux rieurs. 

Je me rappelle encore de la première soirée où je l'ai vu : nous ne nous étions pas adressés la parole. Puis, dès la deuxième fois, ça s'est fait naturellement. L'amitié, la complicité, et cette fameuse ambiguïté. Il y a eu ses (nombreuses) initiatives, mes (innombrables) doutes, ma peur, son éloignement. Puis mon manque de lui, ses réticences, mes initiatives et notre re-rapprochement. Certes, mon manque de confiance en moi me rattrape toujours. Mais, il a ce truc en lui qui fait que je me sens en sécurité. J'ai envie de me lancer dans cette aventure avec lui, de me laisser porter par la vie et de voir ce qu'il en est. J'en ai marre de me prendre la tête, de me poser des questions. Je veux juste être heureuse, je veux juste vivre ma vie comme je l'entends, et prendre le risque de me lancer dans cette histoire folle et sûrement remplie d'amour. Prendre la vie comme elle vient. Certes, je ne sais pas où tout ça me mènera, si ça durera longtemps ou non.

Je sais juste que, là tout de suite, c'est avec lui que je veux être. J'ai beaucoup de mal à trouver mes mots pour écrire tout ça.. mais j'ai vraiment envie de construire quelque chose à ses cotés. 
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"Je peux t'assurer que je ne m'en fiche pas, j'essaye juste de ne pas être trop présent pour ne pas recommencer comme l'autre fois où j'ai bien galérer à essayer de passer à autre chose, chose que je n'ai pas réussi à faire au passage."                                (Dernier message qu'il a envoyé à Laura, en parlant de moi)
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mardi 4 août 2015

Le carrousel ne s'arrête jamais de tourner.. quoi qu'il arrive.

Retrouvailles avec les vieux potes .. ♥
« Il y a cette théorie des « familles d’âmes » qui se retrouvent et s’attirent sans le savoir. Nous retrouvons dans notre vie actuelle des gens que nous avons déjà croisés dans nos existences passées… »
Jules - P-A monaco - JR - moi - Sam - P-a 

vendredi 31 juillet 2015

Pourquoi regarde-t-on des films d’horreur ? ...

Voilà une question que beaucoup d’entre nous peuvent se poser. Pourquoi éprouvons-nous du plaisir à regarder des scènes que nous trouvons ignobles ?

On distingue souvent deux types de personnes : Ceux qui attendent avec impatience la fameuse scène où l’héroïne se fait enfin attraper et découper en morceaux, et puis les autres qui se cachent les yeux dès qu’une goutte de sang apparaît à l’écran (je vous ai démasqué !). Le film d’horreur est un passage obligé de l’adolescence. On se retrouve entre amis, on se prépare du pop-corn, ou toutes sortes de nourritures trop sucrés, on éteint la lumière, on se trouve une place entre deux copains pour s’y agripper, et... on attend d’avoir peur. Tandis que les petites filles préféreront regarder un conte de fée et les mères de famille un film romantique, les adolescents chercheront la peur. Explication ? Les personnes qui regardent des films d’horreurs sont à la recherche d’adrénaline. Ils ont envie d’être effrayés, d’être captivés le temps d'une parenthèse... 

Aux Etats-Unis, lors de la projection test de la série Hannibal, qui raconte les origines du mythique serial-killer à grand renfort de chair humaine mitonnée en sauce, la directrice de la chaîné a pu faire un constat plus que surprenant. Tous les hommes sont sortis en disant "beurk, c'est beaucoup trop gore.", alors que les filles s'extasiaient - "c'est brillant, j'adore !". C'est donc officiel. Au prince charmant fayot, nous préférons désormais l'ogre cannibal. Car se plonger dans cet univers, c’est ressentir autant de sensations que dans le manège d’un parc d’attraction. De plus, des neurologues ont montré que dans le cerveau, les synapses de la peur sont relativement proches de ceux du plaisir. Coïncidence ? En plus de permettre de s’évader, les films d’horreurs sont un moyen de transgresser les normes sociales qui condamnent la violence et la torture. 

Dès l'enfance, on nous dit que si on marche dans une ruelle sombre, on risque de se faire agresser. Alors autant affronter ses peurs. De plus, le bourreau est quasiment toujours appréhendé à la fin, contrairement à ce qui se passe dans la réalité. Enfin, il ne faut pas oublier que quand nous regardons un film d’horreur, nous nous trouvons dans un endroit sécurisé. Imaginer un instant être spectateur de torture dans la réalité... Le plaisir disparaitrait immédiatement pour laisser place à la panique totale ! (Dans le cas contraire, cassez-vous d'ici vous n'êtes qu'un psychopathe !). Alors je l'avoue, l'épouvante est un de mes pêchés mignons, ça me déstresse après une rude journée... Et si vous vous retrouvez un tant soi peu dans cet article, je vous conseille de foncer voir le troisième volet de la saga "Insidious" qui est juste ...Terrorisant.