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mardi 13 octobre 2015

Que sommes-nous d'autre que la somme de nos souvenirs ?

« J’ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j’ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublié des personnes inoubliables. J’ai agi par impulsion, j’ai été déçu par des gens que j’en croyais incapables, mais j’ai déçu des gens aussi. J’ai tenu quelqu’un dans mes bras pour le protéger. Je me suis fait des amis éternels. J’ai ri quand il ne le fallait pas. J’ai aimé et je l’ai été en retour, mais j’ai aussi été repoussé. J’ai été aimé et je n’ai pas su aimer. J’ai crié et sauté de tant de joies, j’ai vécu d’amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le cœur, tant de fois ! J’ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J’ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d’un sourire. J’ai déjà cru mourir par tant de nostalgie. J’ai eu peur de perdre quelqu’un de très spécial… Mais j’ai survécu ! Et je vis encore ! Et la vie, je ne m’en lasse pas… Et toi non plus tu ne devrais pas t’en lasser. Vis ! Ce qui est vraiment bon, c’est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant… Parce que le monde appartient à celui qui ose ! La vie est beaucoup trop belle pour être insignifiante ! » -- Charlie Chaplin. 

Vous le savez, pour moi, la vie c'est d'abord ceux avec qui on la fait. Un quotidien partagé est parfois plus puissant qu'un degré de parenté. Jules, P-A, JR, S., Laura... voilà mes piliers. Il y a quelque chose de rassurant à grandir avec eux. Toujours les mêmes énergies, les mêmes sourires, la même attention sincère portée aux autres. On garde le lien avec le passé, on continue ensemble. Peu importe ce que l'on dit ou ce que l'on fait, on est toujours là. Sauf P-A monaco qui a récemment fait le choix de couper les ponts avec nous par rapport à la jalousie de sa p**** de copine. Il a fait un choix définitif, plutôt que de chercher un compromis possible. Ça a au moins le mérite d'être clair. Ces derniers temps, il y a eu aussi l'arrivée de Thomas dans ma vie. Cette énigme. Les petits messages que je lui envoie me demande plus de travail que tout mon mémoire de licence. Une vraie superproduction hollywoodienne : 125 brouillons, plus de 6 milliards de neurones sur le projet, 5 millions d'hésitations et quasiment 2 heures pour savoir si je lui envoie un smiley "affectueux" ou pas. Le fait est que lorsqu'on est ensemble c'est tout bonnement parfait : il est affectueux, attentionnée, hyper câlin.. mais le reste du temps (quand on n'est pas ensemble) je n'ai que très peu de messages. Du coup, je suis un peu perdue et je n'ose pas moi-même demander des nouvelles par peur d'être trop envahissante.. J'espère que ça ira.

« Parce que le cerveau suit le cœur... »