" Ne compte plus me trouver sain d'esprit, ce n'est plus possible depuis que tu es dans ma vie."
Deuxième rendez-vous avec lui : prendre un verre, aller au cinéma, finir dans un fast-food... Ça n'a peut-être l'air de rien comme ça, mais c'était tout bonnement parfait. Vous savez ce qu'on dit : la confiance totale entre deux êtres se vérifie aisément au besoin qu'ils ont de se parler et de se confier sans réserve l'un à l'autre. Nos petites habitudes, nos embûches de parcours, nos doutes les plus profonds, nos certitudes vacillantes, nos anecdotes honteuses et souvent (très) croustillantes. Nous avons refait le monde, et c'était un joli monde. Comme d'habitude, il n'a pas arrêté de me faire rire, refusant catégoriquement de partager les additions et me tenant la porte à chaque fois qu'il en avait l'occasion...
Alors non, il ne se passe toujours "rien", même si l'on devient naturellement de plus en plus proche, et que notre connexion s’accroît au fil des jours... Il y a entre nous une compréhension comme je n'en ai jamais ressenti par le passé ou, en tout cas, pas depuis longtemps. Et quand nous nous sommes quittés, il m'a encore une fois pris dans ses bras, et m'a serré tout doucement contre lui. Il faisait froid et l'air frais emplissait mes poumons, j'étais galvanisée par le sentiment de liberté et de simplicité qui me submergeait à ce moment-là.. Vous vous en doutez, j'ai évidemment fait tout un récapitulatif à Laura : je lui raconte "notre" histoire, j'en savoure les détails... en admettant qu'on finira peut-être par devenir "quelque chose". Mais, cette fois, je ne vais pas m'emballer. Je ne lui dirais pas que j’aime avoir son "bonne nuit" avant de m’endormir. Je ne lui dirais pas le plaisir que j’ai quand il vient me parler... Je l'aime bien, même s'il n'y a pas encore ce "truc".
Alors non, il ne se passe toujours "rien", même si l'on devient naturellement de plus en plus proche, et que notre connexion s’accroît au fil des jours... Il y a entre nous une compréhension comme je n'en ai jamais ressenti par le passé ou, en tout cas, pas depuis longtemps. Et quand nous nous sommes quittés, il m'a encore une fois pris dans ses bras, et m'a serré tout doucement contre lui. Il faisait froid et l'air frais emplissait mes poumons, j'étais galvanisée par le sentiment de liberté et de simplicité qui me submergeait à ce moment-là.. Vous vous en doutez, j'ai évidemment fait tout un récapitulatif à Laura : je lui raconte "notre" histoire, j'en savoure les détails... en admettant qu'on finira peut-être par devenir "quelque chose". Mais, cette fois, je ne vais pas m'emballer. Je ne lui dirais pas que j’aime avoir son "bonne nuit" avant de m’endormir. Je ne lui dirais pas le plaisir que j’ai quand il vient me parler... Je l'aime bien, même s'il n'y a pas encore ce "truc".