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dimanche 1 mars 2015

Une soirée chez Antoine... (Part.2)

J’ai notamment fait la connaissance du fameux Jordan T., un mec dont j’avais entendu parler réputé pour ses frasques alcooliques. Et j’avoue qu’il correspondait tout à fait à ce que j’imaginais de lui. D’ailleurs, sans savoir pourquoi, ni comment, je me suis trouvée dans l’obligation de le ramener chez lui – à l’autre bout de la ville – étant donné que Mr. n’avait plus de moyen de transport et avait décrété que je serais la « pilote » parfaite. Génialissime. 

Voyant qu’il fatiguait je l’ai donc ramené sur les coups de 1h30, ce qui m’a pris littéralement une éternité vu qu’il était (évidemment) totalement blindé et se trouvait dans l’incapacité de retrouver le chemin de chez lui. Dans le même temps, il faut savoir qu’Antoine m’avait dit de repasser chez lui si j’en avais encore la force et/ou le courage… Nous sommes (enfin) arrivés à destination une bonne DEMI-HEURE plus tard alors que je remarquais l'insistance de Jordan, qui ne voulait tout simplement pas me laisser partir. Pour la petite histoire, il a passé toute une partie du trajet à me caresser la joue « parce que j’étais adorable de le ramener. ». Moi, sympa – naïve ? –  j’ai cédé à ses supplications en acceptant de visiter son appart’, avant de refuser gentiment sa proposition de « mater un film avec lui »...

Je suis donc retournée chez Antoine sur les coups de 3h où nous avons fait quelques jeux d’alcool (là je commençais à être vraiment vraiment dans le mal de l'ivresse) et bizarrement, je sentais de plus en plus ces regards vers moi, même si j’essayais de me convaincre que c’était purement psychologique. Et sur les coups de 4h30, tout s'est un peu précipité... La mère d’Antoine – qui n’était pas censée rentrer de la nuit – a fait irruption dans la maison mi-énervée, mi- étonnée quand elle a vu qu’il y avait une poignée de jeunes chez elle qui, apparemment, n’étaient pas censés être là. Autant vous dire que nous sommes tous partis en éclats de rire avant de finir par bel et bien quitter les lieux à l’arrache. 

Sauf que, ça ne s'est pas arrêté là...