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mardi 24 mars 2015

I'm dying to see how this one ends... (Part.1)

Je dois avouer que ça fait vraiment bizarre de reprendre le boulot après deux longues semaines de "time off"(1 d'arrêt-maladie et 1 de congés payés)...  

Pourtant, ça m'a vraiment fait plaisir de remettre les pieds au magasin : retrouver les collègues, se mettre à jour sur les objectifs, découvrir les nouveaux modèles, sympathiser avec les clients... Ça m'a presque manqué finalement. En parlant de ça, j'ai miraculeusement été rappelée par la chargée de recrutement de la semaine dernière (blague graveleuse, remember).... et j'ai réussi à décrocher un entretien pour lundi prochain ! Vous n'imaginez même pas à quel point ce retournement de situation m'a fait plaisir, même si j'ai un pincement au cœur rien qu'à l'idée de quitter mon environnement actuel. Mais le goût du changement et la perspective même d'un CDI m'enchante au plus haut point. Enfin, j'aurai la "sécurité" de l'emploi, la possibilité de me prendre un appart plus grand, et de cocher une des choses à accomplir avant mes 30 ans. Bref.

A part ça, les amis de S. et Kevin m'ont rajouté dans leur groupe secret sur Facebook sur lequel ils prévoient leurs soirées, comme pour me montrer que je faisais désormais partie de leur petite bande. Je dois admettre que j'ai été très touchée par cette attention, d'autant que j'ai hâte de remettre ça avec eux. Puis, je dois avouer que ces dernières semaines, je ne me sens pas spécialement à ma place dans mon "groupe" habituel... Je ne sais pas si c'est la routine, le comportement aléatoire des filles ou le fossé entre les couples et les célibataires qui se creusent de plus en plus... Mais je me rends compte que mes potes habituels sont souvent dans le jugement, ce qui n'est pas forcément bon pour moi (et ce, malgré toute l'affection que j'ai pour eux). Je ne supporte plus leurs affreux « Alors ?! », qui les autorisent à faire un bilan de ma vie en trois questions. D'autant que, dans la plupart des cas, leurs yeux finissent par me dire « tu n’as pas avancé », au mieux avec inquiétude, au pire avec mépris. 

Et, je n'ai retrouvé ce sentiment ni avec la bande de S., ni avec le groupe d'Antoine, ce qui m'a confirmé mon besoin de m'éloigner quelques temps et de changer un peu d'air...