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samedi 14 mars 2015

J'ai testé... un modelage relaxant pour le corps.

Goût de l’inconnu, envie de découverte, quête de bien-être… Il y a des moments dans la vie où il faut savoir lâcher-prise. C’est ce que j’ai appris il y a quelques jours lorsque je me suis fait masser pour la toute première fois de ma vie dans un institut du centre-ville... 

Voici un petit récit de mon expérience : 

Après avoir été présentée à la masseuse en charge de moi pendant une heure, direction la cabine de soin : lumière tamisée, petites bougies, bruits d’océan, j'ai été immédiatement plongée dans une ambiance de sérénité. C'est bien simple, là-bas, tout pousse à la décontraction. Je me suis alors déshabillée (oui il faut tout enlever !) pour ne garder que mon petit tanga. Une fois allongée sur le ventre, l’esthéticienne a appliqué alors sur tout mon corps un baume fondant à la fleur d'oranger. Elle a procédé ainsi, avec douceur, à des étirements sur les pieds, les jambes, le ventre, le dos, les bras et les mains. S’ensuit alors un long massage du dos avant de se ré-attarder sur les pieds. Très chatouilleuse, je me crispe. Mais plus de peur que de mal, je n'ai même pas besoin de me concentrer tellement les gestes sont doux et habiles. 

Et j’avoue qu’au départ, mon esprit était un peu parasité par cette question insidieuse : « Que voit l’esthéticienne de moi, à cet instant ? De mon corps presque nu, exposé sur une table ? » Pourtant, les minutes passent et je finis par me détendre totalement. Une fois retournée, la thérapeute masse tout le reste du corps pour remonter jusqu'à la nuque. J’ai l’impression d’être enveloppée dans un cocon dont rien ne vient me tirer pour me ramener à la réalité. Le relâchement est total et je n’ai aucune envie que ça s’arrête. Malheureusement, ce que je redoutais d'entendre met fin à mon voyage : " c'est fini ", me chuchote dans l'oreille la praticienne. "Tout s'est bien passé ?" me demande-t-elle. " J'acquiesce d'un petit oui souriant... Elle me laisse ainsi quelques minutes pour reprendre mes esprits et quitter la cabine. Après tout cela, j'avoue, j'ai eu du mal à revenir sur terre. Mais une fois revenue à la « vraie » vie, j'avais une pêche d'enfer...