Premier constat : j'ai survécu ! Vous n'imaginez pas le soulagement que j'ai ressenti en salle de réveil quand j'ai réalisé que j'étais bel et bien vivante et que, manifestement, tout s'était bien passé. J'ai donc décidé de vous parler de mon expérience car avec toutes les versions que l’on peut entendre, il arrive que l’on soit très peu rassurée (voir, comme moi, complètement terrifiée) par cette opération. Et franchement, au-delà des effets secondaires pas forcément cools, j'avoue que c'était presque un bon moment.
L'arrivée à la clinique s'est fait tranquillement, en compagnie de ma petite maman qui a été à mes cotés pour me soutenir. D'ailleurs, la particularité de la situation a donné lieu à nombreux éclats de rire liés à notre côté "pas doué", qui est manifestement de famille. Je ne sais pas quel était le moment le plus gênant : celui où l'infirmière nous chopé en pleine séance-photo lorsque je défilais dans ma chambre avec ma blouse d'hôpital, celui où nous n'arrivions pas à faire marcher le coffre-fort de la chambre ce qui provoquait des "bip bip" dans tout l'étage, ou encore le moment où ma mère a failli carrément péter le lit en manipulant la télécommande pour que je puisse monter dessus plus "élégamment". Alors, certes, le stress était toujours présent mais il s'est quand même largement atténué grâce à elle... et je l'en remercie encore.
Sur les coups de 13h30, un gentil brancardier est venu me chercher pour me dire que LE moment était venu. Alors, après avoir fait un ultime signe d'adieu à ma mère, je me suis retrouvée dans une "pièce d'attente" assez froide, où le stress a commencé à monter d'un coup. Heureusement, je suis tombée sur l'équipe médicale sans doute la plus cool du monde. En effet, une équipe de 4 infirmières et aides-soignantes se sont quasi-directement mises autour de moi pour me rassurer, me faire parler et beaucoup rire histoire de me changer les idées (Grey's Anatomy powaaa). J'ai ainsi commencé à me détendre en racontant ma vie, et l'anesthésiste est arrivée quelques minutes après pour me poser le fameux cathéther (aka LE truc que je ne supporte pas). Pourtant, celle-ci a été vraiment adorable, et a réussit à faire en sorte que je ne sente quasiment rien, en me demandant de me concentrer sur quelque chose d'agréable, tout en serrant de toutes mes forces mon poing gauche (alors qu'on me piquait le bras droit)...