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vendredi 16 janvier 2015

Sooner or later in life, the things you love you lose...

Il y a quand même un avantage indéniable au célibat... 

La joie magique de l’anticipation. La fameuse excitation de ceux qui ne sont pas encore officiellement casés. Et par exemple, la possibilité de choisir de sortir avec un mec différent tous les week-ends (bon après faut pas déconner non plus, je m'appelle pas Carrie Bradshaw). Bref, tout ça pour vous informer que demain soir marquera mon premier rencard de l'année.. 

Pour la petite histoire, il s'appelle Marc, il a 26 ans et est nouveau venu en ville. Il s'occupe de la gestion et de la mise en place des systèmes climatiques dans les grandes entreprises de la région et me semble tout ce qu'il y a de plus sympa. Je n'attends rien de particulier de ce genre de rencontre, mais je dois avouer que ça fait du bien de côtoyer de nouvelles personnes, de changer un peu du cadre habituel. Dans le même temps, Antoine - à croire qu'il a un radar - s'est mis à me reparler, à mi-chemin entre la taquinerie et le flirt à peine dissimulé. Pour le coup, je me demande à quoi il joue. Ce qui me sidère le plus, c'est qu'un mec puisse à la fois être génial, et se comporter comme le dernier des cons.
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Après tout, il est beau gosse, intelligent et a ce petit cynisme qui en ferait craquer plus d'une. Pour les filles, c'est différent : une salope, c'est une salope. Une salope sympa, c'est rare. Mais là...
Un soir, c'est un mec tendre et prévenant, et le lendemain, quelqu'un de froid qui s'évertue à mettre de la distance entre nous. Pour mieux revenir un mois après ! La logique masculine, allez comprendre. Avoir une relation avec ce genre de personne consiste à essayer de danser la valse avec un partenaire qui fait du cha-cha-cha. Tu tournes, jusqu'à ne plus rien voir autour, pendant que lui fait un pas en avant, et deux en arrière. Antoine est revenu ainsi comme une fleur me demandant où se trouvait exactement mon magasin et a trouvé le moyen de dériver sur le fameux "Tu paye ton coup chez toi ce soir ?"... Genre.

Suivant mes bonnes résolutions, je lui ai dit que j'étais crevée et surtout qu'il n'avait pas besoin d'inclure sans arrêt la présence de Baptiste, pour avoir "le cran" de passer une soirée en ma compagnie. Sous-entendu : je ne vais pas te manger, tu ne m'impressionne pas et la-dernière-fois-était-une-erreur-qui-ne-se-reproduira-pas. Malgré ça, on s'est quand même officiellement échangés nos numéros de téléphone histoire de se revoir un jour peut-être, quand monsieur se sera décidé à grandir et à porter ses couilles. En tout cas une chose est sûre : j'ai eu ma dose de mecs peu fréquentables, et je ne suis (et ne serai) plus à la merci de qui que ce soit.