Du genre à me demander des comptes dès que je ne répondais pas à ses messages dans la minute, à se vexer parce que j'ai refusé de lui donner mon numéro ou à m'envoyer des "ah les femmes ! Toutes les mêmes !", à chaque fin de phrase dès qu'il manquait de répartie. Alors à mon tour, je lui ai sorti tout ce que je pensais de la gente masculine : leur lâcheté, leur arrogance, leur connerie... Et, là-encore, quel soulagement ! C'était comme si j'expiais l'ancienne C. qui n'osait jamais vraiment dire ce qu'elle pense et qui avait pris la fâcheuse habitude de tout ressasser en silence. Car oui, cette année 2015 marque bel et bien une nouvelle ère : celle où j'oserais mettre des mots sur mes doutes et mes pensées les plus profondes plutôt que d'attendre des actes et de prises de conscience qui ne viendront jamais tous seuls !
Bien entendu, je garde à l'esprit le fait que les hommes ne sont pas tous à mettre dans le même panier... D'abord, il y a mes vengeurs qui ont fêté leur anniversaire ce week-end (rappel : JR et P-A Monaco). La soirée fut assez réussie (et le restaurant était à tomber) même si j'étais bien trop fatiguée par cette semaine de soldes (et les heures supp' qui allaient avec) pour en profiter réellement. J'ai tenu le coup jusqu'à 3h, en faisant plus acte de figuration qu'autre chose, mais on retiendra que j'ai quand même été présente. Ça a également permis de désamorcer un peu la tension qui régnait avec Elo. autour de quelques éclats de rire, même si la distance persiste(ra). Il y a aussi L., avec qui nous nous sommes fixés des rendez-vous hebdomadaires - chaque mercredi soir - histoire de visionner ensemble une de nos séries fétiches (Pretty Little Liars), qui vient de revenir sur les antennes.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Cela fait bien longtemps que nous n'avons pas été aussi proches et ça me fait vraiment plaisir de retrouver notre complicité. J'avais oublié qu'il était si touchant, si gentil.. et surtout si simple. Enfin, parce que les bonnes habitudes ne sont jamais bien loin, Florian est de retour. Parce que, parmi tous ces connards, je dois admettre qu'il est toujours aussi attentionné et que, dans ses yeux, je ne suis définitivement pas une fille comme les autres... Dans tous les cas, on va se revoir incessamment sous peu. (oui, je sais, je mérite des claques). Malgré mes bonnes résolutions, il faut croire que je n'ai toujours pas la force de lui dire vraiment au-revoir. Et en attendant, je crois à la simplicité des coïncidences, à la vérité du hasard...