Pages

jeudi 11 décembre 2014

" Non, je ne coucherai pas avec toi ce soir (ni jamais). "

Pour en revenir à l'épisode Coco... 

Ce dernier m'a invité chez lui mardi dernier, pour me proposer à son tour une "soirée films" chez lui. Sauf que cette fois, nous n'étions que tous les deux car F. était "soi-disant" indisponible (honnêtement, je doute qu'il l'ai prévenu tout-court). De là, nous avons passés un très bon début de soirée où il m'a fait beaucoup rire et ne tentait pas de rapprochement particulier ce qui me convenait très bien comme ça. Mais c'était sans compter les verres de vins blancs qu'il s'enquillait au fur et à mesure de la soirée, qui stimulait copieusement sa confiance en lui. Et voilà qu'il a commencé à se lover contre moi sur le canapé, à me prendre la main, à mettre sa tête dans mon cou...

Jusque-là tout allait bien. Après tout, nous sommes célibataires tous les deux et ce genre de marque d'affection reste suffisamment vague pour que je me laisse plus ou moins faire. Malheureusement, il ne s'est pas arrêté là et a commencé à m'embrasser pendant le film et - god ! - qu'il embrassait mal. Manifestement cette impression ne fut pas partagée puisqu'il sembla plus que jamais prêt à se déshabiller m’entraînant dans son élan. Sachant que Coco ne me plait genre pas du tout (1/ Physiquement ce n'est pas mon type, 2/ Il est bien trop arrogant et 3/ Il se vante d'être un dieu du sexe ce qui le rend d'autant plus ridicule), j'ai directement mis les choses au clair en lui remettant sa main là où elle devrait être - à savoir dans ses poches et non sur mes seins - en lui disant clairement "non, je ne coucherais pas avec toi ce soir".

Je pensais alors qu'il se calmerait mais, bizarrement, cela n'a fait qu’accroître son ardeur dans le sens où il s'est lancé le défi de me "faire craquer", moi fille inaccessible. Super !. Autant vous dire qu'à partir de là, j'ai sorti l'arme fatale féminine : l'évocation de sa fameuse EX. Comme je l'espérais, il s'est un peu calmé et s'est mis à me parler en long, en large et en travers de la fin de leur relation. Bien sûr, il en a profité pour m'affirmer qu'il comptait profiter de son célibat et qu'à notre époque actuelle, les plus belles histoires commençaient définitivement par le sexe. Et devinez quoi ? Après cette tirade, il s'est (re)jeté sur moi ! Pour ma part, ça a été la goutte d'eau qui m'a fait me barrer d'un air très détaché du genre "c'était une bonne soirée mais je suis crevée, salut !" (avec faux sourire en prime). Alors comme tout mec bien lourdingue, il a commencé à m'envoyer des messages comme quoi "cette soirée était mortelle" et qu'il avait "trop envie de me revoir"...

Vous commencez à me connaitre, il n'en fallait pas plus pour me dégoûter.