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vendredi 12 décembre 2014

La cuite de ma vie.

 Je me suis également pris la cuite de ma vie en compagnie de mes vengeurs, vendredi dernier...

Comme d'habitude, le plan de la soirée n'avait rien d'anormal : petite tournée des bars du centre-ville entre nous histoire de délirer et de tester deux-trois nouveaux cocktails. Sauf que ce soir-là, n'ayant pas de nouvelles d'Antoine depuis notre "fameuse nuit", je clamais haut et fort que je voulais "me la coller" (je vous rassure, je peux être très féminine) car j'avais définitivement besoin de me changer les idées. Et bien... ça n'a pas loupé. Je me suis enfilée facilement une vingtaine de shooters dans la soirée ce qui m'a conduit à une ivresse totale et à une panique certaine lorsque je me suis réveillée le lendemain matin dans mon lit en ayant TOUT oublié. (oui, absolument tout !).

De là, j'ai appris que mes vengeurs avaient dû me porter dans les rues du centre-ville car je n'étais plus capable de marcher et qu'ils avaient été jusqu'à me coucher dans mon appartement vu que je ne pouvais rien faire seule. (pour la fierté, on repassera hein) . D'après mes vagues souvenirs, je me suis relevée dans la nuit et j'ai été malade comme jamais (ce que j'ai pu allègrement constaté au vue de l'état de ma salle de bain le matin suivant) et, manifestement, je n'ai pas été capable de me tenir debout au vue des hématomes que j'ai désormais partout sur le corps... De là, on aurait pu penser que les petites conséquences de la soirée s'arrêteraient là. Mais non !

C'était sans compter le fait que j'avais supplié Antoine de me réserver sa soirée du lendemain à coups de messages plus désespérés les uns que les autres. Heureusement pour moi, il a du vite comprendre mon état et est rentré plus ou moins dans mon jeu en me calant bel et bien sa soirée de samedi. La journée de travail qui a suivi fut particulièrement horrible : j'essayais de lutter contre ma gueule de bois et contre mon envie de vomir sur les clients tandis que ma patronne était persuadée que je m'étais chopée une grippe. Le soir-même, Antoine m'a donc recontacté en me demandant ce que je faisais de ma soirée et en m'affirmant toutefois qu'il avait trop la flemme de bouger tandis que j'étais bel et bien trop crevée pour sortir à mon tour.

Ah, l'alcool c'est mal...