La ville à l’aube a quelque chose de magique.
Le silence des rues vides, peut-être, ou la manière dont les premiers rayons du soleil viennent se mêler à la lumière des lampadaires.
La ville est encore en demi-teintes, à l’état d’ébauche, le rythme dément de la cité paralysé pour encore un instant d’hésitation, d’attente.
Au lever du jour, rien ne semble une certitude et cependant tout parait possible. Et puis la nuit s’efface, la ville commence à tonitruer et la réalité débarque en force. Sous la dure lumière du matin, le possible s’étiole...
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Faire une pause. De cinq minutes.
Souffler. Y croire.
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