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mercredi 25 février 2015

Liaisons dangereuses en ligne... (Part.2)

Dans le même temps - quitte à faire un article geek, autant le faire à fond - il y a eu le final de la saison 2 de Broadchurchqui s'est terminé comme je l'espérais : plein de suspens, d'émotions et de poésie... Tous les personnages sont plus attachants les uns que les autres, les plans sont merveilleusement beaux, alors autant vous dire que je trépigne déjà d'impatience à l'idée de découvrir la saison 3... en 2016. (Oh God, que ça parait loin !)

Enfin, ces derniers jours ont marqué les adieux du Mentalist... Cette série a toujours occupée une place particulière dans mon cœur car je l'avais découvert en 2010, aka la pire année de ma vie. Pour la petite histoire, elle avait été rythmé par un abandon d'études, un gros conflit familial, une rupture amoureuse, un été de merde et des problèmes de santé à n'en plus finir. Alors sans vous mentir, ces visionnages intempestifs représentaient mes rayons de soleil de la journée, au cours duquel je m'évadais de ma réalité pourrie. Ainsi, j'admirais le talent de Patrick Jane, j'essayais de cerner les personnages de Cho et Lisbon, je shippais à fond le couple Rigsby/Van Pelt et je me triturais la tête pour deviner qui était cet ordure de Red John.... C'est donc une page qui se tourne. 

Oh ! En parlant de séries géniales, comment ai-je pu oublier d'évoquer How to get away with murder ?! Nouvelle création Shondaland, on y suit un groupe d'apprentis avocats qui ont la chance de pouvoir apprendre aux cotés d'Annalise Keating, une avocate aussi talentueuse qu'impitoyable. Sauf qu'ils vont tous finir par être impliqués dans un meurtre qui...

... (bon, ok, j'arrête) ...

Liaisons dangereuses en ligne... (Part.1)

Aujourd’hui, je viens vous parler de deux séries que j'adore : Eye Candy et Stalker. 

Basé sur le roman de R.L. Stine, célèbre auteur de la série Chair de Poule, Eye Candy se centre sur Lindy, brillante hackeuse de 21 ans, qui a grandi avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. L’informatique est pour ainsi dire sa seconde langue. Depuis le kidnapping de sa sœur, la jeune femme utilise ses talents pour explorer le monde digital et trouver des connexions et indices qui l’aident à retrouver d'autres personnes disparues. Inscrite malgré elle par une amie sur un site de rencontres, elle devient elle-même la cible d’un mystérieux tueur en série qui prend un malin plaisir à la traquer et l’effrayer….

Alors honnêtement, j'ai été accro dès le pilote de la série (ce qui est rarissime vu que je suis méga-exigeante en la matière) ! Au-delà du harceleur et de la disparition de la sœur de l’héroïne, qui constituent deux fils conducteurs haletants, chaque épisode nous emmène sur une nouvelle affaire au cours duquel Lindy travaille en étroite collaboration avec l’unité cybercriminelle de New-York. L’histoire est donc pleine de rebondissements, ce qui nous donne envie dans savoir plus à chaque fois… En bref, vous l'aurez compris, j’ai totalement craqué pour ce petit bijou. 

Dans la même trempe, il y a la série Stalker, qui reprend un peu le même sujet, d’un point de vue plus adulte. Cette série se concentre ainsi sur une unité spéciale de la police de Los Angeles, chargée d’enquêter sur des cas de harcèlements qui vont (très) loin, et encore c’est peu de le dire. Rejet, vengeance, jalousie excessive, trouble obsessionnel.. Tout le monde peut être une victime et tout le monde peut devenir un harceleur potentiel, grâce à l’essor des nouvelles technologies (caméras, micros, applications…) et des réseaux sociaux. Mais là-aussi, au-delà de chacune des affaires hebdomadaires toutes plus passionnantes les uns que les autres, on a un fil rouge qui nous tient en haleine tout le long de la série. En effet, au fur et à mesure des épisodes, on apprend que Beth Davis – la responsable de l’unité – a été elle-même victime d’un véritable psychopathe, qui semble décidé à réapparaître dans sa vie… 

Là encore, Stalker est une vraie petite bombe que je recommande grandement, même si elle a tendance à me rendre vraiment parano. (Oui, j'éprouve une joie malsaine à me faire peur...). 

lundi 23 février 2015

I wanna run away, just you and I, I, I, I, I...

Comme beaucoup d'entre vous je suppose, j'ai choisi de bloguer dans l'anonymat. Une question qui me tournicote depuis que je me suis lancée sur Internet, mais qui me hante ces derniers jours. Alors pourquoi me cacher derrière l'écran ?

Si j'ai décidé de ne pas dévoiler mon identité c'est pour pouvoir m'exprimer librement et dire ce j'ai sur le cœur. Parce que ce blog, c'est mon journal intime. J'expose mes maux les plus profonds, mes bonheurs aussi. Ce sont mes secrets, mes joies, mes pleurs, mes doutes et mes incertitudes.. C'est ce qui brûle à l'intérieur de mon être. Ce sont toutes ces choses qui font de moi ce que je suis. J'écris généralement sur ce qui me bouffe les tripes, sur ce qui me déchire. Égoïstement, je le reconnais. Mais ça me fait du bien de vider mon sac, parce que j'ai besoin d'extérioriser. Dans le réel, à qui pourrais-je me confier autant sur des choses aussi intimes ? Il y a certains aspects de ma vie que même mes meilleurs amis, ceux que j'ai dans la peau, ne comprendraient pas. Et d'ailleurs, je ne voudrais surtout pas qu'ils comprennent.

Ecrire, c'est la thérapie que je me suis trouvée. Il m'arrive (et de plus en plus) de déposer des mots sur les belles notes de mon quotidien. Et à mes yeux, ça a toute son importance car je sais que ça en fait sourire certains et, d'autres parts, ça me permet d'avoir une "trace" de ce que je vis. Alors oui, ces sourires je les offre aussi à mon entourage, mais ont-ils vraiment besoin de me lire pour en avoir conscience ? Non. Je leur exprime ce qui me rend heureuse de d'autres façons. Certes, j'ai déjà mis des photos plus ou moins cachées de mon visage, vous connaissez mon travail et savez désormais d'où je viens. C'est aussi pour vous montrer que je reste moi, sans double-jeu. Au contraire, c'est ici que je me sens en parfait accord avec moi-même. 

C'est mon univers à moi, à mes lecteurs, à ces inconnus derrière leur écran qui tombent ici par hasard et finissent par me lire. Ici c'est la plus profonde partie de mon âme, et je me sentirais privée de liberté, privée d'écriture si tout était exposé au grand jour. Après tout, ça ne les regarde pas. C'est ma vie, pas la leur. Or dans la vie, on est toujours pointé du doigt et, même si j'ai appris à ne plus me fier aux critiques, j'estime avoir le droit d'avoir un espace loin des regards. Surtout, j'aime ce secret car il me rend vivante... 

Alors, non, je ne regrette pas (du tout) mon anonymat. 


It's an open road...

INDÉPENDANCE. Mon mot d'ordre depuis quelques temps. Être indépendante, de tout. Et surtout de tout le monde. Je pense que s'en est même maladif parfois. Certains jours, on se sent invincible, rien ne peut plus nous atteindre. Tout va bien. On se contente parfaitement de nous-mêmes, sans nous poser de questions...

Et puis, il y a ces jours où une petite merdouille matérielle - ou autre - vous tombe dessus et où vous réalisez qu'il faut quelqu'un pour vous aider à gérer ça. Et là, la peur refait surface. En effet, ces derniers mois, je me suis mise tellement de barrières pour me protéger et pour ne pas souffrir à nouveau que, parfois, je crains de ne plus réussir à les faire tomber. J’ai très peur de laisser de nouveau quelqu’un entrer dans ma vie. Un sms de trop et je me sens étouffée, une tentative d'approche et je me dis « non mais ça va pas ! », en fait un rien m'oppresse. C'est dommage, d'avoir peur de quelque chose qui pourrait être si beau, hein ?

Heureusement, ces dernières semaines, je me surprends à baisser les armes, petit à petit. Un peu malgré moi d'ailleurs (et avec une personne bien particulière). C’est une chose étrange que d’écouter ses envies les plus simples, et d’y répondre, sans stress ni culpabilité, ni interrogations superflues. Est-ce cela être adulte ? Je ne sais pas. Parce que oui, la vie change. La vie fluctue. La vie évolue... Mais la vie c'est surtout ce qu'on en fait ! Bref, voilà un petit article pour vous donner quelques nouvelles persos et pour vous dire que tout va vraiment bien.

Je ne vous oublie pas. (comme dirait Céline Dion !). Des bisous.


PS : Rien à voir mais, "Les nouveaux Héros", le dernier Disney, est vraiment génial !
PS (bis) : Pierre Niney a ENFIN obtenu le César du meilleur acteur français... 

vendredi 20 février 2015

" Qui ne saute pas n'est pas nantais, hey ! "

Vous savez, le Nantais n’est pas un être humain comme les autres… Il nettoie avec un ramasse-bourrier, utilise un crayon de bois, va à la jaille déposer ses ordures et range ses courses dans un pochon, (ou une poche). Comme tout nantais qui se respecte, tu as écumé les plus belles scènes musicales de la ville : les soirées éléctros du Stéréolux, les soirées à thèmes au LC Club, les scènes ouvertes à l'Alter-Café, et les concerts de rock dans les bars undergrounds du centre-ville. En passant, tu es mega-fier du succès des (nombreux) musiciens qui sont nés ici (Pony Pony Run Run, C2C et j'en passe). Dans le même temps, il y a ces lieux de créations qui te font toujours rêver : Les Machines de L’île, l'école d'Architecture, les bords de Loire, les Anneaux du Hangar, le Château des Ducs, l’Île de Versailles...

Quand t’es nantais… « La Maison » n’est pas seulement le lieu où tu vis, tu ne fais plus gaffe (à tort) à la magnificence du Passage Pommeraye, tu admire la vue de la ville du haut « Du Nid », tu sais réellement ce que signifie « rue du Calvaire » (surtout un samedi après-midi), tu sais que « la Coquille » est toujours ouverte si t’es en rade de clopes (même un dimanche, à une heure du matin…), tu as (trop) souvent pris l'apéro Place Royale et tu retrouve systématiquement  tes potes devant la FNAC quand vous sortez dans le centre... Evidemment, tu sais que le Hangar à Bananes n’est pas un entrepôt mais un lieu où on sait faire la fête comme personne. D’ailleurs, tu ne vas pas à Bouffay pour bouffer mais pour picolay. Et en passant, tu sais marcher sur les pavés mieux que personne, même quand t'es bourrée, et même quand t'es en talons (et dans le pire des cas, tu t'en sors toujours mieux que ces pauvres "touristes"). 

Quand t’es nantais… voir un éléphant dans la ville est devenu une habitude. Tu sais que Rennes vit DANS L’OMBRE du FC Nantes. Tu sais que la Tour de Bretagne ne se trouve pas du tout en Bretagne, mais chez nous. D’ailleurs, on te demande toujours si Nantes est en Bretagne. Et tu sais qu’il vaut mieux ne JAMAIS répondre à cette question. D'autant qu'on s'en fout parce qu'au final, nous sommes (évidemment) la ville la plus déjantée de France (oui, c’est prouvé les enfants !), (si vous ne me croyez pas, vous n'avez qu'à lire le Sunday Times !). Mais vous savez quoi ?

Dans tous les cas, je suis tellement fière d'où je viens...


mardi 17 février 2015

J'ai testé pour vous... 50 shades of Grey. (Part.2)

A part ça, ces derniers jours ont marqué LA déclaration de JR au travers d'un (très) long message qui m'a scotché net : " Coucou. Bon, je me lance sinon je vais devenir fou à me poser des questions tous les jours. D'autant que tu n'as pas répondu ni à mes 2 appels, ni à mes 3 invitations et je ne sais pas si tu as fait exprès ou si je n'ai pas suffisamment essayé. Tu me considère sans doute comme un ami (j'espère au moins ça), mais moi j'avoue que je voudrais bien plus que ça (si tu ne veux pas plus je peux comprendre mais il fallait quand même que je te le dise).  J'ai des sentiments pour toi, j'en ai toujours eu mais j'ai essayé de ne pas le montrer pensant que tu ne voudrais jamais et je me rends compte que chaque soirée, quand t'es pas là, n'est pas une soirée accomplie (je sais, c'est un cliché). Grâce à toi, j'ai pris de l'assurance et, même s'il m'en reste encore à prendre, rien que pour ça je te remercierai toujours. Voilà, c'est dit. J'espère que j'aurai été clair et que je ne t’embarrasse pas trop. Gros bisous, tu resteras ma petite scénariste, enfin si tu veux bien. Bonne nuit et bon courage pour le taf demain."

Imaginez ma tête quand j'ai lu ça. Très gênée, j'ai préféré voir le bon coté de la chose, en profitant de sa minute de courage pour mettre les choses au clair une bonne fois pour toute. A savoir qu'il ne se passera JAMAIS rien, que ce n'est qu'un AMI et que ça restera TOUJOURS comme ça. Dans le même temps, Jules m'a dit que ça faisait définitivement trop bizarre de ne pas se voir deux week-ends d'affilés et m'a fait promettre que, quoi qu'il arrive, on resterait toujours aussi proches l'un de l'autre.. Enfin, je crois que cette année me permet d'exorciser mes vieux démons et habitudes tenaces : j'esquive désormais Florian (qui continue pourtant à me parler juste pour se plaindre), je ne parle plus à Antoine et les gens peuvent désormais me parler d'Hugo sans que j'y prête de l'importance. A croire que l'on finit par se bonifier avec le temps...

Oh, et vous savez quoi ? J'ai changé d'avis : j'aime la Saint-Valentin... 


J'ai testé pour vous... 50 shades of Grey. (Part.1)

Le film. PAS les pratiques qui en découlent. (Je vous vois venir bande de coquins), (même si une petite fessée n’a jamais fait de mal à personne), (je déconne), (quoi que). Bref.

Pour l’occasion, le cinéma de ma ville avait organisé une de ses fameuses « soirées filles », soirées auxquelles Lulu, Elo. et moi sommes désormais habituées. Au programme : collations (ça valait bien la peine de se faire un Mcdo avant par peur de crever la dalle), petits échantillons by Sephora, cadeaux coquins Marc Dorcel, et surtout un vrai show de Chippendales orchestré par l’équipe de Rugbymen du coin... En passant, je crois que personne ne peut imaginer l'état d'excitation/de transe/d'hystérie qui règne dans une salle de cinéma comportant 464 femmes, occupées à mater une dizaine de beaux mecs en train de se déshabiller... (!!!)

Alors, moi qui m'attendais à une niaiserie sans nom étant donné que je n'avais même pas réussi à aller au bout du livre (l'allusion de l’héroïne à sa "déesse intérieure" m'a très rapidement excédée), je dois avouer que j'ai été très agréablement surprise par ce film. Les acteurs jouent bien (même si Jamie Dornan est encore plus génial dans The Fall), l'atmosphère est sexy sans être vulgaire, et la réalisatrice a su trouver le bon équilibre entre le sexe et l'amour qui se ressent au travers des personnages. On sent alors que malgré l'absence flagrante de romantisme de la part du fameux Mr.Grey, celui-ci ne veut que le sourire, le bonheur et le plaisir d'Ana. Alors, même si le film représente une occasion en or pour les rageux de déferler de nombreuses critiques négatives via les réseaux sociaux - il y avait du lynchage avant même sa sortie en salle - il faut admettre que que c'est loin d'être un navet et qu'il est même plutôt bon. Et puis, la B.O. est vraiment géniale...

Pour le coup, j'avoue que ça faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas passé d'aussi bons moments avec les filles, notamment avec Elo. C'était comme si ces dernières semaines n'avaient été qu'une parenthèse éloignée, car, contre toute attente, les fous rires et les confidences se sont (ré)installés naturellement et rapidement. Alors, je ne sais pas si c'est le film qui nous a mis particulièrement dans l'ambiance, si c'était le fait d'être à la veille de l'anniversaire d'Elo. ou tout simplement la joie de se retrouver, mais la soirée fut particulièrement réussie et restera gravée dans les annales. Et histoire de marquer son coup de vieux et de prolonger tout ça, j'en ai profité pour offrir à mon tour des "cadeaux sexys" à Elo., dans la même lignée que ceux que j'avais eu moi-même il y a quelques mois... En passant, je vous laisse imaginer l'état de gêne et de fou-rire dans lequel je me trouvais, au moment de l'encaissement dans le sexshop, quand le caissier a osé me hurler à la gueule "ET AVEC LE GODE, JE VOUS METS LES PILES ?!". Mythique... 



samedi 14 février 2015

Allez viens, je t'emmène au-dessus des gens...

Je déteste la Saint-Valentin. 

Et c'est pas une question de célibat, mais plus de perception des choses différentes des autres nanas. D'ailleurs, et j'en suis désolé, je ne me rappelle d'aucune de mes Saint-Valentin précédentes (sauf celle de l'an dernier, mais elle avait été tellement odieuse que bon....). Comme le dirait ma mère :" tu es une originale ma chérie, tes amours sont toujours d’un compliqué...". Du coup faire une soirée "love to love" en même temps que tout le reste de la planète, je ne vois pas ce qui a de magique là-dedans ! Aller au resto pour voir que des couples ? Moi, fouine que je suis, je passerai le repas entier à me pencher à droite pour écouter les uns et puis et à me pencher à gauche pour écouter les autres.... ET dites-vous bien que votre +1 vous racontera la même chose que tous les autres +1 du resto "je t'aime, t'es belle, t'es ceci....."

En parallèle vous avez ceux, les célibataires, qui veulent organiser des méga - événements contre St-Valentin pour dire aux camps adverses (les couples) : on vous emmerde, on est free ! Sauf que tout le monde s'en moque de ce petit combat Solo VS Duo ! Et surtout, mes chers, au fond les Duos ils ont un seul jour qui leur est réservé, alors que nous, pratiquement tout le reste de l'année est notre terrain de jeux. Parce que trouver un jour d’honneur à l’amour (surmonté d’un romantisme mièvre et totalement hypocrite) – on n’a pas besoin d’un jour pour s’aimer – mais simplement d’une étoile et d’un oreiller – c’est vraiment prendre les gens pour des cons. Moi, ce que j'aimerai savoir sur la Saint-Valentin ce sont les statistiques... 

Combien d'orgasmes ce soir-là en France (et si cela vous arrive, vous penserez à moi tiens !), Combien de demandes en mariage ? (ça franchement, on me demande en mariage le jour de la Saint-Valentin, je me lève et je me tire, direct, sans un mot, je serai outrée du truc), Combien de premier baiser ?, Combien de ruptures? (avec le nombre de connards qui sont en liberté y'en a bien une petite dizaine qui vont choisir ce jour pour rompre), Combien de rencontres ?... Voilà des éléments qui à mes yeux ont du sens ! Puis franchement, permettez-moi de mettre en lumière le paradoxe féminin ultime de s’acheter de la lingerie coquine alors qu’on s’est empiffrée de galettes et de crêpes les semaines précédentes…. 

Sur ce, les loulous... je vous souhaite une Bonne (et commerciale) Saint-Valentin.


mercredi 11 février 2015

Paris sera toujours Paris ♥

J’aime Paris, le matin au réveil, quand les premiers passants flânent, quand les cafés ouvrent tout juste leurs portes, accueillant avec le sourire les buveurs de café ou de chocolat au lait. 
J’aime Paris, la nuit, Paris qui ne dort presque jamais, Paris qui offre ses monuments illuminés aux touristes et aux habitués, toujours passionnés... 

J’aime Paris, ses secrets, ses nouveautés, ses illusions, ses soupirs, ses souvenirs, ses amoureux transis, ses baisers, son audace, ses mélodrames aussi. J’aime Paris, son cœur qui vibre, qui vit, sa beauté singulière, sa vérité nue, son atmosphère tantôt surchargée, tantôt apaisante... Je ne saurai l'expliquer, mais là-bas je me sens chez moi.

Oui, ce week-end fut juste parfait
La Tour Eiffel, les Champs-Elysées, le Stade de France, le Manoir de Paris, la croisière sur la Seine, la Place Pigalle, le Moulin Rouge, Montmartre, le Bon Marché, les coulisses du Grand Rex, le métro parisien, les fous-rires, les confidences... 

« Un frère est un ami donné par la nature. »


vendredi 6 février 2015

Lettre à mes 13 ans. (Part.2)

En 2015, personne n’a encore trouvé la recette secrète pour assurer la paix dans le monde. Ça te donnera encore plus de raisons de t’interroger sur son sens et de penser qu’il ne tourne pas rond.
Et d’ici dix ans, tu verras des familles défiler dans les rues pour tenter d’empêcher d’autres êtres humains de s’aimer et d’avoir les mêmes droits qu’eux ! Dans ce chaos ambiant, n’oublie pas de garder ton intégrité, ton sourire et ton âme d’enfant : c’est indispensable… Ils te guideront au Pays Imaginaire chaque fois que tu en auras besoin (si tu as perdu la carte, suis la 2ème étoile à droite et tout droit jusqu’au matin, ou contacte ton ami le Lapin blanc). Si tu as besoin de moi, cherche au fond de toi et tu m’y trouveras toujours (je suis plutôt du genre collante comme fille).

Alors si tu devais retenir une seule chose de cette lettre, la voici : crois en tes rêves (tu auras la chance d’aimer et de l’être en retour, et tu trouveras un taf vraiment cool), mais pas trop non plus (c’est Vanessa Paradis qui va épouser Johnny Depp, pas toi. Mais t’inquiète, ils vont aussi se séparer). Et puis, dans le désordre : écoute ton oncle, écris-plus et force toi à voyager (même si t’as peur de plus pouvoir envoyer autant de sms à celui que tu aimes !). Autre petit conseil utile : cesse de faire confiance à tout va. C’est vraiment une habitude stupide. Non, tout le monde n’est pas bien intentionné : alors oui je sais, ce conseil fait vraiment vieille rombière mais il n’en est pas moins vrai (et ne m’insulte pas s’il te plaît ! Un peu de respect pour tes aînés).

Lâche du lest, profite ! Parce que je vais te confier un secret : il n’y a pas d’impôts sur les souvenirs. Alors emmagasine autant que possible et émerveille-toi. Et surtout garde ta folie si précieuse car c’est elle qui te permettra de faire tes plus belles découvertes et de laisser la porte ouverte à certaines retrouvailles auxquelles tu ne t’attendras vraiment pas…

Alors bonne Chance… et à dans 10 ans !
C., ton Autre. 


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PS : la réponse à l’équation bilan de ton devoir de chimie est :  C7H16 + 11 O2 = 7 CO2 + 8 H2O.

PS (2) : Si tu pouvais contacter notre « Nous du futur » et lui demander de m’envoyer le plan à suivre pour les années à venir, ça me rendrait une fière chandelle ! Car il m’arrive d’être un peu paumée moi aussi. Et on ne peut pas vraiment dire qu’elle se foule autant que moi avec toi pour m’envoyer des signaux cosmiques sur la marche à suivre pour s’en sortir… Merci d’avance. 
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Lettre à mes 13 ans. (Part.1)

Ma très chère C. de 13 ans, 

Tu ne me connais pas – ou du moins pas encore - l’inverse n’est pas vrai. Oh, je sais que ça peut avoir l’air complètement fou, mais la seule chose dont tu as besoin de savoir sur moi est que je t’écris depuis le futur et que je te connais très intimement. Mon objectif n’est pas de te raconter tout ce que tu vas vivre, mais plutôt de t’apporter quelques encouragements pour que tu avances dans la vie plus sereinement. Nous avons assez lu de livre de science-fiction sur les paradoxes temporels pour savoir qu'il serait dangereux d'essayer de changer ce que sera demain et/ou aujourd'hui.... Alors j’imagine que tu es hormonalement instable, un poil sensible, que tu viens de t’engueuler avec ta mère (t’inquiète ça s’améliorera avec le temps), que tu stress « à mort » pour ton prochain DS d’histoire et que ton DM de maths te donne du fil à retordre. Mais en attendant, si ça peut te rassurer, tu auras 15 en maths pour le Bac. Je sais c’est surprenant ! 

Enfin, entrons dans le vif du sujet... J’imagine qu’il y a des milliers de questions que tu te poses et je me doute que ce ne sont pas les bonnes qui te viennent en tête en premier. Parce que non, les mecs, c’est pas LE sujet prioritaire ! Mais puisque tu insistes. Non pas que je veuille te faire peur, mais les mecs et toi, ça va être un beau bordel. Le vent finira certes bien par tourner. A un moment. Enfin je dis ça non pas parce que je le sais, non, non, mais parce que je garde vraiment espoir… Très bonne nouvelle cependant : tu vas faire l’amour. Bon, ton « premier » ne sera définitivement pas l’homme de ta vie mais au moins tu vas y arriver ! Je peux même te dire que tu connaîtras un ou deux coups d’un soir « juste comme ça », comme cette fois où… Oops tu n’as que 13 ans… Désolée… D'ailleurs il faut que tu sache que, dans la nouvelle génération, la plupart des grandes histoires démarrent  « comme ça » également. Bref. 

Autre bonne nouvelle, sache que tu ne seras pas moche toute ta vie. Non, avec le temps, tu réussiras à te maquiller correctement sans que ton khôl te fasse ressembler à une morte-vivante et – surtout – tu trouveras (enfin) ton style. Alors sache que les années qui t’attendent sont belles, riches et toutes plus surprenantes les unes que les autres. Certes, tu vas (en vrac) pleurer, être déçue, blessée, avoir envie de taper dans les murs, voir toutes tes certitudes s’effondrer, et te sentir parfois abandonnée. Mais tu vas aussi rire à en pleurer, assister à des concerts de rêve, lire des chefs-d’œuvre, découvrir des pays merveilleux, passer des moments uniques avec tes amis (le lycée sera plein de belles rencontres t’inquiète), et toujours te relever. Bon, accroche-toi quand même pour toute l'année 2010, qui risque d’être un peu complexe à gérer. Mais tu n’en ressortiras que plus heureuse et fière... 

Surtout, n’oublie jamais que rien n’est insurmontable.

mercredi 4 février 2015

« Je ne suis peut-être pas parfaite, mais je suis moi. »

Il paraît que quand je suis lancée, rien ni personne ne m’arrête. J’avoue que je ne m’en rends pas compte. Enfin si, je sais qu’avec certaines personnes, un cercle limité de chanceux (non peut-être pas), je peux devenir une véritable pipelette. Sans me confier, je parle de choses et d’autres de la vie. Les sorties, le taf, les potins, les amours, la dernière série que j’ai regardé… tout y passe. Alors que les gens que j’apprécie sans grand amour je leur parle moins. Peut-être parce que je me sens un peu moins proche. Eux (finalement, c’est peut-être eux les chanceux), ne savent pas que je parle beaucoup. Ils pensent sûrement que je suis une fille plutôt réservée, timide. Mais non, c’est juste que j’ai un peu moins envie de parler de ma vie et de ce qui m’entoure.

Donc sachez que si je vous parle plus de 10 min, c’est gagné pour vous, je vous apprécie... Vous avez passé le premier palier du test de confiance. Super non ? Pour ce qui est des gens que je n’aime pas trop ou pire, dont je me méfie grandement, je pense qu’ils me considèrent tout simplement comme une asociale pure et dure. Dans ce cas, difficile de me faire parler plus de quelques phrases. Si je ne suis pas à l’aise ou pas en confiance, on n'obtient rien de moi, hormis la paix et le silence. Pour les autres, je les aime trop pour arriver à me taire plus de quelques minutes. Bon, après je vous rassure j’aime parler mais je n’en suis pas au moins de blablater toute seule devant ma glace... Mais je ne suis pas à l’abri.. après tout, peut-être que je vieillirai mal et que tout le monde finira par m’appeller « la vieille folle qui parle toute seule ». Oh-my-god. 
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Et dans la lignée de ces petits (et adorables) défauts, je vous l'avoue, j'ai tendance à... 
  • Rire de mes propres blagues...
  • Annuler/Reporter régulièrement des RDV parce que j’ai la flemme (...)
  • Parler de mon père avec admiration comme si j’avais encore 5 ans. (il est trop drôle, il est méga cultivé, il est auteur et acteur de pièces de théâtre...)
  • Faire partie de ceux qui deviennent très laids quand ils pleurent. Mais genre horrible.
  • Utiliser le proverbe « qui aime bien, châtie bien » pour faire comprendre à un garçon qu’il me plait (pathétique, je sais !)
  • Me perdre à deux rues de chez moi (véridique..)
  • Commenter tout haut mes actions lorsque je fais le ménage. « Hop, la vaisselle, c'est bon ! Ça, je le range là, voilà ! »
  • Glousser comme une gamine énamourée dès que je vois une photo, une vidéo ou tout autre support sur lequel figure Pierre Niney... 

Mais.. vous me supportez quand même, rassurez-moi ?

Le SUBLIME Pierre Niney. 

mardi 3 février 2015

Anytime, anywhere, You're my Playground Love ..


La ville à l’aube a quelque chose de magique. 
Le silence des rues vides, peut-être, ou la manière dont les premiers rayons du soleil viennent se mêler à la lumière des lampadaires. 

La ville est encore en demi-teintes, à l’état d’ébauche, le rythme dément de la cité paralysé pour encore un instant d’hésitation, d’attente. 

Au lever du jour, rien ne semble une certitude et cependant tout parait possible. Et puis la nuit s’efface, la ville commence à tonitruer et la réalité débarque en force. Sous la dure lumière du matin, le possible s’étiole...
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Faire une pause. De cinq minutes. 
Souffler. Y croire.
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lundi 2 février 2015

" Something about us "...

De nouveau ici, après un retour aux sources familiales qui m'a fait vraiment le plus grand bien...

Au programme, retrouvailles avec les cousins autour d'un repas de compétition organisé chez mon père et ma belle-mère en l'honneur (tardive) de la nouvelle année.  Ça m'a notamment donné l'occasion de revoir Loulou et de nous actualiser sur nos histoires de cœur respectives à coups de confidences sur l'oreiller, ponctués de nombreux gloussements, jusqu'à une heure avancée de la nuit. Dans le même temps, j'ai pu partager des moments de tendresse avec Ambre, ma petite cousine de 6 ans que je n'ai pas l'occasion de voir régulièrement et qui est juste adorable (oui, vous noterez que je suis très objective en ce qui concerne ma famille)...

Enfin, la soirée a également marquée ma première rencontre avec la petite dernière de la famille (une autre petite cousine) répondant au doux nom de Faustine, qui m'a totalement fait craquer (sans déconner, elle est juste magnifique). Tous ces petits instants de bonheur m'ont vraiment ressourcés d'autant que, bizarrement, cela faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi... Comme quoi, peu importe l'âge qu'on a, on n'est jamais aussi bien que chez ses parents.. J'ai également eu l'agréable surprise de recevoir des messages des uns et des autres pour savoir ce que je faisais de ma soirée. Comme prévu, mes vengeurs m'ont tenu au courant de leurs plans et j'ai eu des messages trop mignons de chacun d'entre eux du type "Tu m'as manqué ce week-end, c'est pas pareil quand on est pas tous ensemble !" ce qui m'a vraiment fait plaisir.

P. et R. sont également venus aux nouvelles pour savoir ce que j'avais prévu de ma soirée et, miracle, Elo m'a redemandé confirmation pour la soirée du 12 février. Pour la petite histoire, cette soirée marque "le visionnage événement" de Fifty shades of Grey, organisé par notre cinéma habituel. Vu mes horaires changeantes, je lui ai dit que je ne savais pas encore si j'étais disponible et que, dans le pire des cas, elles avaient qu'à y aller ensemble avec Lulu, tandis que je me débrouillerai pour voir le film par mes propres moyens. Autant vous dire que j'ai littéralement failli m'étouffer quand celle-ci m'a répondu par message : "Non mais ça va pas, dans ce cas, on trouvera un autre moment pour le voir toutes les trois !". Et j'avoue que sa réaction m'a vraiment touché d'autant que, finalement, je peux assister à la fameuse soirée. Que demander de plus ?