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mardi 25 novembre 2014

I feel so close to you right now, it's a force field... (Part-3)

Une fois chez moi - après l'avoir fait patienter 2 min le temps que je planque les trucs compromettants (soutien-gorges, vaisselle sale...) - nous nous sommes posés devant la tv, un verre à la main et nous avons continué notre jeu du chat et de la souris...

Tout à commencé d'une "pichenette", un coup porté du bout des doigts qu'il m'a fait contre ma joue auquel j'ai rétorqué quasi-instantanément. S'en est suivi une sorte de bataille sur mon canapé où j'ai fini "coincé" dans ses bras et où il m'a fait un bisou fugace dans le cou, rapide et tendre à la fois. Après m'être redressé, il a fait littéralement comme si de rien n'était ce qui m'a encore plus intrigué et incité à continuer sur cette voie. Quelques minutes après, les petits coups se sont transformés en câlins prolongés qui ont fini en autre bisou dans le coup... Si je me souviens bien, c'est moi qui ait fini par vraiment l'embrasser...

Contre toute attente, il s'est révélé plus tendre que jamais comme s'il faisait attention au moindre de ses gestes... Vous vous en doutez, j'ai fini par passer la nuit à ses cotés et, même au réveil, il s'est montré très câlin et ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas ressenti cet étrange bien-être. Pour le coup, nous avons émergé aux alentours de 14h et je l'ai quasi-directement ramené chez lui dans un mélange de soulagement (ouf, je vais pouvoir retrouver mes esprits) et de frustration (merde, il est pas resté). Il m'a quitté en me faisant une bise d'un air hésitant comme s'il avait senti mon malaise sur le fait de ne pas savoir comment réellement se quitter. Vu qu'on ne se parle quasiment pas de la semaine, je ne sais pas si ça va se poursuivre, ou même s'il va vouloir me revoir après ça. 

Quoi qu'il en soit, je me surprends à avoir des petits papillons dans le ventre quand je repense à cette nuit passée ensemble et je croise les doigts à l'idée que ça pourrait peut-être amener un truc. Parce que malgré toutes les désillusions que j'ai connu, je n'ai pas perdu espoir. Du moins, pas encore. Et je n'aurai pas été capable d'aller aussi loin s'il ne m'avait pas vraiment interpellé... 

       « Déjà si éloignés, encore si proches, ils étaient tous les deux empruntés 
et maladroits, n’osant presque plus se regarder ou se parler. »