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samedi 27 mai 2017

Notre bébé chien d'amour.

J'ai le coeur qui saute de joie à vous l'écrire, car j'ai quelqu'un à vous présenter : Suka.

Notre bébé chien originellement la poupoune de Mr. T, devenue rapidement ma sukinette, la beautynette d'amour, ma chérie-chien, mon petit coeur d'or.  

Elle a un caractère très doux et curieux, elle a un enthousiasme débordant pour tout découvrir, et elle me fait fondre avec ses petits yeux, lorsque j'ouvre la porte de la salle à manger le matin et qu'elle me saute dessus pour dire bonjour. Elle sait faire les plus gros câlins de la terre, a un besoin constant d'être entourée et de donner/recevoir de l'affection. Elle déteste la solitude, a une peur bleue du sèche-cheveux, mais ne sait plus se tenir lorsque vous lui tendez un bout de pain. Elle excelle dans l'art de nous faire le regard du chat botté de Shrek, n'aime pas du tout les bains mais adore les gratouilles sur la tête qui la font s'endormir plus vite que son ombre. Et en bon chien de berger (labrador croisé border collie), c'est un petit pot de colle : elle nous suit partout, elle vérifie tout le temps que tout le monde est bien là et que tout va bien, c'est assez incroyable ! Elle nous fait la fête lorsqu'on rentre à la maison le soir et elle s'endort entre nous en un éclair lorsqu'on l'autorise à monter sur le canapé quand on regarde la télé. Elle s'est découvert récemment une adoration pour le frisbee et elle a une palanquée de "doudous" qu'elle s'amuse à éparpiller un peu partout dans l'appartement. C'est en quelque sorte mon premier chien et je sais déjà une chose : je m'occuperai d'elle quoi qu'il arrive. Je l'aime, je l'aime, je l'aime. ♥ 


" LE CHIEN EST LE SEUL ÊTRE QUI T’AIME PLUS QU’IL NE S’AIME LUI-MÊME."



mercredi 24 mai 2017

[SERIE] Big Little Lies.

Je dois dire que j’avais très hâte de voir cette série, non seulement à cause de la promo faite autour d’elle mais surtout avec un casting pareil, difficile de ne pas avoir envie de la voir. Entre Nicole Kidman, Shailene Woodley et Reese Whitherspoon, impossible pour moi de faire l’impasse...
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Synopsis : Quand Madeline, Jane et Celeste se lient d’amitié par l’intermédiaire de leurs enfants, elles ne se doutent pas qu’elles vont se retrouver, des mois plus tard, au centre d’un tragique accident, survenu à la fête de l’école. Qui est mort ? Qui est responsable ? Et pour quelle raison ? Secrets, rumeurs et mensonges ne faisant pas bon ménage, tout l’univers de la petite ville de Monterey va être secoué de violents soubresauts.

Tout se déroule dans la petite ville très friquée de Monterey. On y découvre des femmes riches, pleine de pouvoir, ayant tout pour elles : un mari, des amis, des enfants adorables tellement intelligents qu’ils ont des réflexions d’adultes… Une vie saine et bien soignée tout simplement. Elles représentent toutes femmes que l’on admire. Celles qui chérissent leur foyer, qui ont un mari aimant avec une complicité démesurée, des enfants proches pour qui elles feraient tout, un travail à hautes responsabilités pour certaines et une vie active qui fait rêver toutes femmes qui se respectent. Elles ont à cœur d’être la femme et la mère parfaite mais sous ces apparences se cachent bien des mystères. Par moment, l’histoire me fait penser à Desperate Housewives avec ces mamans qui se rencontrent tous les jours, qui se livrent quelques secrets mais pas tout...
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Entre viol, violence conjugale et protection d’enfant, la vie parfaite n’est qu’illusion. On s’attache petit à petit aux personnages qui finalement ont un quotidien qui pourrait être assez proche du nôtre. On s’identifie et on aimerait bien devenir leur copine. Parce que oui, cette série appelle à la solidarité féminine. Serait-ce là le vrai sujet de Big Littles Lies ? Des vies de femmes bien réelles, pour qui être mère ne suffit pas, ne suffit plus (oh, le beau réveil de Céleste lorsqu'elle revêt à nouveau son costume de professionnelle !), ou dont les postes à hautes responsabilités soulèvent d'autres questions, des femmes dont les amitiés inconditionnelles sont autant de formes de résistance et d'amour aussi, en un sens. Ainsi, face aux langues de vipère interrogées par la police pour élucider le meurtre, Madeline, Celeste et Jane sont un modèle d’amitié. Chacune à ses petits secrets mais quand il s’agit de protéger ses proches, elles ne se posent plus de questions.

En résumé, Big Little Lies est une des séries à voir absolument cette année ! Jouée par un casting puissant et qui montre encore une fois que les séries jouées par des acteurs de cinéma sont encore meilleures que les autres, on ne peut qu’applaudir cette série qui est tellement bien réalisée qu’on reste pris dedans à chaque épisode. On a là un scénario prenant et profond qui montre la violence conjugale et l’enfermement dans une bulle des personnes concernées malgré qu’elles soient pourtant entourées par des psychologues ou des amis. Elle incite chaque femme à exposer ses problèmes au grand jour, et surtout à ne plus se cacher car elles comprendront qu’elles ne sont plus seules. Je dois dire que ce n’est pas une série facile, elle reprend des scènes de vie que l’on connait tous en y rajoutant des petites notes de messages à faire passer.  Du point de vue purement visuel, la série est magnifique, la photographie est absolument hallucinante et, au milieu du brouhaha engendré par ce petit monde, viennent se poser des instants purement contemplatifs, où l'on peut prendre le temps d'admirer un paysage, des falaises, un aquarium...




[FILM] Get Out.

Aujourd’hui, nous allons parler du premier film de Jordan Peele qui fait un carton mondial : Get Out. Se faire peur au cinéma est toujours une émotion tout à fait singulière. Et puis il y a ces moments vraiment marquants, comme celui vécu avec Get Out, où tu ne regrettes pas d'avoir posé tes fesses dans un fauteuil pour te refiler du frisson bien lancinant parcourant tout ton épiderme, te refiler des chaleurs de pré-ménopausées et le regard écarquillé d'un gamin découvrant la vie...
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Synopsis : Couple mixte, Chris et sa petite amie Rose filent le parfait amour. Le moment est donc venu de rencontrer la belle-famille, Missy et Dean lors d’un week-end sur leur domaine dans le nord de l’État. Chris commence par penser que l’atmosphère tendue est liée à leur différence de couleur de peau, mais très vite une série d’incidents de plus en plus inquiétants lui permet de découvrir l’inimaginable.

Tout roule pour Chris dans la vie, ça oui : photographe talentueux, sa copine et lui semblent en osmose. Mais voilà qu'une présentation officielle dans la belle-famille s'impose après cinq mois de relation et ce qui va amener Chris à grincer des dents. Si cela rappelle de nombreux souvenirs chez chacun, ce qui préoccupe notre héros va être de se retrouver dans une famille blanche lorsque lui est noir et visiblement accoutumé au racisme ordinaire. Qu'à cela ne tienne, Chris est amoureux. Il fait le geste et part rencontrer toute la famille. Très vite, au gré de rencontres d'apparence bienveillantes, le malaise prend place et saisit Chris pour ne plus le quitter. Et cette sensation va s’accentuer lorsque tout le voisinage débarque pour une grande fête organisée par son beau-père. Regards insistants, insinuations très lourdes, tout le monde semble vouloir prouver à Chris que les afro-américains sont leurs meilleurs amis. Mais tout cela semble trop beau pour être vrai. Pire, les seules personnes de couleur présentes lors du week-end sont deux domestiques au comportement très étrange et un jeune homme tout aussi bizarre en couple avec une femme de deux fois son âge. Et rapidement, Chris va devenir le sujet d'un intérêt malsain et dérangeant...
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Si ce film est présenté comme un film d’horreur, je dirais qu’il se révèle être un excellent thriller, et dès le départ, Get Out joue vraiment avec les nerfs du spectateur. Même si on sait qu’il se passe des choses bizarres dans cette famille qui semble être "la parfaite famille américaine bien sous tous rapports", il est difficile de mettre le doigt sur l’origine de ce malaise. Que ce soit le temps d'une scène muette de bingo, d'une agression fulgurante, ou encore de larmes coulant sur un sourire comme une expression schizophrène, les enjeux de la survie se tendent, tout en intrigant le spectateur qui meurt d'envie de connaître ce que l'on lui cache. Une fois que la machine est partie, il est impossible de l’arrêter et nous pouvons seulement subir l'impuissance du personnage et le piège qui se referme sur lui, notamment lorsqu'il est plongé dans un tunnel d'apesanteur sombre, qu'on nommera "le gouffre de l'oubli" . Ce puissant malaise est renforcé par la justesse du casting où le plus petit rôle est préparé et casé à la perfection dans l'histoire.

Film coup de poing, Get Out montre qu’il est toujours difficile voire dangereux d’être un jeune homme noir dans une société américaine définie par et pour l’homme blanc. Surtout, il souligne habilement que le racisme ne prend pas toujours les traits d’écervelés violents et incultes ou encore du néo-nazi traditionnellement dépeint dans le cinéma américain mais peut être ancré chez la personne à l’aspect le plus ouvert. Ainsi, Get Out met en exergue une autre forme de racisme envers les noirs. Un racisme moins tangible mais tout aussi dangereux puisqu’il sévit à travers le comportement maladroit et parfois hypocrite d’une communauté blanche libérale, censée être aux antipodes de toute pensée raciste, mais qui contribue à enfermer l’homme noir dans des stéréotypes : le noir comme « grand enfant », symbole du « cool », « véritable bête physique » dans le sport, etc.  Le film va même plus loin dans la dénonciation en rapportant de façon habile et frappante la vampirisation de la culture noire américaine par la communauté blanche. Bref, cest pour moi une vraie réussite. Je vais donc suivre ce Mr Peele avec grande attention, car son film (sa création devrais-je dire, puisqu'il écrit et réalise) contient les graines d'un cinéaste très talentueux.

J'ai tout bonnement adoré. 


jeudi 11 mai 2017

[LIVRE] Christina Baker Kline - Le train des orphelins

Synopsis : Entre 1854 et 1929, des trains sillonnaient les plaines du Midwest avec à leur bord des centaines d'orphelins. Au bout du voyage, la chance pour quelques-uns d'être accueillis dans une famille aimante, mais pour beaucoup d'autres une vie de labeur, ou de servitude. Vivian Daly n'avait que neuf ans lorsqu'on l'a mise dans un de ces trains. Elle vit aujourd'hui ses vieux jours dans une bourgade tranquille du Maine, son lourd passé relégué dans de grandes malles au grenier. Jusqu'à l'arrivée de Mollie, dix-sept ans, sommée par le juge de nettoyer le grenier de Mme Daly, en guise de travaux d'intérêt général. Et contre toute attente, entre l'ado rebelle et la vieille dame se noue une amitié improbable. De l'Irlande des années 1920 au Maine des années 2000, la voix de ces deux orphelines s'entremêlent alors pour peindre un épisode méconnu de l'histoire américaine...
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J'ai tellement aimé cette histoire que je pourrais la lire une seconde fois si je n'avais pas une PAL qui ne cesse de s'accroître. L'écriture de l'auteure est agréable, fluide, juste. Avec "Le train des orphelins" j'ai pris connaissance d'un fait divers qui m'était jusqu'alors inconnu. Christina Baker Kline s'est très bien documentée sur la déportation de ces milliers d'enfants pauvres, maltraités, abandonnés ou orphelins. À l'origine de ce mouvement, un ministre méthodiste, Charles Loring Brace, qui, en réaction à l'augmentation drastique de la population d'orphelins et d'enfants abandonnés vivant dans les rues de New-York durant l'époque industrielle, a fondé la Children's Aid Society, une oeuvre de bienfaisance, destinée à offrir une vie meilleure à ces enfants défavorisés en les relogeant dans des familles rurales du Midwest américain. Les orphelins de tous âges, recueillis par l'institution, étaient alors encadrés par deux ou trois adultes puis chargés dans des trains depuis la côte est des États-Unis vers le Midwest, tout ça entre 1854 et 1929.

Ce sont ces trains, les trains des orphelins, qui ont donné leur nom à ce mouvement.

Au début du roman, l'auteure décrit très bien comment ces enfants voyageaient durant des centaines de kilomètres dans des conditions effroyables et faisaient halte dans un certain nombre de petites villes où les autorités locales avaient réuni les familles qui souhaitaient adopter un ou plusieurs enfants. Présentés sous leur meilleur jour, les enfants étaient alors regroupés, parfois dans une salle, parfois même dans la gare où ils arrivaient, puis exposés comme pour une foire aux bestiaux. Ces orphelins étaient adoptés gratuitement sous réserve qu'ils aident leurs parents adoptants dans divers travaux de la ferme ou de la vie domestique. Les adoptants, eux, n'ayant pour seule obligation que d'offrir aux enfants une vie meilleure... Bien que Christina Baker Kline se garde de tout jugement, le lecteur, lui, comprend très vite les dérives de ce mouvement qui, sous couvert d'une bonne dose de valeurs chrétiennes, avait surtout pour but de désengorger les orphelinats, vider les rues surpeuplées de New-York et les débarrasser de leurs délinquants et vagabonds. Ainsi, si les bébés avaient plus de chance de trouver une famille aimante, les enfants plus âgés étaient souvent considérés comme une main d'oeuvre gratuite, corvéable à souhait...

Au-delà du coté historique, j'aime beaucoup ce genre de romans où une femme d'un certain âge croise la route d'une jeune adolescente à la dérive. D'un côté il y a une femme pleine d'expérience, qui a vécu une vie terrible mais riche de leçons; de l'autre il y a une jeune fille qui est perdue, qui ne croit plus en rien ni personne : et là, la magie opère. Parce que la vie est cheminée de rencontres et que ces dernières définissent une grande partie de notre existence : une rencontre peut changer notre destin, en voici la preuve ! J'ai aimé autant Vivian que Mollie : l'une pour sa grande perspicacité et sa force intrinsèque, l'autre pour sa grande détresse et sa fragilité. Chacune apprendra à l'autre, chacune se renforcera avec l'autre... L'alternance entre deux époques rend la lecture encore plus dynamique et donne, au fil des pages, de plus en plus de corps aux personnages.  Les deux histoires s'entremêlent harmonieusement et on enchaîne les chapitres et les pages avec grand plaisir.  Et même si cette fiction est terriblement émouvante, qu'elle flirte avec la misère humaine, la pauvreté et la crasse, l'histoire n'est jamais mièvre ni pathétique. La fin est touchante et nous permet de refermer le livre avec un pincement au coeur mais aussi le sourire... 
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Mais, que vais-je lire après ça ?

dimanche 7 mai 2017

C'était la semaine où....

  • En lisant des articles sur la jeunesse d'aujourd'hui et sur les phénomènes divers et variés du burn-out (l'épuisement au travail), du bore-out (l'ennui au travail) et du brown-out (perte de sens de son travail), je me suis rendue compte que j'avais beaucoup de chance de faire un boulot qui me plait à ce point, au sein d'une boutique que j'aime réellement et pour laquelle j'ai envie de me battre pour sortir encore et toujours plus de chiffre. Pour l'instant, malgré le contexte difficile, l'année est plutôt bien partie donc je croise les doigts pour que ça continue comme ça !
  • Toujours dans le thème professionnel, j'ai gagné un challenge d'entreprise au cours duquel l'ensemble des conseillers du pays devaient vendre le plus de produits de notre marque-collab' du moment sur une période donnée.  En plus de booster mon ego à fond, et d'avoir les félicitations de mes collègues, cela m'a permis de remporter une smartbox "Tentations à Deux" pour nous gâter avec l'Amoureux. 
  • J'ai été particulièrement touchée par un échange de SMS avec Lolo au cours duquel elle m'a dit "Je vois que vous n'avez pas oublié votre gérante ! Le personnel du nouveau magasin ça va, mais ce n'est pas vous.". Elle me manque énormément, et ça me fait vraiment chaud au coeur de savoir que le sentiment est partagé. Je n'avais pas réalisé à quel point elle avait pris une place aussi importante dans ma vie jusque-là.
    • Samedi soir, l'Amoureux et moi, on a assisté au spectacle "Magic Box", un spectacle mêlant humour, magie et "mentalisme participatif". L'ambiance était vraiment sympa et j'ai eu un vrai coup de cœur pour Jean-Luc Bertrand - l'interprète du spectacle - que j'ai trouvé particulièrement touchant et drôle. Nous avons eu la chance d'échanger rapidement avec lui quelques minutes avant la représentation au cours desquelles il nous a fait un tour de magie qui m'a réellement impressionné. 
    • Macron est devenu président de la république français, et même si on a réellement échappé au pire, je me dis que c'est la grosse loose quand même. J'ai voté sans enthousiasme mais sans hésitation. Maintenant, j'attends qu'il me "surprenne positivement" (comme dirait ma belle-mère) et je me réjouis que, malgré un taux d'abstentionnisme record, le FN ait encore été renvoyé dans les cordes. En tout cas je ne renonce pas à mes convictions pour autant.... #Hamon2022 
    • L'Amoureux nous a trouvé des supers réductions via Ventes-privées.com nous permettant d'aller à Disney à la fin du mois. En effet, nous avons réussi à poser une semaine de vacances du 29 mai au 04 juin (à défaut d'avoir plus d'une semaine et demie en commun cet été !). YES YESSS YESSSSSSSSSSSSSS !!! Je suis d'autant plus excitée qu'il n'y est jamais allé et que j'ai hâte de le découvrir en mode "petit enfant émerveillé". C'est la première fois que je vais en amoureux dans ce lieu que je chéris tant et je pense que ça va être vraiment magique



    lundi 1 mai 2017

    On a embarqué pour une expédition transatlantique...

    Implanté au cœur de la base sous-marine de Saint-Nazaire (44), Escal'Atlantic est un musée-paquebot complètement immersif. Sur 3 500 m², il recrée les espaces et les ambiances caractéristiques des paquebots de légende qui effectuaient les grandes liaisons maritimes. C'est un musée vivant, avec une scénographie qui vous donne vraiment l'impression d'être embarqué à bord d'une expédition transatlantique comme dans le paquebot "France" (1962) ou le "Normandie" (1935).

    C’est donc avec excitation que nous avons emprunté la passerelle d'embarquement… 

    On a frissonné en découvrant le pont du bateau et la salle d’embarquement en ayant la véritable impression d'être embarqué à bord d'une croisières prestigieuse de l'époque, un peu comme le Titanic. On visite alors les cabines, le restaurant, le pont de promenade, la salle des machines, le poste de commandement... le tout agrémenté de dispositifs multimédias, jeux, documents et films d'archives permettent de passer instantanément du statut de visiteur à celui de voyageur.  Dans les coursives dignes des bateaux des années 1900, nous découvrons une série de panneaux explicatifs très clairs et très ludiques, avec des dessins et des chiffres clés. On apprend donc qu’une traversée Le Havre – New York durait 7 jours en 1906, 6 jours en 1927 et enfin 4,5 jours en 1962. On découvre aussi avec surprise qu’un voyage transatlantique coûtait 11 jours de salaire pour un chirurgien en 1ère classe et 66 jours pour une vendeuse en 2e classe !

    On s'intéresse aussi la vie à bord de ces géants : les activités proposés aux passagers, le rôle de l'équipage, l'espoir d'accéder à une nouvelle vie pour certains (American Dream quand tu nous tiens !)... Luxe, mise en scène tout contribue à nous faire rêver et nous prendre au jeu. Petite cerise sur le gâteau : le bar du musée est vraiment très agréable d'autant que les cocktails servis sont vraiment très bons et à un prix vraiment abordable (mention spéciale pour l'Escale aux Antilles à 6 €). Ainsi, depuis cette visite, Mr.T et moi n'avons qu'une envie : faire une VRAIE croisière.

    Du coup, on se met à regarder les offres du Club Med  en se disant que, peut-être, un jour...

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    dimanche 30 avril 2017

    La réunion des anciens élèves.

    Ces dernières semaines, j'ai été amener à revoir des gens que je n'avais pas vu depuis 2, 5 voire même 10 ans. Tout a commencé il y a maintenant quelques temps lorsque V-le-C – un ami du collège que j'avais complètement perdu de vue – est venu me rendre visite au magasin. D'abord par hasard (il s'est vraiment acheté des chaussures ce jour-là), il s'est mis à passer me faire des coucous réguliers lorsqu'il était en centre-ville ce qui nous a permis de reprendre le contact en se redonnant des nouvelles et en rattrapant le temps perdu. Il y a de ça deux semaines, nous échangions alors les dernières nouvelles lorsqu'il m'a demandé rapidement : 
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    V-le-C : - Tu fais quoi samedi ?
    Moi : - Heu.. pour l'instant rien !
    V-le-C : - Ben maintenant t'es prise ! Je t'enverrai les détails sur Facebook.
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    Et c'est comme ça que Mr.T et moi nous nous sommes retrouvés à fêter l'anniversaire de V-le-C au Patio'nnément, un restaurant très agréable du centre-ville, en compagnie de certains de ses amis les plus proches qui ne sont autres que de très vieilles connaissances de collège, lycée voire de maternelle. Pour mon plus grand plaisir, cette soirée m'a permis de revoir Yoann, mon plus vieil ami d'enfance, avec lequel j'ai toujours autant de points communs et d'éclats de rires malgré le fait qu'on ne se voit que trop peu. Contre toute attente, il y avait aussi Maxime LC (souvenez-vous du gars avec qui j'avais posé un lapin pour mieux aller rejoindre Mr.X) avec qui j'ai bien reparlé même si j'avais peur que ce soit un peu tendu au début. Heureusement, depuis cette honteuse dernière fois, nous sommes tous les deux heureux et en couple ce qui a largement contribué à nous faire repartir sur de bonnes bases. Enfin, cette jolie soirée m'a également permise de revoir Douglas (rappelez-vous celui qui m'avait fait la "technique du cobra" fin 2014) qui met toujours autant l'ambiance ce qui n'est pas pour me déplaire. Pour le coup il ne nous a pas fallu très longtemps pour revenir à nos taquineries du collège comme quand nous étions voisins de classe en 6ème... Mon dieu, ça ne nous rajeunit pas ! 

    Ce dernier était accompagné de sa copine Salomé qui se trouve être toujours aussi amoureuse de lui depuis le lycée et ce, en dépit du nombre de ruptures/retrouvailles que leur couple a traversé ces dernières années. Ils me font penser à ces couples de séries télé (en mode Les Frères Scott) qui n'arrêtent pas de se tourner autour dès le premier instant mais à qui il faut quelques années le temps de se poser sérieusement... Enfin, il y avait Justine : une ancienne camarade de classe du lycée - à qui je ne parlais vraiment jamais - avec laquelle nous sommes passés par la case : "Alors tu es devenu quoi ? Tu as quelqu'un dans ta vie ? Tu es toujours sur C****** ?" (aka la commune dont nous sommes tous originaires, sauf Mr.T). Alors que je pensais que nous n'aurions pas grand chose à nous dire, nous avons échangé quelques souvenirs de ce que nous percevions des gens de notre classe de l'époque et finalement, nous avons bien rigolé. Autant vous dire que cette soirée "retour en arrière" fut très agréable et je pense que c'est une chance d'avoir gardé contact - même brièvement - avec ces quelques personnes qui ont marqué mon enfance/adolescence. 

    Enfin, toujours dans le thème des retrouvailles incongrues, ce week-end P-A a organisé une "grosse" soirée chez lui avec la team (quasi) au complet : L., Jules, P., Aurélie, Mumu, Kiki, Guigui, R., Schtroumph', Claire... et Lulu. Bizarrement dès le début de soirée, nous nous sommes retrouvées l'une à coté de l'autre et j'ai tout de suite senti qu'elle essayait d'attirer mon attention à sa manière. Et à ma grande surprise, au fil de la soirée, nous nous sommes mises à nous reparler assez naturellement d'abord des nouvelles secondaires, puis on est revenus sur des choses importantes (notamment son histoire passée avec ce con de Dav') pour finir sur notre FAMEUSE dispute. Cela m'a permis ainsi de lui dire, avec du recul, tout ce que j'avais ressenti à ce moment-là sur le fait de juger la manière dont je vivais mon célibat (alors qu'actuellement la situation semble être complètement inversée humhum) et sur les potins que j'avais entendu de mon dos venant de sa part et de celle d'Elo. Elle a reconnu pas mal de choses de manière assez adulte et, même si nous n'allons certainement pas redevenir les meilleures amies du monde, nous nous sommes quand même rajoutées sur Facebook. Et je l'avoue, ça m'a fait un peu jubiler de la voir célibataire désespérée quand je m'affiche avec le plus beau mec de la soirée... Le retour de Karma !
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    mercredi 19 avril 2017

    Une journée au Zoo de la Flèche (72).

    Pour conclure ce beau et LONG week-end, nous avons décidés, ce lundi, de partir à la découverte du parc zoologique de La Flèche situé dans le département de la Sarthe (72), et que beaucoup connaissent par la série documentaire "Une saison au Zoo", diffusée sur France 4. En entrant dans ce parc on est transporté là où l’animal est roi et l’homme respectueux, le lieu est vraiment magnifique. Bien qu'il ne soit pas le plus grand des parcs français, le Zoo de la Flèche à le mérite d'être visité pour la qualité de ses enclos vaste et arborés, mais aussi pour découvrir certains animaux hors du commun, et qui selon nous, ne sont présentés que dans ce Parc.

    On a pu ainsi contempler des lions à seulement quelques mètres de nous, on a vu pour la première fois de nos vies des kangourous sauter (spectacle aussi fascinant qu'amusant) et... j'ai enfin rencontré des éléphants ! Petit plus indéniable : vu que nous n'étions pas non plus en pleine saison, il ne faisait pas "trop" chaud ce qui nous a permis de voir les animaux de très près vu qu'ils étaient tous sortis (en été, ils cherchent de l'ombre et se cachent alors des visiteurs). Les enclos ne sont pas des fosses mais sont à hauteur d’homme ce qui permet une immersion encore plus fantastique. Ils sont spacieux et les animaux ont de la place. On sent que les animaux sont heureux là-bas et les décors récréant l’espace naturel de chaque animal est splendide. Pour ma part, j'ai eu un gros coup de cœur pour l'ours polaire qui s'amusait dans son bassin à "taquiner" les visiteurs en mettant ses pattes directement contre la vitre et j'étais à deux doigts d'embarquer le petit fennec endormi. Mr.T a, quant à lui, adoré l’île des Makis cattas où ceux-ci évoluent en totale liberté ce qui donne l'occasion d'en croiser un peu partout là où on ne les attend pas... 

    Le parc est beau, propre et accueillant. Adorant les animaux tous les deux 
    on a vraiment passé un bon moment. ♥



    mardi 18 avril 2017

    3 petites choses...

    • La Foire Internationale de Nantes : La semaine dernière, avec Mr. T, Sylvie et Alan (respectivement la mère et le frère de Mr. T alias Chéri alias Thomas), on a été à la Foire Internationale de Nantes. Comme chaque année elle se situe au Parc des expositions de la Beaujoire où on peut trouver un large choix d'exposants dans différentes thématiques attenantes aux loisirs et à la maison. C’est dans une ambiance JAPON que l’on a parcouru les allées de la Foire cette année, puisqu'il s’agissait du thème de cette édition 2017 (thème particulièrement fascinant pour Mr. T qui n'a qu'un rêve : aller là-bas). Nous avons ainsi profité de la chaude journée du 9 avril (avoisinant les 26 degrés) pour y passer l’après midi et profiter des nombreuses activités mises en place ce jour là. Une chose en entraînant une autre - sous les encouragements de la famille de Mr.T - je me suis laissée prendre au jeu en essayant une tenue traditionnelle et contre toute attente, il est vrai que le résultat était vraiment pas mal. Après maintes hésitations et des "mais c'est cher", "n'empêche c'est vrai que c'est magnifique", "olala qu'est-ce-que je fais", Mr.T m'a acheté la panoplie complète parce qu'apparemment ça aurait été une honte de pas la prendre (j'ai le meilleur homme du monde, je sais). Nous en avons également profité pour agrémenter les rêves de notre future maison, à savoir : se procurer un matelas d'eau (dont on a pu tester le confort juste AMAZING), avoir une pergola dans notre jardin et un jacuzzi dans la salle de bain... Ahlalalala. 
    • Une soirée chez Laure : Samedi dernier, Sophie, Julien, Marine, Mr. T et moi étions conviés - avec nos chiens respectifs (qui ont fini par faire leur propre soirée de leur coté) - chez Laure avec, comme d'habitude dîner et jeux de société à la clé. Ce que j'adore chez elle, c'est qu'elle est toujours pleine de joie de vivre et qu'elle met constamment un point d'honneur à être une hôtesse exemplaire. Ainsi, en plus d'avoir cuisiné des lasagnes aux légumes, elle m'a procuré le bonheur ultime de faire des gaufres en dessert. Pour la petite histoire, cela fait des mois que je meurs d'envie de gaufres mais que je n'en trouve nul part digne de ce nom (et si c'est pour avoir du réchauffé croustillant à la Brioche Dorée, non merci). Autant vous dire que cela a suffit a comblé ma soirée d'autant que nous avons vraiment eu de gros éclats de rire au cours d'une partie de Time's up plus que déchainée. C'est d'ailleurs au moment où j'ai tenté de faire deviner à mon équipe - en un mot - le personnage de "Bob le Bricoleur" que je suis tapée ce genre de honte mémorable car j'ai hurlé "ÉPONGE" avant même de me rendre compte de quoi que ce soit. (A mon sens Bob l’Éponge est beaucoup plus marquant que le bricoleur, bref). Cela n'a fait que confirmer mon intuition : un jour, ma "précipitation spontanée" me perdra. Mais au moins je ferai rire les gens !
    • Le Spa du Béryl : Dimanche dernier, Mr.T et moi avions réservé un spa dans un hôtel de St-Brévin (avec vue sur mer, s'il vous plait) via une Wonderbox que j'avais eu à Noel. Cela faisait un petit moment que nous n'avions pas fait d'excursions détente et je dois admettre que ça reste génialement agréable. Au programme : hammam, laconium, parcours sensoriel (je suis devenue ACCRO à ça depuis notre excursion à Dinan) et bassins détente. Le cadre magnifique rajoutait une touche magique à l'endroit et, même si ce n'est pas du tout le meilleur espace spa que nous avons testé (loin de là même), on a passé un très bon après-midi en amoureux, et en bord de mer... 
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    mardi 11 avril 2017

    [SERIE] The Missing.

    Après une première saison que j'avais déjà trouvé mythique, la co-production franco-britannique est de retour pour de nouvelles aventures. Cette fois-ci elle accueille David Morrisey (The Walking Dead) dans ses rangs sous les traits de Sam. La série nous raconte plusieurs histoires en parallèle et avec certains liens actuels dans un contexte plutôt efficace. Qu’est-ce qu’il y a de pire qu’un enfant qui disparaît ? Que votre enfant disparu réapparaisse 11 ans plus tard et se suicide... 

    L’histoire prend cette fois-ci place à Eckhausen en Allemagne. Disparue en 2003, la jeune Alice Webster refait surface, ébranlant la communauté et sa famille. Alors que les recherches s’intensifient pour retrouver son kidnappeur, Alice semble détenir des informations vitales au sujet de la disparition d’une autre jeune fille, Sophie Giroux, qui avait eu lieu la même année. Alice retrouve par ailleurs une famille brisée. Ses parents Sam et Gemma ne se parlent presque plus alors que son frère Matthew est devenu distant et violent. Le téléspectateur est baladé alors entre deux temporalités différentes : 2014, l’année où Alice Webster est revenue dans sa famille et le présent. Or, la fille qui revient chez ses parents semble différente. Sa mère, Gemma, a très vite des doutes (Alice ne serait-elle pas en réalité Sophie ?). Pourtant, les analyses ADN confirment bien qu’il s’agit d’Alice Webster. Dès l’épisode 1, le téléspectateur comprend qu’en effet, la fille qui est chez les Webster n’est pas celle qu’elle prétend être. Mais pourquoi mentir dans ce cas-ci ? C'est là que réside tout l’intérêt de cette histoire car il y a bel et bien une raison... 

    Dans cette saison 2, l’histoire est totalement différente de la saison 1. On reste dans cette thématique de l’enfant disparu mais l’histoire racontée est différente. Le lien entre les deux saisons est assuré par Julien Baptiste, interprété par l’acteur Tchéky Karyo. Toujours sympathique dans ce rôle, son personnage fait face à la maladie et se relance dans une expédition à la recherche de la vérité. Julien Baptiste, toujours têtu, fidèle à lui-même préfère chercher à tout prix la vérité au péril de sa vie. En effet, il refuse de subir les traitements nécessaires pour sa tumeur, tant qu’il n’aura pas élucider le mystère Sophie Giroux / Alice Webster. Même si parfois, il part dans le délire le plus complet, Julien Baptiste prouve encore une fois qu’il est tenace. Un trait de caractère du personnage définitivement acquis. Bref sont les instants avec sa famille et le personnage ne se dévoile que partiellement. Il est surtout l’homme qui veut la résolution des disparitions.

    Si cette série, inspirée des thrillers scandinaves fonctionne assez bien dans son ensemble, c’est grâce à sa construction et à sa mise en scène plus que soignée. La série est bien produite et continue en saison 2 de nous faire savourer quelque chose de visuellement travaillé. C’est important car en parallèle il faut jongler entre les intrigues, les timelines, les personnages. L’intrigue passe donc d’une localisation à l’autre, d’un moment à l’autre... on a là une série plutôt complexe dans son ensemble mais terriblement captivante. 
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    L'absence atténue les petites passions et ranime les grandes, comme le vent éteint les bougies et attise les incendies. C'est étrange qu'une absence, un espace vide, ait tant de pouvoir. Que cette absence puisse laisser tant de destruction dans son sillage. Ces fillettes enlevées, leur absence s'est répandue comme un incendie de forêt, carbonisant tant de vies autour d'elles..."

    lundi 10 avril 2017

    Ce n'est "que" du boulot mais...



    Ça me brise le cœur de réaliser que, dans quelques jours, la responsable avec laquelle je travaille en binôme depuis un an et demi (encore ce DÉLAI fatidique) va être mutée sur un autre magasin (pour redresser ce dernier). Ce changement nous est d'autant plus difficile à vivre car on est devenus particulièrement proches sur le plan personnel et que, professionnellement, notre magasin est au top et que nous nous complétons comme jamais. Nous avons ce sentiment d'injustice car nous ne comprenons pas l'utilité de séparer une équipe qui marche et qui fait que de la hausse. Ainsi, lundi, tout va changer et - même si je devrai m'estimer heureuse d'avoir un travail et blablabla - j'ai une boule au ventre quand je pense à l'idée de travailler avec quelqu'un d'autre et de ne plus voir "Lolo" tous les jours...

    PS : Et pour couronner le tout, Chéri et moi venons d'apprendre que nos vacances n'étaient pas validées en même temps et que nous n'aurions qu'une semaine en commun cet été ! 


    jeudi 6 avril 2017

    [LIVRE] S.J. Watson - Une autre vie

    Si vous n'avez jamais lu un livre de S.J Watson , je vous envie. Non, sincèrement, j'aimerais être à votre place , et tout redécouvrir avec le même émerveillement, les mêmes décharges d'adrénaline, le même plaisir de me faire "balader"... C'est juste un auteur surdoué ! Deux livres, deux univers complètement différents, une inventivité hallucinante, deux bijoux terriblement angoissant.

    Synopsis : Femme au foyer, Julia mène une vie bien rangée à Londres avec son mari et son fils. Lorsqu’elle apprend la mort de sa jeune sœur, Kate, victime d’une agression à Paris, près du canal de l'Ourcq, elle est sous le choc. Les deux sœurs, dont les relations n'ont jamais été faciles, s'étaient perdues de vue. Ne parvenant pas à faire son deuil, Julia décide d’aller à Paris afin d’en savoir plus sur la vie que menait Kate. Là, elle apprend que cette dernière fréquentait assidûment les sites de rencontre en ligne. Le doute s’insinue alors dans son esprit : et si la mort de sa sœur n’était pas due à une simple agression mais à une mauvaise rencontre ? Ne pouvant se débarrasser de cette idée obsédante, Julia décide de se faire passer pour Kate sur le site Internet d’escorts que celle-ci utilisait. Mais, à l’âge des bilans, des remises en question, des ambitions laissées derrière elle, Julia ne réalise pas qu’elle est en train de jouer un jeu dangereux à double titre. Si elle a en effet raison sur les circonstances de la mort de sa sœur, elle prend tous les risques. Et en goûtant à une autre vie, plus excitante, que va-t-il rester de la sienne ?
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    J'avais adoré "Avant d'aller dormir", le premier livre de l'auteur. Même plus que ça. Après cette lecture, j'avais eu du mal à apprécier de nouveaux thrillers, à chaque fois ils me semblaient bien fades en comparaison. Quand j'ai vu que l'auteur publiait un nouveau roman, je me suis ruée dessus, espérant goûter de nouveau aux sensations que m'avaient procurées son prédécesseur. Et ça n'a pas failli, je suis tombée dans les mailles du filet. C'est une descente aux enfers que nous présente S.J. Watson, page après page. Une descente aux enfers progressive, parfois vers la limite de la folie. Julia n'accepte pas le décès de Kate, elle veut savoir, elle veut comprendre. Elle doute de la police et elle décide donc d'enquêter par elle-même, là où elle peut aller sans risque. Du moins apparemment. Elle décide de se connecter sur les sites de rencontres que fréquentait sa sœur. Kate ne cherchait rien de sérieux, juste des aventures d'un soir. C'était de son âge. Pas d'attaches, elle a toujours été comme cela. Et si, sur l'un de ses sites se trouvait l'assassin ?

    Julia franchit l'interdit, elle se connecte, d'abord sur le compte de sa sœur, puis elle se crée son propre compte. Elle cherche, elle veut savoir. Et elle rencontre un homme. Rien de sérieux, ce n'est que pour sa quête vers la vérité. Mais tout bascule, elle ne sait pas trop comment. Elle se prend au jeu et "rentre" dans une double vie et l'irréel devient réel, dans un hôtel londonien. Commence alors, un lent processus d'autodestruction dans lequel vous aller plonger , en eaux troubles , palier par palier , sans bouteille d'oxygène... Vers la page 400 , j'ai failli téléphoner à un cardiologue (tellement mon coeur tachycardait), à mon généraliste (tellement mon estomac était noué), et à mon ophtalmo (tellement mes yeux voulait lire plus vite....). J'ai adoré suivre le parcours de Julia, son questionnement, son évolution. Cette femme endormie qui revit, pour sombrer finalement. Avant d'aller dormir m'avait surprise. Je n'avais rien vu venir. J'ai tourné les pages d'Une autre vie dans l'attente de cette surprise. Elle est arrivée, fidèle au rendez-vous, mais elle est arrivée un peu trop vite, trop brutalement, et je n'ai pu empêcher de poindre une once de regret devant ce développement trop rapide. Le roman est porté par une lenteur habile, machiavélique parfois et tout se précipite beaucoup trop lors des dernières pages. Un poil dommage.

    mercredi 5 avril 2017

    [FILM] La Belle et la Bête.

    Synopsis : Fin du XVIIIè siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S'étant perdu une nuit dans la forêt, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle prend alors sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d'amour pour elle, mais victime d'une terrible malédiction.
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    Lorsque celui-ci a été annoncé, j’avoue avoir eu très peur, le film d’animation Disney fait parti de mon Top 3 (avec Aladdin et La Belle au Bois Dormant). Et puis après avoir vu la bande annonce avec la sublime et talentueuse Emma Watson, je me suis dit qu’il ne pouvais être raté. J’ai été totalement sous le charme de ce film dès les premières secondes et jusqu'aux dernières. C’est une pure merveille, une réussite, c’est l’adaptation parfaite du film d’animation ! Disney a réussi son pari en trouvant un casting parfait, en donnant une dimension particulière au film grâce à un soucis du détail admirable et des chansons et musique à la hauteur de son prédécesseur.  Les chansons sont identiques à la version animée mais par contre il y a quelques nouvelles chansons (trois si je ne m’abuse) qui viennent je pense de la comédie musicale et qui sont, à mon sens, peut-être un peu de trop. Les décors sont splendides ! On nous en met plein les yeux aussi bien avec le petit village de Belle que le paysage ou bien encore le château de la Bête. Le petit village a été inspiré de plusieurs villages français (Conques, Carrenac, Sarlat, Monpazier et Noyers sur Serein). 

    Les décors, accessoires, costumes, coiffures et maquillage ont été faits pour être les plus fidèles possible à la France des années 1740. L’équipe du film a cherché à refléter la réalité de l’époque car il est vrai que dans le dessin animé nous n’avions aucune idée de celle-ci. J’ai adoré justement le passage sur le village vu que l’on retrouve des paroles en français. Et puis, l’aperçu de Paris est également magique. Ce qui m’a le plus marqué c’est la scène du bal où l’on voit tous ces petits détails du décor crées par la magie du cinéma mais aussi propre à Disney. J’avoue avoir eu les larmes aux yeux plusieurs fois pendant le film tellement il était beau et parfait dans son adaptation. Que dire des effets spéciaux qui sont également là pour nous donner des étoiles dans les yeux ! Quel magnificence dans les personnages déjà ! Retrouver Lumière, BigBen, Plumette, Chip ou encore la commode. Ils sont animés à la perfection et on a réellement l’impression de voir la réalité sous nos yeux. On a l’impression qu’ils sont vivants. Je ne parle même pas du passage où Lumière chante ! Cette scène haute en couleurs qui est également dans le dessin animé est recréee parfaitement et nous en met plein les mirettes ! 

    Par ailleurs, La Bête est incontestablement le personnage le plus réussi ! Aussi effroyable qu’attachant, il est encré d’une fine maladresse ondulant sur un humour faisant de lui un antagoniste aussi imposant que Belle. En résumé, je dois dire que je n’aurai pu rêver mieux comme adaptation de La Belle et la Bête ! Ce film est magnifique, une pure merveille. Le casting est parfait et les effets spéciaux absolument splendides. J’aime le soucis du détail en plus par rapport aux décors. Bref, vous l’aurez compris j’ai littéralement adoré et je ne peux que vous conseillez d’aller le voir, surtout si vous êtes fan du film d’animation. Enchantements assurés ... 


    mardi 4 avril 2017

    C'est le printemps... #week-end.

    Depuis ce début d'année, Thomas et moi sommes bookés absolument tous les week-ends : soirées entre amis, visites impromptus, événements familiaux, sorties culturelles... tout y passe. Autant vous dire que ce week-end - affranchi de toutes obligations - représentait pour nous une forme de liberté totale où nous pouvions enfin nous retrouver juste entre nous, en amoureux. Non pas que nous n'aimons pas nos amis, mais j'avais oublié le plaisir de glander ou juste improviser...  
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    Ainsi, vendredi soir, nous avons testé " L'Archipel", un restaurant dont j'avais entendu parlé dans un guide des tables de la ville. Il n'y a pas à dire, cela nous a fait un bien fou de nous retrouver et de découvrir des souvenirs communs de notre enfance. Je me rends compte que les moments juste entre nous m'avait énormément manqué. D'autant que le restaurant en lui-même était très agréable. Situé à quelques mètres de l'église de la Chapelle-sur-Erdre, l'Archipel propose une cuisine japonisante, colorée et élégante. à un prix très accessible. L'extérieur ne paye pas de mine et pourtant ça a été une jolie surprise dans laquelle nous avons passé une très belle soirée. Samedi, nous n'avons RIEN fait et quel bonheur ! Nous nous sommes encroutés devant la télé en nous laissant happer par "The Voice" à commenter chacune des auditions à l'aveugle et à spéculer sur le choix du candidat quant au jury qu'il sera amené à choisir. Sachant que je n'étais pas du tout objective étant donné que je reste et resterai une fan inconditionnelle de MIKA. 

    Dimanche, nous avons décidé de profiter du beau temps en allant découvrir le Chronographe. Le Chronographe est un nouveau musée implanté sur le site archéologique de Saint-Lupien qui fait pas moins de 20 000 m², et nous emmène à la découverte de Ratatium, port de la Gaule romaine entre le 1er et le 3ème siècle. Le site est très bien agencé, le Chronographe se situe au centre, et son belvédère donne une vue incroyable sur toutes les zones de fouilles et la Chapelle Saint-Lupien. Une grande terrasse nous accueille, puis il faut monter les différents niveaux. Sur un des niveaux, une table panoramique en 3D, permet de voir le Ratatium d'avant, superposé au Rezé de maintenant. J'ai trouvé ça fascinant. Pour la partie musée, idem, aucune déception. La visite est totalement interactive, et très intéressante. Elle convient aussi bien à des adultes, qu'à des enfants : écran 3D, visite virtuelle, maquettes, jeux. A disposition, des loupes pour observer chaque petits détails, un odorama, des trappes sensorielles...  En bref, on a tous les deux énormément apprécié cette découverte qui nous a permis d'en apprendre davantage sur cette partie de la ville et de nous projeter dans cette époque romaine fascinante...
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    Vu que le soleil et la chaleur continuaient à se faire ressentir, nous avons profité de notre escapade rezéenne pour nous diriger vers le village de Trentemoult. Bien que la distance soit courte, l’évasion est bien présente. Ce petit village aux maisons colorés et aux ruelles fleuries est un ancien village de pêcheurs et de marins situé en bord de Loire, juste en face de Nantes. Les trentmousins, car c’est comme cela qu’on les appelle, avaient la caractéristique de vivre presque entièrement de la pratique de la pêche. Aujourd’hui, ce lieu semble s’être arrêté dans le temps. On déambule de rues en rues, avec cette étrange impression d’entrer dans l’intimité des gens, tout en se sentant comme chez soi. La vie y semble paisible: les fenêtres sont grandes ouvertes pour y laisser passer le soleil, les vélos laissés au coin des rues. On peut aussi y croiser de nombreux chats, qui se baladent de rues en rues en profitant du calme de ce petit village. Trentemoult cache également des petites boutiques pleines de charme, des ateliers d'artistes et des restaurants aux menus marins dignes de ceux du bord de mer. La ville et son brouhaha paraissent si loin. La décompression, et cette sensation d’être en vacances apparaissent vite... ☀︎

    Le village de Trentemoult. 

    vendredi 24 mars 2017

    L'art et la manière de se prendre un coup de vieux.

    Depuis quelques mois avec Chéri, on s'est pas mal rapprochés de certaines personnes avec qui nous passons désormais une bonne partie de nos week-ends, 

    En premier lieu il y a Guillaume (l'ancien colocataire de Thomas) que j'ai adoré dès l'instant où nous nous sommes rencontrés. Je le vois un peu comme une sorte de confident car dès que nous sommes seuls c'est bien simple : nous parlons de sexe, sexe, sexe et un peu de nos vies professionnelles parfois. Il y a également Marine (la copine de Guillaume), qui sous ses airs un peu timides est vraiment très sympa et bon public quand il s'agit de suivre nos délires de soirées. S'ensuit alors Julien (un pote d'études de Guillaume et Thomas, qui a de nombreux points communs avec ce dernier). et Sophie (la copine de Julien) qui m'a paru très froide de prime abord mais qui se révèle drôle et profondément gentille quand on apprend à la connaitre. Pour finir, il y a Laure la plus jeune et seule célibataire de cette petite team qui, en plus d'être la meilleure amie de Sophie, se trouve toujours pleine de joie de vivre ce qui la rend très attachante. Tout est donc parti, il y a maintenant quelques temps, de la crémaillère de Sophie et Julien où j'ai eu la bonne surprise de passer une très bonne soirée alors que je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre au départ car nous nous n'étions jamais trouvé dans ce genre de configuration auparavant. 

    Les jeux d'alcool et les blind-tests ont vite créer une bonne ambiance de groupe ce qui a permis par la suite de déclencher des discussions plus ou moins sérieuses et de repérer un amour commun que nous partageons quasiment tous : celui des chiens. En effet, je vous ai à peine évoqué Suka, la chienne de Thomas, qui fait partie INTÉGRANTE de ma vie et que je considère maintenant comme mon-bébé-d'amour-que-j'aime-et-sans-laquelle-je-ne-peux-plus-vivre, bref j'y reviendrai plus tard car elle mérite largement d'avoir son propre article.  Dès lors, nous nous sommes rendu compte que nous étions plutôt bien tous ensemble car notre petit groupe s'harmonise étrangement bien alors que nous venons tous d'horizons différents. Petit à petit, les soirées se sont donc enchaînées chez les uns, puis chez les autres : dîner chez Laure, blind-tests endiablés chez Sophie et Julien, expérimentations d'une partie foireuse de "Loup-Garou pour une nuit" chez nous (que j'avais acheté en pensant que c'était le Loup-garou de Thiercelleux !). Au fur et à mesure, on commence à avoir nos petits rituels : à savoir que nos soirées comportent souvent de la bonne bouffe, un peu d'alcool, des débats engagés-mais-pas-trop et des jeux de société en fin de soirée avec une nette préférence pour le GENIAL "Exploding Kittens".  
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    Ce dimanche, Sophie nous a intégré à un groupe de promenade canine qui, comme son nom l'indique, consiste à rassembler des gens d'une même ville dans des lieux et parcs pour faire faire une promenade commune à nos chiens respectifs. Après un premier 1/4 d'heure gênant où nous avons été informés à la dernière minute que Sophie ne viendrait pas à cause d'une urgence familiale (alors que c'était elle qui avait organisé le rassemblement et que c'était censée être notre "référente" pour nous présenter aux autres) et au cours duquel nous nous sommes demandés ce que nous faisions là, nous avons fini par sortir de notre zone de confort et nous sociabiliser un peu. A notre décharge ce n'était pas chose simple parce que le reste du groupe se connaissait déjà pas mal et, en plus, Suka ne semblait même pas s'amuser non plus vu qu'elle snobait tous les autres chiens qui osaient l'approcher à moins d'un mètre. Pourtant, au final, nous avons passé un très très bon moment car les 8 personnes présentes -toutes entre 20 et 28 ans, heureusement- ont vraiment fait en sorte de nous intégrer en brisant rapidement la glace. On a fait une belle balade, Suka a fini par courir partout AVEC les autres chiens (et a crapahuter dans l'eau alors qu'elle a toujours eu peur jusque-là), et on a tous bien rigolé des comportements de nos chiens respectifs les uns avec les autres. Le soir-même, nous nous sommes recontactés via Facebook pour partager les photos prises en se disant qu'on se reverrait vite car, tenez-vous bien, je fais désormais partie de ces gens qui prennent (parfois) part aux promenades canines du dimanche...

    Suka

    lundi 20 mars 2017

    Et le meilleur restaurant du monde est ... L'U.Ni !

    Il est de ces endroits que l’on préfère garder pour soi tant on s’y sent bien. De ces endroits où comme disait Baudelaire « tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». L’U.Ni c’est ma meilleur découverte gastronomique de tous les temps. L’environnement d’abord. Rue Fouré, dans ce quartier à l’Amélie Poulain avec ses bistrots, ses restos, ses fleuristes, ses garagistes… On pousse la porte, accueil souriant de la jeune maîtresse des lieux, Laetitia Marquer. A l'intérieur, une décoration sobre et raffinée : du bois, des pierres, un lustre en métal brut qui rappelle l’ambiance industrielle des Machines non loin. Contre le mur habillé de lambris bruts et blancs, un poêle et une alternance de tables de différentes hauteurs, avec une jolie verrière au fond de la salle (transformable en patio pendant la saison estivale). Accaparé par cette belle salle on en aurait presque oublié le petit salon cosy pour déguster l'apéritif et/ou attendre le reste des invités.

    Ici, tout débute par un sourire et, une fois attablé, par un bouillon végétal extrêmement parfumé servi à la japonaise. Se rincer la bouche, se souvenir du temps passé, s’apprêter au repas désormais imminent. Une dégustation que le chef Nicolas Guiet (ancien second d'Eric Guérin, lui-même un chef très renommé) souhaite « non pas de saison avec un menu qui change tous les 3 mois, mais d’hyper saison avec un menu Carpe Diem qui évolue sans cesse. ». Dès le départ, les très bons points s’enchaînent avec grâce, au gré des plats et petites attentions d’un service irréprochable ! Car, oui, le personnel est vraiment aux petits soins, sans en faire trop non plus. Très professionnels, discrets mais souriants, respectant le service à droite, annonçant les plats de façon précise et sans hésitation. Dîner chez l'U.ni, c'est prendre son temps & consacrer sa soirée à découvrir une cuisine de saison, locale, raffinée, multi-saveurs & multi-couleurs ! C'est se laisser guider en 4 temps : entrée, poisson, viande et dessert. D'autant que c'est la sommelière qui a le soin d'accorder les verres de vins aux différents plats (blanc pour l'entrée et le poisson, puis rouge pour la viande et le dessert) et qui, après nous avoir fait deviner la typologie du vin servi, commente avec nous les bouteilles qu'elle a sélectionné.

    Vous l'aurez compris, il s'agit d'un menu surprise (qui change tous les 15 jours), qui ne peut que ravir les papilles puisqu'il suffit de confier au moment de la commande ses quelques interdits, intolérances ou autres difficultés avec tel ou tel produit ! C'est bien simple,  vous vous laissez alors guider par le chef, qui vous concocte un pur délice, allez, c'est parti ! Encore une fois, c'est juste parfait : la cuisson du poisson, les sauces de la viande, la fraîcheur de l'entrée... D'autant que les associations sont inédites, parfois surprenantes et c'est toujours un régal tant pour les yeux que pour le palais, Pas besoin d'avoir peur sur le fait de ne pas avoir faim pour un menu aussi important car les plats sont fins et les quantités idéales pour finir chacune des assiettes avec très très grand plaisir. Une merveille d’inspiration méridionale, végétale incluant des petites touches asiatiques avec, comme toujours dans cette jolie cuisine, des goûts bien marqués et des cuissons respectueuses du produit. Petit bonus non négligeable, le chef se fait un point d'honneur à venir saluer ses clients à la fin du service pour échanger sur les recettes et les produits utilisés... En bref, à réserver de toute urgence (et bien à l'avance)
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    L'U.ni, 36 rue Fouré à Nantes Menu découverte Mets & vins en 4 temps : 42€ 
    + 2 verres de vin : 55€ Il est plus que conseillé de réserver avant au 02.40.75.53.05
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    mercredi 15 mars 2017

    J'ai passé... le cap des 1 an et demi !

    Je passe enfin ce fameux cap avec mon cher et tendre. A ce stade-là d'une relation, en principe, mon enthousiasme initial est retombé depuis longtemps; les défauts de l'autre me font grincer des dents; le sexe est plus ou moins devenu un pensum; le maintien d'une vie sociale commune est au mieux ennuyeux et au pire un sujet de bagarre constante... Mais pas cette fois.

    Contrairement à tout ce que j'avais pu penser lors de mes précédentes relations, être avec quelqu'un depuis plus d'un an, c'est vachement mieux qu'être avec lui depuis dix jours ou même dix semaines. Bien se connaître et avoir tant de souvenirs communs, de mon point de vue, ça dépasse largement la fameuse effervescence des débuts. Ce qu'on perd en "intensité superficielle", on le gagne dix fois en profondeur et en solidité. Même si je ne me sens pas immunisée contre le risque d'une rupture, notre couple m'apporte bien davantage de satisfaction aujourd'hui qu'aux premiers jours. Désormais, je sais reconnaître une relation qui en vaut la peine, à savoir une relation où l'énergie investie dedans créée un cercle vertueux qui rend plus heureuse les deux personnes concernées. J'aime qu'on se trouve toujours aussi drôles mutuellement, alors qu'à la base on n'a pas le même style ni les mêmes références culturelles. Petit à petit, on déteint l'un sur l'autre et on se crée un humour du troisième type qui n'appartient qu'à nous. J'aime le répertoire de "private jokes" plus ou moins foireuses qu'on s'est constitué au fil du temps, et qui continuent à nous faire hurler de rire à des heures indus (et encore je ne parle même pas des épisodes du Tyranosauruss bisou, et des poèmes de Cassamour/Thomamour...).
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    J'aime que lorsqu'un silence s'installe, il soit confortable et qu'aucun de nous deux n'éprouve obligatoirement le besoin de le combler. J'aime quand on parle de nos week-ends et voyages passés et qu'on prépare les prochains. J'aime faire confiance à son jugement qui se révèle toujours être très sûr. Il cerne les gens super vite et ne se trompe jamais. On n'est pas d'accord sur tout mais, même quand je ne suis pas de son avis, une discussion avec lui me pousse toujours à regarder les choses sous un angle nouveau. Que je propose une escapade dans un parc, un dîner dans un nouveau resto, un voyage dans un autre pays ou la visite d'une expo par un artiste dont il n'a jamais entendu parler: il est toujours partant. Tout l'intéresse et il trouve quelque chose à tirer de toutes les situations. Il n'est avare ni de câlins ni de compliments et je n'ai jamais l'impression d'être transparente à ses yeux. Quand il m'arrive quelque chose, bon ou mauvais, il est le premier à qui j'ai envie de le raconter. Quand nous sommes séparés, j'ai hâte de le retrouver. Et puis, il y a ces petits riens qui forment le tout. Le fait de pouvoir s'appuyer sur un socle solide de valeurs communes. D'avoir un énorme plaisir à passer du temps ensemble même quand il nous arrive des mésaventures. D'avoir des papillons dans le ventre quand je le regarde danser en soirée. D'être encore capables de discuter de choses sérieuses ou absurdes alors qu'on devrait dormir depuis longtemps... Je l'aime, je l'aime, je l'aime. 

    Il est tout simplement ma personne préférée au monde et ce, depuis un an et demi aujourd'hui.

    Notre joli mur de Polaroids. ♥


    lundi 13 mars 2017

    Ce week-end là.

    Je me suis très vite bien entendue avec les amis de Chéri : Louve l'extravertie passionnée du Japon (l'ex de Chéri), Salomé la lesbienne cynique et pleine d'autodérision, Valentine la future médecin écolo à souhait, Xavier mon petit chouchou qui me fait mourir de rire à tous les coups, Ludo le mec adorable, humble et particulièrement intelligent/intéressant, Manon l'institutrice fêtarde et posée à la fois (la copine de Ludo), Armand le maladroit d'une spontanéité désarmante qui fait toujours rire les gens autour de lui, Mathilde que je ne connais pas beaucoup mais avec qui je me suis tout de suite bien entendue que ce soit par les délires ou par les conversations plus poussées, Virgile qui vient du même patelin que moi avec qui j'ai du coup, pas mal de références communes (le copain de Mathilde) et enfin il y a... Léo (le copain de Valentine).

    Dès la première fois que j'ai rencontré Léo, il ne nous a fallu que quelques minutes pour nous embarquer mutuellement dans un fou-rire interminable que personne de la tablée ne comprenait à part nous. En fait, c'est toujours comme ça lorsque l'on se voit. On revient toujours l'un vers l'autre, sans forcément le vouloir car c'est toujours aussi naturel. Il y a ce feeling indéniable, cette connexion particulière qui fait que l'on part dans des délires rien qu'à nous et qu'on en vient toujours à s'enfermer dans "notre bulle". Et puis... il y a eu ce week-end làCe samedi, Ludo avait loué un domaine dans la campagne nantaise où nous étions réunis tous ensemble pour fêter ça dignement avec escapades forestières, déguisements, alcools, meurtres de crapauds et petits fours au programme. C'était TROP BIEN. Déjà parce que les amis de Chéri m'ont réellement très bien intégré dans leur groupe ce qui m'a valu des moments complètement WTF (avec Armand, Mathilde, Xavier et des crapauds sur le bord d'une route), une belle déclaration d'amitié de la part de Xavier qui est complètement,totalement et fièrement réciproque et une nuit un peu dans l'esprit "colonie de vacances" où nous avons tenus à dormir tous ensemble dans la même chambre.
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    Et puis, encore une fois... il y avait Léo. C'est bien simple, j'ai passé les 3/4 de la soirée avec lui car, encore une fois, nous nous sommes retrouvés dans notre bulle de rires qui, petit à petit, nous amenait sur le terrain un peu plus sérieux des confessions plus sérieuses. Je ne sais pas si c'est le fait de carrément passer un week-end ensemble, le fait que la nuit soit douce comme un été, la magnificence du domaine ou le fait que nous avions pas mal d'alcool dans le nez mais j'ai ressenti cette connexion encore plus forte que d'habitude. Je ne sais plus comment nous en sommes arrivés là, mais nous avons passés une partie de la nuit main dans la main (en tout bien tout honneur) à se promener autour du fameux domaine, à parler de ses choix d'avenir professionnelles et géographiques. Nous avons également admis que cette "connexion" qu'on ressentait tous les deux était bel et bien partagée alors que nous nous connaissons à peine et que nous ne nous sommes vu qu'une poignée de fois. Alors je vous arrête tout de suite, il ne s'est RIEN passé.

    Déjà parce que je suis FOLLE de mon homme (qui était indéniablement le plus beau de la soirée déguisée en Luke Skywalker) et surtout parce que l'un comme l'autre nous sommes très heureux dans notre situation amoureuse actuelle. Et même si à un moment de la soirée, je pense que nous avons eu cette envie de nous embrasser, il était évident que pour l'un comme pour l'autre il n'était pas question de franchir le pas et finalement, c'est ce qui a rendu "notre" moment plus magique encore. En revenant de notre escapade, nous nous sommes souris d'un air entendu et il m'a remercié de "n'avoir rien fait". Bizarrement, cet instant poétique m'a fait encore plus réalisé que je n'échangerai Chéri pour rien au monde. Mais parfois, il faut bien admettre qu'il y a des liens qui ne s'expliquent pas. A nous après de garder les pieds sur terre et ne pas oublier que l'amour, le vrai, ne réside pas dans un moment magique passé dans une forêt mais par une successions de fous rires, de regard et de petites attentions quotidiennes qui rendent le tout plus magique encore. En attendant, je ne regrette pas du tout ce moment et évidemment, je garde ce petit secret comme un bel interlude hors du temps marquant le début des belles nuits d'été.