"J'aurai aimé avoir eu le courage de vivre comme j'en avais envie,
au lieu de me conformer à ce qu'on attendait de moi".
D'après Bronnie Ware, infirmière en soins palliatifs, ceci est le regret numéro 1 exprimé par les mourants lors de leurs derniers moments. Et j'avoue que cette phrase m'a fait un électrochoc...
Vous le savez, ces derniers temps, ma vie est riche en changements : perspective d'un nouveau boulot, amours aléatoires et surtout mon éloignement récent avec mon groupe de potes habituels. Groupe avec lequel je traîne depuis quasiment 10 ans... Autant vous dire que cette décision n'a pas été facile à prendre. Et si j'avais su ça il y a quelques mois, je vous aurai dit que j'aurai été tout bonnement incapable d'aller voir si l'herbe était plus verte ailleurs.
Alors, oui, ça vous parait peut-être totalement bête mais il s'agit pour moi d'aller à la découverte de nouvelles personnes, de nouvelles soirées, de nouveaux délires.. Tout cela pour me créer un nouvel équilibre bienfaiteur. Je n'ai plus envie de me laisser contaminer par les émotions des autres et, je ne sais pas si c'est le destin ou une simple coïncidence, mais me voilà implantée dans un nouveau groupe de potes que j'apprends à connaitre de jour en jour. Je dois avouer que cette situation est aussi plaisante que terrifiante... Sauf que passer à coté de sa vie à cause de ses incertitudes, c'est comme devenir radin le jour où on gagne de l'argent : c'est moche. Du coup, je me délecte de ces rencontres, tandis que je garde contact avec les quelques "anciens", les vrais potes qui auront toujours une place dans mon cœur...
J’ai finalement compris que le bonheur ne tombait pas du ciel, qu’on devait se le créer tout seul. "De quoi ai-je envie ?", "Il faut que je démissionne, non ?", "Dois-je vraiment en finir avec lui/elle ? "... Il faut arrêter de se poser des questions. Arrêter et foncer. Pour mieux vivre...