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samedi 27 mai 2017

Notre bébé chien d'amour.

J'ai le coeur qui saute de joie à vous l'écrire, car j'ai quelqu'un à vous présenter : Suka.

Notre bébé chien originellement la poupoune de Mr. T, devenue rapidement ma sukinette, la beautynette d'amour, ma chérie-chien, mon petit coeur d'or.  

Elle a un caractère très doux et curieux, elle a un enthousiasme débordant pour tout découvrir, et elle me fait fondre avec ses petits yeux, lorsque j'ouvre la porte de la salle à manger le matin et qu'elle me saute dessus pour dire bonjour. Elle sait faire les plus gros câlins de la terre, a un besoin constant d'être entourée et de donner/recevoir de l'affection. Elle déteste la solitude, a une peur bleue du sèche-cheveux, mais ne sait plus se tenir lorsque vous lui tendez un bout de pain. Elle excelle dans l'art de nous faire le regard du chat botté de Shrek, n'aime pas du tout les bains mais adore les gratouilles sur la tête qui la font s'endormir plus vite que son ombre. Et en bon chien de berger (labrador croisé border collie), c'est un petit pot de colle : elle nous suit partout, elle vérifie tout le temps que tout le monde est bien là et que tout va bien, c'est assez incroyable ! Elle nous fait la fête lorsqu'on rentre à la maison le soir et elle s'endort entre nous en un éclair lorsqu'on l'autorise à monter sur le canapé quand on regarde la télé. Elle s'est découvert récemment une adoration pour le frisbee et elle a une palanquée de "doudous" qu'elle s'amuse à éparpiller un peu partout dans l'appartement. C'est en quelque sorte mon premier chien et je sais déjà une chose : je m'occuperai d'elle quoi qu'il arrive. Je l'aime, je l'aime, je l'aime. ♥ 


" LE CHIEN EST LE SEUL ÊTRE QUI T’AIME PLUS QU’IL NE S’AIME LUI-MÊME."



mercredi 24 mai 2017

[SERIE] Big Little Lies.

Je dois dire que j’avais très hâte de voir cette série, non seulement à cause de la promo faite autour d’elle mais surtout avec un casting pareil, difficile de ne pas avoir envie de la voir. Entre Nicole Kidman, Shailene Woodley et Reese Whitherspoon, impossible pour moi de faire l’impasse...
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Synopsis : Quand Madeline, Jane et Celeste se lient d’amitié par l’intermédiaire de leurs enfants, elles ne se doutent pas qu’elles vont se retrouver, des mois plus tard, au centre d’un tragique accident, survenu à la fête de l’école. Qui est mort ? Qui est responsable ? Et pour quelle raison ? Secrets, rumeurs et mensonges ne faisant pas bon ménage, tout l’univers de la petite ville de Monterey va être secoué de violents soubresauts.

Tout se déroule dans la petite ville très friquée de Monterey. On y découvre des femmes riches, pleine de pouvoir, ayant tout pour elles : un mari, des amis, des enfants adorables tellement intelligents qu’ils ont des réflexions d’adultes… Une vie saine et bien soignée tout simplement. Elles représentent toutes femmes que l’on admire. Celles qui chérissent leur foyer, qui ont un mari aimant avec une complicité démesurée, des enfants proches pour qui elles feraient tout, un travail à hautes responsabilités pour certaines et une vie active qui fait rêver toutes femmes qui se respectent. Elles ont à cœur d’être la femme et la mère parfaite mais sous ces apparences se cachent bien des mystères. Par moment, l’histoire me fait penser à Desperate Housewives avec ces mamans qui se rencontrent tous les jours, qui se livrent quelques secrets mais pas tout...
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Entre viol, violence conjugale et protection d’enfant, la vie parfaite n’est qu’illusion. On s’attache petit à petit aux personnages qui finalement ont un quotidien qui pourrait être assez proche du nôtre. On s’identifie et on aimerait bien devenir leur copine. Parce que oui, cette série appelle à la solidarité féminine. Serait-ce là le vrai sujet de Big Littles Lies ? Des vies de femmes bien réelles, pour qui être mère ne suffit pas, ne suffit plus (oh, le beau réveil de Céleste lorsqu'elle revêt à nouveau son costume de professionnelle !), ou dont les postes à hautes responsabilités soulèvent d'autres questions, des femmes dont les amitiés inconditionnelles sont autant de formes de résistance et d'amour aussi, en un sens. Ainsi, face aux langues de vipère interrogées par la police pour élucider le meurtre, Madeline, Celeste et Jane sont un modèle d’amitié. Chacune à ses petits secrets mais quand il s’agit de protéger ses proches, elles ne se posent plus de questions.

En résumé, Big Little Lies est une des séries à voir absolument cette année ! Jouée par un casting puissant et qui montre encore une fois que les séries jouées par des acteurs de cinéma sont encore meilleures que les autres, on ne peut qu’applaudir cette série qui est tellement bien réalisée qu’on reste pris dedans à chaque épisode. On a là un scénario prenant et profond qui montre la violence conjugale et l’enfermement dans une bulle des personnes concernées malgré qu’elles soient pourtant entourées par des psychologues ou des amis. Elle incite chaque femme à exposer ses problèmes au grand jour, et surtout à ne plus se cacher car elles comprendront qu’elles ne sont plus seules. Je dois dire que ce n’est pas une série facile, elle reprend des scènes de vie que l’on connait tous en y rajoutant des petites notes de messages à faire passer.  Du point de vue purement visuel, la série est magnifique, la photographie est absolument hallucinante et, au milieu du brouhaha engendré par ce petit monde, viennent se poser des instants purement contemplatifs, où l'on peut prendre le temps d'admirer un paysage, des falaises, un aquarium...




[FILM] Get Out.

Aujourd’hui, nous allons parler du premier film de Jordan Peele qui fait un carton mondial : Get Out. Se faire peur au cinéma est toujours une émotion tout à fait singulière. Et puis il y a ces moments vraiment marquants, comme celui vécu avec Get Out, où tu ne regrettes pas d'avoir posé tes fesses dans un fauteuil pour te refiler du frisson bien lancinant parcourant tout ton épiderme, te refiler des chaleurs de pré-ménopausées et le regard écarquillé d'un gamin découvrant la vie...
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Synopsis : Couple mixte, Chris et sa petite amie Rose filent le parfait amour. Le moment est donc venu de rencontrer la belle-famille, Missy et Dean lors d’un week-end sur leur domaine dans le nord de l’État. Chris commence par penser que l’atmosphère tendue est liée à leur différence de couleur de peau, mais très vite une série d’incidents de plus en plus inquiétants lui permet de découvrir l’inimaginable.

Tout roule pour Chris dans la vie, ça oui : photographe talentueux, sa copine et lui semblent en osmose. Mais voilà qu'une présentation officielle dans la belle-famille s'impose après cinq mois de relation et ce qui va amener Chris à grincer des dents. Si cela rappelle de nombreux souvenirs chez chacun, ce qui préoccupe notre héros va être de se retrouver dans une famille blanche lorsque lui est noir et visiblement accoutumé au racisme ordinaire. Qu'à cela ne tienne, Chris est amoureux. Il fait le geste et part rencontrer toute la famille. Très vite, au gré de rencontres d'apparence bienveillantes, le malaise prend place et saisit Chris pour ne plus le quitter. Et cette sensation va s’accentuer lorsque tout le voisinage débarque pour une grande fête organisée par son beau-père. Regards insistants, insinuations très lourdes, tout le monde semble vouloir prouver à Chris que les afro-américains sont leurs meilleurs amis. Mais tout cela semble trop beau pour être vrai. Pire, les seules personnes de couleur présentes lors du week-end sont deux domestiques au comportement très étrange et un jeune homme tout aussi bizarre en couple avec une femme de deux fois son âge. Et rapidement, Chris va devenir le sujet d'un intérêt malsain et dérangeant...
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Si ce film est présenté comme un film d’horreur, je dirais qu’il se révèle être un excellent thriller, et dès le départ, Get Out joue vraiment avec les nerfs du spectateur. Même si on sait qu’il se passe des choses bizarres dans cette famille qui semble être "la parfaite famille américaine bien sous tous rapports", il est difficile de mettre le doigt sur l’origine de ce malaise. Que ce soit le temps d'une scène muette de bingo, d'une agression fulgurante, ou encore de larmes coulant sur un sourire comme une expression schizophrène, les enjeux de la survie se tendent, tout en intrigant le spectateur qui meurt d'envie de connaître ce que l'on lui cache. Une fois que la machine est partie, il est impossible de l’arrêter et nous pouvons seulement subir l'impuissance du personnage et le piège qui se referme sur lui, notamment lorsqu'il est plongé dans un tunnel d'apesanteur sombre, qu'on nommera "le gouffre de l'oubli" . Ce puissant malaise est renforcé par la justesse du casting où le plus petit rôle est préparé et casé à la perfection dans l'histoire.

Film coup de poing, Get Out montre qu’il est toujours difficile voire dangereux d’être un jeune homme noir dans une société américaine définie par et pour l’homme blanc. Surtout, il souligne habilement que le racisme ne prend pas toujours les traits d’écervelés violents et incultes ou encore du néo-nazi traditionnellement dépeint dans le cinéma américain mais peut être ancré chez la personne à l’aspect le plus ouvert. Ainsi, Get Out met en exergue une autre forme de racisme envers les noirs. Un racisme moins tangible mais tout aussi dangereux puisqu’il sévit à travers le comportement maladroit et parfois hypocrite d’une communauté blanche libérale, censée être aux antipodes de toute pensée raciste, mais qui contribue à enfermer l’homme noir dans des stéréotypes : le noir comme « grand enfant », symbole du « cool », « véritable bête physique » dans le sport, etc.  Le film va même plus loin dans la dénonciation en rapportant de façon habile et frappante la vampirisation de la culture noire américaine par la communauté blanche. Bref, cest pour moi une vraie réussite. Je vais donc suivre ce Mr Peele avec grande attention, car son film (sa création devrais-je dire, puisqu'il écrit et réalise) contient les graines d'un cinéaste très talentueux.

J'ai tout bonnement adoré. 


jeudi 11 mai 2017

[LIVRE] Christina Baker Kline - Le train des orphelins

Synopsis : Entre 1854 et 1929, des trains sillonnaient les plaines du Midwest avec à leur bord des centaines d'orphelins. Au bout du voyage, la chance pour quelques-uns d'être accueillis dans une famille aimante, mais pour beaucoup d'autres une vie de labeur, ou de servitude. Vivian Daly n'avait que neuf ans lorsqu'on l'a mise dans un de ces trains. Elle vit aujourd'hui ses vieux jours dans une bourgade tranquille du Maine, son lourd passé relégué dans de grandes malles au grenier. Jusqu'à l'arrivée de Mollie, dix-sept ans, sommée par le juge de nettoyer le grenier de Mme Daly, en guise de travaux d'intérêt général. Et contre toute attente, entre l'ado rebelle et la vieille dame se noue une amitié improbable. De l'Irlande des années 1920 au Maine des années 2000, la voix de ces deux orphelines s'entremêlent alors pour peindre un épisode méconnu de l'histoire américaine...
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J'ai tellement aimé cette histoire que je pourrais la lire une seconde fois si je n'avais pas une PAL qui ne cesse de s'accroître. L'écriture de l'auteure est agréable, fluide, juste. Avec "Le train des orphelins" j'ai pris connaissance d'un fait divers qui m'était jusqu'alors inconnu. Christina Baker Kline s'est très bien documentée sur la déportation de ces milliers d'enfants pauvres, maltraités, abandonnés ou orphelins. À l'origine de ce mouvement, un ministre méthodiste, Charles Loring Brace, qui, en réaction à l'augmentation drastique de la population d'orphelins et d'enfants abandonnés vivant dans les rues de New-York durant l'époque industrielle, a fondé la Children's Aid Society, une oeuvre de bienfaisance, destinée à offrir une vie meilleure à ces enfants défavorisés en les relogeant dans des familles rurales du Midwest américain. Les orphelins de tous âges, recueillis par l'institution, étaient alors encadrés par deux ou trois adultes puis chargés dans des trains depuis la côte est des États-Unis vers le Midwest, tout ça entre 1854 et 1929.

Ce sont ces trains, les trains des orphelins, qui ont donné leur nom à ce mouvement.

Au début du roman, l'auteure décrit très bien comment ces enfants voyageaient durant des centaines de kilomètres dans des conditions effroyables et faisaient halte dans un certain nombre de petites villes où les autorités locales avaient réuni les familles qui souhaitaient adopter un ou plusieurs enfants. Présentés sous leur meilleur jour, les enfants étaient alors regroupés, parfois dans une salle, parfois même dans la gare où ils arrivaient, puis exposés comme pour une foire aux bestiaux. Ces orphelins étaient adoptés gratuitement sous réserve qu'ils aident leurs parents adoptants dans divers travaux de la ferme ou de la vie domestique. Les adoptants, eux, n'ayant pour seule obligation que d'offrir aux enfants une vie meilleure... Bien que Christina Baker Kline se garde de tout jugement, le lecteur, lui, comprend très vite les dérives de ce mouvement qui, sous couvert d'une bonne dose de valeurs chrétiennes, avait surtout pour but de désengorger les orphelinats, vider les rues surpeuplées de New-York et les débarrasser de leurs délinquants et vagabonds. Ainsi, si les bébés avaient plus de chance de trouver une famille aimante, les enfants plus âgés étaient souvent considérés comme une main d'oeuvre gratuite, corvéable à souhait...

Au-delà du coté historique, j'aime beaucoup ce genre de romans où une femme d'un certain âge croise la route d'une jeune adolescente à la dérive. D'un côté il y a une femme pleine d'expérience, qui a vécu une vie terrible mais riche de leçons; de l'autre il y a une jeune fille qui est perdue, qui ne croit plus en rien ni personne : et là, la magie opère. Parce que la vie est cheminée de rencontres et que ces dernières définissent une grande partie de notre existence : une rencontre peut changer notre destin, en voici la preuve ! J'ai aimé autant Vivian que Mollie : l'une pour sa grande perspicacité et sa force intrinsèque, l'autre pour sa grande détresse et sa fragilité. Chacune apprendra à l'autre, chacune se renforcera avec l'autre... L'alternance entre deux époques rend la lecture encore plus dynamique et donne, au fil des pages, de plus en plus de corps aux personnages.  Les deux histoires s'entremêlent harmonieusement et on enchaîne les chapitres et les pages avec grand plaisir.  Et même si cette fiction est terriblement émouvante, qu'elle flirte avec la misère humaine, la pauvreté et la crasse, l'histoire n'est jamais mièvre ni pathétique. La fin est touchante et nous permet de refermer le livre avec un pincement au coeur mais aussi le sourire... 
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Mais, que vais-je lire après ça ?

dimanche 7 mai 2017

C'était la semaine où....

  • En lisant des articles sur la jeunesse d'aujourd'hui et sur les phénomènes divers et variés du burn-out (l'épuisement au travail), du bore-out (l'ennui au travail) et du brown-out (perte de sens de son travail), je me suis rendue compte que j'avais beaucoup de chance de faire un boulot qui me plait à ce point, au sein d'une boutique que j'aime réellement et pour laquelle j'ai envie de me battre pour sortir encore et toujours plus de chiffre. Pour l'instant, malgré le contexte difficile, l'année est plutôt bien partie donc je croise les doigts pour que ça continue comme ça !
  • Toujours dans le thème professionnel, j'ai gagné un challenge d'entreprise au cours duquel l'ensemble des conseillers du pays devaient vendre le plus de produits de notre marque-collab' du moment sur une période donnée.  En plus de booster mon ego à fond, et d'avoir les félicitations de mes collègues, cela m'a permis de remporter une smartbox "Tentations à Deux" pour nous gâter avec l'Amoureux. 
  • J'ai été particulièrement touchée par un échange de SMS avec Lolo au cours duquel elle m'a dit "Je vois que vous n'avez pas oublié votre gérante ! Le personnel du nouveau magasin ça va, mais ce n'est pas vous.". Elle me manque énormément, et ça me fait vraiment chaud au coeur de savoir que le sentiment est partagé. Je n'avais pas réalisé à quel point elle avait pris une place aussi importante dans ma vie jusque-là.
    • Samedi soir, l'Amoureux et moi, on a assisté au spectacle "Magic Box", un spectacle mêlant humour, magie et "mentalisme participatif". L'ambiance était vraiment sympa et j'ai eu un vrai coup de cœur pour Jean-Luc Bertrand - l'interprète du spectacle - que j'ai trouvé particulièrement touchant et drôle. Nous avons eu la chance d'échanger rapidement avec lui quelques minutes avant la représentation au cours desquelles il nous a fait un tour de magie qui m'a réellement impressionné. 
    • Macron est devenu président de la république français, et même si on a réellement échappé au pire, je me dis que c'est la grosse loose quand même. J'ai voté sans enthousiasme mais sans hésitation. Maintenant, j'attends qu'il me "surprenne positivement" (comme dirait ma belle-mère) et je me réjouis que, malgré un taux d'abstentionnisme record, le FN ait encore été renvoyé dans les cordes. En tout cas je ne renonce pas à mes convictions pour autant.... #Hamon2022 
    • L'Amoureux nous a trouvé des supers réductions via Ventes-privées.com nous permettant d'aller à Disney à la fin du mois. En effet, nous avons réussi à poser une semaine de vacances du 29 mai au 04 juin (à défaut d'avoir plus d'une semaine et demie en commun cet été !). YES YESSS YESSSSSSSSSSSSSS !!! Je suis d'autant plus excitée qu'il n'y est jamais allé et que j'ai hâte de le découvrir en mode "petit enfant émerveillé". C'est la première fois que je vais en amoureux dans ce lieu que je chéris tant et je pense que ça va être vraiment magique



    lundi 1 mai 2017

    On a embarqué pour une expédition transatlantique...

    Implanté au cœur de la base sous-marine de Saint-Nazaire (44), Escal'Atlantic est un musée-paquebot complètement immersif. Sur 3 500 m², il recrée les espaces et les ambiances caractéristiques des paquebots de légende qui effectuaient les grandes liaisons maritimes. C'est un musée vivant, avec une scénographie qui vous donne vraiment l'impression d'être embarqué à bord d'une expédition transatlantique comme dans le paquebot "France" (1962) ou le "Normandie" (1935).

    C’est donc avec excitation que nous avons emprunté la passerelle d'embarquement… 

    On a frissonné en découvrant le pont du bateau et la salle d’embarquement en ayant la véritable impression d'être embarqué à bord d'une croisières prestigieuse de l'époque, un peu comme le Titanic. On visite alors les cabines, le restaurant, le pont de promenade, la salle des machines, le poste de commandement... le tout agrémenté de dispositifs multimédias, jeux, documents et films d'archives permettent de passer instantanément du statut de visiteur à celui de voyageur.  Dans les coursives dignes des bateaux des années 1900, nous découvrons une série de panneaux explicatifs très clairs et très ludiques, avec des dessins et des chiffres clés. On apprend donc qu’une traversée Le Havre – New York durait 7 jours en 1906, 6 jours en 1927 et enfin 4,5 jours en 1962. On découvre aussi avec surprise qu’un voyage transatlantique coûtait 11 jours de salaire pour un chirurgien en 1ère classe et 66 jours pour une vendeuse en 2e classe !

    On s'intéresse aussi la vie à bord de ces géants : les activités proposés aux passagers, le rôle de l'équipage, l'espoir d'accéder à une nouvelle vie pour certains (American Dream quand tu nous tiens !)... Luxe, mise en scène tout contribue à nous faire rêver et nous prendre au jeu. Petite cerise sur le gâteau : le bar du musée est vraiment très agréable d'autant que les cocktails servis sont vraiment très bons et à un prix vraiment abordable (mention spéciale pour l'Escale aux Antilles à 6 €). Ainsi, depuis cette visite, Mr.T et moi n'avons qu'une envie : faire une VRAIE croisière.

    Du coup, on se met à regarder les offres du Club Med  en se disant que, peut-être, un jour...

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